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Cdiscount Santé : votre nouvelle mutuelle santé

Avec Cdiscount Santé, CdDiscount se lance dans l’univers de la santé en nouant avec la Mutuelle Ociane Matmut un partenariat inédit pour rendre la protection santé accessible au plus grand nombre.

Fidèle à sa volonté de rendre accessibles à tous les meilleurs produits et services, Cdiscount poursuit sa stratégie de développement dans les services et entre sur le marché de la santé. Pour le lancement de Cdiscount Santé, le leader français du e-commerce s’allie à la Mutuelle Ociane Matmut, qui protège plus de 670 000 personnes en France.

L’objectif de ce partenariat inédit est de rendre accessible une couverture complémentaire santé de qualité, au meilleur prix et ce dans un contexte de renoncement aux soins toujours préoccupant d’une partie de la population.

Lancement de Cdiscount Santé avec un premier partenariat inédit

Afin de renforcer sa proximité avec ses clients, Cdiscount élargit son offre de services au secteur de la santé. Pour son entrée sur le marché de la santé, Cdiscount a choisi de s’appuyer sur l’expertise de la Mutuelle Ociane Matmut, avec des échanges initiés dès le second semestre 2018. La Mutuelle Ociane Matmut est un acteur important sur le marché de la complémentaire santé, avec déjà plus de 670 000 bénéficiaires. Ce partenariat est l’alliance inédite d’acteurs majeurs de leurs secteurs respectifs, qui misent sur le digital pour rendre accessible la protection santé au plus grand nombre de Français.

Cdiscount poursuit ainsi sa stratégie de développement de nouveaux services ainsi que son engagement à accompagner les Français au quotidien, au plus près de leurs besoins et ce depuis plus de 20 ans. La Mutuelle Ociane Matmut confirme quant à elle sa volonté d’œuvrer concrètement contre le renoncement aux soins, de plus en plus fréquent en France, en facilitant l’accès à une complémentaire santé de qualité aux 22 millions de visiteurs du site Cdiscount.

Une volonté commune de proposer des produits et services de qualité, au meilleur prix

Ce partenariat est une première en France, entre un acteur majeur du e-commerce et un organisme de complémentaire santé. Concrètement, 3 formules proposées par la Mutuelle Ociane Matmut via son contrat Ociane Santé Évolution sont mises en avant dans le nouvel univers santé de Cdiscount.

Il s’agit de 3 des 4 formules « Essentiel », permettant d’être bien remboursé pour les soins importants et coûteux, avec 20% d’économie sur la cotisation, par rapport aux garanties Ociane Santé Évolution classiques, de même niveau (les formules « Essentiel » excluent les prestations et la pharmacie de confort).

Le contexte toujours préoccupant, en France, de renoncement aux soins d’une partie de la population avait conduit la Mutuelle Ociane Matmut à lancer ces offres « Essentiel ». Elles couvrent l’essentiel des postes de dépense coûteux.

Si la gestion des contrats et le règlement des prestations sont assurés par la Mutuelle Ociane Matmut, ce partenariat innovant lui permet de bénéficier d’un nouveau canal numérique à très large audience pour mettre en avant son savoir-faire.

Un dynamisme partagé dans le domaine digital

Avec plus de 22 millions de visiteurs uniques par mois et 9 millions de clients actifs, c’est plus d’un foyer français sur trois qui a recours aux produits et services de Cdiscount, leader français du e-commerce. Ce dernier a trouvé chez son partenaire, la Mutuelle Ociane Matmut, un dynamisme certain dans ce domaine puisque celle-ci réalise déjà plus de 20% de ses ventes intégralement via le canal internet. Plus particulièrement, plus de 60% des ventes intégralement réalisées sur internet le sont dans les formules « Essentiel ».

Au-delà du niveau de cotisation moindre des garanties « Essentiel », favorisant l’accès aux soins, elles intègrent des services santé digitaux utiles :
• Coaching santé en ligne pour gérer son stress, retrouver le sommeil et son poids d’équilibre, avec Metacoaching.
• Service de téléconsultation médicale, pour joindre un médecin en moins de 3 minutes 24h/24 et 7j/7, avec Medaviz.
• Obtention d’un second avis médical, en cas de problème de santé sérieux, avec deuxiemeavis.fr.
• Apprentissage des gestes qui sauvent, avec la formation de secourisme en ligne Salvum.

