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Choisir les moins nocifs : 108 produits ménagers classés selon un « Ménag’Score » (France)

Les produits ménagers « contiennent de nombreuses substances toxiques pour la santé et l’environnement, sans qu’une information claire figure sur les produits. »

L’Institut National français de la Consommation (INC), éditeur du magazine « 60 Millions de consommateurs », a mis au point un « Ménag’Score », un étiquetage sur la toxicité des produits ménagers « lisible et immédiatement compréhensible ».

À l’instar du Nutriscore pour les aliments, le Ménag’Score classe les produits ménagers de A à E.

L’INC a classé 108 détergents. Les résultats sont publiés dans le numéro de septembre 2019 du magazine.

« Parmi les produits évalués : des grandes marques (Cif, Cillit Bang, St Marc, Harpic, Carolin…) ; des marques de distributeur (Auchan, Carrefour, Casino…) ; et des marques se présentant comme plus écolos ou plus traditionnelles (L’Arbre vert, You, Briochin…). »

Faire le tri au sein des produits d’une même marque

Le Ménag’Score permet de faire le tri au sein des produits d’une même marque.

« Parmi les produits de la marque de distributeur Auchan, par exemple, un bloc WC et un type de lingettes obtiennent un score A, tandis qu’un gel WC est noté D.

La notoriété n’est pas non plus un gage de qualité sanitaire et environnementale : Cif, marque renommée, écope d’un score D pour sa crème avec microcristaux et d’un score E pour son spray pour cuisine et salle de bains “5 en 1”. »

Limites des labels écologiques

Il « met aussi en évidence les limites des labels écologiques ».

« Si les produits porteurs des labels Ecolabel ou Ecodétergent sont nombreux à obtenir une bonne note, certains écopent tout de même d’un score médiocre, comme les liquides multisurfaces Étamine du Lys, Apta ou Univert, notés C. »

Risque chimique global

Le Ménag’Score « repose sur un calcul de risque chimique global tenant compte des menaces de chaque ingrédient pour la santé et l’environnement. Il ne prend pas en compte les performances (l’efficacité) des produits. »

L’évaluation donne davantage de poids aux composants les plus préoccupants pour la santé et aux ingrédients les plus concentrés.

« C’est le cas des isothiazolinones, des conservateurs irritants, allergisants et sensibilisants présents dans de nombreux produits, ménagers comme cosmétiques, bien qu’ils ne soient pas incontournables ! Ils peuvent être évités ou limités en concentrant davantage les produits, comme c’est le cas pour les gels WC.

C’est aussi le cas de certains ammoniums quaternaires, générateurs de résistances bactériennes. (L’ammonium quaternaire [produits ménagers et d’hygiène] nuirait à la production de l’énergie dans les cellules et à la fertilité)

Parmi les ingrédients qui pèsent dans l’établissement du Ménag’Score, citons encore des substances suspectées d’être des perturbateurs endocriniens, par exemple le butylphénylméthyl-proprional ou lilial, utilisé comme parfum ; ou des substances cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques avérées, présumées ou suspectées. »

L’INC a lancé une pétition en ligne, adressée DGCCRF, l’Anses, le ministère de la Santé et plusieurs autres, demandant la mise en place rapide du Ménag’Score.

Pour plus d’informations sur les produits ménagers et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : 60 Millions de consommateurs.
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Partir en vacances seul(e) coûte beaucoup plus cher que pour une personne en couple, dénonce UFC-Que Choisir

Pour une personne seule, partir en vacances coûte beaucoup plus cher que pour une personne en couple.

L’association de consommateurs française UFC–Que Choisir dénonce, sur la base d’une étude des tarifs de 17 des principaux acteurs du tourisme (1), « les surfacturations injustifiées dont sont victimes les consommateurs voyageant seuls ».

« Les suppléments appliqués sont hors de proportion avec les coûts réellement supportés par les professionnels. »

L’association a relevé les prix de 86 séjours tout compris (en club vacances, à l’hôtel ou en croisières) en France et à l’étranger. Elle a comparé le prix par personne pour un couple au prix pour un voyageur seul.

