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« Croisade anticholestérol » : cinquante ans de mensonges ?

Et s’il n’était pas dangereux ? Plusieurs spécialistes continuent de soutenir qu’il n’existe pas de liens entre cholestérol et mortalité.


Couverture du Nouvel Obs du 14 février 2013 (DR)

En découvrant la couverture du Nouvel Observateur cette semaine, vous avez pu avoir une impression de déjà vu (à condition tout de même de ne pas être trop jeune et d’avoir une bonne mémoire).

Il y a plus de vingt ans, l’hebdomadaire L’Express titrait en effet : « Cholestérol : on vous ment », et publiait les bonnes feuilles du livre « Vivre avec du cholestérol », du Pr. Marian Apfelbaum, un grand ponte de la nutrition. Celui-ci y expliquait que la « croisade anticholestérol » était née aux Etats-Unis dans les années 60 sur un malentendu.

Au départ de la lutte contre le cholestérol, explique l’article de l’Express, cette « observation révolutionnaire » :


Couverture de L’Express du 3 décembre 1992

« Les pompiers de […] Minneapolis mangeaient plus gras que les Zoulous d’Afrique du Sud. Leur taux de cholestérol sanguin s’en trouvait augmenté. La fréquence des maladies des artères coronaires et du cœur, aussi. Que faire ? Chasser l’intrus de l’assiette. Bannir les graisses, particulièrement les acides gras saturés. »

Une conclusion déjà dénoncée à l’époque par le Pr. Apfelbaum :

« Les études épidémiologiques ne fournissent que des éléments d’hypothèse. En tirer des règles ressemble fort à ce syllogisme : le fait d’être riche entraînera, à la fois, une nourriture grasse et la possession d’un téléviseur couleur. Regarder celle-ci pourrait faire mal aux yeux. On pourrait conclure, à tort, qu’être riche fait mal aux yeux parce que les riches mangent gras. »

Pourquoi un tel écho maintenant ?

Celui qui me rappelle l’existence de ce précédent livre choc est l’un des plus grands spécialistes des lipides, le Pr. Philippe Legrand, directeur du laboratoire de nutrition humaine à Agrocampus-Ouest. C’est lui qui a présidé les recommandations sur les lipides à l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Il s’attendait à ce qu’explose ce qu’il sait depuis longtemps :

« Quand on mange trop de tout, on a un taux de cholestérol élevé. Mais pour autant, le cholestérol n’est qu’un facteur de risque et, de plus, pas le seul, ni même la cause établie et unique des maladies cardio-vasculaires. Il a été choisi comme marqueur parce qu’il est simple à mesurer et à réduire. Le réduire par une alimentation équilibrée est sans doute une bonne chose. Mais réduire un marqueur ne réduit pas forcément la mortalité. »

Si le nouveau livre du Pr. Philippe Even, qui sort le 21 février, trouve son public aujourd’hui, il faut y voir une conséquence de l’affaire Mediator et de la défiance grandissante des Français vis-à-vis des médicaments et du lobby des laboratoires.

Dans « La vérité sur le cholestérol », l’ancien doyen de Necker, pneumologue et auteur d’un très remarqué « Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux », soutient qu’il n’y a pas de lien entre cholestérol et mortalité, et que la prescription de statines (médicaments faisant baisser le taux de cholesterol) à 5 millions de Français n’aurait d’autre explication que « la confiance quasi religieuse dans le dogme établi » et les manœuvres du lobby pharmaceutique.

Les médicaments plus faciles que le régime

Devant le tollé provoqué dans la communauté médicale, la Haute autorité de santé (HAS) s’est sentie obligée de réagir le jour-même de la sortie de l’hebdomadaire, en rappelant que « l’intérêt des statines est indiscutable après un accident cardio-vasculaire, infarctus, AVC ». Et de justifier ainsi les 2 milliards d’euros annuels que ce médicament coûte à la Sécu :

« Les statines ont une place dans la prise en charge de certains patients car elles sont associées à une baisse de la mortalité totale d’environ 10% et du risque de survenue d’un accident cardio-vasculaire (infarctus du myocarde notamment). »

Or, ce lien statistique ne signifie pas une relation de cause à effet. Les adeptes du régime méditerranéen le savent. Commentaire de Pierre Weill, agronome et auteur de « Tous gros demain ? » :