Le partenariat entre Cdiscount et la Mutuelle Ociane Matmut, qui partagent notamment un ancrage historique fort dans la région bordelaise, vise, à horizon 2020, à développer une offre complémentaire santé spécifique Mutuelle Ociane Matmut – Cdiscount.

Pour Emmanuel Grenier, Président Directeur Général de Cdiscount « Cdiscount et la Mutuelle Ociane Matmut se sont retrouvés dans la volonté de rendre accessibles au plus grand nombre les meilleurs biens et services du quotidien. Nous permettons ainsi désormais à nos 9 millions de clients et 22 millions de visiteurs mensuels de souscrire à une protection santé. Le lancement de Cdiscount Santé, soutenu par un premier partenariat inédit avec un acteur majeur de l’assurance, est une nouvelle étape forte dans notre stratégie de plateforme française de biens et de services. »

Nicolas Gomart, Directeur général de la Matmut a quant à lui indiqué : « Dès lors que la présentation des garanties est claire et compréhensible et que la souscription se fait dans le respect du devoir de conseil, internet est un canal tout à fait approprié à la souscription d’une complémentaire santé. La Mutuelle Ociane Matmut est historiquement attentive à proposer la meilleure expérience aux internautes et des services digitaux de qualité, favorisant l’accès aux soins. Le partenariat noué avec Cdiscount va permettre de renforcer la diffusion digitale des offres ‘’Essentiel’’ de sa gamme, qui couvrent les soins importants et coûteux. »

Détails des offres en suivant ce lien.

A PROPOS DE LA MUTUELLE OCIANE MATMUT
La Mutuelle Ociane Matmut, ce sont plus de 670 000 adhérents bénéficiant d’une complémentaire santé, pour un chiffre d’affaires supérieur à 300 millions d’euros. Ociane, spécialiste de la santé depuis plus de 90 ans, a rejoint la Matmut au 1er janvier 2017.

A PROPOS DE CDISCOUNT
Cdiscount.com est une filiale du groupe Casino. Leader français du e-commerce non alimentaire, le site réalise un volume d’affaire de plus de 3,6 milliards d’euros en 2018, incluant sa marketplace qui connaît une croissance soutenue avec plus de 10.000 commerçants partenaires. Il a pour vocation la démocratisation des produits et des services du quotidien afin de les rendre accessibles à tous, en s’appuyant sur ses valeurs, la proximité et l’audace.


News Santé

Pentoxyvérine (sirop Vicks et autre) : risques graves et efficacité non démontrée selon Prescrire

« La pentoxyvérine expose à de nombreux effets indésirables dont des réactions allergiques et des troubles cardiaques », indique la revue Prescrire dans son numéro d’avril.

« La pentoxyvérine (Vicks sirop pectoral 0,15 %, Clarix toux sèche 0,15 %) est un antitussif autorisé dans les années 1950 en France. Son efficacité n’est pas démontrée au-delà d’un effet placebo », peut-on lire.

Prescrire précise :

« La pentoxyvérine a des effets atropiniques (1) exposant à des glaucomes par fermeture de l’angle, des troubles de l’accommodation (2), des sècheresses de la bouche, des nausées, des constipations, des rétentions urinaires notamment en cas de surdose, des confusions, des somnolences, des agitations, des désorientations et des hallucinations visuelles.

Les patients âgés sont particulièrement sensibles aux effets indésirables des atropiniques. Les patients ayant un adénome de la prostate sont exposés davantage à la rétention urinaire, les patients ayant un angle iridocornéen étroit sont exposés davantage à un glaucome aigu par fermeture de l’angle. De très nombreux médicaments ont des effets atropiniques qui s’additionnent lorsque ces médicaments sont associés.

Début 2019, des cas de dépressions respiratoires et de détresses respiratoires sont connus avec la pentoxyvérine, ainsi que des troubles allergiques (éruptions cutanées, angiœdèmes, syndromes de Stevens-Johnson, chocs anaphylactiques) et des troubles du rythme cardiaque (et des morts subites). »

(1) Ayant une action inhibitrice du neurotransmetteur acétylcholine. (2) Trouble de l’œil.

« La pentoxyvérine expose à des effets indésirables parfois graves, alors qu’elle n’est pas plus efficace qu’un placebo. Sa balance bénéfices-risques est défavorable. Autant ne pas l’utiliser », conclut la revue.