« Les vacances en solo coûtent en moyenne 53 % plus cher que pour une personne en couple. »

  • C’est dans les clubs vacances que le surcoût est le moins marqué, notamment en France.

  • En revanche, les voyages combinés (vol et hôtellerie tout compris) à l’étranger appliquent un surcoût moyen de 52 %.

  • Enfin, chez les grands croisiéristes : le prix payé par une personne seule est en moyenne presque équivalent au prix total payé par un couple !

Tous types de voyages confondus, l’étude montre un surcoût moyen de plus de 400 € par semaine pour une personne seule.

« S’il est compréhensible que l’occupation d’une même chambre soit facturée peu ou prou au même prix à une ou deux personnes (les coûts sont effectivement proches), comment ne pas s’insurger devant les sur-tarifications des prestations directement liées au nombre de voyageurs ? Il en est ainsi du transport, des repas et boissons, ou des prestations d’animation ou de loisirs inclues dans le prix.

Les grandes disparités de supplément pour personnes seules entre les différents voyagistes, pour des destinations et des prestations similaires, montrent d’ailleurs bien l’absence de justification économique des suppléments les plus élevés. »

Clubs vacances

« Ainsi, sur les clubs vacances en France, TUI ou Thomas Cook appliquent un supplément de moins de 25 % en moyenne, quand il dépasse 40 % chez Fram ou Marmara. »

Croisiéristes

Le supplément voyageurs seuls est de 34 % en moyenne chez Costa, de 96 % chez MSC Croisières et de 149 % chez Royal Caribbean. « Ce qui signifie qu’avec cette compagnie, une personne seule paie 25 % plus cher qu’un couple ! »

Parcs d’attraction

« Chez Disneyland, mieux vaut ne pas être une famille monoparentale »

L’association a comparé les tarifs d’un séjour pour une famille de deux enfants, selon qu’elle compte un ou deux adultes chez les quatre principaux parcs d’attraction français

« Si l’on déduit le coût des entrées, on se rend compte que la partie hôtelière du séjour est moins chère pour un adulte que pour deux au Parc Asterix, au Futuroscope et au Puy du Fou.

C’est en revanche l’inverse chez Disneyland Paris, qui facture plus cher la même chambre à une famille monoparentale qu’à une famille avec deux adultes. »

Faire jouer la concurrence

L’association « appelle les consommateurs à la vigilance sur les suppléments appliqués, qui peuvent varier fortement d’un voyagiste à l’autre, et leur recommande de faire jouer la concurrence ».

Pour plus d’informations sur les voyages et les vacances, voyez les liens plus bas.

(1) Belambra, Club Med, Costa Croisières, Disneyland Paris, Fram, Futuroscope, Look Voyages, Marmara, MSC Croisières, Oui SNCF, Parc Astérix, Promovacances, Puy du Fou, Royal Caribbean, Thomas Cook, TUI, Voyage Privé.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Conseils pour choisir des fournitures scolaires moins toxiques (Ademe)

Certains produits de la liste d’achat de fournitures scolaires peuvent contenir des composants allergisants, irritants et des substances plus ou moins toxiques.

Voici les recommandations de l’Agence française de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (Ademe) pour faire les bons choix dans les rayons.

L’agence fait le point sur les produits chimiques repérés dans les colles, les stylos, les papiers… et propose des alternatives pour réduire les risques.

Les expositions aux substances toxiques peuvent se faire :

  • par contact cutané : pétrissage des pâtes à modeler, peinture aux doigts, encre et colle sur les mains… ;

  • par ingestion : mordiller les crayons, mâchouiller les capuchons en plastique, des résidus de produit peuvent aussi persister sous et autour des
    ongles des doigts… ;

  • par inhalation : substances volatiles plus ou moins toxiques, émises lors des activités de collage, de peinture, de correction… mais aussi au cours du séchage des dessins, des collages, des peintures ;

  • par voie oculaire : se frotter les yeux avec les mains recouvertes d’encre et de peinture peut être source d’irritations ; les éclaboussures ou émanations de certains produits risquent également de provoquer des inflammations ou des lésions.

