Archives de catégorie : ACTUALITES

Gras trans dans les aliments : la Commission européenne impose une limite

La Commission européenne a annoncé, le 24 avril, la décision de limiter les gras trans. Ceux-ci sont présents dans de nombreux aliments industriels tels que les aliments frits, les viennoiseries industrielles, les gâteaux et biscuits, les en-cas salés…

A partir d’avril 2021, la limite maximale autorisée sera de 2 grammes de gras trans produits industriellement pour 100 grammes de gras.

Les gras trans contribuent notamment aux maladies cardiovasculaires.

Présents dans les huiles végétales partiellement hydrogénées, ils sont largement utilisés depuis les années 1950 pour améliorer la stabilisation et la conservation des aliments produits industriellement.

En 2018, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé une campagne visant à éliminer les gras trans dans les aliments industriels à travers le monde à l’horizon 2023.

Depuis septembre 2018, les gras trans sont totalement interdits au Canada. Aux Etats-Unis, ils ont été bannis en 2015. Le Danemark a été le premier pays, en 2003, à avoir imposé des restrictions sur les gras trans. Elle a été suivie par la vielle de New York.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Monde, OMS.
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Les changements climatiques menacent la santé des Québécois (association de médecins)

« Les changements climatiques constituent la plus grande menace pour la santé des Québécois », selon l’Association canadienne des médecins pour l’environnement (ACME).

L’ACME a organisé, avec plusieurs organisations de professionnels de la santé, une conférence de presse, le 23 avril à Montréal, pour appeler les citoyens à se mobiliser contre les changements climatiques.

« La population devra faire face à des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes, des insectes responsables de divers problèmes comme la maladie de Lyme voient leur territoire décupler avec le réchauffement du climat et la pollution est responsable de crises d’asthme et d’autres problèmes cardiorespiratoires », mentionnent-ils notamment, relayés par La Presse canadienne.

L’ACME invite « les Québécois à faire pression sur les élus pour demander des changements rapides, tels que la réduction de la dépendance au pétrole, une transition vers le transport collectif et le transport actif, et l’accélération du verdissement des villes. » (Canicules : s’attaquer aux îlots de chaleur en végétalisant)

« De telles actions vont diminuer les visites à l’urgence des hôpitaux, les hospitalisations et les maladies chroniques ».

L’ACME appelle les citoyens à participer à la manifestation de la « semaine de la terre » qui aura lieu le 27 avril.

Pour plus d’informations sur le changement climatique, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : La Presse canadienne (Le Devoir), Canadian Association of Physicians for the Environment (CAPE).
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Les effets des espaces verts sur la santé

À l’occasion du Jour de la Terre, célébré le 22 avril, la Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal souligne, dans un communiqué, « les effets des espaces verts sur la santé et leur rôle dans la prévention des maladies cardiovasculaires ».

Il a été démontré, rappelle-t-elle, « qu’un environnement verdoyant favorise l’activité physique, diminue le stress, l’isolement social, le bruit, et l’exposition à la pollution atmosphérique, lesquels peuvent augmenter le risque de maladie cardiovasculaire ».

Ce que montrent des études

« Les enfants qui vivent dans des endroits où il y a davantage de végétation souffrent moins d’asthme et ont une pression artérielle plus basse, en comparaison avec ceux qui vivent dans des voisinages moins verts.

Plusieurs études ont d’ailleurs évalué les effets de la végétation présente dans les quartiers résidentiels sur la santé et la longévité des résidants. Ces études épidémiologiques utilisent un indice de végétation, établi à partir d’images satellites (…).

Une étude réalisée sur la population entière de l’Angleterre indique qu’un environnement plus verdoyant diminue les inégalités en matière de santé qui sont associées aux différences de revenus. Les auteurs estiment que l’exposition à une grande quantité de verdure a sauvé 1 328 vies par année en Angleterre parmi les personnes à faibles revenus.

D’après une étude auprès de 108 630 participantes de la Nurses’ Health Study, les femmes qui vivaient dans les secteurs qui avaient le plus de végétation avaient un taux de mortalité, toutes causes confondues, 12 % plus bas que celles qui vivaient dans des régions moins verdoyantes. L’analyse a montré que la baisse de mortalité était fortement associée au degré de végétation dans les cas de morts causées par le cancer, les maladies respiratoires ou rénales.

