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La vaccination COVID provoque des souffrances intenses chez un Canadien

Un homme de Gatineau, dans la province du Québec au Canada, a développé une grave condition de la peau après avoir reçu un vaccin contre le COVID-19, affirme qu’il est prêt à renoncer au système de santé canadien et à chercher un traitement à l’étranger. Continuer la lecture de La vaccination COVID provoque des souffrances intenses chez un Canadien

BioNTech administre la dose au premier patient de l’essai de phase 1 du vaccin candidat contre le virus de l’herpès simplex

BioNtech a administré le premier vaccin de candidat herpes BNT163 conçu pour prévenir les lésions génitales dans le cadre d’une étude de recherche clinique de phase 1, a indiqué l’entreprise allemande de vaccins mercredi.

Le candidat vaccinal vise à prévenir l’HSV-2, le virus de l’herpès simplex qui cause l’herpès génital, et potentiellement l’HSV-1, qui cause l’herpès oral et peut entraîner de l’herpès génital.

C’est le premier résultat de la collaboration de recherche établie en 2018 entre l’Université de Pennsylvanie et BioNtech visant à développer des candidats vaccins à ARNm pour la prévention et le traitement de diverses maladies infectieuses.

L’Organisation mondiale de la santé estime le nombre de personnes âgées de 15 à 49 ans souffrant d’une infection à l’HSV-2 à environ 491 millions.

BioNTech prévoit d’inscrire 100 personnes âgées de 18 à 55 ans dans son essai de phase 1 du médicament, a ajouté l’entreprise.

L’entreprise basée à Mayence a indiqué dans un communiqué séparé qu’elle avançait sur deux candidats vaccins à ARNm contre le paludisme et la tuberculose, qu’elle prévoit de mettre en essai à la fin de 2022 ou au début de 2023.

BioNTech, Merck et Moderna annoncent des vaccins ARN anti-cancer

Des vaccins thérapeutiques ciblant les cellules cancéreuses pourraient être disponibles avant la fin de la décennie, selon les cofondateurs du laboratoire BioNTech, relayés par The Guardian et la BBC le 16 octobre 2022.

Quelques jours plus tôt, les laboratoires Merck et Moderna ont annoncé avoir trouvé un accord pour développer et commercialiser leur vaccin à ARN messager (ARNm) contre le mélanome, un cancer de la peau.

Uğur Şahin et Özlem Türeci, mari et femme, qui ont cofondé BioNTech, l’entreprise allemande qui s’est associée au laboratoire américain Pfizer pour fabriquer un vaccin anti-COVID à ARNm, ont déclaré avoir fait des percées qui alimentent leur optimisme pour les vaccins contre le cancer dans les années à venir. Des vaccins pourraient être disponibles « avant 2030 », estiment-ils.S’entretenant avec Laura Kuenssberg à l’émission Sunday de la BBC, la professeure Türeci a décrit comment la technologie ARNm pouvait être modifiée de manière à ce que le système immunitaire s’attaque aux cellules cancéreuses plutôt qu’aux coronavirus.

« Un vaccin COVID à base d’ARNm fonctionne en transportant dans l’organisme les instructions génétiques des protéines de pointe (“protéine spike”) essentiellement inoffensives du virus COVID », résume le Guardian. « Les instructions sont assimilées par les cellules qui produisent la protéine spike. Ces protéines, ou antigènes, sont ensuite utilisées comme des “avis de recherche”, indiquant aux anticorps et autres défenses du système immunitaire ce qu’ils doivent rechercher et attaquer. »

« La même approche peut être adoptée pour inciter le système immunitaire à rechercher et à détruire les cellules cancéreuses », explique Mme Türeci. Plutôt que de porter un code permettant d’identifier les virus, le vaccin contient des instructions génétiques pour les antigènes du cancer, c’est-à-dire les protéines qui se trouvent à la surface des cellules tumorales. (Vaccins préventifs et vaccins thérapeutiques : définitions)

BioNTech travaillait sur des vaccins anticancéreux à ARNm avant que la pandémie ne frappe, mais l’entreprise s’est orientée vers la production de vaccins COVID face à l’urgence mondiale. Elle a maintenant plusieurs vaccins contre le cancer en cours d’essais cliniques. Mme Türeci a déclaré que la mise au point et le succès du vaccin Pfizer/BioNTech, qui est similaire au vaccin COVID de Moderna, « renforcent notre travail sur le cancer ».