L’agence recommande d’acheter les produits les plus simples et les moins odorants, éviter les marqueurs très émissifs, gommes et feutres parfumés…

Elle recommande de privilégier :

  • les colles à base d’amidon et en bâton plutôt que liquide (marquage CE) ;

  • les peintures aquarelles plutôt qu’acryliques (marquage CE) ;

  • les correcteurs en ruban plutôt que liquides ;

  • les feutres, stylos et rollers non parfumés (label NF Environnement) ;

  • les crayons en bois naturel et non verni (label NF Environnement) ;

  • les cahiers, feuilles de papier avec l’Écolabel européen ou le label Ange Bleu ;

  • les gommes sans phtalate, ni latex, ni parfum (label NF Environnement)  ;

  • les marqueurs effaçables plutôt que permanents (label NF Environnement) ;

  • les pâtes à modeler nons parfumées (marquage CE).

Certains composants nocifs à repérer dans la composition sont :

  • Les conservateurs fortement allergisants

    De nombreuses substances peuvent être ajoutées dans les fournitures scolaires afin d’améliorer leur conservation. Parmi celles-ci :

    • les isothiazolinones, notamment la CMIT (chlorométhylisothiazolinone) et la MIT (méthylisothiazolinone), seules ou mélangées : depuis l’émergence de la méfiance vis-à-vis des parabens, ces substances allergisantes cutanées sont présentes dans de nombreux produits domestiques et professionnels, ce
      qui explique l’explosion des eczémas de contact aux isothiazolinones ;

    • le bronopol et le formaldéhyde : ils augmentent les réactions allergiques.

  • Les composés toxiques pour le système nerveux

    Des substances peuvent déclencher vertiges et somnolence :

    • les cétones, par exemple l’acétone (ou propanone)… ;

    • des alcools, par exemple l’éthanol, le propanol… ;

    • des hydrocarbures : hexanes, heptanes, toluène, xylène…

Pour limiter les risques lors de l’utilisation, l’agence rappelle de :

  • lire les étiquettes et respecter les recommandations d’usage du produit ;

  • de bien reboucher les différents contenants après utilisation ;

  • de ne pas manger et boire en utilisant les fournitures scolaires ;

  • de se laver les mains après avoir terminé l’activité de peinture, de dessin ou de collage ;

  • de ne pas mettre les pinceaux et autres matériels à la bouche ;

  • de veiller à bien aérer les pièces lors de l’utilisation de certains produits émissifs dans l’air comme la colle, la peinture, les feutres, les vernis…

Plus de détails sur le site de l’Ademe.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Ademe.
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La vérité sur les bienfaits du curcuma (UFC-Que Choisir, vidéo)

Les compléments alimentaires à base de curcuma sont commercialisés avec des allégations de santé qui ne sont pas démontrées, met en garde l’association de consommateurs française UFC-Que Choisir.

« Consommé sous forme de gélule, le curcuma se positionne désormais dans les meilleures ventes de compléments alimentaires. »

« Ses promesses sont innombrables : antioxydant, protecteur des articulations, ami du foie, aide à la digestion, anti-inflammatoire, anticancéreux, anti-Alzheimer, etc. »

« La curcumine, une des principales substances actives du curcuma, réagit en effet très facilement dans les tubes de laboratoire. Mais dès qu’on passe aux essais sur l’homme, les promesses disparaissent », rapporte l’association. « La déception est en règle générale au rendez-vous. »

« Ce fut le cas pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Autre exemple, dans un essai très sérieux, la curcumine a échoué à démontrer un effet anti-inflammatoire après une opération. »

« Du côté des douleurs articulaires, il existe quelques comparaisons intéressantes avec des médicaments. Si cela mérite plus d’investigations, les données ne sont pas suffisamment probantes pour en recommander l’usage. Dans la plupart des cas, il n’y a pas d’essai du tout. Même les propriétés digestives du curcuma ne sont pas prouvées, seul un “usage traditionnel” est reconnu. »

« L’efficacité de la curcumine n’a jamais été établie par un essai clinique randomisé contrôlé dans aucune indication », ont conclu des chercheurs dans le Journal of Medicinal Chemistry en 2017. »

