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Produits ménagers : nouvelle alerte sur leurs dangers pour la santé

Produits ménagers : nouvelle alerte sur leurs dangers pour la santé

Le 12 avril 2019

Une nouvelle fois, l’association 60 millions de consommateurs tire la sonnette d’alarme sur la nocivité de la plupart des produits ménagers : utilisés pour assainir l’intérieur, ils seraient en réalité dangereux pour la santé. Il semblerait que certains produits ménagers faits-maison, s’ils sont préférables, ne seraient pas non plus sans danger.

Les produits ménagers industriels contiennent souvent des substances toxiques

On ne compte plus les nouvelles prouesses avancées par les industriels sur les produits d’entretien. Et nous sommes nombreux à nous laisser séduire par des emballages toujours plus prometteurs. En réalité, « Beaucoup contiennent une ou plusieurs substances toxiques, nuisibles à notre santé ou à l’environnement » explique l’association 60 millions de consommateurs, parmi lesquelles des « allergènes en pagaille, molécules irritantes, désinfectants favorisant la résistance bactérienne…»

Selon une récente enquête de l’association de consommateurs menée sur cent produits d’entretien courant et publiée dans son nouveau hors-série Maison saine, à paraître le 12 avril, les produits ménagers sont responsables d’une importante pollution intérieure, qui serait même 5 fois plus importante que la pollution extérieure ! Ainsi, l’association demande « aux pouvoirs publics la mise en place d’un MenagScore pour que les consommateurs aient une information claire et transparente sur la composition des produits ménagers ».

Attention aux huiles essentielles ajoutées aux préparations faites maison

Pour fuir ces composés chimiques toxiques et parfois même cancérogènes présents dans tant de produits ménagers vendus en supermarché, beaucoup choisissent de faire eux-mêmes leurs produits d’entretien. Mais selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), qui a elle-aussi mené l’enquête pendant plus de deux ans en partenariat avec l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) et le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSBT), certains ne sont pas sans danger.

Savon de Marseille pour les vitres, bicarbonate de soude pour l’évier et cristaux de soude mélangés à du savon pour le sol : selon les chercheurs, « on respire beaucoup mieux quand on fait le ménage avec des produits faits soi-même » rapportent nos confrères de RTL. Si les préparations faites maison comportent beaucoup moins de composés organiques volatiles (COV) que les produits industriels, l’Ademe alerte sur l’utilisation des huiles essentielles ajoutées pour parfumer les préparations, pouvant provoquer des réactions cutanées et respiratoires. Attention donc aux « recettes de grands-mères » trouvées sur Internet. Des produits naturels et de l’huile de coude, rien de mieux pour faire briller votre intérieur !

Aurélie Giraud

À lire aussi : Pollution intérieure : savez-vous ce que vous respirez ?

 

 

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Cdiscount Santé : votre nouvelle mutuelle santé

Avec Cdiscount Santé, CdDiscount se lance dans l’univers de la santé en nouant avec la Mutuelle Ociane Matmut un partenariat inédit pour rendre la protection santé accessible au plus grand nombre.

Fidèle à sa volonté de rendre accessibles à tous les meilleurs produits et services, Cdiscount poursuit sa stratégie de développement dans les services et entre sur le marché de la santé. Pour le lancement de Cdiscount Santé, le leader français du e-commerce s’allie à la Mutuelle Ociane Matmut, qui protège plus de 670 000 personnes en France.

L’objectif de ce partenariat inédit est de rendre accessible une couverture complémentaire santé de qualité, au meilleur prix et ce dans un contexte de renoncement aux soins toujours préoccupant d’une partie de la population.

Lancement de Cdiscount Santé avec un premier partenariat inédit

Afin de renforcer sa proximité avec ses clients, Cdiscount élargit son offre de services au secteur de la santé. Pour son entrée sur le marché de la santé, Cdiscount a choisi de s’appuyer sur l’expertise de la Mutuelle Ociane Matmut, avec des échanges initiés dès le second semestre 2018. La Mutuelle Ociane Matmut est un acteur important sur le marché de la complémentaire santé, avec déjà plus de 670 000 bénéficiaires. Ce partenariat est l’alliance inédite d’acteurs majeurs de leurs secteurs respectifs, qui misent sur le digital pour rendre accessible la protection santé au plus grand nombre de Français.

