La neuropathie diabétique consiste en lésions touchant des fibres nerveuses dues au diabète et peut entraîner des douleurs et des engourdissements, le plus souvent dans les mains et les pieds. Continuer la lecture de Douleurs neuropathiques du diabète : les médicaments recommandés par l’AAN
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Une rémission du diabète de type 2 est possible avec des changements du mode de vie et une perte de poids
Il est possible de se rétablir du diabète de type 2, selon une étude publiée dans la revue Diabetic Medicine.
Alors que la maladie peut être gérée par une combinaison de changements dans le mode de vie et de médicaments, il est également possible que l’hyperglycémie, qui définit le diabète, revienne à la normale.
Hajira Dambha-Miller de l’Université de Cambridge (Royaume-Uni) et ses collègues ont étudié les données d’une cohorte prospective de 867 personnes âgées de 40 et 69 ans qui venaient de recevoir un diagnostic de diabète de type 2.
Lors du suivi après 5 ans, 257 participants (30 %) étaient en rémission. Ceux qui ont perdu 10 % ou plus de leur poids initial étaient deux fois plus susceptibles d’être en rémission que ceux qui ont maintenu le même poids.
« Cela renforce l’importance de gérer son poids, ce qui se fait par des changements dans l’alimentation et une augmentation de l’activité physique
», souligne Simon Griffin, auteur principal. « Le diabète de type 2, bien qu’il s’agisse d’une maladie chronique pouvant entraîner d’importantes complications, peut être contrôlé et même inversé, comme le montre notre étude
».
L’étude a été financée par le Medical Research Council et le National Institute for Health Research britanniques ainsi que la fondation Wellcome.
Pour plus d’informations sur l’alimentation et le diabète et sur les moyens de perdre du poids, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : University of Cambridge, Diabetic Medicine.
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Une alimentation qui diminue le risque de diabète
Une alimentation principalement végétale est liée à un risque réduit de diabète de type 2, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Internal Medicine.
L’association avec un risque réduit est plus forte chez les personnes dont l’alimentation met l’accent sur les aliments sains.
Frank Qian et Qi Sun de la Harvard T.H. Chan School of Public Health ont, avec leurs collaborateurs, réalisé une méta-analyse (combinaison des données) de 9 études portant sur cette association. Ces études incluaient un total de 307 099 participants dont 23 544 ont développé un diabète de type 2.
Ils ont « analysé l’adhésion globale à une alimentation à prédominance végétale, qui pouvait inclure une combinaison d’aliments sains comme les fruits, les légumes, les grains entiers, les noix et les légumineuses, mais aussi des aliments moins sains comme les pommes de terre, la farine blanche, le sucre et de petites quantités de produits animaux
».
Les personnes ayant la plus forte adhérence à une alimentation à prédominance végétale avaient un risque de diabète de type 2 réduit de 23 % comparativement à celles ayant une adhérence plus faible. L’association était renforcée chez celles qui consommaient plus d’aliments sains.
Il a déjà été montré, mentionnent les chercheurs, que les aliments sains à base de plantes améliorent individuellement et conjointement la sensibilité à l’insuline et la tension artérielle, réduisent le gain de poids et l’inflammation générale, tous des facteurs pouvant contribuer au risque de diabète. (Comment adopter une alimentation anti-inflammatoire pour prévenir les maladies chroniques)
« Dans l’ensemble, ces résultats soulignent l’importance d’adhérer à une alimentation à base de plantes pour atteindre ou maintenir une bonne santé, et de choisir des fruits et légumes frais, des grains entiers, du tofu et d’autres aliments végétaux
», conclut Qi Sun, auteur sénior.
Pour plus d’informations sur le diabète et l’alimentation et sur l’alimentation végétarienne, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : Harvard T.H. Chan School of Public Health, JAMA Internal Medicine.
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Un anticorps parvient à retarder l’apparition du diabète
Le 18 juin 2019
C’est la première fois qu’un anticorps, le teplizumab, parvient à retarder la survenue du diabète de type 1.
Un progrès pour les recherches sur le diabète
Pour mener cette étude internationale, 76 participants se sont vus administrer pendant deux semaines le teplizumab, cet anticorps monoclonal anti-CD3. Les résultats, présentés au congrès de l’American Diabetes Association (ADA) à San Francisco, ont montré qu’il était possible de retarder de deux ans, en médiane, la survenue de la maladie auto-immune. Les tests ont été menés sur des sujets à haut risque au cours d’un suivi de cinq années.