Une étude australienne a montré que les chances d’être hospitalisé pour une maladie coronarienne ou un AVC étaient 37 % moins élevées pour des adultes qui résidaient dans des voisinages où il y avait une grande variabilité de couvert végétal, comparé à ceux qui vivaient dans un environnement “vert”, mais où il avait peu de variabilité. Cet effet était indépendant du niveau absolu de verdure dans le voisinage des participants. Les auteurs suggèrent que des quartiers avec une plus grande variété de couverts végétaux pourraient favoriser l’exercice physique (marche, jogging), par exemple à cause de la présence de parcs bien desservis par des rues, des sentiers pédestres et des pistes cyclables.

Résider à proximité d’un espace vert est associé à un taux de survie plus élevé après avoir subi un AVC, cela même en corrigeant l’analyse pour tenir compte de la proximité d’une autoroute (pollution de l’air) et de différents facteurs socio-économiques, selon une étude réalisée aux États-Unis. »

« Comment expliquer le lien entre la verdure et les maladies cardiovasculaires ? On ne comprend pas encore par quel mécanisme un environnement plus “vert” diminue l’incidence de maladies cardiovasculaires, mais les chercheurs soupçonnent que cela pourrait être lié à la proximité d’espaces qui favorisent l’exercice, à une meilleure qualité de l’air et à la réduction du stress psychologique. » (Les facteurs psychologiques de l’effet antistress d’une marche en forêt [ou « bain de forêt »])

« Une meilleure connaissance des mécanismes impliqués pourrait permettre d’améliorer nos environnements urbains et par conséquent la santé de ses habitants. »

Pour plus d’informations sur les espaces verts et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal.
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Lessives hypoallergéniques, peaux sensibles ou testées dermatologiquement : des arguments souvent trompeurs (quelles marques ?)

« Les consommateurs ne peuvent pas toujours se fier aux promesses rassurantes des fabricants », montre un nouveau test de lessives d’UFC-Que Choisir.

« Certaines se disent “hypoallergéniques”, “peaux sensibles” ou “testées dermatologiquement” alors qu’elles contiennent des substances allergisantes ! »

Le test a porté sur 25 lessives en poudre, en capsules et liquides de grandes marques telles qu’Ariel, Le Chat, Omo, Skip, Dash, X-Tra ou Persil, mais aussi de marques vertes comme Rainett, L’Arbre Vert ou Briochin, ainsi que des marques de la grande distribution et du hard discount.

« De nombreux produits raffolent de parfums allergisants et la plupart des lessives liquides contiennent en plus des conservateurs hautement allergisants. Pire, certaines marques apposent des mentions très rassurantes pour les consommateurs alors que leurs lessives contiennent des allergènes ! »

L’association cite les marques suivantes « qui apposent des intitulés rassurants bien qu’elles contiennent des composés problématiques » :

  • La lessive liquide Epsil de Leclerc s’affiche « hypoallergénique » et en prime « peaux sensibles ». Les analyses montrent pourtant qu’elle contient 77 mg/kg de MIT (méthylisothiazolinone), « le conservateur devenu l’ennemi public numéro un des dermatologues tant il provoque d’allergies cutanées ».

    L’enseigne Leclerc « a annoncé qu’elle remplaçait cette lessive par une formulation sans MIT mais attention, on la trouve encore en magasin ».

  • La lessive liquide X-Tra Marseille et Aloe Vera porte la mention « testée dermatologiquement » alors qu’elle cumule les conservateurs allergisants avec 46 mg/kg de MIT et 25 mg/kg de BIT (benzisothiazolinone).

  • La lessive liquide Skip essence de la nature annoncée « testée dermatologiquement » contient aussi deux conservateurs allergisants (MIT à 29 mg/kg et BIT à 22 mg/kg).

  • La lessive liquide Briochin savon noir, « se vante à juste titre de ne pas contenir de conservateurs allergisants mais elle est chargée en parfums classés allergènes (limonène avec 876 mg/kg et linalool avec 326 mg/kg) ».