Cdiscount poursuit ainsi sa stratégie de développement de nouveaux services ainsi que son engagement à accompagner les Français au quotidien, au plus près de leurs besoins et ce depuis plus de 20 ans. La Mutuelle Ociane Matmut confirme quant à elle sa volonté d’œuvrer concrètement contre le renoncement aux soins, de plus en plus fréquent en France, en facilitant l’accès à une complémentaire santé de qualité aux 22 millions de visiteurs du site Cdiscount.

Une volonté commune de proposer des produits et services de qualité, au meilleur prix

Ce partenariat est une première en France, entre un acteur majeur du e-commerce et un organisme de complémentaire santé. Concrètement, 3 formules proposées par la Mutuelle Ociane Matmut via son contrat Ociane Santé Évolution sont mises en avant dans le nouvel univers santé de Cdiscount.

Il s’agit de 3 des 4 formules « Essentiel », permettant d’être bien remboursé pour les soins importants et coûteux, avec 20% d’économie sur la cotisation, par rapport aux garanties Ociane Santé Évolution classiques, de même niveau (les formules « Essentiel » excluent les prestations et la pharmacie de confort).

Le contexte toujours préoccupant, en France, de renoncement aux soins d’une partie de la population avait conduit la Mutuelle Ociane Matmut à lancer ces offres « Essentiel ». Elles couvrent l’essentiel des postes de dépense coûteux.

Si la gestion des contrats et le règlement des prestations sont assurés par la Mutuelle Ociane Matmut, ce partenariat innovant lui permet de bénéficier d’un nouveau canal numérique à très large audience pour mettre en avant son savoir-faire.

Un dynamisme partagé dans le domaine digital

Avec plus de 22 millions de visiteurs uniques par mois et 9 millions de clients actifs, c’est plus d’un foyer français sur trois qui a recours aux produits et services de Cdiscount, leader français du e-commerce. Ce dernier a trouvé chez son partenaire, la Mutuelle Ociane Matmut, un dynamisme certain dans ce domaine puisque celle-ci réalise déjà plus de 20% de ses ventes intégralement via le canal internet. Plus particulièrement, plus de 60% des ventes intégralement réalisées sur internet le sont dans les formules « Essentiel ».

Au-delà du niveau de cotisation moindre des garanties « Essentiel », favorisant l’accès aux soins, elles intègrent des services santé digitaux utiles :
• Coaching santé en ligne pour gérer son stress, retrouver le sommeil et son poids d’équilibre, avec Metacoaching.
• Service de téléconsultation médicale, pour joindre un médecin en moins de 3 minutes 24h/24 et 7j/7, avec Medaviz.
• Obtention d’un second avis médical, en cas de problème de santé sérieux, avec deuxiemeavis.fr.
• Apprentissage des gestes qui sauvent, avec la formation de secourisme en ligne Salvum.

Le partenariat entre Cdiscount et la Mutuelle Ociane Matmut, qui partagent notamment un ancrage historique fort dans la région bordelaise, vise, à horizon 2020, à développer une offre complémentaire santé spécifique Mutuelle Ociane Matmut – Cdiscount.

Pour Emmanuel Grenier, Président Directeur Général de Cdiscount « Cdiscount et la Mutuelle Ociane Matmut se sont retrouvés dans la volonté de rendre accessibles au plus grand nombre les meilleurs biens et services du quotidien. Nous permettons ainsi désormais à nos 9 millions de clients et 22 millions de visiteurs mensuels de souscrire à une protection santé. Le lancement de Cdiscount Santé, soutenu par un premier partenariat inédit avec un acteur majeur de l’assurance, est une nouvelle étape forte dans notre stratégie de plateforme française de biens et de services. »

Nicolas Gomart, Directeur général de la Matmut a quant à lui indiqué : « Dès lors que la présentation des garanties est claire et compréhensible et que la souscription se fait dans le respect du devoir de conseil, internet est un canal tout à fait approprié à la souscription d’une complémentaire santé. La Mutuelle Ociane Matmut est historiquement attentive à proposer la meilleure expérience aux internautes et des services digitaux de qualité, favorisant l’accès aux soins. Le partenariat noué avec Cdiscount va permettre de renforcer la diffusion digitale des offres ‘’Essentiel’’ de sa gamme, qui couvrent les soins importants et coûteux. »

Détails des offres en suivant ce lien.