Quatre antitussifs font partie de la liste 2019 de 93 médicaments plus dangereux qu’utiles de la revue.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Certains nutriments liés à des risques réduits lorsqu’ils proviennent des aliments, mais pas des compléments

Un apport adéquat de certains nutriments est associé à une réduction de la mortalité de toutes causes confondues lorsqu’ils proviennent des aliments et non pas des compléments alimentaires, selon une étude américaine publiée dans la revue Annals of Internal Medicine.

Certaines études ont montré des associations entre un apport excessif en nutriments provenant des compléments et des effets indésirables, dont un risque accru de certains cancers, rappelle Fang Fang Zhangat de la Tufts University.

Zhangat et ses collègues ont analysé des données provenant de plus de 27 000 Américains âgés de 20 ans et plus.

À six reprises au cours de deux années, les participants devaient décrire leur alimentation des 24 dernières heures ainsi que leur prise de compléments alimentaires.

Selon l’analyse :

  • un risque plus faible de décès était associé à un apport adéquat en vitamine K et en magnésium lorsque ces nutriments provenaient des aliments, et non des suppléments ;

  • un risque plus faible de décès par maladies cardiovasculaires était associé à un apport adéquat en vitamine A, en vitamine K et en zinc lorsque ces nutriments provenaient des aliments, et non des suppléments ;

  • un apport total d’au moins 1 000 mg/jour de calcium provenant des compléments était associé à un risque accru de décès par cancer, mais il n’y avait aucune association pour l’apport en calcium provenant des aliments.

Les suppléments alimentaires n’avaient aucun effet bénéfique sur le risque de décès même chez les personnes ayant un faible apport en nutriments provenant de l’alimentation.

L’équipe a plutôt trouvé des indications selon lesquelles les compléments de vitamine D chez des personnes ne présentant aucun signe de carence en vitamine D pourrait être associés à un risque accru de décès de toutes causes, dont le cancer. D’autres recherches sur ce lien potentiel sont nécessaires, indiquent les chercheurs.

8 nutriments (provenant des aliments) associés à la santé cérébrale et aux performances cognitives

Pour plus d’informations sur l’alimentation, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Tufts University, Annals of Internal Medicine.
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Ménopause : quels changements de composition corporelle et de poids ?

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue JCI Insight, ont analysé les changements de la composition corporelle et du poids lors de la période de transition de la ménopause.

La transition de la ménopause, appelée périménopause (ou pré-ménopause), est le moment où les changements hormonaux entraînent des règles irrégulières, des bouffées de chaleur et d’autres symptômes menant à la ménopause, lorsque les règles cessent complètement.

Gail A. Greendale de l’Université de Californie à Los Angeles et ses collègues ont mené cette étude avec 1246 participantes âgées en moyenne de 47,1 ans au début de l’étude et dont la dernière période menstruelle est survenue à 52,2 ans en moyenne.

La composition corporelle était évaluée au moyen de l’« absorptiométrie à rayons X en double énergie ».

En moyenne, la masse grasse et la masse maigre (os, muscles, organes, peau et liquides du corps humain) augmentaient avant la période de transition de la ménopause.

Lors de cette transition, le gain de graisse doublait alors que la masse maigre diminuait ; ce gain et cette perte accélérés se poursuivaient jusqu’à deux ans après les dernières règles. Par la suite, ils décéléraient pour finalement se stabiliser.

Toutefois, le poids augmentait de façon stable tout au long de la préménopause sans accélération à la période de l’arrêt des règles.

Ainsi une simple mesure du poids n’est pas représentative de ce qui se passe à la ménopause, soulignent les chercheurs.

Alors que le gain de masse grasse et la perte de masse maigre sont accélérés, la prise de poids ne l’est pas. Il n’y a pas de prise de poids supplémentaire (autre que celle qui se poursuit au cours de la vie).

Ce qui illustre qu’à partir de la transition de la ménopause, l’indice de masse corporelle (IMC) (CALCUL de votre poids idéal) représente une moins bonne mesure du risque cardiométabolique chez les femmes ménopausées (car il ne tient pas compte du changement dans la composition corporelle), soulignent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur la ménopause et sur le contrôle du poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of California – Los Angeles, JCI Insight.
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Des influenceurs aux pratiques douteuses (60 Millions de consommateurs)

« Promotions de produits douteux, publicités cachées… Certaines stars du Web savent arrondir leurs fins de mois. Parfois au détriment des internautes », déplore le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation dans une enquête publiée en avril.

