Épidémie de bronchiolite à la Réunion
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Depuis la semaine du 24 décembre 2012, l’activité médicale liée à la bronchiolite est en baisse dans les services d’urgences. Toutefois, les effectifs atteints se situent toujours au-dessus des moyennes saisonnières.

Par ailleurs, les analyses virologiques montrent que la circulation du VRS s’est intensifiée sur l’île au cours du mois de décembre 2012. La surveillance de ces indicateurs sera poursuivie dans les semaines à venir afin de déterminer si la tendance à la diminution observée dans les services d’urgences se confirme et
annonce la fin de l’épidémie.

Dans tous les cas, il convient de souligner l’importance de maintenir les mesures de prévention adéquates pour lutter contre la transmission de la bronchiolite (cf ci-dessous).

En zone tropicale, la recrudescence des cas de bronchiolite est habituellement observée pendant la saison des pluies, mais peut parfois survenir plus précocement. Cette maladie virale touche principalement les enfants avant l’âge de 2 ans. Dans la très grande majorité des cas, la bronchiolite évolue de manière favorable, spontanément ou plus souvent avec l’aide d’une kinésithérapie. Dans de rares cas, cette pathologie impose l’hospitalisation, afin de pouvoir surveiller la fonction respiratoire et, éventuellement, de mettre en oeuvre des mesures de réanimation. Les décès imputables à la bronchiolite aiguë sont très rares.

40 % de cancers pourraient être évitésDans plus de 7 cas sur 10, la bronchiolite de l’enfant est due au virus respiratoire syncytial (VRS). Les autres agents responsables sont les virus parainfluenza, adénovirus… Le virus se transmet par la salive, les éternuements, la toux, le matériel souillé par une personne enrhumée et par les mains. Ainsi, un rhume de l’enfant et de l’adulte peut être à l’origine d’une bronchiolite chez le nourrisson. La bronchiolite qui est facilement diagnostiquée par le médecin ou le pédiatre relève dans la très grande majorité des cas (95 %) d’une prise en charge en ville.

L’application de mesures d’hygiène simples permet de prévenir la transmission de la maladie : le lavage des mains à l’eau et au savon de toute personne qui approche le nourrisson; l’aération correcte de la chambre du nourrisson tous les jours; le nettoyage régulier des objets avec lesquels le nourrisson est en contact (jeux, tétines…); et éviter le contact du nourrisson avec les personnes enrhumées et les lieux enfumés.

Les mesures à prendre en période d’épidémie ou quand on est enrhumé : porter un masque avant de s’occuper d’un nourrisson et éviter d’embrasser les enfants sur le visage.

Quand l’enfant est malade, il faut désencombrer le nez du nourrisson avec du sérum physiologique, donner à boire régulièrement au nourrisson et l’emmener rapidement chez le médecin en cas de gêne respiratoire et difficulté à s’alimenter. Si besoin, le médecin prescrira des séances de kinésithérapie respiratoire.

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