A PROPOS DE LA MUTUELLE OCIANE MATMUT
La Mutuelle Ociane Matmut, ce sont plus de 670 000 adhérents bénéficiant d’une complémentaire santé, pour un chiffre d’affaires supérieur à 300 millions d’euros. Ociane, spécialiste de la santé depuis plus de 90 ans, a rejoint la Matmut au 1er janvier 2017.

A PROPOS DE CDISCOUNT
Cdiscount.com est une filiale du groupe Casino. Leader français du e-commerce non alimentaire, le site réalise un volume d’affaire de plus de 3,6 milliards d’euros en 2018, incluant sa marketplace qui connaît une croissance soutenue avec plus de 10.000 commerçants partenaires. Il a pour vocation la démocratisation des produits et des services du quotidien afin de les rendre accessibles à tous, en s’appuyant sur ses valeurs, la proximité et l’audace.


News Santé

Glyphosate, phtalates : nouvelle alerte sur la composition des protections hygiéniques

Glyphosate, phtalates : nouvelle alerte sur la composition des protections hygiéniques

Le 21 février 2019

Une nouvelle enquête de 60 millions de Consommateurs alerte sur la composition des protections hygiéniques, tampons et serviettes, qui contiendraient toujours des substances dangereuses pour la santé.

La composition des protections hygiéniques ne figure pas toujours sur l’emballage

60 millions de Consommateurs a mené une nouvelle fois l’enquête sur la composition des tampons et serviettes hygiéniques, en passant au crible 15 références. Dans le numéro de mars 2019, le magazine s’alarme sur la présence de certaines substances « dont le potentiel toxique est avéré ou suspecté », plus de 3 ans après les premières alertes sur le sujet, en 2015. 

Premier constat inquiétant : seule la moitié des marques de protections hygiéniques précisent sur leur emballage les composants. Les autres « se contentent d’une liste générale détaillée seulement sur leur site web » peut-on lire sur le site de 60 millions de Consommateurs, et pour les marques distributeurs, « aucune information n’est disponible sur l’emballage ni en ligne ».

Les protections périodiques contiennent toujours des pesticides

Le magazine pointe du doigt le fait que « Les contaminations par des résidus de molécules à risque persistent ». Glyphosate, phtalates, dioxynes : « Les jeunes filles et les femmes qui portent des protections périodiques à usage unique peuvent être au contact de résidus pour le moins indésirables de manière chronique » indique le magazine. « Autre résultat remarquable : la présence de phtalates que nous n’avions pas détectés auparavant » peut-on lire également.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) avait pourtant recommandé aux fabricants de protections périodiques « d’améliorer la qualité de ces produits », après avoir publié un rapport en juillet 2018 indiquant la présence de substances chimiques, tout en précisant que leur concentration était inférieure aux seuils sanitaires et ne présentaient pas de risques pour les utilisatrices.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Pesticides : des traces retrouvées dans les cheveux de citoyens européens

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Une nouvelle découverte pour expliquer l'obésité

Une nouvelle découverte pour expliquer l'obésité

Une nouvelle découverte pour expliquer l’obésité

Le 29 janvier 2019.

Il n’existe pas encore de traitement à proprement parler mais les scientifiques ont découvert un phénomène qui pourrait expliquer le dysfonctionnement de l’appétit chez les personnes obèses ou en surpoids. Un enzyme servant à réguler la faim en serait à l’origine.

Manger trop gras perturbe la sensation de satiété

L’équipe de chercheurs belges de l’université de Louvain a publié les résultats de ses travaux dans la revue Nature Communication : ils ont découvert le rôle essentiel d’un enzyme de l’intestin bien particulier, le NAPE-PLD (de son vrai nom N-acyl phosphatidylethanolamine phospholipase D). Ce dernier transmet, de l’intestin au cerveau, la sensation de satiété.

Mais voilà, lorsque l’on mange trop d’aliments gras, et trop souvent, cet enzyme travaille moins, disparaît peu à peu et ne transmet plus son message au cerveau. Par conséquent, plus on mange gras, plus on a faim, plus on grossit ! L’appétit n’est plus du tout régulé, les fringales n’ont plus de limites. Ce dysfonctionnement touche les personnes obèses ou en surpoids qui représentent aujourd’hui un adulte sur deux en France.

Une étude sur des souris

Les chercheurs ont découvert, grâce des tests en laboratoire sur des souris, que celles qui n’avaient pas cet enzyme mangeaient plus, souvent sans savoir s’arrêter, grossissaient plus que les autres et étaient plus sédentaires, alors même que toutes les souris étaient soumises exactement au même régime alimentaire.

« On a donc mis le doigt sur un mécanisme clé dans la régulation du métabolisme. Cela ne va pas empêcher les personnes en surpoids ou obèses de manger, mais cela permet d’expliquer pourquoi elles ont tout le temps faim, et de chercher des solutions », explique Patrice Cani, professeur à l’université catholique de Louvain (UCL). Pour le moment, aucun traitement n’a été mis en place, mais les scientifiques espèrent pouvoir développer un complément alimentaire pour réactiver cet enzyme et restaurer le dialogue entre l’intestin et le cerveau. 

Maylis Choné

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Sida : une nouvelle piste pour détruire les cellules infectées

Sida : une nouvelle piste pour détruire les cellules infectées

Le 21 décembre 2018.

C’est un nouvel espoir pour les malades du sida : une équipe de chercheurs a découvert une nouvelle piste pour détruire les cellule infectées par le VIH.

Des chercheurs identifient la vulnérabilité des cellules « réservoirs » du sida

Selon une étude publiée jeudi 20 décembre 2018 dans la revue Cell Metabolism, une équipe de chercheurs de l’Institut Pasteur est parvenue à identifier une vulnérabilité dans les cellules dites « réservoirs » du virus du sida. Les scientifiques ont en effet « réussi à identifier les caractéristiques des lymphocytes T CD4, des cellules immunitaires qui sont les cibles principales du VIH », peut-on lire dans les colonnes du Figaro.

Le virus du VIH infecterait en priorité les cellules « à forte activité métabolique », c’est-à-dire celles qui consomment le plus de glucose « qui joue un rôle clé dans l’infection : le virus détourne l’énergie et les produits fournis par la cellule pour se multiplier ». Cette découverte ouvre ainsi la voie à l’élimination des cellules infectées. 

Une première étape vers une possible rémission des malades du sida

C’est une très grande avancée dans la lutte contre le sida qui touchait 36,9 millions de personnes dans le monde en 2017, selon les chiffres du site sida-info-service, puisque jusqu’à présent, les traitements contre le VIH sont à prendre à vie, les antirétroviraux ne pouvant éliminer les réservoirs du virus situés dans les cellules immunitaires. « Là, avec notre travail, il s’agit de caractériser les cellules infectées pour pouvoir cibler les cellules et les éliminer de l’organisme infecté par le VIH », explique Asier Saez-Cirion, le chef de file de l’étude.

C’est une première étape clé vers une possible rémission des malades du sida, mais « il faudra sans doute quelques années avant qu’on puisse commencer à vraiment tester ces approches dans un vrai essai clinique de phase 3 qui pourrait nous donner un résultat sur l’efficacité », précise Asier Saez-Cirion.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Des conseils alimentaires pour stimuler votre système immunitaire

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Slime : nouvelle mise en garde des autorités contre la pâte à malaxer fait-maison

Slime : nouvelle mise en garde des autorités contre la pâte à malaxer fait-maison

Le 14 décembre 2018

l’Agence nationale de sécurité sanitaire alerte une nouvelle fois sur les dangers de fabriquer soi-même le slime, cette pâte à malaxer tant aimée des enfants.