« Quant aux supposées propriétés anticancéreuses de la curcumine, elles ne reposent sur rien de solide. (…) Les expérimentations scientifiques sont soit trop préliminaires, soit carrément entachées de fraudes. L’un des chercheurs américains les plus influents sur le sujet, le Dr Bharat B. Aggarwal, a été suspecté de manipulation de données. Plusieurs de ses publications ont été retirés par les revues qui les avaient publiées. »

« Ingrédient du curry, le curcuma en poudre offre couleur et saveur aux plats. Frais, il se boit en infusion. Il est donc souvent suggéré d’allier plaisir et santé en utilisant le curcuma en cuisine. Ce conseil n’a pas de sens. Dans les études, les doses de curcumine testées sont importantes, de 400 mg ou de 2 000 mg par exemple. La curcumine étant un composant très minoritaire dans le curcuma (moins de 5 %), il faudrait consommer de l’ordre de 20 g à 100 g de curcuma par jour ! De plus, la curcumine ainsi ingérée est peu ­disponible, mal absorbée et vite éli­minée. Cela vaut aussi pour les boissons en bouteille ou les infusions au curcuma vendues dans le commerce. Pour le goût, c’est très bien. Pour la santé, cela ne sert vraiment à rien. »

Pour plus d’informations sur le curcuma et la santé, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

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Substances toxiques dans les cosmétiques : des marques à choisir, d’autres à éviter

« Encore près d’un produit cosmétique sur trois contient des perturbateurs endocriniens, des substances toxiques, irritantes ou fortement allergisantes », indique l’UFC-Que Choisir.

L’association française de consommateurs « exhorte les autorités européennes à interdire sans délai les substances les plus à risque, notamment le dioxyde de titane présent dans plus de 7000 références ».

« Malgré les alertes exprimées par les scientifiques, pas moins de 143 substances préoccupantes restent encore autorisées du fait de la lenteur des procédures européennes et du lobbying des industriels. »

On peut par exemple trouver :

  • des perturbateurs endocriniens tels que le propylparaben dans :

    • le lait hydratant Mixa intensif peaux sèches antidessèchement ;
    • le shampooing + soins Neutrogena T/Gel 2-en-1 pour cheveux secs et fragilisés ;
  • des substances toxiques comme le butylphenylmethylpropional dans :

    • la crème hydratante jour Nivea soft ;
    • l’anti-rides Revitalift soin hydratant extra fermeté de L’Oréal ;
  • ou encore des substances fortement allergisantes telle que la méthylisothiazolinone (MIT) dans :

    • le shampooing antipelliculaire 2-en-1 antidémangeaisons à l’eucalyptus de Head and shoulders.

Le dioxyde de titane

« Sur la base de nouvelles études alarmantes, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a confirmé en avril dernier la pertinence de l’interdiction du dioxyde de titane dans les produits alimentaires, votée par les parlementaires français.

Mais alors que les autorités européennes examinent actuellement la conformité de cette mesure au droit européen, il n’est pas exclu que celles-ci obligent la France à ré-autoriser ce colorant nocif.

L’information des consommateurs est donc d’autant plus importante que, loin de se limiter aux seuls produits alimentaires, le dioxyde de titane est présent dans près de 7000 produits cosmétiques susceptibles d’être ingérés, tels que des dentifrices, des baumes et rouges à lèvres, des bains de bouche, y compris dans leurs versions destinées aux enfants ! »

L’analyse réalisée par les experts de l’association « montre que les fabricants savent parfaitement se passer de ces composés nocifs » :

  • S’agissant par exemple des shampooings pour enfant :

    • à choisir : « on peut acheter les yeux fermés le Shampooing Labell 2-en-1 abricot de chez Intermarché qui outre sa parfaite innocuité a l’avantage d’être bon marché. »
  • Au rayon homme :

    • à choisir : « on donnera un satisfecit à la mousse Pro-tech system haute précision de Mennen » ;
    • à éviter : « en revanche un carton rouge au gel à raser Fusion 5 peau ultra sensible de Gilette du fait de la présence de propylparaben ».
  • Pour hydrater la peau :