L’entreprise allemande espère développer des traitements contre le cancer de l’intestin, le mélanome et d’autres types de cancer, mais des obstacles considérables restent à franchir. Les cellules cancéreuses qui composent les tumeurs peuvent être constituées d’une grande variété de protéines différentes, ce qui rend extrêmement difficile la fabrication d’un vaccin qui cible toutes les cellules cancéreuses et aucun tissu sain.

La chercheuse a expliqué que BioNTech avait appris à fabriquer des vaccins à ARNm plus rapidement pendant la pandémie et qu’elle avait une meilleure compréhension de la façon dont le système immunitaire réagissait à l’ARNm. Le développement intense et le déploiement rapide du vaccin COVID ont également aidé les organismes de réglementation des médicaments à déterminer comment approuver ces vaccins. « Cela va certainement accélérer aussi notre vaccin contre le cancer », a-t-elle ajouté.

De leur côté, les laboratoires Merck et Moderna ont indiqué que leur vaccin, le mRNA-4157/V940, combiné avec un médicament anticancéreux, le Keytruda (pembrolizumab), est déjà en cours d’essai de phase 2.

Vaccin Covid-19 Janssen : quand arrive-t-il en France ?

Vaccin Covid-19 Janssen : quand arrive-t-il en France ?

Dans un avis rendu le 12 mars, la Haute Autorité de Santé recommande l’utilisation du vaccin Janssen, division pharmaceutique du groupe américain Johnson & Johnson, pour les Français. La veille, soit le 11 mars, l’Agence européenne du médicament s’était prononcé en faveur du vaccin Covid-19 Janssen.

Quand arrive-t-il en France ?

Le vaccin Covid-19 Janssen se présente en flacon multidoses prêts à l’emploi. Chacun d’entre eux permet d’administrer 5 doses de 0,5 mL. Il se conserve jusqu’à 6 heures après ouverture dans un réfrigérateur classique, comprenant des températures de 2 à 8 °C. De plus, une seule dose est nécessaire pour être immunisé. Il présente donc un schéma vaccinal intéressant. Le 14 mars, Jérôme Salomon, le directeur général de la Santé, a annoncé sur BFM que les premières doses arriveront « normalement dans un mois ». Il a expliqué que « C’est un vaccin très confortable techniquement en termes de conservation et puisqu’il n’y a plus qu’une injection ».

Vaccin Janssen, quelle efficacité ?

Les résultats de l’essai clinique de phase III, nommé « Ensemble », offrent des résultats satisfaisants pour prévenir la Covid-19. Plus de 43 700 personnes, de tout âge, ont participé à cet essai. L’efficacité du vaccin Covid-19 Janssen s’élève en moyenne à 66 %. Elle augmente et est estimée à 93,1 % sur les formes ayant nécessité une hospitalisation, à partir d’au moins 14 jours après l’injection. En outre, passé ce même délai, l’efficacité du vaccin est de 76 % sur les formes graves et critiques de la maladie. Par ailleurs, la « réponse immunitaire persiste pendant au moins 12 semaines, y compris chez les personnes âgées de 65 ans et plus ». Le vaccin Covid-19 Janssen est plutôt bien toléré. Les effets indésirables sont essentiellement bénins, avec « des réactions locales au point d’injection, des migraines, des douleurs ou une fatigue ». En revanche, les données manquent pour estimer l’efficacité du vaccin « sur la mortalité, sur l’infection et la transmission virale ».

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Pfizer : le vaccin est-t-il efficace contre le variant anglais ?

Pfizer : le vaccin est-t-il efficace contre le variant anglais ?

Selon deux études préliminaires, le vaccin développé par les groupes pharmaceutiques Pfizer et BioNTech serait efficace contre les nouveaux variants, surtout le variant britannique.

Le vaccin Pfizer/BioNTech, efficace contre les variants ?

