Archives par mot-clé : personnes

Surmonter la procrastination : une stratégie à emprunter aux personnes consciencieuses

Une étude a exploré l’utilisation des listes de choses à faire en relation avec la procrastination, rapporte le chercheur en psychologie Timothy A. Pychyl de l’Université de Carleton (Ottawa, Canada) sur le site Psychology Today.

Shamarukh Chowdhury, doctorante dans le groupe de recherche de Pychyl a recueilli des données auprès de 300 étudiants universitaires de premier cycle.

Ils ont rempli des questionnaires qui portaient sur les raisons, le moment et la manière dont ils créaient des listes de choses à faire, sur leur tendance à procrastiner et sur leur personnalité.

Plus de la moitié des participants (184) créaient des listes formelles et écrites de choses à faire, tandis que 51 créaient des listes plus aléatoires, par exemple sur une serviette de restaurant ou un bout de papier, et 65 ne faisaient que des listes mentales.

Les participants qui créaient des listes avaient tendance à moins procrastiner. Ceux qui créaient des listes formelles procrastinaient moins et avaient une plus grande tendance à être consciencieux que ceux qui utilisaient des listes aléatoires ou mentales.

TEST : Comment est votre tendance à la procrastination ?

De même, ceux qui utilisaient le plus souvent des listes ainsi que ceux qui faisaient des listes plus structurées, organisées et détaillées procrastinaient moins et étaient plus consciencieux.

« La tendance à être consciencieux (ou pas) est l’un des cinq “super traits” majeurs de la personnalité. » (Qu’est-ce que le modèle des cinq facteurs de la personnalité ?)

TEST : Quels sont vos grands traits de personnalité ?

« Du point de vue de la personnalité, c’est l’antithèse de la procrastination, car les personnes consciencieuses sont considérées comme disciplinées, organisées et non impulsives. C’est une véritable ressource de résilience lorsqu’il s’agit d’autorégulation. »

Ces résultats montrent une façon par laquelle la tendance à être consciencieux peut contribuer à réduire la procrastination, souligne Pychyl. Les listes de choses à faire pourraient bien être un mécanisme lié à la personnalité qui contribue à la poursuite fructueuse d’objectifs. Le fait de faire des listes, tout comme celui d’avoir une demeure bien rangée, pourrait être considéré comme un signe comportemental d’une tendance à être consciencieux, estime-t-il. (Une demeure encombrée est souvent le signe d’une tendance générale à la procrastination)

Les personnes peu consciencieuses pourraient avoir l’impression qu’utiliser des listes est une façon d’agir qui ne leur est pas naturelle.

L’étude montre que les femmes créent des listes plus souvent que les hommes et qu’elles créent des listes plus structurées, organisées et détaillées. Les hommes et les femmes ont pourtant tendance à être également consciencieux selon les tests de personnalité, ce qui suggère d’autres motifs. Le chercheur fait l’hypothèse, qui serait à vérifier, que l’anxiété pourrait pousser les femmes à faire plus de listes.

La personnalité n’est pas le seul facteur à intervenir, souligne le chercheur. Des attitudes telles qu’un plus grand engagement envers les tâches, la valorisation de celles-ci, l’intention de les terminer et une attente de performance étaient liés à une moins grande procrastination.

« Bien que les personnes plus consciencieuses puissent avoir une longueur d’avance en ce qui concerne ces attributs, nous pouvons tous travailler à renforcer notre engagement envers les objectifs, la valorisation des tâches, l’attente de réussite et l’intention d’achever les tâches. La personnalité n’est pas une fatalité », souligne le chercheur.

Pour ceux d’entre nous qui luttent contre la procrastination et qui se décrivent comme peu consciencieux, il est peut-être temps d’adopter une stratégie qui semble hors du naturel, ajoute-t-il. La création de listes de choses à faire pourrait bien être une habitude fondamentale qui fera une différence pour réussir à ce que les choses soient faites.