« Faire confiance aux emballages de lessives est donc impossible, d’autant que nos analyses ont aussi mis en évidence et dosé des parfums allergisants qui n’étaient pas étiquetés sur l’emballage », conclut UFC-Que Choisir. « Ceci dit, il est bien difficile de les identifier quand ils y sont mentionnés. Ils figurent en petits caractères au dos de l’emballage et en fin de liste des ingrédients, tout comme les conservateurs. C’est indigeste et incompréhensible pour un profane. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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L’effet d’un peu d’activité physique légère sur le vieillissement cérébral

Une légère augmentation de l’activité physique, même de faible intensité, est associée à un volume cérébral plus important et à un vieillissement cérébral en meilleure santé, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

Des données probantes suggèrent que la pratique régulière d’une activité physique peut prévenir le déclin cognitif et la démence. Cependant, les niveaux d’activité spécifiques optimaux pour la prévention de la démence ne sont pas encore clairement définis.

Les personnes actives physiquement présentent des facteurs de risque métaboliques et vasculaires plus faibles et ces facteurs de risque peuvent expliquer leur propension à un vieillissement cérébral plus sain.

Les nouvelles lignes directrices américaines de 2018 sur l’activité physique suggèrent qu’une certaine activité physique est préférable à aucune, mais elles recommandent de faire plus de 150 minutes d’activité d’intensité modérée à vigoureuse par semaine pour des bienfaits substantiels.

Nicole Spartano de l’Université de Boston et ses collègues ont analysé des données provenant de la cohorte Framingham Heart Study. Chaque heure supplémentaire par semaine passée à faire une activité physique d’intensité légère correspondait à environ 1,1 an de moins de vieillissement cérébral.

Ces résultats suggèrent que des bénéfices en lien avec le vieillissement du cerveau pourraient être obtenus avec des niveaux d’intensité ou des quantité d’exercice plus faibles et plus réalisables que les recommandations, soulignent les chercheurs.

Chaque heure supplémentaire d’activité physique d’intensité légère était associée à des volumes cérébraux plus élevés, même chez les personnes qui ne respectaient pas les lignes directrices actuelles en matière d’activité physique.

Pour plus d’informations sur l’activité physique et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Université de Boston.
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Vitamine D et risque de maladies auto-immunes

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Frontiers in Immunology, ont élucidé un mécanisme par lequel la vitamine D affecte l’activité de cellules clés du système immunitaire.

Cette découverte pourrait expliquer comment la vitamine D régule les réactions immunitaires qui sont impliquées dans des maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques, soulignent les chercheurs.

Louise Saul et ses collègues de l’Université d’Édimbourg ont étudié la façon dont la vitamine D affecte la capacité des cellules dendritiques (cellules du système immunitaire inné) à activer les lymphocytes T (cellules du système immunitaire adaptatif).

« Chez les personnes en bonne santé, les lymphocytes T jouent un rôle crucial dans la lutte contre les infections. Chez les personnes atteintes de maladies auto-immunes, cependant, elles peuvent commencer à attaquer les tissus de l’organisme. »

Dans une étude de cellules en laboratoire, les chercheurs ont découvert que la vitamine D provoquait, à la surface des cellules dendritiques, la production de la molécule CD31, ce qui entravait l’activation des lymphocytes T.

La CD31 empêchait les cellules denditriques et les cellules T d’établir un contact stable – un élément essentiel du processus d’activation – et la réaction immunitaire qui en résultait était considérablement réduite.

Ces résultats permettent de comprendre comment une carence en vitamine D peut réguler le système immunitaire et influencer la susceptibilité aux maladies auto-immunes, soulignent les chercheurs.

« Le faible taux de vitamine D est depuis longtemps considéré comme un facteur de risque important pour le développement de plusieurs maladies auto-immunes. Notre étude révèle une façon dont les métabolites de la vitamine D peuvent influencer le système immunitaire », souligne Richard Mellanby, coauteur.

Pour plus d’informations sur la vitamine D, les maladies auto-immunes et la sclérose en plaques, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Edinburgh, Frontiers in Immunology.
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L’omniprésent additif E171 interdit dans les aliments dès janvier 2020 en France

En vertu du principe de précaution, les aliments contenant du dioxyde de titane (additif E171) seront interdits à la vente à partir du 1er janvier 2020 en France, ont annoncé, le 17 avril, les ministres de la Transition écologique et de l’Économie dans un communiqué commun.

Les autres produits contenant l’additif (dentifrices, cosmétiques, médicaments…) ne sont pas concernés par cette interdiction.

Le E171, utilisé comme colorant (blanc) et opacifiant dans les aliments, est suspecté d’avoir des effets sur la santé en raison de sa composition en nanoparticules. En raison de leur taille, celles-ci peuvent franchir les barrières biologiques (paroi intestinale, vaisseaux sanguins…).