Selon l’Inserm, le variant anglais du Covid-19 pourrait devenir « dominant » en France d’ici « fin février/mi-mars ». Une équipe internationale de chercheurs d’universités britanniques et néerlandaises a donc réalisé deux études préliminaires afin de déterminer si le vaccin est efficace contre les nouveaux variants, notamment le variant anglais. Pour la première fois, ils ont analysé la réaction du vaccin avec le plasma de 36 patients qui ont été contaminés par la Covid-19, quel que soit le niveau de gravité de la maladie. « La majorité des échantillons » a réussi à « neutraliser » le variant, malgré que sa « puissance » ait été réduite. « Nos résultats suggèrent que la majorité des réponses vaccinales devraient être efficaces contre le variant B.1.1.7 » indiquent les scientifiques. 

La seconde étude, réalisée sur 16 participants, atteste d’un niveau de neutralisation « équivalente ». Le plasma des participants est entré cette fois-ci en contact avec les nouveaux variants du SARS-CoV-2. Les chercheurs indiquent donc qu’il est « improbable » que le variant anglais « échappe à la protection » du vaccin. 

Adaptation aux nouveaux variants

Dans le cas contraire, le groupe Pfizer/BioNTech compte la « flexibilité » de la technologie de ce vaccin à ARN messager, adaptant le vaccin à de nouveaux variants. Selon les chercheurs de BioNTech/Pfizer, le vaccin est donc efficace pour lutter contre une « mutation clé » comme les nouveaux variants britannique, sud-africain et brésilien. Dans tous les cas, les scientifiques ont indiqué qu’il est « important de continuer à surveiller les variants et d’évaluer in vitro leur impact sur la neutralisation ».

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Un vaccin contre l’allergie aux chats

Un vaccin contre l'allergie aux chats

Le 14 août 2019

Des chercheurs britanniques ont mis au point un vaccin permettant de ne plus être allergique aux poils de chat. Sa particularité ? Il est injecté directement au chat. 

Un vaccin baptisé HypoCat

Les allergies aux chats sont un problème très courant en France. Divers traitements médicamenteux et naturels existent pour soulager et contrôler les symptômes une fois que l’allergie s’est développée. Cependant, ces thérapies sont souvent inefficaces. 

Des scientifiques ont mis au point un vaccin permettant de stopper l’allergie aux chats. Le vaccin HypoCat permet de neutraliser la protéine Fel-d1 présente dans les poils de chat qui est à l’origine des éternuements, des démangeaisons et de l’asthme. 

Une injection pour le chat

Pas d’inquiétude pour ceux qui ont peur des aiguilles puisque c’est le chat qui doit recevoir le vaccin et non l’homme. Les chercheurs ont noté qu’après la vaccination, 54 chats produisaient des anticorps efficaces permettant de détruire la protéine Fel-d1. 

Cette protéine est présente sur la peau et dans les poils de chat. Elle se trouve également dans les glandes salivaires, mais aussi dans les glandes lacrymales, les glandes sébacées et les glandes anales. L’étude réalisée sera bientôt publiée dans le Jounal of Allergy and Clinical Immunology. Ce vaccin, qui devrait sortir d’ici trois ans, permettra en outre aux chats de ne pas être abandonnés lorsque les propriétaires souffrent d’allergies, ce qui arrive malheureusement assez fréquemment. 

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Comment se manifeste l’allergie aux chats ?

 

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Cancer de la peau : bientôt un vaccin efficace ?

Cancer de la peau : bientôt un vaccin efficace ?

Le 9 août 2019

Une équipe de chercheurs israéliens a développé un nano-vaccin contre le mélanome, le type de cancer de la peau le plus agressif. 

Un vaccin pour lutter contre le cancer de la peau

Des scientifiques israéliens auraient mis au point un nano-vaccin contre le mélanome, une tumeur maligne de la peau. Ronit Satchi-Fainaro, qui a dirigé les travaux, explique dans le Jérusalem Post que l’approche vaccinale n’avait pas encore été mise en application contre le cancer : « Avec notre recherche, nous avons montré qu’il est possible de réaliser un nano-vaccin efficace contre le mélanome et de sensibiliser le système immunitaire aux immunothérapies. »

Cette forme de traitement avait d’abord été testée sur des souris. Et il avait permis de considérablement retarder la progression de la maladie et prolonger la vie de toutes les souris traitées. Ensuite, les résultats ont été validés sur des tissus prélevés chez des patients atteints de métastases cérébrales du mélanome.

