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La vérité sur les bienfaits du curcuma (UFC-Que Choisir, vidéo)

Les compléments alimentaires à base de curcuma sont commercialisés avec des allégations de santé qui ne sont pas démontrées, met en garde l’association de consommateurs française UFC-Que Choisir.

« Consommé sous forme de gélule, le curcuma se positionne désormais dans les meilleures ventes de compléments alimentaires. »

« Ses promesses sont innombrables : antioxydant, protecteur des articulations, ami du foie, aide à la digestion, anti-inflammatoire, anticancéreux, anti-Alzheimer, etc. »

« La curcumine, une des principales substances actives du curcuma, réagit en effet très facilement dans les tubes de laboratoire. Mais dès qu’on passe aux essais sur l’homme, les promesses disparaissent », rapporte l’association. « La déception est en règle générale au rendez-vous. »

« Ce fut le cas pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Autre exemple, dans un essai très sérieux, la curcumine a échoué à démontrer un effet anti-inflammatoire après une opération. »

« Du côté des douleurs articulaires, il existe quelques comparaisons intéressantes avec des médicaments. Si cela mérite plus d’investigations, les données ne sont pas suffisamment probantes pour en recommander l’usage. Dans la plupart des cas, il n’y a pas d’essai du tout. Même les propriétés digestives du curcuma ne sont pas prouvées, seul un “usage traditionnel” est reconnu. »

« L’efficacité de la curcumine n’a jamais été établie par un essai clinique randomisé contrôlé dans aucune indication », ont conclu des chercheurs dans le Journal of Medicinal Chemistry en 2017. »

« Quant aux supposées propriétés anticancéreuses de la curcumine, elles ne reposent sur rien de solide. (…) Les expérimentations scientifiques sont soit trop préliminaires, soit carrément entachées de fraudes. L’un des chercheurs américains les plus influents sur le sujet, le Dr Bharat B. Aggarwal, a été suspecté de manipulation de données. Plusieurs de ses publications ont été retirés par les revues qui les avaient publiées. »

« Ingrédient du curry, le curcuma en poudre offre couleur et saveur aux plats. Frais, il se boit en infusion. Il est donc souvent suggéré d’allier plaisir et santé en utilisant le curcuma en cuisine. Ce conseil n’a pas de sens. Dans les études, les doses de curcumine testées sont importantes, de 400 mg ou de 2 000 mg par exemple. La curcumine étant un composant très minoritaire dans le curcuma (moins de 5 %), il faudrait consommer de l’ordre de 20 g à 100 g de curcuma par jour ! De plus, la curcumine ainsi ingérée est peu ­disponible, mal absorbée et vite éli­minée. Cela vaut aussi pour les boissons en bouteille ou les infusions au curcuma vendues dans le commerce. Pour le goût, c’est très bien. Pour la santé, cela ne sert vraiment à rien. »

Pour plus d’informations sur le curcuma et la santé, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Comment se protéger de la maladie de Lyme ? (Vidéo)

Le ministère français de la Santé a mis en ligne une vidéo portant sur la prévention de la maladie de Lyme. Celle-ci se transmet à l’humain par piqûre de tique.

« Les tiques sont répandues partout en France. Elles vivent dans des zones boisées et humides, les herbes hautes des prairies, les jardins et les parcs forestiers ou urbains. »

La vidéo a été réalisée avec l’association Lympact.

Pour plus d’informations sur la maladie de Lyme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Ministère de la Santé.
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Lunettes antilumière bleue : une efficacité décevante selon UFC-Que Choisir (vidéo)

« Les verres supposés protéger les yeux de la lumière bleue ne la filtrent que très peu », indique l’association de consommateurs française UFC-Que Choisir dans un article publié le 21 février.

« Et ce ne sont pas les prétendues preuves apportées par des expériences menées à l’aide de lasers qui doivent convaincre du contraire. »

Les gens qui achètent des lunettes, se font proposer un traitement antilumière bleue. Certains opticiens (voir la vidéo plus bas) démontrent même, à l’aide d’un laser, l’efficacité des verres ainsi traités. « En réalité ces expériences ne prouvent strictement rien », explique l’association.

La lumière bleue présente en grande quantité dans la lumière qui émane des écrans d’ordinateur ou des smartphones est soupçonnée d’effets nocifs sur la rétine et les rythmes chronobiologiques.

Les verres filtrants sont disponibles sur les lunettes de vue mais les opticiens vendent aussi des modèles antilumière bleue sans correction.

L’association a testé deux de ces modèles : celui de Krys (eProtect, 39 €) et celui d’Afflelou (Blueblock, 39 €). En suivant la norme servant à déterminer la dangerosité des ampoules LED, elle « a mesuré la différence entre la lumière bleue émanant de l’écran d’un ordinateur et d’une tablette sans, puis avec, ces verres filtrants. Les résultats ont été convertis en temps pendant lequel il est possible de regarder l’écran avant que cela devienne dangereux pour la rétine. »

Les résultats sont «  très décevants » : « on gagne seulement entre 14 % (Krys) et 17 % (Afflelou) de temps avant dangerosité. Autrement dit, si le temps avant dangerosité calculé selon la norme est de 1 heure sur un écran, il sera d’à peine 1 h 10 avec ces lunettes. »

L’association n’a pu tester les traitements de verre proposés par Essilor dans ses lunettes de vue, car il aurait fallu mesurer sur les mêmes verres avec et sans traitement. Mais le fabricant précise « que la protection de ses verres Eye Protect System s’élevait à 20 % environ. »

Deux scientifiques, Sylvie Zanier et Julien Delahaye, ont commenté ces résultats. « Il est impossible de filtrer la lumière bleue avec un verre transparent. Pour absorber efficacement la composante bleue de la lumière, il faut un verre jaune, c’est une notion de physique tout à fait basique », explique Sylvie Zanier, professeure agrégée de physique à l’université Grenoble Alpes.

« Sans surprise, les tests que nous avons faits montrent que ces verres ne filtrent quasiment pas la lumière bleue des écrans », ajoute Julien Delahaye, chercheur en physique au CNRS.

« De toute façon, les fabricants sont confrontés à un casse-tête : la lumière bleue violet, qui serait responsable d’un vieillissement prématuré de la rétine, devrait être filtrée en permanence, tandis que la bleue turquoise, qui a un impact sur le rythme veille-sommeil, ne devrait l’être que le soir. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : UFC-Que Choisir, Acuité.
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Un régime détox après les abus des fêtes ? (vidéo, Inserm)

L’inserm (1) a publié, le 21 décembre, une vidéo intitulée « Un régime détox ? Vraiment ? ».

« Notre organisme produit ses propres déchets, surtout lors des périodes de fêtes où il carbure à plein régime. Et puis, il y a les substances étrangères qui viennent de notre environnement : pesticides, métaux lourds et autres composés plastiques », peut-on lire dans la présentation.

« Si l’on en croit les médias et les magazines, une bonne cure détox devrait nous aider à nettoyer tout ça. Mais au fait, peut-on compter sur les bains de pieds ioniques pour nous décrasser ? Et les cures d’artichaut, de millepertuis… ça fonctionne ? Canal détox coupe court aux fausses infos… sur la détox ! »

Cette vidéo est l’une du Canal Detox de l’Inserm sur YouTube, qui vise à « couper court aux fausses informations ».

(1) Institut national français de la santé et de la recherche médicale.

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« Implants mammaires : Danger sous la peau » : reportage de l’émission Enquête (vidéo en ligne)

L’émission Enquête a présenté, le 29 novembre, un reportage intitulé « Implants mammaires : Danger sous la peau ». La vidéo du reportage est en ligne sur le site de Radio-Canada.

Au cours des dernières années, peut-on lire dans la présentation, « des milliers de femmes ont fait retirer leurs implants à cause de problèmes divers ».

« De nouvelles études, indique le reportage, ont démontré que les implants de silicone sont associés au développement de maladies auto-immunes ainsi qu’à une forme rare de cancer. La maladie des implants fait l’objet d’une controverse. »

L’enquête menée par l’émission, en collaboration avec le Consortium international des journalistes d’investigation (International Consortium of Investigative Journalists – ICIJ), Radio-Canada, CBC et le Toronto Star, révèle que « Santé Canada a approuvé la mise sur le marché des nouveaux implants sans disposer de données sur les effets à long terme et a permis aux manufacturiers de ne pas rapporter adéquatement les incidents indésirables liés aux implants mammaires pendant des années ».

Le reportage peut être visionné sur le sur le site de Radio-Canada : Implants mammaires : Danger sous la peau

Pour plus d’informations sur les implants mammaires et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Radio-Canada.
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Qu’est-ce que le hoquet ? Vidéo destinée aux enfants (et 40 autres vidéos sur le corps humain)

La chaîne YouTube d’« Adibou : Aventure dans le corps humain », destinées aux enfants, présente notamment la vidéo « Pourquoi j’ai le hoquet ? ».

Le hoquet résulte de contractions spasmodiques du diaphragme suivie d’une fermeture brutale de la glotte, ce qui produit des sons caractéristiques.

« Aventure dans le corps humain » est une série télévisée d’animation française en quarante épisodes de cinq minutes basée sur le personnage d’Adi, réalisée par Jean-Luc François, musique d’Olivier Aussudre et diffusée en 2007 sur France 5.

Ces vidéos sont disponibles sur YouTube, notamment : Pourquoi j’ai faim ?, Pourquoi j’ai le cœur qui bat ?, Pourquoi j’ai mal ?, Pourquoi je vois ?, Pourquoi je respire ?, Pourquoi je transpire ?, Pourquoi j’ai la chair de poule ?…

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Jeux vidéo : l’addiction reconnue comme maladie par l’OMS

Jeux vidéo : l’addiction reconnue comme maladie par l’OMS

Le 19 juin 2018.

L’addiction aux jeux vidéo est, depuis ce lundi 18 juin, considérée comme une maladie à part entière par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Les personnes qui en souffrent pourront donc bénéficier de soins.

Comment reconnaît-on une personne malade ?

Certaines personnes jouent tellement aux jeux vidéo qu’elles finissent par développer une véritable addiction. Ces comportements pourront désormais être considérées comme des « troubles du jeu vidéo », une maladie qu’on pourra accompagner de la même manière que l’addiction à la cocaïne ou aux jeux d’argent. Mais comment savoir si un joueur est malade ou simplement amateur ? À quel moment le jeu vidéo peut-il devenir dangereux ?

L’OMS a établi un certain nombre de critères qui permettent de dessiner les contours de cette maladie. Il faut que la personne qui joue ait « un comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux numériques, qui se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prenne le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de répercussions dommageables ».

Une addiction qui peut s’avérer grave

Ce comportement doit être observé sur une durée de 12 mois minimum. En clair, si une personne de votre entourage joue tellement que cela a des incidences sur sa vie sociale ou professionnelle ou si cette pratique met sa santé en danger (si elle dort peu ou saute des repas par exemple), alors elle peut et doit se faire suivre par un médecin. Il existe en effet quelques cas de décès de joueurs qui sont morts d’épuisement car ils ne s’étaient accordé aucune pause.

« Nous ne disons pas que toute habitude de jouer aux jeux vidéo est pathologique », a tenu à préciser le directeur du département de la Santé mentale et des toxicomanies de l’OMS, Shekhar Saxena. Selon lui, seule une « petite minorité » des 2,5 milliards de joueurs dans le monde souffre de cette maladie. Cependant il est important de savoir que certains comportements doivent alerter. 

Marine Rondot

Lisez : L’addiction aux jeux vidéo

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Une vidéo pour se mettre dans la tête d’un schizophrène

Un film de quelques minutes pour mieux comprendre la schizophrénie. Les Journées de la schizophrénie invitent les internautes à se plonger dans la tête d’une personne atteinte de ce trouble mental qui touche des centaines de milliers de personnes en France.

Grâce à une vidéo, l’internaute se plonge dans la tête d’un schizophrène

« On a tous un côté décalé ». C’est le slogan choisi par les Journées de la schizophrénie qui, pour la 15ème édition, ont lancé une campagne digitale dite « immersive » qui vise à mieux faire connaître cette maladie au grand public. Et c’est principalement grâce à une vidéo originale que les Journées de la schizophrénie veulent atteindre leur objectif.

Diffusée en ligne, cette expérience interactive invite l’internaute à se mettre dans la tête d’une personne schizophrène. Plongé dans le décor d’un repas de famille, il suit Antoine, un jeune homme d’une vingtaine d’années, qui présente les membres de sa famille. En touchant simplement sa barre d’espace, il peut percevoir les sentiments confus d’Antoine lorsqu’il était en crise, et passer instantanément d’un état à l’autre, en maintenant ou en relâchant la barre. Le « Antoine qui bénéficie d’un suivi thérapeutique » décrit les manies, travers et excès de sa famille de façon humoristique quand le « Antoine sans suivi thérapeutique » voit des personnages malveillants et dangereux pour lui.

660.000 schizophrènes en France

L’autre objectif de cette campagne, et de cette vidéo, est également de permettre à chacun de détecter les signes de la maladie chez un proche qui en serait atteint sans avoir été diagnostiqué. « La schizophrénie est particulièrement invalidante pour les malades et leurs proches. Détecter tôt les premiers signes, c’est permettre à ceux qui en souffrent d’être traités et ainsi de vivre une vie satisfaisante. À cet effet, la famille et l’entourage jouent un rôle central », souligne Jean-Christophe Leroy, président de l’Association internationale des Journées de la Schizophrénie, dans un communiqué.

La schizophrénie touche aujourd’hui 660.000 personnes en France, soit 1 personne sur 100. Cette maladie mentale est considérée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme une des 10 maladies entraînant le plus d’invalidité.

 

Magnifique vidéo : « La vie intérieure de la cellule »

Ce court métrage de 8 minutes, « The Inner Life of the Cell » (« La vie intérieure de la cellule »), montre de nombreux mécanismes internes d’une cellule, un leucocyte (globule blanc), et, ce faisant, présente de nombreuses structures cellulaires et organites.

Il a été réalisé par l’artiste John Liebler au sein de la firme XVIVO avec la collaboration de deux scientifiques de l’Université Harvard, les Drs Robert Lue et Alain Viel.

« Toutes ces choses que vous voyez dans l’animation se passent dans chacune des cellules de votre corps tout le temps », souligne Liebler.

Considérant que les visuels, sans explications verbales et sans textes, peuvent suffire pour montrer la « beauté merveilleuse » du paysage cellulaire, il a produit une version de 3 minutes avec de la musique seulement qu’il a présentée en 2006 au Siggraph Computer Animation Festival.

Voici ici la version complète avec narration (en anglais) et textes identifiant les organites.

Psychomédia avec source : Xvivo.
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Ce jeune homme de 20 ans risque de mourir, son meilleur ami l’aide à réaliser ses rêves (VIDEO)

Ce jeune homme de 20 ans risque de mourir, son meilleur ami l’aide à réaliser ses rêves (vidéo). Chris n’est âgé que de 20 ans, mais ses jours sont déjà comptés selon les médecins. 8 ans après avoir remporté une première bataille contre la leucémie, ce jeune américain a appris qu’il avait fait une rechute. Sauf que cette fois, et selon les dires de ses médecins, ses chances de survie sont beaucoup faibles. Sans greffe de moelle, ils estiment qu’il n’a plus qu’un an ou deux à vivre. Il faut dire que son patrimoine génétique rend les chances de trouver un donneur compatible très minces…

capture Youtube

En 2009, lorsque la maladie s’était déclarée une première fois, Dillon, son meilleur ami était là. Aujourd’hui il est toujours à ses côtés pour l’aider à traverser ce nouveau et peut-être ultime combat. Par amitié il carrément décidé d’abandonner ses études pour aider son ami d’enfance à concrétiser ses rêves avant de mourir.

Comment ? En lui demandant d’abord de dresser la liste des 50 choses qu’il aimerait accomplir. Puis il a lancé “One list, one life” un projet participatif pouvant être financés par les internautes.

Et quelques semaines seulement après le lancement de “One list, one life” Chris a déjà réalisé plusieurs de ses rêves : aider des SDF, piloter un avion, se faire tatouer et faire une énorme bataille d’oreillers avec des inconnus. “C’est fantastique de vraiment vivre sa vie” a t-il déclaré bien conscient.

Il a formulé bien d’autres souhaits comme aider une femme âgée à traverser la rue; visiter le Japon; apparaître dans un jeu vidéo; voir un match de baseball, démolir une maison et même trouver l’amour…

L’objectif, mais vous l’aurez compris c’est bien sûr d’aider Chris à réaliser ses rêves, mais pas que.

Par sa démarche Dillon veut aussi sensibiliser le public à l’histoire de son ami, trouver pourquoi pas un donneur de moelle compatible et récolter un maximum de fonds pour les challenges les plus onéreux. Et si aujourd’hui 126 de ses vœux ont pu être réalisés, aucun donneur n’a été trouvé.

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