Le teplizumab est capable de retarder la venue du diabète de type 1. Il peut réduire la destruction des cellules pancréatiques produisant l’insuline chez des patients diagnostiqués diabétiques et traités depuis peu par insuline. L’insuline est une hormone protéique naturellement secrétée par le pancréas et permettant au glucose d’entrer dans les cellules du corps afin de réguler le taux de glucose dans le sang.
Traiter le diabète avant les symptômes
L’immunothérapie suscite ainsi l’espoir parmi les chercheurs. En France, le nombre de malades atteints du diabète de type 1 augmente. Cette maladie auto-immune est diagnostiquée chez plus de 2.300 jeunes chaque année. Les défenses immunitaires du malade détruisent les cellules du pancréas qui produisent l’insuline. Les personnes deviennent alors insulino-dépendantes et nécessitent une piqûre d’insuline au quotidien.
Cette étude permet aux chercheurs de mieux comprendre comment fonctionne le diabète de type 1. Elle montre également que cette maladie auto-immune peut être traitée de façon précoce, chez les sujets à haut risque, avant que les symptômes n’apparaissent. Ainsi, les proches des diabétiques de type 1 présentant les marqueurs de diabète pourraient, dans le futur, prévenir la maladie grâce à un traitement immunitaire.
Stéphanie Haerts
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Les statines (médicaments anticholestérol) sont liées à un risque accru de diabète, rappelle une étude
Les personnes qui prennent des « statines », des médicaments anticholestérol, peuvent être à risque plus élevé d’hyperglycémie, de résistance à l’insuline et éventuellement de diabète de type 2, selon une étude publiée dans le British Journal of Clinical Pharmacology.
Bruno H. Stricker et ses collègues de l’Université Eramus (Pays-Bas) ont analysé des données concernant 9 535 personnes âgées de plus de 45 ans qui n’étaient pas atteintes de diabète au début d’une étude dans laquelle elles été suivies pendant 15 ans.
Comparativement aux participants qui n’ont jamais pris de statines, ceux qui en prenaient avaient tendance à avoir des concentrations sanguines plus élevées d’insuline à jeun et une résistance à l’insuline (dans laquelle l’organisme n’est pas capable d’utiliser efficacement l’insuline).
Les participants qui avaient déjà pris des statines avaient un risque 38 % plus élevé de développer un diabète de type 2 au cours de l’étude.
Ce risque était plus important chez les personnes qui présentaient une altération de l’équilibre glycémique au début de l’étude et celles en surpoids ou obèses.
« Ces résultats suggèrent que chez les patients qui commencent un traitement aux statines, des stratégies préventives telles que le contrôle de la glycémie et la perte de poids peuvent être justifiées pour minimiser le risque de diabète
», conclut le chercheur.
Pour plus d’informations sur les statines, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : Wiley, British Journal of Clinical Pharmacology.
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Diabète : fabriquer de l'insuline avec des cellules souches
Le 5 février 2019
Les chercheurs explorent des solutions pour restaurer la production d’insuline chez les diabétiques de type 1. Les cellules souches ont le vent en poupe pour cela, mais il demeure encore plusieurs obstacles.
Produire de l’insuline avec des cellules souches est possible
Ils sont 500, peut-être 600 millions dans le monde. Et leur nombre ne fait qu’augmenter tous les ans, victimes notamment de la mal-bouffe et de la sédentarité, mais aussi des nombreux perturbateurs endocriniens apparus dans notre environnement ces cinquante dernières années. Autant dire que les diabétiques attendent avec impatience qu’une équipe de chercheurs trouve un moyen de rétablir la fonction naturelle de production d’insuline qui incombe au pancréas.
On le sait, le diabète de type 1, qui impose aux malades de s’injecter plusieurs fois par jour de l’insuline, est provoqué par la destruction des cellules du pancréas chargés de la produire, et donc de réguler la concentration de sucre dans le sang. Plusieurs équipes cherchent donc à faire produire l’insuline par des cellules souches. Problème : même si le succès est au rendez-vous, les cellules produisant effectivement de l’insuline, impossible de réguler pour autant la glycémie !