Nabilla Benattia, Emma CakeCup, Vlad Oltean…, donne-t-il en exemple, « jouissent d’une influence considérable dans la galaxie des réseaux sociaux ».

« Rien que sur Instagram, ils cumulent à eux trois 6,5 millions d’abonnés ! Un formidable vivier d’acheteurs potentiels pour les marques, qui incitent ces stars du Web à relayer des contenus publicitaires auprès de leur communauté. »

C’est ce qu’on appelle le marketing d’influence. « Ces femmes-et-hommes-sandwichs connectés relaient toutes sortes de produits sur leurs comptes YouTube, Instagram ou Snapchat. »

« Et toucher une nouvelle audience n’est pas le seul avantage de cette nouvelle communication pour les annonceurs. “Les influenceurs développent un langage spécifique auprès de leur communauté, qui crée de la proximité entre les marques et le public”, analyse Stéphane Martin, directeur général de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP). »

Mais, « publicités à moitié cachées, voire piège financier : le marketing d’influence est encore loin d’être exemplaire. »

« Début 2018, cite le magazine en exemple, le nageur Camille Lacourt pose (…) pour la marque LU dans un jardin d’enfants avec sa fille. “#LaVieEnLU c’est un peu pour ma fille, beaucoup pour papa”, écrit-il sur Instagram, un paquet de gâteaux à la main. Mise en scène de sa vie privée pour le compte d’un industriel et surtout, absence de message mentionnant la nature publicitaire de la publication : la célébrité joue avec les limites prévues par la loi en échange d’une contrepartie financière. »

« Car toute publicité, sous quelque forme que ce soit, doit pouvoir être identifiée, selon l’article 20 de la loi pour la confiance dans l’économie numérique. En clair, les influenceurs doivent annoncer au début de leur vidéo ou de leur publication la nature publicitaire de leur message. À défaut, ils peuvent être poursuivis pour pratique commerciale trompeuse. »

Le marketing d’influence rapporte :

« “Pour une simple publication, je peux gagner jusqu’à 300 €”, dévoile Albane Thommeret, alias Enabla, une influenceuse de 24 ans suivie par 35 000 abonnés sur Instagram. Des sommes qui peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros par message lorsque le relayeur est très connu.

Et ce n’est pas tout : “Sur certaines campagnes publicitaires, je touche entre 10 et 25 % des ventes, selon les marques”, complète la jeune femme. Un intéressement qui invite les influenceurs à s’impliquer dans la promotion de tel ou tel produit pendant plusieurs jours. En bons commerciaux, ils proposent des codes de promotion pour créer un effet d’aubaine et gonfler les ventes. Problème : des articles vantés ne valent pas du tout leur prix. »

Certaines personnalités assurent en effet la publicité de boutiques virtuelles construites sur le modèle du « dropshipping », une nouvelle pratique commerciale qui consiste « à revendre à des tarifs élevés des produits achetés une bouchée de pain sur Internet ».

« Emballage, envoi du colis : toute la logistique est assurée par le fournisseur, souvent installé en Chine. En résumé, le revendeur n’est qu’un intermédiaire publicitaire, qui augmente les prix et prend la différence au passage. »

« L’an dernier, une affaire d’influenceur douteux a même été couverte par de nombreux médias. En cause, Vlad Oltean, suivi par 1,3 million d’abonnés sur Instagram, qui les invitait à acheter des écouteurs de la marque Apple à 49 €, un tarif trois fois moins cher que celui des originaux ! Des faux, bien entendu, achetés par de nombreux consommateurs… Il fallait lire les petits caractères qui signalaient la nature “alternative” de ces écouteurs. »

Il y a « encore beaucoup de travail avant d’assainir le marketing d’influence. Un avis partagé par la Répression des fraudes, qui mène des investigations sur ce secteur juteux. »

Psychomédia avec source : 60 Millions de consommateurs.
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Quelle dose (en minutes) d’espace vert urbain pour une diminution optimale du stress ?

montrent une influence positive de l’exposition à la nature sur la santé et le bien-être, quelle quantité (la dose efficace) et quelles formes d’expérience de nature apportent le meilleur bénéfice pour les résidents des villes n’est pas encore connu, indiquent les auteurs d’une étude publiée dans la revue

.

En Amérique du Nord et en Europe, des médecins ont commencé à rédiger des ordonnances de nature, souvent appelées « comprimés de nature », rapportent-ils.