« La théorie de la “robinetterie”, celle qui consiste à dire que le mauvais cholestérol boucherait les artères et provoquerait l’infarctus, n’est plus défendue par grand-monde chez les scientifiques, mais c’était tellement génial pour vendre des médicaments brevetés… Et puis c’est tellement plus facile que le régime. »

Des essais cliniques douteux

Thierry Souccar, éditeur et animateur du site LaNutrition.fr, est un virulent défenseur du régime méditerranéen. Il a publié notamment « Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent, il vous soignera sans médicament » et « Cholestérol, mensonges et propagande », du cardiologue Michel de Lorgeril. Las, ce dernier a « été traîné dans la boue, traité de criminel » lors de la parution de ce livre en 2007, raconte l’éditeur.

Nous l’avons interviewé et constaté qu’il tient depuis des années le même discours que le Pr. Philippe Even, mais avec plus d’excès et moins de notoriété. Michel de Lorgeril, chercheur au CNRS de Grenoble, nous explique que jusqu’en 2008 :

« Les essais cliniques sont faits entre copains de l’industrie : s’ils ne donnaient pas les résultats espérés, on arrêtait et on ne gardait que ce qui fonctionnait. »

Lui-même dit avoir participé à des essais cliniques aux Etats-Unis, « qui n’ont jamais été publiés car leurs résultats étaient négatifs ». L’affaire Enhance est emblématique de cette industrie pharmaceutique capable de dissimuler les résultats scientifiques qui ne l’arrangent pas.

Depuis, la réglementation a évolué et tous les essais doivent être déclarés aux autorités. Et là, que constate-t-on ? Selon Michel de Lorgeril :

« Toutes les statines sont inefficaces sur la mortalité cardio-vasculaire, même le Crestor, la plus puissante des statines. »

Le Crestor est pourtant remboursé à 65% par la Sécu, et la HAS a estimé qu’il rendait un service médical important. Une chose est sûre : mieux vaut consulter avant d’arrêter son traitement sous le coup de la panique.

SIDA : Augmentation des primo-infections par le VIH en 2012

L’augmentation des gonococcies, de la syphilis et des primo-infections par le VIH en 2012 préoccupe les autorités sanitaires. Parmi les cas de primo-infections VIH, nous avons constaté une augmentation significative du sexe-ratio homme/femme entre les périodes 2005-2010 (37 hommes pour 13 femmes) et 2011-2012 (27 hommes pour 1 femme) (p= 0,014 ).
La surveillance systématique du nombre d’infections diagnostiquées dans les laboratoires de microbiologie est un mode émergent de surveillance permettant de détecter des phénomènes saisonniers et des variations de l’incidence des maladies infectieuses et contagieuses.« Nous avons mis en place un tel système depuis 2002 dans notre laboratoire de microbiologie clinique qui réalise annuellement pour l’ensemble des hôpitaux universitaires de Marseille environ 145.000 tests sérologiques, 200.000 tests PCR, ainsi que des cultures de bactéries, levures et virus pour 220.000 échantillons. Notre outil informatique donne un signal lorsque l’incidence hebdomadaire d’une infection donnée est supérieure à la moyenne plus deux écarts-types.Notre surveillance en temps réel des infections a récemment attiré notre attention sur sept cas de gonococcies diagnostiquées en septembre 2012, alors que le nombre moyen était de 1,2 cas (extrêmes: 0-3 cas) de Janvier 2005 à Août 2012 (Figure, partie a). Nous avons confirmé une augmentation de 10 fois du nombre de cas de gonococcies diagnostiquées de septembre à décembre 2012 par rapport aux mêmes mois des sept années précédentes.

L’analyse des données de notre système de surveillance pour d’autres infections sexuellement transmissibles a confirmé qu’il y avait une augmentation de l’incidence annuelle des syphilis actives diagnostiquées par sérologie, dont le nombre était 2,7 fois plus élevé en 2012 (164 cas) par rapport à la période 2005-2011 (de 44 à 84 cas par an, 62 en moyenne) . Parallèlement, le nombre annuel de primo-infections par le VIH était 1,8 fois plus élevé en 2012 (16 cas) que pendant la période 2005-2011 (9 cas en moyenne).

En 2012, 81% des cas de gonococcies, 89% des syphilis actives, et 100% des primo-infections VIH ont été diagnostiquées chez des hommes, dont l’âge moyen était respectivement de 29, 46, et 39 ans. Parmi les cas de primo-infections VIH, nous avons constaté une augmentation significative du sexe-ratio homme/femme entre les périodes 2005-2010 (37 hommes pour 13 femmes) et 2011-2012 (27 hommes pour 1 femme) (p= 0,014 ).