Il est omniprésent dans les aliments : plats préparés, yaourts, crèmes glacées, produits de boulangerie et pâtisseries, confiseries…

Cette interdiction fait suite à la publication, quelques jours plus tôt, d’un avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) dont les experts ont analysé 25 études sur la toxicité de l’additif parues depuis le dernier avis de 2017. L’Agence avait été saisie en février 2019 par les ministres chargés de l’économie, de la santé, de l’agriculture et de l’environnement.

L’Anses indique dans son avis, rappelle le communiqué des ministres de l’Écologie et de l’Économie, « que l’évaluation des risques liés à l’emploi de cet additif souffre toujours d’un manque de données que les metteurs sur le marché et fabricants (…) auraient dû fournir, ce qui ne permet pas de répondre aux recommandations formulées par les agences d’évaluations et de lever les incertitudes résiduelles pour garantir la sécurité de l’utilisation de cet additif. En particulier, aucune dose journalière admissible n’a pu être fixée pour cet additif, en raison du manque de données. »

Dans ces conditions, « un arrêté suspendant la mise sur le marché des denrées alimentaires contenant l’additif E171 à partir du 1er janvier 2020 a été signé et sera publié dans les meilleurs délais ».

« L’additif E171 bénéficiant d’une autorisation délivrée au niveau de l’Union européenne, cet arrêté sera notifié dès signature à la Commission européenne et aux autres États membres, qui se réuniront dans un délai de 10 jours pour examiner cette mesure. »

Cette interdiction était réclamée depuis fort longtemps.

L’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir appelle à « faire preuve de cohérence » en « élargissant l’interdiction aux médicaments et aux produits cosmétiques susceptibles d’être ingérés ».

Pour plus d’informations sur le dioxyde de titane (E171) et les additifs alimentaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Ministère de l’Ecologie, Anses, UFC-Que Choisir.
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Les 20 prénoms les plus populaires en 2018 au Québec

La mise à jour annuelle de la banque de prénoms établie à partir des données recueillies dans le cadre de l’administration du « Soutien aux enfants » vient d’être publiée par l’organisme gouvernemental Retraite Québec.

Voici les 10 prénoms les plus populaires pour les filles et les garçons en 2018 ainsi que leurs fréquences.

  1. Emma, 612
  2. Alice, 525
  3. Olivia, 490
  4. Léa, 473
  5. Charlie, 450
  6. Florence, 439
  7. Charlotte, 437
  8. Livia, 378
  9. Zoé, 346
  10. Béatrice, 331
  1. William, 739
  2. Logan, 636
  3. Liam, 629
  4. Thomas, 601
  5. Noah, 568
  6. Jacob, 540
  7. Léo, 536
  8. Félix, 496
  9. Édouard, 488
  10. Nathan, 483

Sur le site de Retraite Québec, les 500 noms les plus populaires peuvent être consultés. Il est aussi possible d’effectuer des recherches pour des noms en particulier et pour les années précédentes : Banque de prénom.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Plomb : danger de l’intoxication, effets à long terme sur la santé (OMS, Inserm)

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié, en août 2018, une page d’information sur l’intoxication au plomb et la santé.

« L’OMS classe le plomb parmi les 10 produits chimiques (1) gravement préoccupants pour la santé publique qui appellent une action des États membres pour protéger la santé des travailleurs, des enfants et des femmes en âge de procréer. »

L’exposition au plomb se produit du fait :

  • de l’inhalation de particules de plomb issues de la combustion de matériaux qui en contiennent (par exemple, durant l’extraction de métal par fusion, le recyclage ou le décapage de peintures au plomb, et lorsqu’on utilise l’essence ou du carburant pour l’aviation au plomb) ;

  • de l’ingestion de poussière contaminée, d’eau (lorsqu’elle passe par des canalisations en plomb) et d’aliments (lorsqu’ils se trouvent dans des contenants à glaçure plombifère ou soudés avec ce métal).

Principaux faits, selon le résumé de l’OMS :

  • Le plomb est une substance toxique qui s’accumule dans l’organisme et a une incidence sur de multiples systèmes organiques. Il est particulièrement nocif pour les jeunes enfants.

  • Le plomb se diffuse dans l’organisme pour atteindre le cerveau, le foie, les reins et les os. Il est stocké dans les dents et les os, où il s’accumule au fil du temps. Pour évaluer l’exposition humaine, on mesure généralement la concentration de plomb dans le sang.