Pour plus d’informations sur la procrastination, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Psychology Today.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

La « force mentale », un trait positif des personnes narcissiques

Les personnes qui ont des traits narcissiques de grandiosité, à un niveau dit sous-clinique (c’est-à-dire sans rencontrer les critères diagnostiques du

 », de se sentir moins stressées et d’être moins sujettes à la dépression, selon des recherches publiées en janvier et en mars dans les revues

.

Bien que le narcissisme soit considéré comme un trait de personnalité négatif, il pourrait aussi avoir des avantages, explique Kostas Papageorgiou, de l’École de psychologie de la Queen’s University Belfast (Irlande du Nord).

« Le narcissisme fait partie d’une tétrade noire de la personnalité qui inclut aussi le machiavélisme, la psychopathie et le sadisme », indique-t-il.

« Il comporte deux dimensions principales : la grandiosité et la vulnérabilité. Les narcissiques vulnérables ont tendance à être sur la défensive et à considérer le comportement des autres comme étant hostile, alors que les narcissiques grandioses ont généralement un sens exagéré de leur importance et un souci de statut et de pouvoir. »

« Les personnes qui obtiennent des scores élevés à l’échelle des traits noirs de la personnalité, comme le narcissisme, s’engagent dans des comportements à risque, ont une vision irréaliste de supériorité, sont trop confiantes, font preuve de peu d’empathie envers les autres et ont peu de honte et de culpabilité ». (TEST : Avez-vous les traits de la triade noire de la personnalité ?)

Mais, montrent Papageorgiou et ses collègues (1), dans les deux articles portant sur trois études indépendantes incluant chacune plus de 700 personnes, le narcissisme comporte certains aspects positifs, comme une résilience protégeant contre les symptômes psychopathologiques.

Ces études montrent que le narcissisme grandiose est lié à une plus grande force mentale, ce qui peut aider à éviter les symptômes de dépression. (Qu’est-ce que la force mentale ? [4 composantes])

Modèle 4C de la force mentale ; source : The Conversation UK.

Les personnes qui obtiennent des scores élevés de narcissisme grandiose ressentent moins de stress. Notamment parce qu’elles sont plus susceptibles de considérer les obstacles comme des défis à relever.

« Le narcissisme grandiose est en corrélation avec des composantes très positives de la force mentale, comme la confiance en soi et l’orientation vers des objectifs, qui protègent contre les symptômes de dépression et contre le stress (faites le test) ».

« Bien que toutes les dimensions du narcissisme ne soient pas bonnes, certains aspects peuvent conduire à des conséquences positives », concluent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur le narcissisme et sur la tétrade noire de la personnalité, voyez les liens plus bas.

(1) Andrew Denovan, NeilDagnall ; Foteini-Maria Gianniou, Paul Wilson, Giovanni B. Monet, Delfina Bilello, Peter J.Clough.

Psychomédia avec sources : Queen’s University Belfast, Personality and Individual Differences, European Psychiatry.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Réduire les calories (de combien ?) améliore la santé même chez les personnes avec peu ou pas de surplus de poids

ou qui ne pèsent que quelques kilos de trop, une réduction des calories quotidiennes permet d’améliorer plusieurs biomarqueurs de santé, montre une étude américaine publiée en juillet dans

.

William E. Kraus, cardiologue et professeur à l’Université Duke, et ses collègues ont mené un essai randomisé avec 218 personnes âgées de 21 à 50 ans. Elles étaient assignées à faire partie d’un groupe réduisant leurs calories ou d’un groupe témoin.

Pendant le premier mois, les participants se familiarisaient avec la nouvelle alimentation en prenant trois repas par jour qui permettaient de réduire du quart le nombre de calories quotidiennes.

Ils assistaient également à des séances de counseling de groupe et individuel pendant les six premiers mois de l’essai, tandis que les membres du groupe témoin continuaient simplement leur régime alimentaire habituel et rencontraient les chercheurs une fois tous les six mois.