Le slime fait-maison présente des risques d’irritations et d’allergies sévères

Le slime, cette pâte à malaxer élastique très prisée par les enfants, était déjà dans le viseur des autorités sanitaires. En effet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avaient déjà alerté sur les dangers du slime en mai dernier, notamment les risques de lésions cutanées lorsqu’il est fait maison. 

Dans un rapport rendu public le 14 décembre, l’Anses met une nouvelle fois en garde contre l’utilisation du slime fait-maison. Pour fabriquer soi même le slime, il faut en effet utiliser des produits chimiques comme la lessive ou la colle à papier. « La manipulation répétée et prolongée de cette pâte n’est pas dénuée de risques pour la santé » et « peut provoquer des irritations et allergies sévères » rapportent nos confrères du Parisien.  

Il est préférable d’acheter le slime en magasin

Les risques de manipulation du slime fait soi-même ne sont pas anodins : « Certains enfants en manipulent toute la journée et peuvent se retrouver avec de graves lésions sur les mains et les ongles, explique Magali Labadie, chef du centre antipoison du CHU de Bordeaux et coauteur du rapport. Je me souviens notamment d’une petite fille dont les deux mains étaient toutes rouges, qui avait des fissures au bout des doigts, les ongles déformés et la peau fendillée. Ses blessures ont mis plusieurs mois à guérir » peut-on lire dans les colonnes du Parisien.

En revanche, « Les coffrets mis sur le marché en tant que jouets évitent l’utilisation détournée de produits chimiques », reconnaît l’Agence. Les recommandations de l’Anses sont donc d’acheter le slime en magasin plutôt que de le faire soi-même et de ne pas laisser les enfants manipuler cette pâte trop longtemps.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Faire un Slime au naturel, c’est possible  

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Le gouvernement lance une nouvelle enquête après plusieurs cas de bébés nés sans bras

Le gouvernement lance une nouvelle enquête après plusieurs cas de bébés nés sans bras

Le 22 octobre 2018

Après la naissance de plusieurs bébés sans bras dans plusieurs départements, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé l’ouverture d’une nouvelle enquête dimanche 21 octobre. 

Une première enquête insatisfaisante

Plusieurs cas de bébés nés sans bras ont été observés dans plusieurs départements et ont provoqué l’inquiétude dans ces zones géographiques. Dans l’Ain, 7 naissances ont été recensées entre 2009 et 2014 ; en Loire-Atlantique, 3 cas se sont produits entre 2007 et 2008 ; et en Bretagne, 4 naissances ont eu lieu entre 2011 et 2013. 

Après une première enquête menée par l’agence Santé Publique France, celle-ci avait déclaré début octobre ne pas poursuivre ses recherches, n’ayant pas « identifié une exposition commune à la survenue de ces malformations ». Devant l’absence d’explications que la ministre de la Santé juge « insupportable », une nouvelle enquête sera conduite par les ministères de la Santé et de l’Environnement avec « une méthodologie différente » permettant d’obtenir des « regards croisés ». 

Les causes des malformations encore incertaines  

Avec en France « entre 80 et 100 naissances par an avec des malformations de membres », selon Agnès Buzyn, plusieurs facteurs doivent être pris en compte. Ces malformations peuvent provenir de causes génétiques, mais peuvent aussi être liées à des contraintes physiques ou encore être dues à des substances toxiques. 

Par ailleurs, la ministre a déclaré qu’il était « hors de question d’arrêter la subvention des registres », y compris celui du Remera basé à Lyon, actuellement au centre d’une polémique après la révélation des cas de l’Ain. « Quand il y a un registre qui cumule des cas pendant 20 ans 30 ans, si à un moment vous l’arrêtez, on ne peut plus le démarrer, vous perdez l’information. Quand on a un registre qui fonctionne, il ne faut surtout pas l’arrêter ».

Anne-Flore Renard

À lire aussi : Les différents types d’anomalies foetales

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Levothyrox : des nanoparticules de métal dans la nouvelle formule ?

Levothyrox : des nanoparticules de métal dans la nouvelle formule ?

Le 3 mai 2018.