Au total, notre système de surveillance fondé sur les diagnostics d’infection, qui est similaire à celui mis en place en Angleterre et au Pays de Galles, peut détecter en temps réel des changements dans l’incidence des maladies infectieuses. Il nous a permis d’être le premier centre en Europe à identifier et décrire une augmentation en 2012 des infections sexuellement transmissibles.

Phénylbutazone: 4000 tests sur la viande en Europe

L’intégralité de ces tests va coûter 3 millions d’euros, à raison de 400 euros le test, dont la moitié sera pris en charge par l’Union européenne.

Mercredi soir, la Commission européenne a recommandé à tous les États membres de l’Union de réaliser des tests ADN sur les produits étiquetés bœuf avant de vérifier qu’il s’agit bien de viande bovine. Par ailleurs, après la découverte de traces de phénylbutazone (un anti-inflammatoire destiné à soigner les courbatures des chevaux mais qui, une fois administré à l’animal, rend ce dernier impropre à la consommation humaine), des tests chargés de déceler ce médicament ont également été recommandés. La première campagne aura lieu du 1er au 30 mars. Si les tests se révélaient positifs, l’opération pourrait être prolongée de deux mois.

En tout, l’intégralité de ces tests va coûter 3 millions d’euros, à raison de 400 euros le test, dont la moitié sera pris en charge par l’Union européenne. Pour l’ensemble des États membres, 2500 tests ADN seront réalisés. En ce qui concerne l’anti-inflammatoire, 4000  tests sont préconisés dont 2500 sur de la viande de l’Union et 1500 sur de la viande importée. La Commission est en train de décider combien de tests devront précisément être réalisés par pays. La décision sera connue sans les prochains jours.

Leur nombre est calculé en fonction de la taille des pays mais aussi de leur consommation de viande. C’est un laboratoire belge qui a mis au point le test de référence afin que les différents États pratiquent tous les mêmes analyses.

Il s’agit d’une «recommandation» de la part de l’Union et non d’une obligation. «Certes, mais c’est une forte recommandation, insiste-t-on à Bruxelles en se défendant de ne pas avoir choisi une mesure obligatoire. Opter pour la recommandation a l’avantage d’aller plus vite que d’obtenir une obligation, car il n’est pas nécessaire de passer par le Conseil des ministres. En revanche si un État membre ne pratique pas ces tests et que dans six mois, il se (…)

Lire la suite sur Figaro.frL’Ordre des médecins fait un pas vers l’euthanasie
Changer de position pour protéger le dos
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Cholestérol, mensonges et vérités du professeur Even
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Cancer : sous-information ou déni ?

institutclaudiusregaudL’association Oncopole vient de présenter les premiers résultats d’une enquête menée auprès de 500 personnes* sur la perception de la maladie et les comportements en matière d’information.

«J’estime mon risque d’avoir un cancer à moins de 1 sur 100 ». C’est la réponse surprenante que font 70%des personnes interrogées. Une perception qui contraste avec le constat des épidémiologistes selon lesquels le cancer touche un homme sur deux et une femme sur trois au cours de leur vie. Les réponses obtenues, très éloignées de la réalité, interpellent sur l’efficacité de l’information diffusée par les institutions et sur l’importance du déni du risque.

« Un combat national prioritaire »

Et pourtant « mort » et « peur » sont les deux mots les plus souvent prononcés dans cette étude lorsqu’on évoque cette pathologie. Les messages positifs passent mal, les avancées de la recherche restent peu connues : «Comme le montre les données épidémiologiques, on guérit certains cancers, explique Benjamin Gandouet, directeur de l’association Oncopole. Des progrès incroyables ont été obtenus dans plusieurs localisations comme le sein, la prostate, les leucémies ou encore les cancers de l’enfant pour lesquels on obtient près de 75% de guérison suivant les données nationales». L‘ensemble des personnes estime que la l’action contre cette maladie devrait être « un combat national prioritaire ». La lutte contre le sida et Alzheimer arrivent juste derrière. En clair, beaucoup de choses restent à faire en matière d’information pour réduire l’angoisse face à cette maladie.

Où se procurer les informations médicales ?