Il était demandé aux participants de maintenir la réduction de 25 % de calories pendant deux ans. Leur capacité à le faire variait, la réduction moyenne pour l’ensemble des participants ayant été d’environ 12 %. Ils ont réussi à maintenir une baisse de 10 % de leur poids, dont 71 % de matières grasses.

De nombreuses améliorations étaient constatées concernant des marqueurs mesurant le risque de maladie métabolique : taux de cholestérol, de tension artérielle, de glycémie et d’autres marqueurs. Après deux ans, les participants ont également présenté une réduction d’un marqueur qui indique une inflammation chronique qui est également liée aux maladies cardiaques, au cancer et au déclin cognitif. (Comment adopter une alimentation anti-inflammatoire pour prévenir les maladies chroniques)

Le fait que ces améliorations soient constatées chez des personnes ayant un poids santé confirme l’hypothèse des chercheurs selon laquelle ce n’est pas seulement la perte de poids qui mène à ces améliorations, mais des changements métaboliques plus complexes déclenchés par la consommation de moins de calories que ce qui est dépensé.

« Il y a quelque chose au sujet de la restriction calorique, un mécanisme que nous ne comprenons pas encore et qui entraîne ces améliorations », dit le chercheur. « Nous avons recueilli des échantillons de sang, de muscle et d’autres échantillons chez les participants et nous continuerons à explorer ce que pourrait être ce signal métabolique ou cette molécule magique. »

« Ces résultats montrent que même une modification qui n’est pas aussi grande que celle utilisée dans cette étude pourrait réduire le fardeau du diabète et des maladies cardiovasculaires », souligne-t-il. « Les gens peuvent le faire assez facilement en modifiant leurs petites consommations ici et là, ou peut-être en réduisant leur nombre, comme ne pas grignoter après le dîner. »

Pour plus d’informations sur les façons de perdre du poids et sur les calories et le poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Duke University Medical Center, Lancet Diabetes & Endocrinology.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Voici pourquoi certaines personnes ronflent plus que d'autres

Voici pourquoi certaines personnes ronflent plus que d'autres

Le 25 mars 2019.

De nombreux critères déterminent la capacité de ronflement d’un individu. Une société d’objets connectés vient d’en faire l’inventaire à l’occasion de la Journée mondiale du sommeil.

L’âge détermine, en grande partie, la capacité à ronfler

Votre mode de vie détermine votre capacité à ronfler la nuit. Cette conclusion est le fruit de l’étude du sommeil de 25.500 personnes, toutes utilisatrices d’appareils de santé connectés conçus par la société Withing. Et selon cette étude, qui a été révélée à l’occasion de la Journée mondiale du sommeil qui s’est déroulée le 22 mars dernier, tous les Français ne sont pas égaux devant le ronflement, tant leur mode de vie influence leur capacité à ronfler.

Le sexe est un premier critère déterminant. Les hommes ronflent en effet davantage que les femmes, en tout cas lorsqu’ils sont jeunes puisque cette tendance s’inversent au cours de la vie. À 25 ans, les hommes ronflent en moyenne 2 minutes par heure, contre 1 minute pour les femmes tandis qu’à 75 ans, les femmes ronflent 7 minutes par heure contre 6 minutes pour les hommes.

On ronfle davantage à la campagne qu’en ville

Le lieu de vie paraît également être un critère déterminant et selon cette étude, les ronfleurs ne vivraient pas en ville. « La probabilité d’être un gros ronfleur augmente de 17% lorsque l’on vit dans une zone de moins de 200.000 habitants », explique ainsi l’étude.

Le mode d’alimentation et les activités physiques sont également déterminantes et se révèle dans l’indice de masse corporel du ronfleur. Withing estime ainsi que la probabilité d’être un gros ronfleur est multipliée par 2,5 voire par trois dès lors que l’IMC est supérieur à 25, soit l’IMC d’une personne considérée comme étant en surpoids. Bien que les ronflements soient en général sans conséquence, si ce n’est sur le sommeil de son conjoint, celui-ci peut s’accompagner d’apnée du sommeil, un trouble respiratoire qu’il est recommandé de traiter puisqu’il peut se traduire par une fatigue persistante et handicapante.