Ces « pilules de nature » pourraient être une solution peu coûteuse pour réduire les effets négatifs sur la santé de l’urbanisation croissante et des modes de vie intérieurs dominés par les écrans, estiment-ils.

MaryCarol R. Hunter de l’Université du Michigan et ses collègues ont mené cette étude avec 36 citadins afin d’étudier la relation entre la durée d’une expérience de nature et les changements de deux biomarqueurs du stress dans la salive : l’hormone cortisol et l’alpha-amylase.

Pendant 8 semaines, les participants devaient avoir une expérience de nature (se promener, s’assoir) au moins trois fois par semaine, d’une durée de 10 minutes ou plus, dans un endroit extérieur de leur choix qui leur apporte un sentiment de contact avec la nature.

Ils fournissaient des échantillons de salive avant et après une de ces expériences à quatre moments au cours de l’étude.

Ces expériences produisaient une baisse de cortisol 21,3 % supérieure à celle de la baisse normale de 11,7 % de l’hormone au cours de la journée.

L’efficacité était la plus grande pour les expériences qui duraient entre 20 et 30 minutes, après quoi les bénéfices continuaient d’augmenter, mais à un taux réduit.

Dans le cas de l’alpha-amylase, une baisse de 28,1 % était observée après ajustement pour son augmentation diurne normale de 3,5 %, mais seulement pour les participants qui étaient les moins actifs, s’étant assis pendant leur expérience ou assis avec un peu de marche. Alors que le type d’activité n’influençait pas la réponse du cortisol.

« Ce champ d’études arrive à point nommé compte tenu de l’urbanisation croissante et de l’augmentation des coûts des soins de santé », soulignent les chercheurs.

« Notre approche expérimentale peut être utilisée comme un outil pour évaluer comment l’âge, les saisons, la capacité physique et la culture influencent l’efficacité des expériences de nature pour le bien-être. Cela permettra des prescriptions personnalisées de “pilules naturelles”, ainsi qu’une meilleure compréhension de la façon de concevoir des villes et des programmes pour le bien-être du public. »

Pour plus d’informations sur la nature et la santé mentale, l’écothérapie et la psychologie environnementale, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Frontiers, Frontiers in Psychology.
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Expérimentation du remboursement de la psychothérapie : un accès de plus en plus restrictif (UFC-Que Choisir, France)

Jusqu’en 2020, quatre départements en France testent la prise en charge de soins psychologiques pour les personnes souffrant de dépression ou d’anxiété modérées. L’objectif est de tester l’impact du remboursement par l’assurance maladie (Cnam) et son efficacité.

Lancée en avril 2018, l’expérimentation s’est progressivement élargie à quatre départements (Bouches-du-Rhône, Haute-Garonne, Landes, Morbihan).

Les médecins généralistes participants peuvent adresser à des psychologues volontaires leurs patients souffrant d’une forme légère à modérée de dépression ou de trouble anxieux. Ces soins sont intégralement pris en charge par l’assurance maladie (Cnam), à condition de respecter certains critères. (Qu’est-ce que la dépression clinique légère, modérée et sévère ?)

Mais, selon de nouvelles conditions établies en janvier, les médecins doivent appeler l’assurance maladie avant d’établir l’ordonnance, rapporte l’association de consommateurs UFC-Que Choisir.

« Cette expérimentation était donc très attendue des médecins et des patients. Mais ses critères d’éligibilité sont stricts. Toute personne qui a déjà souffert de troubles psychiatriques, qui présente des troubles psychiatriques associés ou une addiction est exclue.

L’assurance maladie a choisi d’aller plus loin, s’attirant de nombreuses critiques. Pour ne plus être éligible, il suffit d’avoir pris des psychotropes au cours des 24 derniers mois ou des benzodiazépines (liste) pendant plus de 3 mois dans les 12 derniers mois.

La décision est surprenante, quand on sait que ces médicaments ne sont pas forcément un marqueur de gravité. Ils peuvent être utilisés à d’autres fins, contre les troubles du sommeil, par exemple. »

S’est ajoutée à cela, l’exigence pour le médecin, de « certifier le respect des critères d’inclusion » auprès du service médical de la Cnam, ouvert du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 17 h. La prise en charge n’est possible qu’après réception d’une attestation de prise en charge, à remettre au psychologue.

