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Alimentation : 10 recommandations pour prévenir les maladies du cœur (mise à jour de l’AHA)

Dans de nouvelles recommandations, l’American Heart Association (AHA) propose 10 caractéristiques d’une alimentation saine pour le cœur.

Ces recommandations, qui mettent l’accent sur l’alimentation globale plutôt que sur des aliments ou des nutriments individuels, sont publiées en novembre 2021 dans la revue Circulation.

10 recommandations alimentaires pour promouvoir la santé cardiaque :

  1. Équilibrer l’alimentation et l’apport calorique avec l’activité physique pour maintenir un poids sain.

  2. Consommer beaucoup de fruits et légumes variés pour obtenir une gamme complète de nutriments à partir d’aliments plutôt que de compléments ;

  3. Choisir des céréales complètes et d’autres aliments composés principalement de céréales complètes ;

  4. Choisir des sources de protéines saines (principalement végétales ; consommation régulière de poissons et de fruits de mer ; produits laitiers à faible teneur ou sans matières grasses ; si la viande ou la volaille est désirée, choisir des coupes maigres et des formes non transformées) ;

  5. Utiliser des huiles liquides végétales non tropicales et des graisses partiellement hydrogénées ;

  6. Choisir autant que possible des aliments peu transformés plutôt que des aliments ultra-transformés ;

  7. Réduire au minimum la consommation de boissons et d’aliments contenant des sucres ajoutés ;
  8. Choisir ou préparer des aliments avec peu ou pas de sel ;

  9. Limiter la consommation d’alcool ; si vous ne buvez pas, ne commencez pas ;

  10. Appliquer ces conseils quel que soit le lieu de préparation ou de consommation des aliments.

« Il est important de reconnaître que ces orientations sont compatibles non seulement avec la santé cardiaque, mais aussi avec la durabilité – c’est gagnant pour les individus et l’environnement », souligne Alice H. Lichtenstein de l’Université Tufts (Boston), 1re auteure.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : American Heart Association, Circulation.
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Une aspirine par jour pour la prévention : plus de tort que de bien

Le consensus médical appuyait jusqu’à récemment l’utilisation quotidienne d’une aspirine à faible dose pour prévenir les crises cardiaques et les AVC chez les personnes ayant un risque accru de maladie cardiovasculaire.

« Mais en 2018, trois essais cliniques majeurs ont jeté le doute sur cette sagesse conventionnelle, constatant peu de bénéfices et des risques consistants de saignement associés à l’utilisation quotidienne d’aspirine ».

Ces résultats ont amené l’American Heart Association (AHA) et l’American College of Cardiology (ACC) à modifier les lignes directrices de pratique clinique en 2019, afin de déconseiller explicitement l’utilisation systématique de l’aspirine chez les personnes de plus de 70 ans ou chez les personnes ayant un risque accru de saignement qui ne souffrent pas de maladies cardiovasculaires existantes.

L’utilisation de l’aspirine est répandue parmi les groupes à risque d’effets indésirables, dont les personnes âgées et les personnes souffrant d’ulcères gastroduodénaux, qui sont des plaies douloureuses dans la paroi de l’estomac sujettes aux saignements et qui touchent environ une personne sur dix.

Dans une étude publiée en juillet dans la revue Annals of Internal Medicine, Christina Wee et ses collègues de la Harvard Medical School et du Beth Israel Deaconess Medical Center indiquent dans quelle mesure les Américains de 40 ans et plus utilisent l’aspirine pour la prévention primaire des maladies cardiovasculaires.

L’analyse des données de la National Health Interview Survey de 2017 montre qu’environ un quart des Américains de 40 ans ou plus sans maladie cardiovasculaire – environ 29 millions de personnes – prenaient quotidiennement de l’aspirine pour prévenir les maladies cardiaques. De ce nombre, quelque 6,6 millions le faisaient sans recommandation d’un médecin.

Fait préoccupant, près de la moitié des adultes de 70 ans et plus sans antécédents de maladie cardiaque ou d’AVC rapportaient prendre de l’aspirine quotidiennement.