Gaëlle Latour

À lire aussi : Les secrets santé du sommeil

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les vagues de chaleur mettent en danger la santé de millions de personnes

Les vagues de chaleur mettent en danger la santé de millions de personnes

Le 3 décembre 2018.

Le réchauffement climatique aura des conséquences désastreuses sur la santé des plus fragiles. Une étude scientifique pointe l’urgence de mettre en place des politiques de santé adaptées.

Près de 160 millions de personnes vulnérables ont subi une vague de chaleur en 2017

La plupart des spécialistes du climat s’accordent sur ce point : dans les années qui viennent, le réchauffement climatique sera de plus en plus perceptible et les vagues de chaleur vont se multiplier en été. Parmi les nombreuses conséquences liées à ce phénomène, une étude parue dans la revue médicale The Lancet soulève celle de l’état de santé des populations fragiles.

Selon cette publication, ces vagues de chaleur vont rendre vulnérables de plus en plus de personnes dont la santé est déjà fragiles. « En 2017, plus de 157 millions de personnes âgées de plus de 65 ans et vulnérables ont subi des vagues de chaleur à travers le monde. C’est 18 millions de plus qu’en 2016 », explique ainsi ce document, intitulé Compte à rebours sur la santé et le changement climatique.

Les gouvernements n’ont pas saisi l’ampleur des conséquences du réchauffement climatique

Parmi les personnes les plus fragiles, les auteurs citent les plus de 65 ans, mais aussi les habitants des villes, et tous ceux qui souffrent déjà d’une maladie cardiovasculaire, de diabète ou de maladies respiratoires chroniques. Sur un plan géographique, cette étude met en avant le fait que cette vulnérabilité sera plus perceptible en Europe, où de nombreuses personnes âgées résident en ville.

Pour lutter contre cette fragilisation des populations concernées, le Compte à rebours sur la santé et le changement climatique insiste sur la nécessité de mettre en place des systèmes de santé adaptés à ces nouvelles problématiques et regrette que, pour le moment au moins, les gouvernements n’aient pas saisi l’ampleur du problème.

Gaëlle Latour

À lire aussi Fortes chaleurs : que faire pour bien les supporter ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Différence psychologique entre hommes et femmes et traits autistiques : étude avec plus d’un demi-million de personnes

 : la théorie de la différence entre hommes et femmes quant à la tendance à l’empathie et à la systématisation et la « 

 ».

En collaboration avec la chaîne télévisuelle Channel 4, ils ont mené cette étude avec plus d’un demi-million de personnes, dont plus de 36 000 personnes autistes.

Les résultats sont publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

La théorie de l’empathisation et de la systématisation prévoit que les femmes obtiendront, en moyenne, de meilleurs résultats que les hommes à des tests d’empathie, qui est la capacité de reconnaître ce qu’une autre personne pense ou ressent, et de répondre à son état d’esprit avec une émotion appropriée. De même, elle prédit que les hommes obtiendront, en moyenne, de meilleurs résultats à des tests de systématisation, qui est une tendance à l’analyse ou à la construction de systèmes fondés sur des règles.

La théorie du cerveau masculin extrême de l’autisme prédit que les personnes autistes montreront, en moyenne, une tendance masculinisée sur ces deux dimensions : elles obtiendront des résultats inférieurs à ceux de la population typique aux tests d’empathie et les mêmes résultats, sinon supérieurs, aux tests de systématisation.

Alors que les deux théories ont été confirmées dans des études antérieures portant sur des échantillons relativement modestes, les nouveaux résultats proviennent d’un échantillon de 671 606 personnes, dont 36 648 personnes autistes. Les chercheurs ont utilisé de très brèves mesures en 10 points de l’empathie, de la systématisation et des traits autistiques.