En toute logique, les répondants citent comme sources d’information prioritaires le médecin spécialiste puis le médecin généraliste et en troisième position Internet. Le recours aux associations obtient le score le plus bas. Même observation pour les personnes ayant été touchées par la maladie.

Internet, levier d’information et d’échanges

33%, c’est le pourcentage de sondés qui ont déjà cherché des informations médicales sur Internet soit pour valider ou compléter les informations émises par un médecin, soit pour en savoir plus sur des effets secondaireset aussi pour échanger. « Ce média est en passe de devenir une source d’information et un lieu d’échanges incontournables, constate Benjamin Gandouet. Pour répondre à cette attente croissante, l’enjeu pour les
institutions du soin et les associations est de proposer des informations claires, complètes et fiables. Nous préparons le futur site Oncopole dans ce sens».

Plus globalement, l’information via les médias et les professionnels de soins joue un rôle essentiel dans le développement du diagnostic précoce et la participation au dépistage. C’est ainsi que les personnes interrogées souhaitent que soient poursuivies les campagnes sur la prévention/dépistage comme Octobre rose sur le cancer du sein (citées par 31% des sondés), la diffusion d’articles dans les médias (26%), les événements avec collecte de fonds comme le téléthon (23%).

Importance de l’information toujours pendant la maladie où elle devient indispensable pour 63% des personnes
tant pour les patients que pour les accompagnants.

Crise économique et santé

69% des sondés redoutent l’impact de la crise dans la lutte contre le cancer tant pour la qualité des soins que le développement de la recherche. 76% se disent favorables au principe de collecte de fonds pour soutenir la recherche.

* L’enquête a été réalisée en janvier 2013 selon la méthode des quotas auprès d’un échantillon représentatif de 500 personnes dans la région Midi-Pyrénées par la société Learning. Les sondés n’étaient pas affectés au moment du sondage par la pathologie cancéreuse (8 % d’entre eux avait déjà eu un cancer). www.learning-consult.com
Communiqué de presse Institut Claudius Regaud


News Santé

«Think Tanks Politique de Santé»

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Les think tanks du Maghreb ont une place négligeable parmi leurs homologues en Afrique, dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Middle East and North Africa, MENA) et dans le monde. Sur la quarantaine d’institutions maghrébines recensées dans le rapport 2012 de «Go To Think Tanks and Policy Advice» de l’Université de Pennsylvanie, seuls cinq figurent dans des classements régionaux, sans grande portée. Les autres, en particulier les neuf think tanks de l’Algérie, sont quasiment hors contexte.

La sixième édition du rapport «Go To Think Tanks and Policy Advice» (2012) de l’Université de Pennsylvanie, recense 6603 think tank dans 182 pays, classés en 38 catégories. Sur ces 6603 think tanks, 1647 ont été nominés, dont 171 figurent dans le top mondial, toutes catégories confondues. Le but de ce rapport est de «comprendre le rôle des think tanks dans les gouvernements et la société civile à l’échelle mondiale». Selon le directeur du programme «think tanks et sociétés civiles», de l’Université de Pennsylvanie, James McGann, la démarche de l’équipe chargée du rapport, est d’établir un classement des organismes étudiés.

«Notre processus de classement, s’appuie sur une définition commune de la recherche sur les politiques publiques, l’analyse, l’engagement des organisations, un ensemble détaillé de critères de sélection, et un processus de nomination ouvert et transparent. (…) Nous croyons que ce processus est d’une utilité considérable pour les think tanks, les décideurs, les donateurs et le grand public.» Les conclusions de l’étude sont fondées sur une «enquête annuelle» menée par quelque 1950 «chercheurs, décideurs, journalistes et experts mondiaux, régionaux et sous régionaux». Les quelques 6603 think tanks «ont été contactés» et «encouragés» à participer au «processus de candidature».

La protéine P 53 : une nouvelle cible thérapeutique pour lutter contre le cancer

OUTILS POUR LES DÉCIDEURS

Qu’est-ce qu’un think tank ? Selon la définition de l’étude, il s’agit de «groupes» ou des «organismes» de réflexion, d’analyse et de recherche, qui peuvent êtres «indépendants» ou «liés à des institutions», dont l’objet est de générer des «conseils» sur les «questions nationales et internationales», et permettre aux «décideurs» et au «public» de «prendre des décisions éclairées sur des questions de politique publique». «Ces institutions agissent souvent comme un pont entre les milieux universitaires et politiques, ainsi qu’entre les États et la société civile, au service de l’intérêt public en tant que voix indépendantes qui traduisent la recherche appliquée et fondamentale dans une langue et une forme compréhensible, fiable et accessible pour les décideurs et le public», précise encore le document.

FAIBLE PLACE MAGHRÉBINE

La quarantaine de think tanks maghrébins, est répartie comme suit : 8 pour l’Algérie, 1 pour la Libye, 11 pour le Maroc, 2 pour la Mauritanie, et 18 pour la Tunisie. Les huit think tanks algériens sont (par ordre alphabétique) : l’Association Algérienne pour la Planification Familiale (AAPF – ONG) ; le Centre National d’Etudes et d’Analyses pour la Population et le Développement (CENEAP) ; le Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC), le Centre de recherche sur l’Information Scientifique et Technique (CERIST) ; l’Institut National des études de stratégie globale (INESG) ; l’Agence nationale pour le développement de la recherche universitaire (ANDRU) ; l’Agence Nationale pour le Développement de la Recherche en Santé (ANDRS) ; et le Centre de Recherche en Economie Appliquée pour le Développement (CREAD). Aucune de ces huit institutions ne figure les classements des 38 catégories mondiales ou régionales du rapport «Go To Think Tanks Report and Policy Advice». L’honneur maghrébin est «sauvé» grâce à la présence de cinq think tanks dont quatre marocains et un tunisien. Dans le top 45 think tanks de la région MENA, le Maroc est ainsi représenté par Centre des Etudes et Recherches en Sciences Sociales (CERSS) et l’Amadeus Center de Rabat, accompagnés par l’Institut Tunisien des Etudes Stratégiques (ITES). Le CERSS marocain apparaît également dans la catégorie «Think Tanks Politique de Santé». Dans la catégorie «Meilleurs nouveaux Think Tanks», figurent également le Casablanca Institute (USA-Maroc), sur l’engagement religieux, et le Centre Africain des Etudes Asiatiques (CAEA).

L’AFRIQUE DU SUD FAIT BEAUCOUP MIEUX

En Afrique, c’est le pays de Nelson Mandela qui domine avec pas moins de 86 think tanks (soit le double des pays du Maghreb), sur un total de 554 organismes recensés dans l’ensemble du continent. Le Kenya vient en 2e position avec 53 think tanks, suivi du Nigeria (46), et du Ghana (36). Des think tanks de ces quatre pays africains occupent pratiquement l’ensemble du top 50 de l’Afrique, et plusieurs figurent dans le top 100 (hors USA). Ils sont également très présents dans les autres classements par catégorie comme les «Affaires de sécurité internationale», le «développement international», «l’environnement», les «politiques de santé», les «politiques économiques nationales», les «sciences et technologies» et la «transparence et la gouvernance». Pour l’Egypte, sur les 34 think tanks que compte ce pays, quatre ou cinq apparaissent régulièrement dans les classements des différentes catégories du rapport. C’est le cas particulièrement du Centre Al-Ahram pour les études politiques et stratégiques (ACPSS – qui figure aussi dans le top 100 hors USA), et le Centre Egyptien pour les études économiques (ECES).

A noter que le numéro 1 mondial des think tanks pour l’édition 2012 du rapport est «Brookings Institution» des USA qui compte 1823 groupes de réflexion.

Abdelkader Zahar

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Top Actus Santé

Médicaments : la baisse de la consommation se confirme

Crédit : Fotolia

Au début du mois de décembre, l’Assurance-Maladie indiquait avoir enregistré une baisse de la consommation des médicaments en France, de l’ordre de 0.8%. Un peu plus de deux mois plus tard c’est au tour du laboratoire Celtipharm de confirmer cette tendance dans le cadre d’un bilan mené auprès d’un panel de 3 004 pharmacies et dont les ventes sont suivies en temps réel.

Un bilan que le quotidien « Le Parisien/Aujourd’hui en France » a pu consulter en exclusivité. Il en ressort une baisse de 1,5% en ce qui concerne les médicaments à prescription obligatoire et de 0,4% pour ceux qui sont en vente libre.

Cette baisse représente 40 millions de boîtes vendues en moins sur un total de 3 milliards.

Cité par le Parisien, Yann Aube, le directeur associé de Celtipharm, a rajouté « Nous avons aussi constaté que le nombre d’ordonnances a baissé de 1,5% et que le montant moyen de prescriptions a reculé de 1,1% ».

Une baisse encourageant certes mais qui n’est pas suffisante.. la France restant encore et toujours en tête des pays où l’on consomme le plus de médicaments (selon les données de la Direction de la recherche et des statistiques).

Une sur-consommation qui pourrait pourtant être évitée à en croire l’Inspection générale des affaires sociales. Il y a peu elle indiquait que près d’un médicament remboursé sur deux n’était jamais consommé…


News Santé

Épidémie de bronchiolite à la Réunion

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Depuis la semaine du 24 décembre 2012, l’activité médicale liée à la bronchiolite est en baisse dans les services d’urgences. Toutefois, les effectifs atteints se situent toujours au-dessus des moyennes saisonnières.

Par ailleurs, les analyses virologiques montrent que la circulation du VRS s’est intensifiée sur l’île au cours du mois de décembre 2012. La surveillance de ces indicateurs sera poursuivie dans les semaines à venir afin de déterminer si la tendance à la diminution observée dans les services d’urgences se confirme et
annonce la fin de l’épidémie.

Dans tous les cas, il convient de souligner l’importance de maintenir les mesures de prévention adéquates pour lutter contre la transmission de la bronchiolite (cf ci-dessous).

En zone tropicale, la recrudescence des cas de bronchiolite est habituellement observée pendant la saison des pluies, mais peut parfois survenir plus précocement. Cette maladie virale touche principalement les enfants avant l’âge de 2 ans. Dans la très grande majorité des cas, la bronchiolite évolue de manière favorable, spontanément ou plus souvent avec l’aide d’une kinésithérapie. Dans de rares cas, cette pathologie impose l’hospitalisation, afin de pouvoir surveiller la fonction respiratoire et, éventuellement, de mettre en oeuvre des mesures de réanimation. Les décès imputables à la bronchiolite aiguë sont très rares.

40 % de cancers pourraient être évitésDans plus de 7 cas sur 10, la bronchiolite de l’enfant est due au virus respiratoire syncytial (VRS). Les autres agents responsables sont les virus parainfluenza, adénovirus… Le virus se transmet par la salive, les éternuements, la toux, le matériel souillé par une personne enrhumée et par les mains. Ainsi, un rhume de l’enfant et de l’adulte peut être à l’origine d’une bronchiolite chez le nourrisson. La bronchiolite qui est facilement diagnostiquée par le médecin ou le pédiatre relève dans la très grande majorité des cas (95 %) d’une prise en charge en ville.

L’application de mesures d’hygiène simples permet de prévenir la transmission de la maladie : le lavage des mains à l’eau et au savon de toute personne qui approche le nourrisson; l’aération correcte de la chambre du nourrisson tous les jours; le nettoyage régulier des objets avec lesquels le nourrisson est en contact (jeux, tétines…); et éviter le contact du nourrisson avec les personnes enrhumées et les lieux enfumés.

Les mesures à prendre en période d’épidémie ou quand on est enrhumé : porter un masque avant de s’occuper d’un nourrisson et éviter d’embrasser les enfants sur le visage.

Quand l’enfant est malade, il faut désencombrer le nez du nourrisson avec du sérum physiologique, donner à boire régulièrement au nourrisson et l’emmener rapidement chez le médecin en cas de gêne respiratoire et difficulté à s’alimenter. Si besoin, le médecin prescrira des séances de kinésithérapie respiratoire.

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Top Actus Santé

Cancer : hausse du taux de survie

L’InCa (Institut Nationale du Cancer), l’Invs (l’Institut de veille sanitaire), le réseau des registres des cancers Francim et le service de biostatistique des Hospices Civils de Lyon (HCL) ont publié le 7 février leur deuxième rapport sur la survie des personnes atteintes de cancer en France.

Selon le rapport, le taux de survie a considérablement progressé dans les 20 dernières années : une amélioration de la survie à 5 ans a été observée pour la plupart des cancers étudiés. Et cela notamment grâce aux avancés de la recherche et à une meilleure prise en charge de la maladie.

Plus de survie grâce à la précocité des diagnostics

Plus de 420 000 personnes ont été suivies, soit tous les nouveaux cas de cancer diagnostiqués entre 1989 et 2007 chez les patients âgés de plus de 15 ans, atteints de 47 localisations de cancer, tous stades confondus.
Les résultats révèlent que la hausse de survie est probablement due à la précocité des diagnostics, facilitant la prise en charge de la maladie.

Le taux de survie varie selon la localisation cancéreuse
L’un des auteurs de l’étude, le Docteur Pascale Grosclaude, tient à préciser que « les résultats sont globalement encourageants, mais il ne faudrait pas crier victoire, car il reste des cancers de mauvais pronostic comme le cancer du

Si désormais on meurt rarement d’un cancer du sein, les cancers du poumon, du foie, de l’œsophage continuent à être considérés « de mauvais pronostic » (survie à 10 ans inférieure à 33 %).

Inégalité hommes/femmes
Les cancers de mauvais pronostic représentent 40 % des cancers chez l’homme et seulement 16 % chez les femmes. Ceux de bon pronostic, au contraire, répresentent 52 % des cancers chez la femme et seulement 28 % chez les hommes.

Par ailleurs, les résultats de l’étude montrent que, pour un même cancer, les femmes ont souvent une survie supérieure à celle des hommes.

Source :
> Survie des personnes atteintes de cancer en France, 1989-2007, communiqué de presse Invs, 7 février 2013.

A lire aussi :
> Cancer : les vrais facteurs de risque
>

Publié par Marla Gulamo de Morais
le 08/02/2013 17:32:00


News Sante AZ

Les Canadiens ont maintenant accès à plus de 60 000 produits de santé naturels

Les Canadiens ont maintenant accès à plus de 60 000 produits de santé naturels homologués.

Selon le gouvernement fédéral, une nouvelle approche simplifiée concernant l’autorisation de ces produits explique l’homologation d’un si grand nombre de produits.

«Cette nouvelle approche favorise l’innovation et la croissance de l’industrie, tout en assurant la sécurité du consommateur et en lui donnant accès à une vaste gamme de produits de santé naturels homologués», a déclaré samedi le secrétaire parlementaire de la Santé, M. Colin Carrie, lors de la foire commerciale de l’Association canadienne des aliments de santé, à Montréal.

Le gouvernement affirme que la nouvelle approche ne change rien aux mesures en place pour assurer la sécurité des consommateurs. Les entreprises doivent toujours prouver que leurs produits sont sûrs et efficaces et les produits continuent de porter les mises en garde nécessaires.

L’Association canadienne des aliments de santé (ACAS) a félicité le gouvernement d’avoir réglé les dossiers non traités en complétant la régularisation des demandes de licence de mise en marché de 60 000 produits de santé naturels.

«Nous saluons les efforts du gouvernement du Canada visant à réduire les formalités administratives tout en garantissant aux Canadiens l’accès à des produits de santé naturels surs, efficaces et de grande qualité», a déclaré dans un communiqué la présidente de l’ACAS, Mme Helen Sherrard.

Selon Mme Sherrard, 70 % des Canadiens utilisent de façon régulière des produits de santé naturels dans le but de maintenir ou d’améliorer leur santé.

Dormez-vous moins bien en février?

Si la chaleur des nuits d’été est difficile à supporter pour certains, une étude britannique constate que les gens dorment plus mal au mois de février. Explications.

Pour le Professeur Colin Espie qui a dirigé cette étude, ces troubles du sommeil s’expliquent par deux facteurs principaux. Tout d’abord, le froid. Pour éviter de dormir emmitouflé sous plusieurs étages de couettes, les personnes ont tendance à surchauffer leur habitation, ce qui n’aide pas à bien dormir. Le manque d’ensoleillement joue également un rôle. Février est le mois où il y a le moins d’heures de soleil même si les journées commencent à rallonger. Ce manque de luminosité agit directement sur le moral et altère la qualité du sommeil.

Les femmes sont les plus affectées

Selon les résultats de l’étude, les personnes mettent huit minutes de plus pour s’endormir au mois de février qu’en mars. En moyenne, 56 minutes sont nécessaires pour s’endormir, alors qu’un mois plus tard, 48 minutes suffisent. Enfin pour les personnes propices aux insomnies, elles restent éveillées 10 minutes de plus en février qu’en mars.

Le Professeur Colin Espie, qui a dirigé l’étude, précise ces conclusions: « sur les 21 000 personnes qui ont répondu au questionnaire sur le sommeil mois après mois, 68% se sont plaints de mal dormir et d’être particulièrement fatigués en février alors qu’ils n’étaient plus que 39% en mars. Et ce sont les femmes qui sont les plus affectées par cette baisse de qualité du sommeil en ce mois gris et froid ».