L’UFC-Que Choisir déplore l’ajout de tels obstacles pour les personnes concernées par les troubles dépressifs et anxieux.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Forme rare de cancer : 13 modèles d’implants mammaires retirés du marché en France

Depuis 2011, 59 cas d’une forme de cancer, le lymphome anaplasique à grandes cellules, associée aux implants mammaires (LAGC-AIM) ont été déclarés en France.

L’Agence française de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a décidé, « par mesure de précaution, de retirer du marché des implants mammaires macrotexturés et des implants à surface recouverte de polyuréthane » afin de réduire l’exposition au risque de LAGC-AIM qui reste rare mais grave.

Le nombre de femmes portant des implants mammaires en France est estimé à 400 000 en 2017.

Le communiqué de l’ANSM précise :

« L’ANSM a réalisé un suivi des signalements de matériovigilance et réuni de nombreux acteurs dont récemment un groupe d’experts (CSST) qui a auditionné les 7 et 8 février 2019 des patientes, des professionnels de santé, des autorités sanitaires européennes et internationales et des fabricants, afin d’émettre un avis sur la place des implants mammaires texturés en chirurgie esthétique et reconstructrice.

Le groupe d’experts du CSST a rendu son avis le 8 février 2019 préconisant notamment : “Dans le contexte de la recommandation faite par l’ANSM d’utiliser préférentiellement des implants lisses et compte tenu des doutes émis par les professionnels de santé, il convient d’interdire le recours à la texture Biocell d’Allergan. La plus grande prudence doit être réservée aux implants mammaires de textures équivalentes et aux implants polyuréthane. Le comité ne recommande toutefois pas d’explantation préventive de ces implants texturés.”

Au regard de cet avis et de l’ensemble des informations dont elle dispose, l’ANSM considère que plus l’implant est texturé et rugueux, plus le risque de survenue de LAGC-AIM est important. »

« Cette mesure de précaution vise à interdire la mise sur le marché, la distribution et l’utilisation de ce type d’implants mammaires ainsi que leur retrait du marché en France. La décision de l’ANSM prend effet le 5 avril 2019. »

« L’ANSM rappelle sa recommandation d’utiliser de préférence des implants mammaires lisses en chirurgie esthétique ou reconstructrice. »

« Compte tenu de la rareté du risque de survenue de LAGC-AIM et de l’avis du CSST, l’ANSM ne recommande pas d’explantation préventive des implants macrotexturés et des implants à surface recouverte de polyuréthane. »

  • « Face à des signes fonctionnels ou physiques (épanchement péri-prothétique abondant, augmentation de volume, douleur, inflammation, masse, ulcération, altération de l’état général) survenant notamment à distance de la phase post-opératoire chez une femme porteuse d’implant mammaire, le diagnostic de LAGC-AIM doit être évoqué. »

  • « Pour les femmes porteuses d’un implant mammaire et sans signe clinique au niveau des seins, le groupe d’experts préconise le suivi habituel : examen clinique des seins annuel et exploration radiologique éventuelle adaptée. »

Voyez la LISTE des implants mammaires macrotexturés et à surface recouverte de polyuréthane actuellement sur le marché français concernés par la décision de l’ANSM sont les suivants sur le site de l’ANSM.

Pour plus d’informations, un numéro vert peut être contacté : 0 800 71 02 35.

Pour plus d’informations sur les implants mammaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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Épisode psychotique : le choix d’un neuroleptique est avant tout guidé par les effets indésirables (revue Prescrire)

Chez les personnes atteintes de troubles psychotiques, « faute d’une recherche clinique suffisante, le choix d’un neuroleptique est avant tout guidé par les profils d’effets indésirables », estime la revue Prescrire dans son numéro avril.

« Les patients atteints de troubles psychotiques ont, à des degrés divers, des désordres de la pensée et de la perception de la réalité, des délires, des hallucinations. »

Des exemples de médicaments neuroleptiques (antipsychotiques) sont l’aripiprazole (Abilify), l’olanzapine (Zyprexa), la rispéridone (Risperdal) et la quétiapine (Xeroquel, Seroquel).

« Prescrire a recherché et analysé les données de l’évaluation qui ont comparé entre eux les différents neuroleptiques (dits aussi “antipsychotiques”) utilisés depuis les années 1960 pour soulager les troubles psychotiques.

Selon cette analyse, les données sont nombreuses mais insuffisantes en pratique de soins. On manque sérieusement d’éléments solides pour distinguer les substances selon leur efficacité. Les critères de jugement des essais ont le plus souvent été des scores sur des échelles symptomatiques standardisées, qui laissent beaucoup d’incertitudes, par exemple en termes d’insertion sociale ou de rétablissement à long terme. Les hypothèses liant efficacité et mécanismes d’action n’ont pas été confirmées dans la pratique clinique.

Faute de mieux, les décisions de soins sont prises en fonction des effets indésirables, dont la connaissance se construit lentement au fil des années ; et en fonction des expériences personnelles, avec toutes les limites et les biais que cela comporte, en particulier l’influence plus ou moins marquante de tel ou tel leader d’opinion.

Quel que soit le neuroleptique choisi, la mesure la plus utile pour limiter les effets indésirables des neuroleptiques est de limiter autant que possible la dose et la durée du traitement. »

« Prescrire appelle les pouvoirs publics à mettre professionnels de santé, chercheurs et patients en situation de relancer une recherche clinique pertinente, pour obtenir des réponses pratiques vraiment utiles. »

Pour plus d’informations sur les médicaments neuroleptiques ainsi que sur la schizophrénie et les troubles psychotiques, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Cerveau : quelles fonctions mentales résident dans les hémisphères gauche et droit ?

Certains processus cérébraux se produisent préférentiellement dans l’hémisphère droit ou l’hémisphère gauche. Mais quelles fonctions et quel hémisphère ?

Une équipe de recherche franco-italienne vient de publier, en mars, la première cartographie complète de la latéralisation des fonctions cérébrales dans la revue Nature Communications.

Leurs résultats montrent pour la première fois que la prise de décision, tout comme la perception et l’action ainsi que les émotions, fait plus appel à l’hémisphère droit. Au contraire de la communication symbolique, qui repose plus sur l’hémisphère gauche.

En 1865, le médecin français Paul Broca notait que parmi les patients souffrant d’une lésion cérébrale, seuls ceux touchés au lobe frontal gauche rencontraient des difficultés pour parler. De nombreuses recherches s’en sont suivies pour essayer d’identifier l’hémisphère « dominant » des différentes fonctions cérébrales…

Grâce aux données d’IRM fonctionnelle collectées à l’échelle mondiale depuis plus de 15 ans, Michel Thiebaut de Schotten, chercheur CNRS (Inserm, Sorbonne Université) et de ses collègues italiens de l’Université de Padoue ont produit la première carte globale de la latéralisation des fonctions cérébrales.

Ils ont identifié quatre groupes de fonctions extrêmement latéralisées utilisant des régions cérébrales communes :

  • la communication symbolique (langage, lecture et calcul, par exemple) très latéralisée à gauche ;

  • le groupe « perception/action » latéralisé à droite ;

  • les émotions latéralisées à droite ;

  • la prise de décision, qui reposerait sur des régions du lobe frontal droit.

« Ce dernier point est tout à fait novateur, aucune équipe n’ayant encore décrit d’asymétrie entre les hémisphères lors de la prise de décision. »

En outre, cette étude a permis de répondre à la question suivante : « les régions très latéralisées sont-elles peu connectées avec l’autre hémisphère pour traiter plus rapidement l’information, ou au contraire sont-elles très connectées pour pouvoir s’influencer et prendre le dessus sur l’hémisphère opposé dans certains cas ? »

Les chercheurs ont pu montrer que « plus les fonctions sont latéralisées, moins elles établissent de connexions avec l’autre hémisphère, validant ainsi l’hypothèse qu’un hémisphère dominant pour une fonction est peu connecté à l’autre pour gagner en efficacité ».

Cette découverte « valide aussi l’idée que les fonctions cérébrales se sont latéralisées avec l’augmentation de la taille du cerveau afin d’optimiser le traitement de l’information. Cette optimisation s’est néanmoins faite au dépend d’un autre avantage évolutif : la récupération fonctionnelle après une lésion cérébrale. À cause de la diminution des connexions entre les hémisphères, il est en effet plus difficile pour l’hémisphère non endommagé de pallier les fonctions perdues. »

(La latéralisation des fonctions cérébrales représentée dans un espace à 4 dimensions le long de l’axe de la communication symbolique [vert], l’axe de la « perception/action » [cyan], l’axe des émotions [rose] et l’axe de la prise de décision [jaune]. ©Karoliset al./ Nature Communications)

Psychomédia avec source : Inserm.
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