Dans la population typique, les femmes obtenaient, en moyenne, de meilleurs résultats que les hommes pour l’empathie, et les hommes obtenaient, en moyenne, des résultats plus élevés que les femmes pour la systématisation et les traits autistiques.

Ces différences entre hommes et femmes étaient réduites chez les personnes autistes. Sur toutes ces mesures, leurs scores étaient, en moyenne, « masculinisés ». Elles avaient des scores plus élevés pour les traits autistiques et la systématisation et des scores plus faibles pour l’empathie, par rapport à la population typique.

Les chercheurs ont également calculé un score de différence (« score D ») entre le score de chaque individu aux tests de systématisation et d’empathie. Un score D élevé signifie que la systématisation d’une personne est supérieure à son empathie, et un score D faible signifie que son empathie est supérieure à sa systématisation.

Dans la population typique, les hommes, en moyenne, avaient tendance à obtenir un score D élevé, tandis que les femmes, en moyenne, avaient tendance à obtenir un score D faible. Les personnes autistes, en moyenne, avaient tendance à avoir un score D encore plus élevé que les hommes typiques.

Enfin, les hommes, en moyenne, avaient des scores de traits autistiques plus élevés que les femmes. Ceux qui travaillent dans les STEM (Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) avaient, en moyenne, des scores de systématisation et de traits autistiques plus élevés que ceux des autres professions. Inversement, ceux qui travaillent dans des professions non liées aux STEM avaient, en moyenne, des scores d’empathie plus élevés que ceux qui travaillaient dans les STEM.

Les auteurs soulignent l’importance de garder à l’esprit que les différences observées ne s’appliquent qu’aux moyennes de groupe, et non aux individus. Ces données ne disent rien sur une personne en particulier en fonction de son genre, de son diagnostic d’autisme ou de sa profession. « Ne pas tenir compte de ce point constitue un stéréotype et une discrimination ».

Ils réitèrent aussi que les deux théories ne s’appliquent qu’à deux dimensions des différences typiques entre les hommes et les femmes : l’empathie et la systématisation. Extrapoler les théories au-delà de ces deux dimensions serait une mauvaise interprétation.

Enfin, les auteurs soulignent que bien que les personnes autistes ont plus de difficulté, en moyenne, avec l’empathie cognitive (reconnaître les pensées et les sentiments des autres), elles ont une empathie affective intacte (elles s’intéressent aux autres).

« Nous savons par des études connexes que les différences individuelles d’empathie et de systématisation sont en partie génétiques, en partie influencées par notre exposition hormonale prénatale et en partie par l’expérience environnementale », explique le Dr Varun Warrier, coauteur.

Le professeur de psychologie Simon Baron-Cohen, qui a proposé ces deux théories il y a près de deux décennies, conclut : « Cette recherche appuie fortement les deux théories. Elle met également en évidence certaines des qualités que les personnes autistes apportent à la neurodiversité. »

Les tests suivants ont été développés par le Simon Baron-Cohen et ses collègues afin d’évaluer les tendances autistiques :

Pour plus d’informations sur les spécificités de la cognition et les points forts chez les personnes atteintes d’un trouble du spectre de l’autisme, dont le syndrome d’Asperger (autisme dit de haut niveau), voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Cambridge, PNAS.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

La prise excessive d’antibiotiques pourrait coûter la vie à 2,4 millions de personnes en 2050

La prise excessive d’antibiotiques pourrait coûter la vie à 2,4 millions de personnes en 2050

Le 8 novembre 2018.

Un rapport de l’OCDE, publié ce mercredi 7 novembre 2018, s’inquiète de la résistance des bactéries aux antibiotiques, due à leur surconsommation dans le monde.

2,4 millions de personnes vivant dans l’OCDE en danger de mort

D’après l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les bactéries résistantes aux antibiotiques pourraient tuer 2,4 millions de personnes d’ici 2050 dans 33 des 36 pays de l’OCDE (en Europe, en Amérique du Nord et en Australie). Les premiers touchés par cette menace sont les enfants et les personnes âgées.

