Des produits camerounais reconnus par des signes de qualité
Le poivre de Penja et le miel d’Oku, deux produits au Cameroun, et le café Ziama-Macenta, produit en Guinée, sont reconnus en Indication Géographique Protégée. Un label de qualité jusque là réservé aux produits européens.
« Les Indications géographiques protégées (IGP) permettent de valoriser et de préserver les savoir-faire nécessaires à l’élaboration de produits agricoles spécifiques à une géographie, à un terroir donc à une culture rurale. C’est un outil de protection de la qualité des produits et de l’économie de ce terroir. », explique Jean-Luc François, responsable du Développement agricole à l’Agence française de développement (AFD).
Poivre, miel et café d’exception
Trois produits africains viennent ainsi d’être officiellement reconnus en IGP :
– Le poivre de Penja fait partie des poivres d’exception, tout à la fois parfumé et puissant. 70 tonnes de poivre blanc sont produites chaque année autour de Penja, au Cameroun, par environ 300 producteurs. Les exportations se montent à 16 tonnes.
– Le miel d’Oku est blanc à clair, naturellement crémeux, frais en bouche avec des arômes de fleurs et d’agrumes. Il est issu de la forêt protégée Kilum-Ijim, haut lieu de biodiversité, sur les flancs du mont Oku. Six cents apiculteurs produisent 20 tonnes de miel blanc d’Oku.
– Le café Ziama-Macenta présente une saveur acidulée, peu d’amertume, une intensité aromatique élevée et persistante. Ce café est cultivé en plantations agro-forestières sur le Mont Ziama, en Guinée.
Les IGP développées en Afrique, dans le cadre de l’OAPI (Organisation africaine de la propriété intellectuelle) sont des labels de qualité analogues aux IGP et AOP définies dans le cadre des politiques françaises et européennes de qualité et d’origine des produits agroalimentaires. Elles permettent de développer économiquement les produits labellisés, et de les protéger contre la contrefaçon.
« Les Indications géographiques protégées (IGP) permettent de valoriser et de préserver les savoir-faire nécessaires à l’élaboration de produits agricoles spécifiques à une géographie, à un terroir donc à une culture rurale. C’est un outil de protection de la qualité des produits et de l’économie de ce terroir. », explique Jean-Luc François, responsable du Développement agricole à l’Agence française de développement (AFD).
Poivre, miel et café d’exception
Trois produits africains viennent ainsi d’être officiellement reconnus en IGP :
– Le poivre de Penja fait partie des poivres d’exception, tout à la fois
parfumé et puissant. 70 tonnes de poivre blanc sont produites chaque année autour de Penja, au Cameroun, par environ 300 producteurs. Les exportations se montent à 16 tonnes.
– Le miel d’Oku est blanc à clair, naturellement crémeux, frais en bouche avec des arômes de fleurs et d’agrumes. Il est issu de la forêt protégée Kilum-Ijim, haut lieu de biodiversité, sur les flancs du mont Oku. Six cents apiculteurs produisent 20 tonnes de miel blanc d’Oku.
– Le café Ziama-Macenta présente une saveur acidulée, peu d’amertume, une intensité aromatique élevée et persistante. Ce café est cultivé en plantations agro-forestières sur le Mont Ziama, en Guinée.
Les Indication géographique protégée (IGP) développées en Afrique, dans le cadre de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) sont des labels de qualité analogues aux IGP et AOP définies dans le cadre des politiques françaises et européennes de qualité et d’origine des produits agroalimentaires. Elles permettent de développer économiquement les produits labellisés, et de les protéger contre la contrefaçon.
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