Et, chez les personnes ayant des antécédents d’ulcères gastroduodénaux, l’utilisation préventive de l’aspirine était aussi élevée.

Les nouvelles directives ne concernent que les personnes qui ne souffrent pas de maladies cardiovasculaires existantes, soulignent les chercheurs.

Une aspirine par jour pour la prévention ? Nouvelles conclusions (2018)

Pour plus d’informations sur l’utilisation préventive de l’aspirine, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Harvard Medical School, Annals of Internal Medicine.
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Boire une canette de soda par jour est dangereux pour le foie

Boire une canette de soda par jour est dangereux pour le foie

Le 10 juillet 2019

Une étude de l’Inserm révèle que boire plus de 33 cl de soda chaque jour est mauvais pour le foie.

Des risques pour le foie

On le répète assez, boire de grandes quantités de sodas a divers effets néfastes sur la santé. Les consommateurs ont un risque accru de carie dentaire, un risque plus élevé de maladie cardiaque, d’obésité et de troubles métaboliques tels que le diabète de type 2. 

Pour la première fois, les scientifiques se sont penchés sur la quantité minimum de soda qui représentait un danger. Une étude de l’Inserm, présentée lors de la conférence internationale sur le foie à Paris, a montré que boire plus de 33 cl de soda quotidiennement était risqué pour le foie. 

La maladie du soda

Une alimentation trop grasse et trop sucrée engendre une pathologie nommée la maladie du soda. Cette maladie, qui touche 1 adulte sur, 5 est la stéatose hépatique non alcoolique (NASH). Environ 20% des Français ont le foie qui devient fibreux. Il ne parvient plus à éliminer les graisses en surplus et des cancers ou des cirrhoses peuvent alors survenir. 

Alors que cette maladie est encore méconnue des consommateurs de soda, l’étude de l’Inserm pourrait contribuer à prendre conscience des risques de ces boissons trop sucrées. Pour le moment, aucun traitement de prévention n’est disponible. Des chercheurs de l’université Howard à Washington ont d’ailleurs prédit en 2016 que cette maladie deviendrait la prochaine épidémie mondiale. Pour trouver des solutions, la société de biothechnologie française Genfit a créé un fonds de 1,9 million d’euros nommé The Nash Education Program. Il vise à rechercher des solutions thérapeutiques pour soigner les maladies du foie.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : 8 bonnes raisons d’abandonner les sodas

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Stress, anxiété, dépression : demain est un autre jour, si la qualité du sommeil le permet

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Des chercheurs néerlandais « ont découvert pourquoi nous pouvons mieux, le lendemain, supporter ce qui nous afflige aujourd’hui. Et pourquoi cela peut échouer. »

Sirène du cerveau

« Quelque chose d’effrayant ou de désagréable ne passe pas inaperçu. Dans le cerveau, le circuit limbique devient immédiatement actif. D’abord et avant tout, de telles expériences activent l’amygdale. Ce noyau de cellules cérébrales situé profondément dans le cerveau peut être considéré comme la sirène cérébrale : attention ! Pour que le cerveau fonctionne correctement, la sirène doit également s’arrêter. Pour cela, un sommeil paradoxal réparateur, la phase du sommeil durant laquelle les rêves sont les plus vivides, s’avère indispensable. »

Les bons dormeurs

Rick Wassing de l’Institut néerlandais des neurosciences et ses collègues « ont placé des volontaires dans un scanner IRM le soir et leur ont présenté une odeur spécifique pendant une expérience visant à les perturber. Les scans ont montré comment l’amygdale est devenue active. Les participants ont ensuite passé la nuit dans le laboratoire du sommeil, tandis que l’activité de leur cerveau endormi était mesurée à l’aide de l’EEG, et que l’odeur spécifique était présentée de nouveau à l’occasion. Le lendemain matin, les chercheurs ont tenté de bouleverser à nouveau les volontaires, exactement de la même manière que la veille au soir. Mais ils n’ont alors pas si bien réussi à le faire. Les circuits cérébraux s’étaient adaptés du jour au lendemain ; la sirène du cerveau ne s’est plus déclenchée. L’amygdale répondait beaucoup moins, surtout chez ceux qui avaient eu beaucoup de sommeil paradoxal réparateur et qui, pendant ce temps, avaient été exposés à l’odeur spécifique. »