    • à choisir : « si à la crème Hydreane légère de la Roche Posay est indemne de toute substance à risque ;
    • à éviter : on évitera la crème légère pour peaux grasses Eau précieuse matifiante purifiante qui cumule pas moins de 3 perturbateurs endocriniens avérés ou suspectés. »
  • Pour bronzer sur la plage,

    • à choisir : « on pourra prendre par exemple l’Ambre solaire sensitive expert de Garnier » ;
    • à éviter : on écartera le spray solaire hydratant 50 spf Lovea au monoï de Tahiti contenant deux perturbateurs endocriniens potentiels ».

L’UFC-Que Choisir a publié un guide pratique analysant plus de 170 produits cosmétiques et fournissant une série de conseils pour une utilisation sûre de ces produits. Ce guide est accessible aux abonnés.

12 substances à éviter dans les cosmétiques et produits d’hygiène (liste à consulter lors d’achats)

Pour plus d’informations sur les cosmétiques et la santé, voyez les liens plus bas.

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Expérimentation du remboursement de la psychothérapie : un accès de plus en plus restrictif (UFC-Que Choisir, France)

Jusqu’en 2020, quatre départements en France testent la prise en charge de soins psychologiques pour les personnes souffrant de dépression ou d’anxiété modérées. L’objectif est de tester l’impact du remboursement par l’assurance maladie (Cnam) et son efficacité.

Lancée en avril 2018, l’expérimentation s’est progressivement élargie à quatre départements (Bouches-du-Rhône, Haute-Garonne, Landes, Morbihan).

Les médecins généralistes participants peuvent adresser à des psychologues volontaires leurs patients souffrant d’une forme légère à modérée de dépression ou de trouble anxieux. Ces soins sont intégralement pris en charge par l’assurance maladie (Cnam), à condition de respecter certains critères. (Qu’est-ce que la dépression clinique légère, modérée et sévère ?)

Mais, selon de nouvelles conditions établies en janvier, les médecins doivent appeler l’assurance maladie avant d’établir l’ordonnance, rapporte l’association de consommateurs UFC-Que Choisir.

« Cette expérimentation était donc très attendue des médecins et des patients. Mais ses critères d’éligibilité sont stricts. Toute personne qui a déjà souffert de troubles psychiatriques, qui présente des troubles psychiatriques associés ou une addiction est exclue.

L’assurance maladie a choisi d’aller plus loin, s’attirant de nombreuses critiques. Pour ne plus être éligible, il suffit d’avoir pris des psychotropes au cours des 24 derniers mois ou des benzodiazépines (liste) pendant plus de 3 mois dans les 12 derniers mois.

La décision est surprenante, quand on sait que ces médicaments ne sont pas forcément un marqueur de gravité. Ils peuvent être utilisés à d’autres fins, contre les troubles du sommeil, par exemple. »

S’est ajoutée à cela, l’exigence pour le médecin, de « certifier le respect des critères d’inclusion » auprès du service médical de la Cnam, ouvert du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 17 h. La prise en charge n’est possible qu’après réception d’une attestation de prise en charge, à remettre au psychologue.

L’UFC-Que Choisir déplore l’ajout de tels obstacles pour les personnes concernées par les troubles dépressifs et anxieux.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Lunettes antilumière bleue : une efficacité décevante selon UFC-Que Choisir (vidéo)

« Les verres supposés protéger les yeux de la lumière bleue ne la filtrent que très peu », indique l’association de consommateurs française UFC-Que Choisir dans un article publié le 21 février.

« Et ce ne sont pas les prétendues preuves apportées par des expériences menées à l’aide de lasers qui doivent convaincre du contraire. »

Les gens qui achètent des lunettes, se font proposer un traitement antilumière bleue. Certains opticiens (voir la vidéo plus bas) démontrent même, à l’aide d’un laser, l’efficacité des verres ainsi traités. « En réalité ces expériences ne prouvent strictement rien », explique l’association.

La lumière bleue présente en grande quantité dans la lumière qui émane des écrans d’ordinateur ou des smartphones est soupçonnée d’effets nocifs sur la rétine et les rythmes chronobiologiques.