  • Il n’existe pas de seuil sous lequel l’exposition au plomb serait sans danger.

« Les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables aux effets toxiques du plomb, qui peuvent avoir des conséquences graves et permanentes sur leur santé, en particulier en affectant le développement du cerveau et du système nerveux. Le plomb a également des effets délétères à long terme sur l’adulte, y compris en augmentant le risque d’hypertension artérielle et de lésions rénales. L’exposition de la femme enceinte à des concentrations élevées de plomb peut entraîner des fausses couches. »

Plus d’informations sur le site de l’OMS : Intoxication au plomb et santé

L’Institut national français de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a publié un dossier d’information sur le Saturnisme – Intoxication au plomb. Y est notamment présentée l’infographie suivante :

Effets du plomb inorganique chez les enfants et les adultes : taux minimum où l’effet peut être observé, d’après l’Agency for Toxic Substance and Disease Registry.

Pour plus d’informations sur le plomb et a santé, voyez les liens plus bas.

(1) Amiante, arsenic, benzène, cadmium, dioxines et substances de type dioxine, apport insuffisant ou excessif en fluor, mercure, pesticides extrêmement dangereux, plomb, pollution de l’air. (OMS)

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Parler de vapotage avec votre adolescent : une fiche de conseils de Santé Canada

Santé Canada a publié une fiche conseil pour aider les parents à discuter du vapotage avec leurs adolescents.

Selon un récent sondage de Santé Canada, 23 % des élèves de la 7e à la 12e année ont déjà utilisé la cigarette électronique.

Certaines caractéristiques peuvent rendre les produits de vapotage difficiles à reconnaître ou à détecter pour les parents : les dispositifs peuvent avoir différentes formes et tailles et peuvent même ressembler à une clé USB et le vapotage ne laisse pas forcément d’odeur identifiable persistante.

La fiche renseigne sur le vapotage et fournit des conseils pratiques pour amorcer et poursuivre la discussion avec les jeunes.

Renseignez-vous avant la discussion

Le vapotage peut exposer à des produits chimiques dangereux

« Les ingrédients que l’on trouve habituellement dans les liquides de vapotage incluent notamment le glycérol, les arômes, le propylèneglycol et diverses concentrations de nicotine. Les effets à long terme de l’inhalation de ces substances dans les produits de vapotage sont inconnus et continuent d’être évalués.

Le vapotage ne nécessite pas de combustion, plutôt, le liquide est chauffé. Ce processus peut provoquer des réactions et créer de nouveaux produits chimiques (comme du formaldéhyde). Certains contaminants (comme des métaux) pourraient aussi se retrouver dans les produits de vapotage, puis dans la vapeur. »

Le vapotage peut entraîner une dépendance à la nicotine

« Pour les fumeurs, le vapotage est moins nocif que le tabagisme. » Toutefois, les produits de vapotage qui contiennent de la nicotine comportent des risques pour les jeunes.

« La nicotine engendre une très forte dépendance. Les jeunes sont particulièrement sensibles à ses effets néfastes, car il est établi que la nicotine altère le développement cérébral et peut nuire à la mémoire et à la concentration. Elle peut également mener à la dépendance, notamment la dépendance physique.

Les produits de vapotage ne contiennent pas tous de la nicotine, mais pour ceux qui en contiennent, la teneur en nicotine peut varier considérablement. Certains mélanges ont une très faible teneur en nicotine, tandis que d’autres peuvent en contenir plus qu’une cigarette normale. Même si un produit de vapotage ne contient pas de nicotine, vous risquez d’être exposé à d’autres substances chimiques nocives. »

Conseils pour la discussion

« Profitez des situations où vous pouvez parler de vapotage », est-il conseillé. (…) Par exemple, lorsque vous passez devant un groupe d’adolescents qui vapotent, profitez-en pour aborder le sujet avec votre ado. Présentez les faits et corrigez toute idée fausse. »

« Soyez patient et à l’écoute : évitez la critique et encouragez un dialogue ouvert ; n’oubliez pas que votre objectif est d’avoir une discussion constructive et non de donner une leçon. »

« Ne vous attendez pas à n’avoir qu’une seule discussion avec votre enfant. Vous devrez probablement parler du sujet plusieurs fois. »

Fiche-conseil de Santé Canada : Parler de vapotage avec votre adolescent : une fiche de conseils pour les parents

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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