Les dormeurs agités

« Cependant, parmi les participants se trouvaient également des personnes ayant un sommeil paradoxal agité. Les choses étaient étonnamment différentes pour eux. Les circuits cérébraux ne se sont pas bien adaptés du jour au lendemain : la sirène du cerveau continuait à retentir le lendemain matin. Et si l’exposition nocturne à l’odeur a aidé les personnes ayant un sommeil paradoxal réparateur à s’adapter, la même exposition n’a fait qu’empirer les choses pour celles ayant un sommeil paradoxal agité. »

Les connexions neuronales s’affaiblissent et se renforcent

« Pendant le sommeil, les “traces de mémoire” des expériences de la journée passée sont spontanément rejouées, comme dans un film. Parmi tous les vestiges de la journée, une trace de mémoire spécifique peut être activée en présentant la même odeur que celle qui était présente lors de l’expérience éveillée. Les traces de mémoire sont ajustées pendant le sommeil : certaines connexions entre les cellules du cerveau sont renforcées, d’autres sont affaiblies. Le sommeil paradoxal agité perturbe ces ajustements nocturnes, essentiels à la récupération et à l’adaptation à la détresse. »

Santé mentale

Le sommeil paradoxal agité et l’amygdale hyperactive sont des caractéristiques du syndrome de stress post-traumatique, des troubles anxieux, de la dépression et de l’insomnie, soulignent les chercheurs.

« Le traitement du sommeil paradoxal agité pourrait aider à traiter les souvenirs émotionnels pendant la nuit et leur donner une meilleure place dans le cerveau. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Netherlands Institute for Neuroscience, Current Biology.
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20 minutes par jour dans la nature réduiraient les hormones du stress

20 minutes par jour dans la nature réduiraient les hormones du stress

Le 10 avril 2019

Selon une récente étude américaine, passer 20 à 30 minutes par jour dans la nature suffirait à réduire le taux de cortisol, l’hormone du stress. 

Passer du temps dans la nature réduit le niveau d’hormones du stress

Voici une bonne nouvelle à l’arrivée des beaux jours : si l’on connaît depuis longtemps les effets bénéfiques du bon air, de la lumière et du soleil sur le moral, notamment pour les personnes touchées par la dépression saisonnière, une récente étude américaine menée par des chercheurs de l’université du Michigan confirme que passer du temps au contact de la nature contribuerait à réduire l’anxiété.

« La réduction du stress par contact avec la nature est bien établie, mais on en sait beaucoup moins sur la contribution des paramètres de contact – durée, fréquence et qualité de la nature » peut-on lire dans les colonnes de la revue Frontiers in Psychology, qui publie l’étude. Ainsi, les auteurs ont estimé que 20 à 30 minutes passées dans la nature tous les jours suffiraient à réduire le stress.

20 à 30 minutes par jour suffisent pour ne plus être stressé

Pour mener leurs travaux, les scientifiques se sont basés sur l’analyse du taux de cortisol, qui est l’hormone du stress. Ils ont demandé à 44 citadins âgés de 18 ans et plus de passer trois fois par semaine 10 minutes minimum « dans un lieu de plein air créant un contact avec la nature », durant huit semaines, au moment, à l’endroit et au lieu de leur choix. Ils ont ensuite relevé leur taux de cortisol, par des prélèvements de salives avant et après avoir passé du temps au vert. Chez 36 participants sur les 44, les données ont été considérées suffisamment fiables.

Selon les chercheurs, la durée optimale pour réduire le stress serait comprise entre 20 et 30 minutes, « après quoi des avantages continuaient de s’accumuler, mais à un taux réduit ». Par ailleurs, le type d’activité n’influencerait pas le taux de cortisol : que vous marchiez ou restiez assis, la nature est apaisante. Ils précisent par ailleurs une évidence : pour une sortie en plein air efficace, il convient de laisser son téléphone à la maison ! 

Aurélie Giraud

Faites le test : Quel est votre profil personnel de stress ?

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Alzheimer : pourra-t-on un jour réparer la mémoire ?