Diabète : succès chez la souris, à quand chez l’homme ?
Heureusement, une équipe de chercheurs de l’université de San Francisco semble avoir trouvé la solution. Comment ? Tout simplement en mimant l’organisation des cellules chargées de produire l’insuline dans le pancréas : celles-ci en effet se regroupent et forment des îlots, appelés îlos de Langerhans, du nom de leur découvreur.
Les cellules souches programmées pour produire de l’insuline ont donc été agencées de la même manière, avant transplantation chez des souris qui avaient été privées de leurs îlots de Langerhans. Et ces cellules se sont mises à produire de l’insuline et à contrôler la glycémie de la souris, correctement.
Ce progrès est énorme, mais il reste encore à passer à l’expérimentation humaine de cette technique. Ce qui prendra, forcément, encore quelques années, notamment en raison des risques de réactions immunitaires des transplantés.
Jean-Baptiste Giraud
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Un oeuf par jour éloignerait le risque de diabète
Le 9 janvier 2019.
Selon une récente étude finlandaise, manger un oeuf par jour permettrait de diminuer le risque de développer un diabète de type 2.
Une étude menée pendant près de 20 ans
Une forte consommation d’oeufs est-elle bonne ou mauvaise pour la santé ? Accusés de faire grimper le taux de mauvais cholestérol, les oeufs font l’objet de nombreuses études. Une récente étude publiée dans la revue Molecular Nutrition and Food Research et menée par une équipe de chercheurs de l’Université d’Eastern Finland a démontré que manger un oeuf par jour pouvait réduire le risque de développer un diabète de type 2 (DT2).
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé pendant 19,3 années les échantillons sanguins de 239 participants masculins finlandais. Les échantillons ont été classés en quatre groupes : les sujets à forte consommation d’oeufs (en moyenne un oeuf par jour), ceux à consommation faible (en moyenne deux oeufs par semaine), ceux qui consommaient des oeufs et développaient un diabète de type 2 et ceux qui consommaient des oeufs et restaient en bonne santé (groupe témoin).
Un fort taux de tyrosine dans le sang prédirait un risque accru de développer un diabète sucré
Selon les chercheurs, « les échantillons sanguins des hommes qui consommaient un oeuf chaque jour comprenaient certaines molécules lipidiques qui étaient associées de façon positive au groupe d’hommes en bonne santé qui ne développaient pas de diabète », peut-on lire dans les colonnes de La Dépêche. À l’inverse, « certains métabolites prédominants dans les cas de DT2 sont positivement corrélés avec ceux du groupe à faible apport en œufs et négativement à ceux du groupe à plus forte consommation ».
L’étude révèle par ailleurs que « le taux de tyrosine (acide aminé) de base plus élevé prédit des probabilités plus élevées de DT2 ». Des recherches supplémentaires devront être menées sur le sujet précisent cependant les scientifiques.
Aurélie Giraud
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Médicaments antipsychotiques, prise de poids et diabète : des mesures de suivi sont nécessaires (ANSM)
», l’Agence française du médicament (ANSM) a rappelé, le 29 octobre, «
».
« Un traitement par antipsychotiques peut être à l’origine d’une prise de poids et de troubles métaboliques tels que diabète et/ou dyslipidémie
», rappelle l’ANSM.
« Aussi, sa mise en place et son adaptation exigent une collaboration étroite entre le psychiatre et le médecin généraliste afin d’assurer une prise en charge optimale du patient.
»
L’ANSM précise :
1. Avant le traitement, il est recommandé de :
«
Rechercher les facteurs de risque du patient (antécédents médicaux, traitements en cours, hygiène de vie).Pratiquer des bilans cliniques et biologiques (calcul de l’indice de masse corporel, mesure du périmètre ombilical, mesure de la pression artérielle, dosages à jeun de la glycémie, du cholestérol [total, HDL, LDL] et des triglycérides).