Les verres filtrants sont disponibles sur les lunettes de vue mais les opticiens vendent aussi des modèles antilumière bleue sans correction.

L’association a testé deux de ces modèles : celui de Krys (eProtect, 39 €) et celui d’Afflelou (Blueblock, 39 €). En suivant la norme servant à déterminer la dangerosité des ampoules LED, elle « a mesuré la différence entre la lumière bleue émanant de l’écran d’un ordinateur et d’une tablette sans, puis avec, ces verres filtrants. Les résultats ont été convertis en temps pendant lequel il est possible de regarder l’écran avant que cela devienne dangereux pour la rétine. »

Les résultats sont «  très décevants » : « on gagne seulement entre 14 % (Krys) et 17 % (Afflelou) de temps avant dangerosité. Autrement dit, si le temps avant dangerosité calculé selon la norme est de 1 heure sur un écran, il sera d’à peine 1 h 10 avec ces lunettes. »

L’association n’a pu tester les traitements de verre proposés par Essilor dans ses lunettes de vue, car il aurait fallu mesurer sur les mêmes verres avec et sans traitement. Mais le fabricant précise « que la protection de ses verres Eye Protect System s’élevait à 20 % environ. »

Deux scientifiques, Sylvie Zanier et Julien Delahaye, ont commenté ces résultats. « Il est impossible de filtrer la lumière bleue avec un verre transparent. Pour absorber efficacement la composante bleue de la lumière, il faut un verre jaune, c’est une notion de physique tout à fait basique », explique Sylvie Zanier, professeure agrégée de physique à l’université Grenoble Alpes.

« Sans surprise, les tests que nous avons faits montrent que ces verres ne filtrent quasiment pas la lumière bleue des écrans », ajoute Julien Delahaye, chercheur en physique au CNRS.

« De toute façon, les fabricants sont confrontés à un casse-tête : la lumière bleue violet, qui serait responsable d’un vieillissement prématuré de la rétine, devrait être filtrée en permanence, tandis que la bleue turquoise, qui a un impact sur le rythme veille-sommeil, ne devrait l’être que le soir. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : UFC-Que Choisir, Acuité.
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87 additifs alimentaires sur 329 sont à éviter : base de données en ligne d’UFC-Que Choisir

 ».

L’association a passé en revue les études publiées par les instances scientifiques reconnues : l’Agence Européenne de Sécurité des Aliments (AESA), l’Organisation Mondiale de la Santé, ainsi que le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).

Un quart des additifs à risque

Sur les 329 additifs analysés, 87 sont jugés à éviter ou peu recommandables, soit plus du quart.

Parmi ceux-ci, l’association cite :

  • les nitrates et nitrites (E249, E250, E251, E252), des conservateurs très présents dans les charcuteries, sont associés à un risque accru de cancer du côlon ;

  • les caramels élaborés au moyen d’ammoniaque ou de sulfite d’ammonium (E150c, E150d), utilisés dans une grande variété d’aliments, peuvent contenir des substances immunotoxiques à forte dose et suspectées d’être cancérigènes ;

  • les colorants azoïques (E102, E104, E110, E122, E124, E129), souvent présents dans les confiseries, pourraient contribuer à l’hyperactivité chez l’enfant.

Ces additifs sont massivement utilisés dans les produits alimentaires.

Dans des produits de même famille, ils peuvent cependant varier considérablement. Parmi les produits qui font mauvaise figure, UFC-Que Choisir cite les exemples suivants :

  • sur les 7 colorants trouvés dans les bonbons Jelly Belly, pas moins de 4 sont à éviter.

  • les nouilles « Yum-Yum saveur poulet grillé » comptent 14 additifs dans leur formule, dont 2 sont à éviter et 5 sont peu recommandables.

  • quant aux 14 additifs dénombrés dans les chewing-gums « Airwaves chloro-menthol », un est à éviter et 3 sont peu recommandables.