Empêcher les récidives et les métastases et retarder la progression de la maladie

Cependant, le scientifique tient à préciser : « Le but n’est pas d’encourager les gens à s’exposer au soleil sans risque sous prétexte qu’ils sont vaccinés ». Et de détailler qu’ils ont testé deux scénarios : un cas préventif, destiné à des populations à risque, qui ont déjà un mélanome au stade 1 : ils espèrent que les récidives et les métastases seront toutes évitées.

« Dans le second cas, « curatif », le vaccin permettrait aux patients qui présentent un cancer a un stade plus avancé, de retarder sa progression et par conséquent de rallonger l’espérance de vie des malades. » poursuit le chercheur. Désormais, il faut mettre en place des essais cliniques pour pouvoir un jour le commercialiser.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Les signes d’un cancer de la peau 

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Bientôt un vaccin universel contre la grippe ?

Vendredi 22 février 2019.

Des chercheurs australiens affirment avoir découvert des cellules immunitaires capables de contrer toutes les formes de virus de la grippe. Même si une personne sur deux en serait dotée, ils pensent être capables, à terme, de concevoir un vaccin universel contre la grippe et toutes les variantes du virus.

Grippe : des cellules tueuses universelles

Des dizaines d’équipes de chercheurs de par le monde sont à la recherche d’un virus universel contre la grippe. Mais manifestement, ce sont des chercheurs australiens des universités de Melbourne et de Monash qui ont pour l’instant le plus d’avance. Dans une publication scientifique de référence, Nature Immunology, cette équipe affirme avoir découvert des cellules immunitaires qui seraient capables de contrecarrer tous les virus de la grippe. 

Ces cellules seraient en effet susceptibles de réagir à des zones communes dont disposent tous les virus de la grippe, si elles étaient programmées pour le faire, justement, à l’aide d’un vaccin universel qu’il reste à inventer. 

250.000 à 500.000 morts dans le monde, chaque année, à cause de la grippe

Ces cellules existent chez un humain sur deux mais les chercheurs australiens pensent qu’à terme, tous les humains pourront profiter d’un vaccin universel contre la grippe.

Rappelons que, dans le monde, chaque année, 250.000 à 500.000 personnes meurent de la grippe et que 5 millions sont gravement affectées. En France, certaines années, le virus a pu précipiter le décès de 20.000 personnes. L’hiver dernier, le bilan était estimé à 13 000.

Cette année en France, moins de 3.000 décès sont pour l’instant attribués à la grippe, car le virus est moins virulent et le vaccin, plus efficace. 

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : La prévention de la grippe

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Pour sauver les abeilles, des chercheurs développent un « vaccin »

Pour sauver les abeilles, des chercheurs développent un « vaccin »

Le 17 décembre 2018.

Un vaccin va-t-il sauver les abeilles ? C’est l’ambition d’une équipe de chercheurs finlandais qui vient de mettre au point un traitement pour enrayer la chute vertigineuse de la population d’abeilles dans le monde.

Un vaccin contre le Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles

Certains experts ont tiré le signal d’alarme depuis des années déjà, mais il semble que le monde n’en prenne conscience que depuis très peu de temps. Les abeilles sont en danger. Menacées par l’agriculture intensive et les pesticides, elles disparaissent à une vitesse sans précédent. Or elles sont essentielles à la survie de l’humanité puisque c’est par leur travail de pollinisation que 90% de nos cultures se développent. Mais grâce à une récente découverte finlandaise, les abeilles pourraient bien avoir trouvé une chance de survie.

Ces chercheurs de l’université d’Helsinki se sont intéressés au Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles, ce mal incontrôlable qui décime des abeilles par millions sans qu’on en ait vraiment défini la cause. Grâce à ce qu’ils appellent un vaccin, des colonies entières d’abeilles pourraient être sauvées.

Un traitement disponible sur le marché dans cinq ans

Bien entendu, ce « vaccin » ne fonctionnerait pas tel qu’on les connaît. Mais il s’agirait d’administrer un traitement, via un morceau de sucre, à la reine d’une colonie, qui pourrait ensuite le transmettre à sa progéniture grâce à une protéine qui permet de diffuser un signal d’une génération à l’autre.

Reste désormais à commercialiser ce vaccin afin que celui-ci fasse ses preuves le plus rapidement possible. Les chercheurs sont optimistes, mais de nombreuses barrières administratives doivent d’abord être franchies. La mise sur le marché pourrait prendre environ cinq ans, selon les estimations des scientifiques.

Gaëlle Latour

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