Les bactéries nuisent également aux systèmes de santé et sont un véritable gouffre financier. « Ces bactéries coûtent plus cher que la grippe, que le sida, que la tuberculose. Et elles coûteront encore davantage si les États n’agissent pas pour régler ce problème », a expliqué Michele Cecchini, spécialiste de la santé publique à l’OCDE, à l’AFP.

Quelles solutions ?

Des « mesures simples » et peu coûteuses peuvent pourtant être mises en place pour sauver des vies, selon les experts. D’après eux, pour éviter d’attraper des microbes, il faut « encourager une meilleure hygiène », comme par exemple se laver les mains régulièrement. 

Puisque la surconsommation d’antibiotiques rend les bactéries plus résistantes, l’OCDE appelle aussi à « mettre fin à la surprescription d’antibiotiques  ». Enfin, généraliser les tests de diagnostic rapide pour déterminer si une infection est virale ou bactérienne, pourrait également faire baisser la consommation d’antibiotique. 

Anne-Flore Renard

À lire aussi : 7 choses à savoir sur les antibiotiques

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Pour éliminer les crampes des personnes âgées, il suffit de neutraliser la cause « réelle » de leur déclenchement.

On nous a toujours dit qu’il faut prendre du magnésium contre les crampes. Et les milliers de personnes qui en prennent tous les jours ont toujours leurs crampes dans les jambes. On dit qu’il faut manger des bananes, et même avec deux bananes par jours de nombreuses personnes ont encore des crampes. Cela peut marcher contre des crampes légères, mais pas toujours contre les crampes très fortes que certaines personnes ressentent quotidiennement, plusieurs fois par nuit.

 

Avoir une crampe occasionnellement n’est pas très grave, mais le problème est que ces douleurs s’accentuent en fréquence et en intensité avec l’âge, ou encore après une chimiothérapie. Certaines personnes, surtout chez les seniors, ont trois à cinq crampes chaque nuit… Certaines hurlent de douleur. Et la médecine peut être impuissante. Dans les cas extrêmes, on peut prescrire de la quinine, mais elle présente plus de dangers (problèmes cardiaques) que d’avantages, et elle est déjà interdite aux Etats-Unis et dans d’autres pays.

 

Des chercheurs brésiliens auraient mis au point un traitement naturel pour supprimer la cause « réelle » du déclenchement des crampes, qui agirait dès le premier jour dans plus de 90 % des cas. Ils affirment avoir déjà aidé plus de 10.000 personnes, surtout âgées, à éliminer définitivement leurs crampes très fortes en un jour. Car oui, il paraît logique que si on élimine la cause, on empêche le déclenchement des crampes. Les études en cours semblent le confirmer. Sur le site www.crampes.org, on peut voir plus de 70 témoignages en vidéo de personnes de 50 à 92 ans, de tous pays, et en plusieurs langues, dont celui d’un médecin français retraité, et qui avait tout essayé sans succès auparavant.  

 

Quel est le principe de ce traitement naturel ?

Selon Jean-Marc WILVERS et son équipe, l’insuffisance de magnésium n’est pas la cause principale du déclenchement des crampes. La manque de magnésium, de potassium, de zinc, ou autre, ne seraient que quelques-unes des 30 ou 40 causes secondaires des crampes, qui perturbent localement l’équilibre ionique de l’organisme (le plus souvent dans les jambes et les pieds, mais aussi les mains, l’abdomen, et même l’anus). Et c’est ce qui génère un excès d’électricité statique, envoyant des micro-impulsions électrique qui commandent aux muscles de se déclencher. Et c’est la crampe… 

 

 

Et si on neutralise cette électricité statique, les crampes disparaissent dès le premier jour. L’auteur de cette théorie s’appuie sur l’expérience du médecin et physicien italien Dr Luigi Galvani au 18e siècle, qui avait déjà démontré que l’électricité statique est capable de déclencher des contractions musculaires involontaires. Alors qu’il disséquait une grenouille dans son laboratoire, il a noté que lorsqu’un scalpel métallique chargé d’électricité statique était en contact avec le nerf sciatique de la grenouille, il provoquait instantanément une forte contraction musculaire involontaire, ce qui est conforme à la définition d’une crampe. Si le scalpel n’était pas chargé d’électricité statique, rien ne se passait. Son expérience est bien connue, et a été répétée et filmée dans nombre d’universités de par le monde, dont l’université de Rennes. Hélas, Galvani n’a pas continué ses recherches sur les crampes, mais sur l’électricité et la batterie électrique.