Alzheimer : pourra-t-on un jour réparer la mémoire ?

Le 25 janvier 2019.

Les chercheurs du monde entier s’activent pour tenter de contrer les conséquences de la maladie d’Alzheimer. On estime en effet qu’avec le vieillissement de la population, en particulier dans les pays occidentaux, la maladie pourrait frapper jusqu’à une personne âgée sur quatre ! 

Des recherches sur la perte de mémoire liée à l’âge

Dernière découverte en date, celle d’une équipe de chercheurs américains de l’université de Buffalo (État de New-York) : la mémoire de malades d’Alzheimer pourrait peut-être un jour être restaurée. Pour l’instant, ce sont des expérimentations réalisées sur des souris qui laissent entrevoir cet espoir, mais il est réel.

Les scientifiques ont en effet découvert que la perte de mémoire, chez un homme dont le cerveau est normal, était provoquée par la disparition des récepteurs à glutamate présents sur les neurones.

Les souris ont retrouvé la mémoire

En activant certaines enzymes, ils sont parvenus à réactiver ces récepteurs chez des souris sur lesquelles ces derniers avaient été inhibés.  Et donc à rendre à ces souris de laboratoire leur mémoire, dans le classique test du labyrinthe. 

Malheureusement, ces mêmes chercheurs ont découvert que la perte de mémoire normale, provoquée par le vieillissement, était le résultat d’un mécanisme bien distinct de la perte de mémoire provoquée par Alzheimer. Ils ne perdent cependant pas espoir d’apprendre beaucoup du mécanisme de dégénérescence de la mémoire, pour pouvoir ensuite imaginer des thérapies adaptées aux patients atteints d’Alzheimer.

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : Les personnes et facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer

 

 
 

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Une aspirine par jour pour la prévention ? Nouvelles conclusions

Prendre régulièrement une aspirine pour prévenir les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux peut entraîner une augmentation de près de 50 % du risque d’hémorragie majeure, selon une étude publiée dans le

(JAMA).

Bien que l’aspirine soit reconnue pour réduire les risques chez les personnes qui ont déjà subi un AVC ou une crise cardiaque, les preuves de son rôle dans la prévention initiale des événements cardiovasculaires sont incertaines, indiquent les chercheurs.

Sean Zheng du King’s College London et ses collègues ont réalisé une revue systématique de la littérature scientifique portant sur les effets chez les personnes sans maladie cardiovasculaire.

Ils ont analysé les résultats d’essais totalisant plus de 1 000 participants sans antécédents connus de maladies cardiovasculaires qui ont été suivis 12 mois. L’aspirine était comparée à un placebo ou une absence de traitement.

Alors que la prise régulière d’aspirine était associée à un risque réduit de crise cardiaque et d’autres événements cardiovasculaires, elle augmentait le risque d’hémorragie majeure :

Comparativement à un placebo ou l’absence de traitement :

  • L’aspirine était associée à un risque d’événements cardiovasculaires réduit de 11 %.

  • Environ 250 patients devaient être traités pendant 5 ans pour prévenir un seul événement cardiovasculaire (crise cardiaque, AVC ou décès cardiovasculaire).

  • L’aspirine était associée à un risque accru de 43 % de saignements majeurs

  • Environ une personne sur 200 traitée avec l’aspirine aurait un saignement majeur.

  • Aucun effet n’a été observé sur les nouveaux diagnostics de cancer ou les décès par cancer.

« Cette étude démontre qu’il n’y a pas suffisamment de preuves pour recommander l’utilisation systématique de l’aspirine dans la prévention des crises cardiaques, des AVC et des décès d’origine cardiovasculaire chez les personnes sans maladie cardiovasculaire », conclut le chercheur.