Selon l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT), la nouvelle formule du Levothyrox n’est pas uniquement coupable d’entraîner des effets secondaires indésirables, elle contiendrait également des nanoparticules de métal.

Des nanoparticules de métal

Un nouvel épisode est en train de s’écrire dans cette sombre affaire de Levothyrox. Le laboratoire Merck, qui fabrique ce médicament destiné aux malades de la thyroïde, a changé la formule, en 2017, sans avertir les patients qui, pour certains, on ressenti des effets secondaires indésirables. Fatigue excessive, maux de tête, vertiges, chutes de cheveux… Au total, 1.200 patients ont porté plainte contre le laboratoire.

Mais voilà qui risque d’envenimer encore un peu plus les choses : lors d’une conférence de presse, le Dr Jacques Guillet a fait savoir qu’il avait analysé la composition du nouveau médicament, au profit de l’Association française des malades de la thyroïde, et qu’il y avait trouvé des nanoparticules de métal. « On met en évidence des nanoparticules avec des alliages fer-chrome, chrome-nickel, fer-chrome-silicium, ferrochrome-aluminium », a-t-il noté.

Des nanoparticules responsables des effets secondaires ?

Selon lui, dans l’ancienne formule, « il y avait seulement quelques débris d’acier ». Dans la foulée, l’AFMT a demandé à la juge en charge de l’affaire d’examiner le rôle éventuel de ces nanoparticules dans les effets secondaires ressentis par les patients. Cette juge d’instruction enquête actuellement sur des faits de tromperie aggravée, de blessures involontaires et de mise en danger d’autrui.

« Il ne s’agit pas d’affoler les gens », a tempéré le Dr Jacques Guillet. « Des nanoparticules, on en inhale bien plus en marchant dans les rues de Paris ». De son côté, le laboratoire Merck a tenu à répondre à ces accusations : « Qu’il s’agisse de l’ancienne comme la nouvelle formule, nous rappelons que l’analyse de l’ensemble des métaux lourds a été réalisée conformément à la réglementation en vigueur, et nous réaffirmons que tous ces contrôles se sont révélés conformes aux spécifications ». À suivre…

Marine Rondot

À lire aussi : Des nanoparticules dans l’Efferalgan et le Spasfon

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Hypothyroïdie : une nouvelle alternative au Levothyrox dès le mois d’avril

Hypothyroïdie : une nouvelle alternative au Levothyrox dès le mois d’avril

Le 23 février 2018.

Un nouveau médicament à base de lévothyroxine sera commercialisé dès le mois d’avril. Le TCAPS pourrait rendre service à de nombreux patients qui souffrent des effets secondaires que peut engendrer la nouvelle formule du Levothyrox du laboratoire Merck.

Les déçus du nouveau Levothyrox pourront se tourner vers le TCAPS

Le laboratoire Genevrier vient d’obtenir l’aval de l’Agence du médicament, pour la commercialisation d’un médicament contre l’hypothyroïdie. Cette substance, baptisée TCAPS, viendra en renfort de l’arsenal déjà présent dans les officines pour traiter les 2,3 millions de patients touchés par cette maladie et qui étaient traités par le Levothyrox, pour la plupart d’entre eux, il y a quelques mois encore.

Le TCAPS devrait redonner espoir à tous les patients qui, à l’annonce de la fin de la commercialisation du Levothyrox, se sont tournés vers des formules qui ne leur convenaient pas et qui ont connu de nombreux effets secondaires très indésirables.

Plusieurs dosages pour correspondre à tous les patients

Perte de cheveux, douleurs musculaires et articulaires, troubles du sommeil, ont été signalés par des milliers de patients qui ont, sans succès, prié le laboratoire Merck de remettre l’ancien Levothyrox en circulation.

Contrairement au Levothyrox, le TCAPS ne contient que très peu d’excipients. À la molécule de base, la lévothyroxine, n’ont été associées que de la glycérine et de la gélatine, limitant ainsi les potentiels effets secondaires liés à la présence de lactose, de mannitol ou encore d’huile de ricin, dans la nouvelle version du Levothyrox. Le TCAPS sera en outre commercialisé sous différents dosages, ce qui permettra à chaque patient de trouver la posologie qui lui convient.