 

Plus de deux cents ans plus tard, c’est ce chercheur belge, aujourd’hui installé au Brésil, qui a retrouvé par hasard les travaux de Galvani et les a appliqués au traitement des douleurs de croissance de sa fille, qui sont en fait des crampes infantiles. Après des tests probants sur les douleurs de croissance, ou crampes d’infantiles de sa fille, il testa son traitement sur les très fortes crampes de sa grand-mère, et cela confirma sa pensée : si on neutralise l’excès d’électricité statique du corps, les douleurs de croissance des enfants et les crampes nocturnes des adultes disparaissent dès le premier jour. 

 

Depuis 2008, il a quitté sa Belgique natale pour le Brésil, pays de son épouse, et y a fondé sa société qui commercialise le MAGICRAMP, un petit duvet antistatique qui se place simplement entre le drap et le matelas, juste sous les jambes, afin de neutraliser l’électricité statique. Les résultats sont ressentis dès le premier jour, et si le client ressent encore une seule crampe dans les trente jours, il est remboursé. 

 

Une première enquête préliminaire de satisfaction avait déjà été réalisée auprès d’un échantillon de 220 personnes utilisant l’ancien modèle du MAGICRAMP.  Les résultats faisaient apparaître que 81% des répondants avaient constaté que l’intensité et la fréquence d’apparition des crampes avaient diminué de façon significative. Le nouveau modèle semble efficace dans plus de 90% des cas.

 

Les premières études cliniques ont été réalisées sur des personnes souffrant du SPP – Syndrome Post-Polio, une maladie grave et handicapante qui cause des douleurs musculaires importantes aux jambes, et des sensations de froid aux pieds durant la nuit. Un test probant a même été réalisé en photo-thermographie, qui a démontré une augmentation sensible de la température de la jambe reposant sur la Magicramp, par rapport à la seconde. Les patients ont déclaré ne plus avoir froid aux pieds froids ni ressentir de crampes nocturnes, qui sont deux symptômes généralement associés au syndrome post-polio. L’étude sera publiée pour la fin de cette année.

 

De nouvelles études cliniques sont actuellement menées en double aveugle à l’Université Fédérale UNIFESP de São Paulo au Brésil. Les tests préliminaires sur des patients âgés souffrant de fortes crampes, et de personnes ayant subi une chimiothérapie se sont avérés très positifs. L’étude devrait être publiée en 2019.

 

Les médecins qui veulent tester un exemplaire du MAGICRAMP avec un patient sont invités à contacter la société via le site.

 

Pour en savoir plus, voyez le site https://www.crampes.org. 

 

Article sponsorisé

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Une différence dans l’alimentation des personnes prenant des médicaments contre l’hypertension

Les personnes souffrant d’hypertension artérielle ont tendance à ne compter que sur les médicaments pour réduire leur risque de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et d’insuffisance cardiaque, plutôt que de diminuer leur consommation de sel, suggère une étude présentée au congrès de l’European Society for Cardiology.

L’excès de sel est l’une des causes les plus importantes d’hypertension, soulignent les chercheurs.

Kazuto Ohno de l’Enshu Hospital (Hamamatsu, Japon) et ses collègues ont mené cette étude avec 12 422 personnes prenant des médicaments contre l’hypertension, suivies pendant 7 ans. L’apport individuel en sel était estimé à partir d’un échantillon d’urine.

Les niveaux de pression artérielle se sont améliorés au cours du suivi dans tous les groupes, mais l’apport individuel en sel a également augmenté dans tous les groupes.