L’UFC-Que Choisir :

  • demande aux autorités européennes de mettre en œuvre une évaluation réellement indépendante de la dangerosité des additifs, à partir d’études financées par un fonds abondé par les fabricants ;

  • appelle le législateur à interdire les 87 additifs reconnus à risque par ses experts, sur la base d’études scientifiques.

Consultation (facile) de la base de données de Que Choisir (par ordre alphabétique du code européen ou par recherches avec filtres) : Évaluation Additifs alimentaires – Guide portant sur 329 additifs.

Pour plus d’informations sur les additifs alimentaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Slimes : des marques sont dangereusement toxiques (recette maison non toxique, UFC-Que Choisir)

L’UFC-Que Choisir sonne l’alerte sur la sécurité des pâtes « slime » présentes dans les rayons. « Ces produits sont susceptibles d’être manipulés, parfois pendant des heures, par un public particulièrement vulnérable, les enfants », souligne l’association.

L’UFC-Que Choisir a recherché les teneurs en divers contaminants dans 13 de ces produits.

Pour les contaminants évalués tous les produits testés étaient conformes à la réglementation, sauf en ce qui concerne le bore, composé conférant l’élasticité à ces pâtes, dont les teneurs dépassaient largement les valeurs réglementaires dans trois produits.

« Barrel-O-Slime – Caution » contenait 14 fois la teneur maximale autorisée. Les « Pâte intelligente Pacific Surf » et « Créa Pat, La pâte incroyable » contenaient respectivement deux et trois fois la dose réglementaire.

« Le simple contact de la peau avec de fortes concentrations de bore peut entraîner des irritations des yeux et des muqueuses, voire être ultérieurement à l’origine de troubles de la reproduction. Quant à l’ingestion de ce composé, elle peut causer des problèmes digestifs, des atteintes du foie, du pancréas et du système nerveux. »

Mais « le fait qu’une marque soit conforme à une analyse ne saurait être une garantie absolue d’innocuité. » Deux des marques bien notées dans le cadre du test d’UFC-Que Choisir, Goodbands et Slim’pop de la marque Flypop, ont fait l’objet de rappels en 2018 à la demande des services de la Répression des Fraudes. « Il apparaît ainsi que pour une même marque, la composition en bore peut varier significativement selon les lots de fabrication. »

« De nombreuses recettes de “slimes” à fabriquer soi-même à partir de colles, de solutions ophtalmiques, de mousses à raser et de lessives liquides… fleurissent également sur Internet. Mais comme le soulignent les toxicologues, ces produits contiennent des ingrédients peu recommandables : perturbateurs endocriniens, conservateurs hautement allergisants ou toxiques pour le foie, ainsi que des solvants pouvant provoquer des troubles respiratoires. »

L’UFC-Que Choisir :

  • saisit la DGCCRF pour que soient retirés et rappelés les produits épinglés par ce test, et demande des contrôles intensifiés ;

  • déconseille aux parents d’acheter des produits « slime » tant que demeure l’incertitude sur leur innocuité, et recommande d’éviter les tutoriels de fabrication sur Internet, compte tenu des composés dangereux utilisés dans bon nombre de ces recettes ;

  • publie une recette de « slime » à faire soi-même sans produits toxiques, réalisée à partir d’ingrédients alimentaires.

Le Slime « maison » expose à des produits très toxiques, alertent l’Anses et la DGCCRF

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Thé vert : des contaminants d’origines diverses dans les sachets (UFC-Que Choisir)

De la plantation à la tasse, les feuilles de thé subissent plusieurs étapes « au cours desquelles des substances potentiellement nocives peuvent s’inviter ».

L’association française de défense des consommateurs UFC-Que Choisir a testé 16 thés verts en sachets, vendus en grandes surfaces et en enseignes spécialisées. La plupart sont d’origine Chine ou Japon et estampillés bio.

Dans cette vidéo mise en ligne le 22 février, l’association décrit les contaminants qui peuvent se retrouver dans le thé vert à différentes étapes.

Également sur le site d’UFC-Que Choisir : Thés verts – Bien choisir et infuser son thé.

Thés : jusqu’à 17 pesticides et des métaux lourds (60 Millions de consommateurs)

Pour plus d’informations sur le thé, voyez les liens plus bas.

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