Informer les patients et leur entourage de la nécessité de consulter rapidement, en cas de survenue de symptômes évocateurs d’un diabète (polyurie, polydipsie, perte de poids). »
2. Pendant le traitement, une surveillance étroite devra porter sur le poids, la glycémie, la pression artérielle et le bilan lipidique
«
La stratégie de surveillance dépend des facteurs de risque trouvés avant l’instauration du traitement, des signes cliniques apparaissant pendant le traitement, et du traitement antipsychotique instauré.»3. En cas d’anomalies détectées pendant le traitement :
«
Il est recommandé de rappeler aux patients les règles hygiéno-diététiques.La prise en charge thérapeutique doit faire intervenir médecin traitant et psychiatre et peut amener, dans certains cas, à orienter le patient vers un spécialiste. »
Pour plus d’informations sur les médicaments antipsychotiques, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : ANSM.
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Diabète de type 2 : les premiers signes visibles 20 ans avant son diagnostic !
Le 9 octobre 2018.
Des chercheurs viennent de découvrir plusieurs marqueurs de notre corps pouvant donner des indices sur la probalité ou non de développer un diabète de type 2.
Déceler le diabète de type 2 avant l’arrivée de la maladie
Des scientifiques japonais permettent d’avancer encore un peu plus dans la connaissance du diabète de type 2. Grâce à leurs découvertes publiées dans le Journal of Endocrine Society, il serait désormais possible de déceler quelques indices laissant penser que la personne pourrait développer un diabète de type 2 dans les années qui suivraient.
Les chercheurs sont même capables de prédire l’arrivée de la maladie parfois vingt ans avant que celle-ci ne se déclare réellement. Comment cela est-il possible ? Trois marqueurs sont détectables et peuvent alerter les médecins : la glycémie à jeun, l’indice de masse corporelle (IMC) et la sensibilité à l’insuline.
Des symptômes qui ne trompent pas
Si la glycémie à jeun, l’indice de masse corporelle (IMC) et la sensibilité à l’insuline, peuvent être contrôlés avant que la maladie ne se déclare, les chercheurs expliquent néanmoins qu’une fois le prédiabète confirmé, il n’est déjà plus possible de soigner la maladie.
« Nous devrons peut-être intervenir beaucoup plus tôt que le stade de prédiabète, afin de prévenir la progression vers le diabète complet », estime Hiroyuki Sagesaka, auteur principal de l’étude. Aujourd’hui, la Fédération internationale du diabète estime que 425 millions de personnes sont atteintes du diabète dans le monde et rappelle qu’une personne meurt du diabète toutes les secondes. C’est plus que le sida, la tuberculose et la malaria.
Maylis Choné
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Diabète : pourquoi il faut muscler ses triceps
Le 27 août 2018.
Selon une étude publiée dans la revue Nature, il existerait un lien entre la musculature des triceps et l’absence de diabète. On vous dit tout.
Les bienfaits des séances de musculation
On ne dira jamais assez combien une activité physique régulière est importante pour la santé. On apprend aujourd’hui que même les séances de musculation peuvent être bonnes pour la santé. C’est en tout cas ce qu’avancent des chercheurs du Centre Européen d’Etude du Diabète de Strasbourg, qui ont travaillé en collaboration avec le Centre of Inflammation and Metabolism du Danemark et le Centre Médical Universitaire de Genève.
Selon leurs travaux, les muscles de l’arrière du bras, c’est-à-dire les triceps, pourraient avoir un effet protecteur sur les cellules du pancréas. Cet effet aurait ainsi un impact positif pour les patients atteints de diabète de type 2. Tous les muscles, et pas seulement ceux de l’avant-bras, sécrètent des protéines lorsqu’ils sont sollicités. Les triceps sécrètent des protéines particulières, les myokines, qui agissent positivement sur le pancréas.
Privilégier des sports de résistance
Or, on sait que les personnes diabétiques ont un pancréas défectueux. Les auteurs de ces travaux recommandent donc de pratiquer une activité physique régulière pour prévenir le diabète. Et pas n’importe quelle activité. Il faudrait privilégier les sports de résistance (sports intenses et de courte durée) qui sollicitent les triceps, plutôt que les sports d’endurance comme la course à pieds ou la natation.
N’hésitez donc pas à faire des pompes ou à vous acheter des haltères, cela vous protègera du diabète et, ce qui n’est pas inintéressant, sculptera votre corps. Selon les auteurs de ces travaux, cette découverte offre « de véritables perspectives pour créer des traitements à destination de toutes les personnes à risque diabétique ou déjà malades, et pour lesquelles il n’existe aucun traitement permettant de guérir la maladie », ont-il expliqué au micro de France 3 Grand Est.
Marine Rondot
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