Les participants ont été divisés en trois groupes selon qu’on leur avait prescrit un, deux ou trois médicaments antihypertenseurs.

Chez ceux qui prenaient plusieurs antihypertenseurs, la consommation de sel était plus élevée que chez ceux qui n’en prenaient qu’un seul.

Pour plus d’informations sur le sel dans l’alimentation ainsi que sur les médicaments hypertenseurs, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

Psychomédia avec source : European society of cardiology.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Plus de fibromyalgie et de syndrome du côlon irritable chez les personnes qui recevront un diagnostic de sclérose en plaques

Au cours des cinq années qui précèdent l’apparition des premiers signes cliniques reconnus de la

(SEP), les personnes atteintes sont jusqu’à quatre fois plus susceptibles d’être traitées pour des troubles du système nerveux comme la douleur ou des troubles du sommeil, et 50 % plus susceptibles de consulter un psychiatre, selon une étude canadienne publiée dans le

.

Dans la SEP, le système immunitaire attaque la gaine de myéline, la matière qui isole les neurones et permet une transmission rapide des signaux électriques.

Lorsque la myéline est endommagée, la communication entre le cerveau et d’autres parties du corps est perturbée, ce qui entraîne des problèmes de vision, une faiblesse musculaire, des difficultés d’équilibre et de coordination et des troubles cognitifs.

Étant donné que les symptômes sont variés, souvent associés à d’autres troubles et qu’ils peuvent être transitoires, le diagnostic de SEP peut s’avérer difficile. La confirmation de la maladie se fait habituellement au moyen de l’imagerie par résonance magnétique (IRM), un test d’impulsions nerveuses ou un examen du liquide céphalorachidien.

Le Canada a l’un des taux de SEP les plus élevés au monde, pour des raisons qui échappent aux scientifiques.

Les chercheurs, dirigés par Helen Tremlett de l’Université de la Colombie-Britannique, ont examiné les dossiers médicaux de 14 000 personnes atteintes de sclérose en plaques de la Colombie-Britannique, de la Saskatchewan, du Manitoba et de la Nouvelle-Écosse et les ont comparés aux dossiers médicaux de 67 000 personnes n’ayant pas la maladie.

Tremlett et José Wijnands ont, avec leurs collègues, découvert que la fibromyalgie, une affection caractérisée par des douleurs musculo-squelettiques généralisées, était plus de 3 fois plus fréquente chez les personnes qui ont reçu un diagnostic de SEP par la suite, et que le syndrome du côlon irritable était presque 2 fois plus fréquent.

Deux autres affections dont les taux étaient nettement plus élevés chez les personnes atteintes de SEP étaient les migraines et les troubles de l’humeur ou d’anxiété, dont la dépression et le trouble bipolaire.

Les taux plus élevés de ces maladies correspondent également à une plus grande utilisation de médicaments pour les troubles musculo-squelettiques, les troubles du système nerveux et les troubles du tractus génito-urinaire, ainsi que les antidépresseurs et les antibiotiques.

L’étude montre que la SEP peut être précédée de symptômes précoces (prodrome) qui ne sont pas considérés comme des manifestations « classiques » de la maladie, comme une vision floue ou un engourdissement ou une faiblesse dans les membres. Alors qu’aussi récemment qu’en 2000, les manuels médicaux affirmaient que la SEP n’avait pas de prodrome.

« L’existence de tels “signes avant-coureurs” est bien acceptée pour la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson, mais il y a eu peu d’études sur un modèle similaire pour la SEP », souligne Helen Tremlett.

« Nous devons maintenant approfondir ce phénomène, peut-être à l’aide de techniques d’extraction de données. Nous voulons voir s’il y a des tendances discernables liées au sexe, à l’âge ou au type de SEP ».

Pour plus d’informations sur la sclérose en plaques, la fibromyalgie et le syndrome du côlon irritable, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of British Columbia, Multiple Sclerosis Journal.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia