Archives de catégorie : ACTUALITES

Hugo Chavez suit une chimiothérapie « lourde », dit Maduro

CARACAS (Reuters) – Le président vénézuélien Hugo Chavez suit un nouveau traitement « plus lourd », dont une chimiothérapie, à l’hôpital militaire où il est soigné pour son cancer, a déclaré son vice-président, Nicolas Maduro.

S’exprimant vendredi soir à l’issue d’une messe de prières pour la santé du chef de l’Etat, Maduro a expliqué que le président avait personnellement demandé à quitter Cuba à la mi-février, deux mois après sa dernière opération en date.

« Il a dit : ‘J’ai pris la décision de retourner au Venezuela. Je vais entamer une nouvelle phase de traitements complémentaires, plus lourde, plus intense. Je veux être à Caracas », a continué Maduro.

« Voulez-vous savoir ce que sont les traitements complémentaires ? Il s’agit des chimiothérapies appliquées aux patients après leurs opérations », a-t-il ajouté, devant une église de Caracas.

Hormis sur une série de photos le montrant dans son lit d’hôpital à La Havane, Hugo Chavez n’a pas été vu en public depuis son opération, pratiquée le 11 décembre à Cuba – sa quatrième intervention chirurgicale depuis que son cancer a été diagnostiqué à la mi-2011.

Tout au long de la semaine, des rumeurs ont couru au Venezuela sur la mort d’Hugo Chavez, démentie par ses proches vendredi. Selon Maduro, la chimiothérapie qu’il suit n’a été possible que parce que l’état physique du président s’est amélioré en janvier, après les semaines délicates qui ont suivi son opération.

Andrew Cawthorne; Eric Faye pour le service français


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Des produits camerounais reconnus par des signes de qualité

Le poivre de Penja et le miel d’Oku, deux produits au Cameroun, et le café Ziama-Macenta, produit en Guinée, sont reconnus en Indication Géographique Protégée. Un label de qualité jusque là réservé aux produits européens.

« Les Indications géographiques protégées (IGP) permettent de valoriser et de préserver les savoir-faire nécessaires à l’élaboration de produits agricoles spécifiques à une géographie, à un terroir donc à une culture rurale. C’est un outil de protection de la qualité des produits et de l’économie de ce terroir. », explique Jean-Luc François, responsable du Développement agricole à l’Agence française de développement (AFD).
Poivre, miel et café d’exception

Trois produits africains viennent ainsi d’être officiellement reconnus en IGP :

– Le poivre de Penja fait partie des poivres d’exception, tout à la fois parfumé et puissant. 70 tonnes de poivre blanc sont produites chaque année autour de Penja, au Cameroun, par environ 300 producteurs. Les exportations se montent à 16 tonnes.

– Le miel d’Oku est blanc à clair, naturellement crémeux, frais en bouche avec des arômes de fleurs et d’agrumes. Il est issu de la forêt protégée Kilum-Ijim, haut lieu de biodiversité, sur les flancs du mont Oku. Six cents apiculteurs produisent 20 tonnes de miel blanc d’Oku.

– Le café Ziama-Macenta présente une saveur acidulée, peu d’amertume, une intensité aromatique élevée et persistante. Ce café est cultivé en plantations agro-forestières sur le Mont Ziama, en Guinée.

Miel du Cameroun

Les IGP développées en Afrique, dans le cadre de l’OAPI (Organisation africaine de la propriété intellectuelle) sont des labels de qualité analogues aux IGP et AOP définies dans le cadre des politiques françaises et européennes de qualité et d’origine des produits agroalimentaires. Elles permettent de développer économiquement les produits labellisés, et de les protéger contre la contrefaçon.

« Les Indications géographiques protégées (IGP) permettent de valoriser et de préserver les savoir-faire nécessaires à l’élaboration de produits agricoles spécifiques à une géographie, à un terroir donc à une culture rurale. C’est un outil de protection de la qualité des produits et de l’économie de ce terroir. », explique Jean-Luc François, responsable du Développement agricole à l’Agence française de développement (AFD).
Poivre, miel et café d’exception

Trois produits africains viennent ainsi d’être officiellement reconnus en IGP :

– Le poivre de Penja fait partie des poivres d’exception, tout à la fois
parfumé et puissant. 70 tonnes de poivre blanc sont produites chaque année autour de Penja, au Cameroun, par environ 300 producteurs. Les exportations se montent à 16 tonnes.

– Le miel d’Oku est blanc à clair, naturellement crémeux, frais en bouche avec des arômes de fleurs et d’agrumes. Il est issu de la forêt protégée Kilum-Ijim, haut lieu de biodiversité, sur les flancs du mont Oku. Six cents apiculteurs produisent 20 tonnes de miel blanc d’Oku.

– Le café Ziama-Macenta présente une saveur acidulée, peu d’amertume, une intensité aromatique élevée et persistante. Ce café est cultivé en plantations agro-forestières sur le Mont Ziama, en Guinée.

Les Indication géographique protégée (IGP) développées en Afrique, dans le cadre de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) sont des labels de qualité analogues aux IGP et AOP définies dans le cadre des politiques françaises et européennes de qualité et d’origine des produits agroalimentaires. Elles permettent de développer économiquement les produits labellisés, et de les protéger contre la contrefaçon.

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Les risques d’ESB sont faibles aux USA, selon l’Organisation mondiale de la santé animale

L’organisme scientifique chargé des normes internationales en matière de santé animale a recommandé que les États-Unis soient considérés comme un pays à faible risque d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), a annoncé le secrétaire à l’Agriculture, Tom Vilsack, le 20 février.

La recommandation de la commission scientifique pour l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) que le niveau de risque américain passe de « contrôlé » à « négligeable » confirme que les éleveurs et les transformateurs bovins américains, ainsi que le gouvernement fédéral et les gouvernements étatiques maintiennent des normes solidaires afin de protéger la santé humaine et animale contre l’ESB, a déclaré M. Vilsack. L’ESB est également connue sous le nom de la maladie de la vache folle.

Négligeable est la catégorie la plus basse de risques d’ESB et devrait contribuer à l’augmentation des exportations de viande bovine américaine, selon le département de l’Agriculture des États-Unis (USDA).

L’OIE utilise les dernières recherches scientifiques et les connaissances actuelles en matière d’ESB. L’organisation détermine le niveau de risques d’un pays après avoir procédé à un examen complet des actions que celui-ci a entreprises pour gérer les risques d’une maladie. Ces actions comprennent l’interdiction des farines animales dans l’alimentation des ruminants, le contrôle des importations d’animaux et de produits animaux provenant de pays à risque pour contracter la maladie, ainsi que la surveillance, a déclaré l’USDA.

ChienAux États-Unis, « la surveillance et les mesures préventives contre l’ESB sont rigoureuses », a affirmé M. Vilsack.

La recommandation de l’OIE est la dernière influence positive en matière d’exportations de viande bovine américaine. En janvier, le Japon a levé son interdiction sur la viande bovine provenant de vaches âgées de moins de 30 mois, qui avait été imposée en décembre 2003, suite à la détection d’un animal infecté par l’ESB aux États-Unis. Le Mexique a relâché une partie de ses restrictions sur la viande bovine américaine, a dit M. Vilsack lors du Forum annuel sur les perspectives agricoles de l’USDA, le 21 février.

Il a ajouté que les États-Unis « continuent à faire pression pour normaliser le commerce de la viande bovine avec plusieurs pays, de manière scientifique et conformant aux normes internationales ».

« La viande bovine et les produits bovins américains sont de la plus haute qualité, sains et produits selon les normes les plus élevées au monde », a-t-il dit.

L’OIE compte 178 membres, y compris les États-Unis, et est associée à l’Organisation mondiale du commerce.

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Anévrismes de l’aorte abdominale : pour un dépistage ciblé, opportuniste et unique

Anévrismes de l’aorte abdominale en France : Proposer un dépistage ciblé opportuniste unique chez les hommes présentant des facteurs de risque

La Haute Autorité de Santé (HAS) a évalué la pertinence de la mise en place d’un programme de dépistage des anévrismes de l’aorte abdominale sous-rénale (AAA). La prise en charge et les traitements des AAA réduisant la mortalité liée à l’anévrisme à moyen et long terme, la HAS préconise la mise en place d’un dépistage ciblé opportuniste unique* par écho-doppler chez les personnes à risque. Le médecin le proposerait ainsi une fois aux hommes entre 65 et 75 ans fumeurs ou ayant été fumeurs ainsi qu’aux hommes entre 50 et 75 ans présentant des antécédents familiaux.

L’anévrisme de l’aorte abdominale sous-rénale (AAA) est une dilatation permanente de l’aorte abdominale dans sa portion sous-rénale dont les conséquences, en cas de rupture anévrismale, peuvent être fatales. Ainsi, en 2009-2010, 34 % des patients opérés en France d’un AAA rompu sont décédés alors qu’ils ne sont que 3% des patients opérés en cas d’AAA non rompu. Sur cette même période, l’incidence des anévrismes diagnostiqués et opérés était comprise entre 6 000 et 7 000 AAA par an, avec une augmentation de 29 % du nombre d’opérations d’anévrisme de l’aorte abdominale entre 2006 et 2010. C’est dans ce contexte que la Haute Autorité de Santé (HAS) a évalué la pertinence de la mise en place d’un dépistage de cette pathologie dans la population française.

Une pathologie qui concerne surtout les hommes fumeurs après 65 ans

L’anévrisme de l’aorte abdominale sous-rénale touche majoritairement les hommes avec un ratio d’1 femme pour 13 hommes. Il survient le plus souvent après 65 ans. Les autres facteurs de risque sont principalement le tabagisme, les pathologies cardiovasculaires et les antécédents familiaux.

La HAS préconise un dépistage ciblé, opportuniste et unique

Le dépistage d’un anévrisme de l’aorte abdominale sous-rénale doit se faire par échographie-doppler, un examen rapide, non invasif et performant qui permet également de rechercher des anévrismes iliaques, fémoraux ou poplités pouvant être associés à l’AAA. Des examens diagnostiques complémentaires (scanner et IRM) permettent, si nécessaire, de préciser en préopératoire les caractéristiques anatomiques de l’AAA et son environnement.

La HAS recommande que le dépistage soit proposé aux :

– hommes de 65 à 75 ans et qui sont ou ont été des fumeurs chroniques ;
– hommes de 50 à 75 ans et qui ont des antécédents familiaux d’AAA.

Pour les personnes ayant un anévrisme de l’aorte abdominale, la HAS préconise un traitement curateur quand le seuil d’intervention est atteint (notamment lorsque le diamètre de l’AAA est supérieur à 50 mm ou sa vitesse de croissance supérieure à 10 mm/an).

La HAS souligne également l’importance d’une prise en charge globale dans l’objectif de réduire les facteurs de risque et les comorbidités. La prise en charge pourra se faire au moyen de différentes stratégies, et notamment des stratégies non médicamenteuses : arrêt du tabac, réduction de l’hypercholestérolémie, reprise d’une activité physique, diminution du surpoids, contrôle du diabète.

Pourquoi un dépistage ciblé opportuniste unique ?

Plusieurs raisons ont amené la HAS à cette préconisation :

– la prévalence de l’AAA augmente avec l’âge et est plus élevée chez les hommes fumeurs ou anciens fumeurs et chez ceux ayant des antécédents familiaux ;
– la mortalité liée aux anévrismes de l’aorte abdominale rompus est élevée (80 % des patients décèdent avant hospitalisation ou en péri-opératoire), alors que la mortalité des interventions programmées (AAA non-rompus) est inférieure à 5 % ;
– dépister permet une réduction significative de la mortalité liée à l’AAA à moyen et long terme ;
– les modélisations économiques internationales concluent à l’efficience de la mise en place d’un programme de dépistage unique chez les hommes âgés de 65 ans.

Enfin, des études suggèrent la possible diminution de la prévalence des AAA quand les facteurs de risque cardiovasculaire sont pris en charge, notamment l’arrêt du tabac.

Outre le rapport d’évaluation sur la pertinence de la mise en place d’un programme de dépistage des AAA, la HAS publie une fiche médecin traitant « Dépistage et prévention des anévrismes de l’aorte abdominale ».

* Un dépistage ciblé, opportuniste et unique :

– ciblé, il s’adresse à une sous-population sélectionnée c’est-à-dire que la prévalence de l’AAA est beaucoup plus élevée dans cette sous-population que dans la population générale.
– opportuniste (ou individuel), c’est un dépistage proposé par le professionnel de santé lors d’un recours aux soins, à l’occasion d’une hospitalisation ou d’une consultation médicale par exemple.
– unique, il n’est réalisé qu’une seule fois et n’a pas vocation à être réitéré.


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Le cœur à l’épreuve de la montagne

Les accidents cardio-vasculaires sont la deuxième cause de problème en altitude.

Les accidents cardiaques sont principalement liés aux efforts fournis par temps froid chez des vacanciers peu entraînés, ayant des facteurs de risque: tabagisme, sédentarité, diabète, hypertension et/ou excès de mauvais cholestérol. «Selon le réseau d’urgence des médecins de montagne dans les Alpes, les interventions des médecins des urgences dans les stations de ski sont pour moitié dues à de la traumatologie et, pour un quart, liés à des accidents cardio-vasculaires. Ils représentent donc la deuxième cause d’accidents en montagne et touchent à 80 % des plus de quarante ans, majoritairement des hommes», note le Dr Jean-Louis Bussière (cardiologue à Châtillon) et vice-président du Groupe exercice réadaptation sport de la Société française de cardiologie. Ces accidents cardiaques (infarctus, troubles du rythme, voire arrêt cardiaque avec mort subite) surviennent le plus souvent dans les deux premiers jours

Les médecins de montagne ont ainsi développé des consultations spécifiques dédiées à ce problème, à proximité des pistes. «À l’hôpital de Sallanches où je suis cardiologue, nous proposons des tests d’effort en hypoxie – c’est-à-dire dans des conditions similaires à celles trouvées en altitude – spécifiquement pour les cardiaques et en particulier les coronariens, sous réserve que leur état soit bien stabilisé. Pour cela, nous faisons respirer un mélange enrichi en azote, ce qui appauvrit le taux d’oxygène inhalé, aux personnes qui passent une épreuve d’effort. Cela permet de vérifier quelle est leur tolérance à l’effort au-delà de 2500 mètres», précise le Dr Philippe Canu, cardiologue de montagne, au pied du mont Blanc.

Toutefois, il n’y a pas besoin de voir son médecin avant un séjour en montagne jusqu’à 2500 mètres, si l’on est en bonne santé et sans facteur de risque particulier. Dans le cas contraire, mieux vaut consulter son généraliste: s’il le juge nécessaire, il peut (…)

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Le cancer du sein bientôt supplanté par le cancer du poumon en terme de mortalité.

Crédit : National Institutes of Health

« Le cancer du sein bientôt supplanté par le cancer du poumon en terme de mortalité » par le Docteur Erard de Hemricourt. S’il est un cancer qui fait particulièrement peur aux femmes, c’est bien celui du sein, probablement en raison de sa prévalence relativement importante : une femme sur huit risque d’être touchée par cette maladie au cours de sa vie. Et même si le nombre annuel de nouveaux cas a fluctué vers le haut et le bas au cours des dernières années, la mortalité associée à ce type de cancer est quant à elle en réduction progressive. Par contre, il n’en est pas de même pour d’autres types de cancer.

Ainsi, selon une étude récente publiée dans la revue ‘Annals of Oncology’ (M. Malvezzi et al. European cancer mortality predictions for the year 2013. Ann Oncol (2013) 24(3): 792-800), d’ici peu, ce n’est plus le cancer du sein que les femmes devront craindre mais plutôt le cancer du poumon qui, en terme de mortalité supplantera dès 2015 nettement le cancer du sein.

Dès à présent, le cancer pulmonaire est déjà le cancer le plus mortel chez la femme dans certains pays européens comme le Royaume-Uni ou la Pologne. Et selon certains chercheurs du King’s College de Londres, au cours des 30 prochaines années, le cancer du poumon chez la femme verra sa progression multipliée par 30 comparativement aux hommes !

Chez les femmes en Europe, bien que le cancer du sein représente toujours la principale de décès lié au cancer, la comparaison des chiffres estimés pour 2013 avec ceux obtenus en 2009 montre une nette réduction d’environ 9 % (88.886 décès ; 14.6/100.000 femmes pour 2013). Toujours en 2013, le cancer du poumon devrait entraîner le décès d’environ 82.640 femmes. Ce chiffre est en progression de 9 % par rapport aux données obtenues en 2009. Et si cette tendance reste en l’état, les experts estiment que d’ici deux ans, les deux courbes se croiseront et le cancer du sein perdra sa place de tueur numéro 1.

Quelles conclusions en tirer ? Probablement que la diminution liée au cancer du sein est multifactoriel et liée aux campagnes de dépistage (parfois poussées à l’excès) et certainement aux meilleures alternatives thérapeutiques. De même, l’augmentation importante du cancer pulmonaire chez la femme n’est que le reflet retardé des mauvaises habitudes des femmes qui se sont mises à fumer de plus en plus dès les années 1970.

Heureusement, ces dernières années, le tabagisme chez la femme s’est réduit très discrètement ce qui pourrait faire espérer une réduction de la mortalité liée au cancer pulmonaire quelque part après 2020.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé ©2013 – Tous droits réservés
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La grippe toujours épidémique en France métropolitaine

Après 9 semaines au-dessus du seuil épidémique utilisé par les Groupes Régionaux d’Observation de la Grippe l’activité grippale reste très soutenue depuis le début du mois de février. Les vacances scolaires devraient favoriser la décrue épidémique.

Depuis les quatre dernières semaines, la grippe a été responsable chaque semaine de 1.100.000 à 1.300.000 recours aux médecins généralistes et pédiatres (données non consolidées). Les virus grippaux A et B continuent de co-circuler, avec une petite prédominance des virus de type B (57% de virus B, 43 % de virus A).

Toutes les classes d’âge sont concernées mais l’activité grippale semble commencer à marquer le pas chez les enfants, notamment les 5-14 ans, selon les médecins Sentinelles qui surveillent le nombre de syndromes grippaux vus en consultation (définis par une fièvre supérieure à 39°C, d’apparition brutale, accompagnée de myalgies et de signes respiratoires).

En France métropolitaine, la semaine dernière, l’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimée à 878 cas pour 100 000 habitants (soit 561 000 nouveaux cas), au-dessus du seuil épidémique (159 cas pour 100 000 habitants). L’activité épidémique continue d’augmenter en France après 9 semaines d’épidémie.

Au niveau régional, les incidences les plus élevées ont été notées en : Nord-Pas-de-Calais (1637 pour 100 000 habitants), Champagne-Ardenne (1169), Corse (1146), Languedoc-Roussillon (1062), Midi-Pyrénées (1061), Rhône-Alpes (971), Auvergne (969), Centre (957) et Limousin (940). Les données régionales complètes sont présentées à la fin du bulletin.

GrippeConcernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 23 ans (2 mois à 93 ans); les hommes représentaient 47% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,4% (IC à 95% : [0% ; 0,8%]). Selon le modèle de prévision basé sur les données historiques [1], l’activité épidémique pourrait avoir atteint son pic et amorcer sa décrue cette semaine.

D’autres virus que la grippe peuvent être responsables de syndromes grippaux. Grâce à un modèle de régression périodique appliqué aux données historiques de surveillance, le réseau Sentinelles estime, pour chaque semaine, la part attribuable à la grippe parmi les consultations pour syndromes grippaux. Ce nombre de consultations correspond à l’excès de consultations pour syndromes grippaux observé par rapport à ce qui serait attendu à cette période de l’année en l’absence d’épidémie de grippe (détail du calcul sur la page Méthodes du site Sentinelles : www.sentiweb.fr/?page=methodes).

Ainsi pour la semaine 2013s07, le nombre de consultations attribuables à la grippe parmi les consultations pour syndromes grippaux est estimé à 505 000 [intervalle de prédiction à 90% : 459 000 ; 551 000]. En neuf semaines d’épidémie, le nombre de consultations pour grippe a été estimé à 2 181 000 [1 768 000 ; 2 594 000].

Cette estimation prend en compte les cas de grippe vus en médecine générale répondant à la définition du réseau Sentinelles. Elle ne prend pas en compte les cas de grippe ne répondant pas à cette définition ou non vus par les médecins généralistes.

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Obésité et prévention du cancer de l’estomac

Quatre brochures sur la prévention du cancer de l’estomac viennent d’être publiées par l’Institut National du cancer (InCa). Une brochure est destinée aux patients et trois autres aux professionnels de santé (généralistes, gastro-entérologues, oncologues médicaux et chirurgiens digestifs).

Le cancer de l’estomac est responsable de plus de 4 400 décès par an en France. En 2011, près de 6 500 nouveaux cas ont été diagnostiqués. 80% de ces cancers sont dus à l’infection par Helicobacter pylori. Cette infection toucherait 20 à 50% de la population mais n’induit le développement d’un cancer que dans 1% des cas. Après infection, certaines personnes ont plus de risques que d’autres de développer un cancer de l’estomac (c’est le cas des parents au 1er degré d’un patient ayant eu un cancer de l’estomac).

En 2011, on a diagnostiqué 6 438 nouveaux cas de cancers de l’estomac en France. Environ 80% des cancers de l’estomac sont dus à l’infection par Helicobacter pylori. Cette infection toucherait en France 20 à 50% de la population mais n’induit le développement d’un cancer que dans 1% des cas. Après infection, certaines populations apparaissent plus à risque que d’autres de développer un cancer de l’estomac.

Les brochures mises en ligne par l’Institut national du cancer rappellent l’intérêt de la démarche de prévention du cancer de l’estomac qui repose sur la recherche et le traitement de l’infection par la bactérie Helicobacter pylori.

Les brochures adressées aux gastroentérologues et aux médecins généralistes précisent quelles sont les populations à risque de cancer de l’estomac pour lesquelles il est nécessaire de mettre en place une démarche de prévention spécifique et détaillent les étapes de cette prise en charge : recherche de l’infection, traitement de l’infection puis contrôle indispensable de l’efficacité de l’éradication de la bactérie.

Cancer de l'estomacCelle diffusée aux oncologues médicaux et chirurgiens digestifs rappelle que la recherche et le traitement de l’infection à Helicobacter pylori doit être systématique chez les proches (enfants, frères/sœurs, parents) d’un patient atteint de cancer de l’estomac. Elle souligne également l’importance de l’éradication de cette bactérie chez les patients atteints de cancer de l’estomac ayant été traités par gastrectomie partielle pour réduire le risque de survenue d’un second cancer.

Enfin, les professionnels de santé pourront remettre à leurs patients atteints de cancer de l’estomac un dépliant afin qu’ils sensibilisent leurs proches à cette démarche de prévention.

Ces documents d’information ont été élaborés par l’Institut National du cancer (INCa), en collaboration avec la Société nationale française de gastroentérologie (SNFGE), la Société française d’endoscopie digestive (SFED), l’Association nationale des hépato-gastroentérologues des hôpitaux généraux (ANGH), le Club de réflexion des cabinets et groupes d’hépato-gastroentérologie (CREGG), la Fédération francophone de la cancérologie digestive (FFCD), le Groupe d’études français des Helicobacters (GEFH) ainsi que le Centre national de référence des Campylobacters et Hélicobacters (CNRCH) et avec la participation du collège de médecine générale (CMG).

L’Agence sanitaire et scientifique de référence dédiée au cancer, l’Institut national du cancer stimule, soutient et met en œuvre une politique coordonnée de lutte contre la maladie. Créé par la loi de santé publique du 9 août 2004, l’INCa regroupe un peu plus de 150 collaborateurs en quatre entités opérationnelles : Recherche et innovation, Santé publique et soins, Recommandations et qualité de l’expertise, Communication et information.

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Les bébés connaissent la grammaire dès 7 mois

Les enfants qui évoluent dans un environnement bilingue sont capables de distinguer les différences grammaticales de leurs deux langues maternelles dès les premiers mois de la vie.

À l’arrivée de leur premier enfant, beaucoup de couples bilingues se demandent comment lui parler afin de ne pas perturber son apprentissage du langage. Dans un article publié récemment dans la revue Nature Communications Judit Gervain et Janet Werker montrent que les bébés bilingues sont capables de distinguer les spécificités de grammaire et de rythme de chaque langue, et donc d’apprendre les deux en parallèle sans retard.

L’étude menée à l’université canadienne de Vancouver, en collaboration avec l’université Paris Descartes, s’est intéressée à des bébés de 7 mois élevés dans une famille bilingue. Un des parents était anglophone alors que l’autre parlait une langue structurée différemment, telle que le japonais, le coréen, ou encore l’hindi. Dans ces langues, le verbe est toujours placé après le complément, contrairement à l’anglais (ou au français).

En faisant entendre différents enregistrements aux nourrissons, les chercheurs ont montré que l’élément-clé de la reconnaissance des langues est la prosodie, c’est-à-dire la hauteur de ton, le rythme et la durée des syllabes qui sont propres à chaque langage. Les bébés trouvent dans cette prosodie les indices nécessaires pour repérer les éléments de construction des phrases, caractéristiques de chaque langue, et qui leur permettent de les distinguer l’une de l’autre.

Aucun retard d’apprentissage

Les bébés auraient donc conscience de la grammaire? «La question peut surprendre car on a souvent l’idée que les enfants n’acquièrent la grammaire qu’après avoir appris des mots, explique Judit Gervain. Nos résultats indiquent cependant que les bébés très jeunes ont déjà acquis des règles élémentaires abstraites, qui leur permettent de distinguer les langages de leurs parents».

«Quand on parle de grammaire chez les bébés, il ne s’agit (…)

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Minceur : pourquoi il ne faut pas vous fier à la table des calories

Les calories sont un indicateur simplifié de la valeur énergétique d’un aliment. Cette valeur énergétique, utilisée en nutrition et en diététique, est souvent exprimée en Kcal pour 100gr de l’aliment, ce qui permet à toutes les personnes qui suivent un régime hypocalorique, de calculer grosso modo le nombre de calories qu’elles avalent chaque jour.

Or, selon certains scientifiques américains réunis en congrès à Boston à l’initiative de la Société américaine pour l’avancée de la science , il semble que ces tables de calories ne soient plus du tout le reflet de ce que nous mangeons. « Par exemple, les personnes qui suivent un régime riche en fibres ont souvent une sous-estimation d’environ 25% du nombre de calories qu’elles avalent quotidiennement car les tables de calories ne tiennent pas compte de la valeur énergétique des fibres » explique le Pr Richard Wrangham, de l’Université d’Harvard.

« A l’inverse, les calories de certains aliments très protéinés comme un steak de thon sont surestimées de 20% en moyenne car la table de calories ne tient pas compte de l’énergie qui est dépensée par notre corps pour digérer les protéines. Or, quand on est au régime, il est important de savoir qu’on brûle plus d’énergie en mangeant un steak de poisson qu’en avalant deux tranches de pain blanc ! »

>> A lire aussi : Quel est le dessert le moins calorique ?

Au cours de ce congrès , les spécialistes de nutrition ont également pointé du doigt l’absence d’informations justes sur les calories des plats tout préparés. « Les nutritionnistes se basent sur des calculs faits à partir des valeurs énergétiques de chaque aliment cru. Par exemple un gramme de protéines équivaut à 4 calories, 1 g de lipides fournit 9 calories… Ils calculent le poids des aliments préparés et font la multiplication pour obtenir le nombre de calories d’une portion. Or on aboutit à une erreur de 10 à 30% sur les calories réelles car les aliments déjà préparés sont plus facilement et plus (…) Lire la suite sur TopSante.com

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