« Il y a eu plus d’incertitude quant à ce qui devrait être fait chez les personnes à risque élevé de maladies cardiovasculaires et chez les personnes diabétiques. Cette étude montre que même si les événements cardiovasculaires peuvent être réduits chez celles-ci, ces bénéfices sont égalés par un risque accru d’événements hémorragiques majeurs. »

« L’utilisation de l’aspirine nécessite une discussion entre le patient et son médecin, en sachant qu’un petit bénéfice cardiovasculaire potentiel est mis en balance avec un risque réel de saignement sévère. »

Pour plus d’informations sur l’aspirine et les médicaments antidouleurs, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : King’s College London, JAMA.
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Un oeuf par jour éloignerait le risque de diabète

Un oeuf par jour éloignerait le risque de diabète

Le 9 janvier 2019.

Selon une récente étude finlandaise, manger un oeuf par jour permettrait de diminuer le risque de développer un diabète de type 2.

Une étude menée pendant près de 20 ans

Une forte consommation d’oeufs est-elle bonne ou mauvaise pour la santé ? Accusés de faire grimper le taux de mauvais cholestérol, les oeufs font l’objet de nombreuses études. Une récente étude publiée dans la revue Molecular Nutrition and Food Research et menée par une équipe de chercheurs de l’Université d’Eastern Finland a démontré que manger un oeuf par jour pouvait réduire le risque de développer un diabète de type 2 (DT2).

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé pendant 19,3 années les échantillons sanguins de 239 participants masculins finlandais. Les échantillons ont été classés en quatre groupes : les sujets à forte consommation d’oeufs (en moyenne un oeuf par jour), ceux à consommation faible (en moyenne deux oeufs par semaine), ceux qui consommaient des oeufs et développaient un diabète de type 2 et ceux qui consommaient des oeufs et restaient en bonne santé (groupe témoin).

Un fort taux de tyrosine dans le sang prédirait un risque accru de développer un diabète sucré

Selon les chercheurs, « les échantillons sanguins des hommes qui consommaient un oeuf chaque jour comprenaient certaines molécules lipidiques qui étaient associées de façon positive au groupe d’hommes en bonne santé qui ne développaient pas de diabète », peut-on lire dans les colonnes de La Dépêche. À l’inverse, « certains métabolites prédominants dans les cas de DT2 sont positivement corrélés avec ceux du groupe à faible apport en œufs et négativement à ceux du groupe à plus forte consommation ». 

L’étude révèle par ailleurs que « le taux de tyrosine (acide aminé) de base plus élevé prédit des probabilités plus élevées de DT2 ». Des recherches supplémentaires devront être menées sur le sujet précisent cependant les scientifiques.

Aurélie Giraud

À lire aussi Tout savoir sur les trois différentes formes de diabète

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Combien de café peut-on boire chaque jour ?

Combien de café peut-on boire chaque jour ?

Le 2 janvier 2019.

Dans le creux de l’hiver, l’organisme est un peu fatigué et on a parfois tendance à tenir le coup en avalant plusieurs tasses de café par jour. Mais quelle dose journalière est vraiment recommandée ?

Un site pour vous aider à y voir plus clair

Une tasse, deux tasses, cinq tasses ? Combien de tasses de café peut-on boire chaque jour non seulement sans se mettre en danger mais tout en profitant des bienfaits prouvés de ce breuvage ? Un site a récemment vu le jour et permet d’y voir plus clair. 

Connaissez-vous caffeineinformer.com ? Ce portail vous aidera à calculer, selon votre poids, la dose de café à ne pas dépasser pour rester en bonne santé. Il est même possible de connaître la dose de caféine qui, si elle était avalée en l’espace de 24 heures deviendrait létale. Par exemple : si je pèse 55 kg, il est recommandé de ne pas dépasser deux tasses par jour. Si je bois 51 tasses, je meurs.

Le café est-il vraiment bon pour la santé ? 

Entre ceux qui recommandent de ne plus boire de café et d’autres qui en vante les bienfaits antioxydants ou ses effets cardioprotecteur, difficile de s’y retrouver. Une étude récente menée par les chercheurs de l’université de Düsseldorf nous permet d’en savoir plus.

Publiée dans la revue Plos Biology, elle recommande de boire quatre tasses par jour pour profiter des apports bénéfiques du café. Et ce, même si vous souffrez de problème cardiaque. Tout est dans la mesure : le café ne doit ni remplacer une activité physique régulière si se substituer à une alimentation saine et variée. 

Maylis Choné

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