Gaëlle Latour

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Alzheimer : une nouvelle théorie renouvelle l’espoir pour la recherche de médicaments

Jusqu’à présent, les efforts pour trouver un médicament efficace contre la maladie d’Alzheimer ont échoué.

Diego Mastroeni et ses collègues de l’Université d’État de l’Arizona et ses collègues ont examiné les effets de la maladie d’Alzheimer sur le fonctionnement des mitochondries, des structures à l’intérieur des cellules qui produisent l’énergie. Ces travaux sont publiés dans la revue Alzheimer’s & Dementia.

Ils ont établi qu’une forme très toxique de la protéine bêta-amyloïde, l’oligomère a-bêta (OAbêta) perturbe le fonctionnement normal des mitochondries. Il en résulte une cascade d’événements qui se manifestent tôt dans le développement de la maladie, des décennies avant l’apparition des symptômes cliniques.

Ils ont aussi montré que les cellules neuronales humaines peuvent être protégées contre la détérioration de leurs mitochondries lorsqu’elles sont prétraitées avec un composé conçu sur mesure, ce qui suggère une avenue intéressante pour de futurs médicaments.

Les carences du métabolisme énergétique sont l’un des événements les plus précoces de la pathologie de la maladie d’Alzheimer.

Deux signes pathologiques sont observés dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer à l’autopsie : les enchevêtrements neurofibrillaires à l’intérieur des cellules et les plaques de protéines beta-amyloïdes extracellulaires.

Ces observations ont conduit à la théorie selon laquelle ces accumulations seraient la cause de la maladie en déclenchant la chaîne des événements menant à son développement. Un consensus croissant parmi les chercheurs s’éloigne de l’idée que l’accumulation de bêta-amyloïdes soit l’événement primaire qui déclenche la maladie.

L’un des problèmes de la théorie des plaques amyloïdes est son incohérence. Certains patients âgés qui ont beaucoup de ces plaques dans leur cerveau n’ont pas de déficit cognitif mesurable, alors que d’autres qui présentent peu ou pas d’accumulation d’amyloïdes ont néanmoins la maladie.

Le plus accablant pour cette théorie est que plusieurs médicaments ciblant ces plaques n’ont pas réussi à procurer de bénéfices dans les essais cliniques. Il est de plus en plus évident que les plaques et les enchevêtrements apparaissent tardivement dans la séquence des événements qui aboutissent à l’Alzheimer.

L’hypothèse d’une cascade déclenchée par une dysfonction des mitochondries est l’une des pistes de recherche les plus prometteuses, expliquent les chercheurs.

L’hypothèse suggère que la fonction mitochondriale, qui décline avec le vieillissement, peut être davantage altérée en présence de la protéine bêta-amyloïde.

Les mitochondries sont vulnérables à diverses formes de déclin et de dégradation. L’un des principaux facteurs est le stress oxydatif qui résulte d’une perturbation de l’équilibre entre la production d’espèces réactives d’oxygène (radicaux libres) lors de la production d’énergie, et les défenses antioxydantes d’une cellule.

Lorsque les mécanismes antioxydants ne peuvent plus suivre le rythme de la production d’espèces réactives d’oxygène, l’expression des gènes mitochondriaux devient altérée. On sait que les dommages oxydatifs se produisent bien avant la formation des plaques amyloïde.

Dans des travaux de laboratoire, les chercheurs ont constaté que l’exposition de cellules humaines à la protéine bêta-amyloïde altérait l’expression de gènes mitochondriaux.

Lors d’expériences subséquentes, des cellules humaines ont été prétraitées en laboratoire avec un analogue du CoQ10, qui est un composé pouvant augmenter la production d’énergie par les mitochondries (sous forme d’ATP) et limiter le stress oxydatif avant l’exposition à la protéine bêta-amyloïde. Le composé protégeait les cellules de la dégradation de la fonction mitochondriale normalement causée par la protéine bêta-amyloïde. Ce qui renouvelle l’espoir pour la recherche d’un traitement efficace contre la maladie.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Arizona State University, Alzheimer’s & Dementia.
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