Archives par mot-clé : Augmentation

Les médicaments contre l’acidité gastrique liés à une augmentation des allergies

Les médicaments contre l’acidité de l’estomac sont liés à une hausse des prescriptions subséquentes de médicaments antiallergiques, montre une étude publiée en juillet dans la revue Nature Communications.

Cette étude, basée sur la quasi-totalité de la population autrichienne, valide les conclusions d’études épidémiologiques et expérimentales antérieures selon lesquelles les médicaments antiacides peuvent intensifier ou même déclencher des allergies, soulignent les chercheurs.

« Les inhibiteurs de l’acide gastrique réduisent la production d’acide gastrique, soulagent les brûlures d’estomac et favorisent la guérison d’une muqueuse gastrique endommagée », rappellent les chercheurs. « Ils sont souvent prescrits en accompagnement de traitements médicamenteux pour prévenir les problèmes d’estomac ou pour contrer les ballonnements. Ils sont souvent le médicament de choix pour les réactions de stress menant au reflux (brûlures d’estomac). »

Erika Jensen-Jarolim et ses collègues de la Medical University of Vienna, en collaboration avec les institutions autrichiennes d’assurance sociale, ont analysé les prescriptions de médicaments antiallergiques (antihistaminiques, immunothérapies allergéniques) à des personnes ayant déjà reçu des prescriptions de médicaments antiacides (dits de protection de l’estomac). Les données ont été fournies principalement par toutes les institutions autrichiennes d’assurance sociale.

L’étude établit une corrélation entre la prise de ces médicaments, en particulier ceux de la famille des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), et la prescription subséquente de médicaments antiallergiques.

La corrélation était frappante, explique Galateja Jordakieva, coauteur. « Les gens qui prennent des médicaments de protection de l’estomac comme les IPP doublent, voire triplent, leur risque de développer des symptômes allergiques qui nécessitent un traitement. »

Toutes les classes d’inhibiteurs de l’acide analysées dans cette étude (IPP, sucralfate, antagonistes des récepteurs H2, prostaglandine E2) sont corrélées à une augmentation des taux de prescription de médicaments antiallergiques.

« L’acide gastrique remplit une fonction importante dans le tube digestif. Les enzymes acidodépendantes qu’il contient décomposent les protéines des aliments et les transportent pour un traitement ultérieur. Il agit également comme barrière contre les bactéries et autres pathogènes. Si ces fonctions sont diminuées en raison d’une inhibition de la production d’acide gastrique, les allergènes peuvent se retrouver dans l’intestin sans traitement. Cela peut déclencher des allergies ou aggraver les symptômes des personnes souffrant d’allergies préexistantes. »

L’utilisation de ces médicaments ne devrait pas durer plus longtemps que nécessaire, souligne Jensen-Jarolim. « Ils empêchent la digestion des protéines, modifient le microbiome du tractus gastro-intestinal et augmentent le risque de réactions allergiques. Dès qu’ils ont rempli leur fonction médicale, il faut les arrêter le plus vite possible. »

De plus, les inhibiteurs de l’acide gastrique ne traitent que les symptômes et non la cause. Il vaut parfois mieux modifier le mode de vie que de prendre ces médicaments, souligne la chercheure.

Pour plus d’informations sur les médicaments antiacides inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Medical University of Vienna, Nature Communications.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

La consommation d’alcool en augmentation dans le monde

La consommation d'alcool en augmentation dans le monde

Vendredi 10 mai 2019.

Alcool : 11,5 litres par an et par habitant en France

Si le monde entier vivait comme nous… il consommerait deux fois plus d’alcool. Les Français (adultes) consomment en effet encore près de 11,5 litres d’alcool par an (tous alcools confondus, convertis en alcool pur), contre « seulement » 6,5 litres par adulte dans le reste du monde et 9,8 litres en Europe.

Il n’empêche, cette augmentation de la consommation d’alcool dans le monde inquiète l’OMS, l’Organisation mondiale de la santé. D’autant que dans certains pays d’Asie, comme par exemple le Vietnam, mais aussi dans certaines régions d’Inde et de la Chine, la consommation d’alcool rejoint les « standards » européens.

C’est d’autant plus inquiétant qu’il s’agit là de statistiques, de moyennes par habitant. À lire en tenant compte d’un autre chiffre : seul un adulte sur deux, dans le monde, toujours en moyenne, consomme de l’alcool….

3 millions de morts par an dans le monde à cause de l’alcool

Selon l’OMS, l’alcool serait responsable de 3 millions de décès par an dans le monde, du fait des pathologies dont il est responsable, provoquant la mort prématurée, mais aussi des accidents, notamment de circulation, dans lesquels l’alcool est impliqué. 

Toujours selon l’OMS, la seule région préservée des fléaux de l’alcool se trouve être l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, en raison des interdits religieux. On y consomme en moyenne moins d’un litre d’alcool par an et par habitant. 

 

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : Alcool: bon ou mauvais pour la santé?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Le manque de sommeil cause une augmentation de la douleur

Le cerveau réagit différemment à la douleur chez les personnes qui manquent de sommeil, montre une étude publiée dans le Journal of Neuroscience. La qualité du sommeil influence la sensibilité à la douleur dès le lendemain.

Des études précédentes ont déjà montré que le manque de sommeil amplifie l’expérience de douleur.

Mais les mécanismes cérébraux qui sous-tendent cette altération du traitement cérébral de la douleur demeurent inconnus. Et il n’est pas clair si cette relation se manifeste au jour le jour et si des changements modestes du sommeil ont un impact sur la douleur ressentie dès le lendemain.

Pour répondre à ces questions, Matthew Walker de l’Université de Californie à Berkeley et ses collègues ont mené deux études, l’une avec de jeunes adultes dans un laboratoire du sommeil et l’autre en ligne.

Lorsque les participants étaient gardés éveillés toute la nuit en laboratoire, des changements dans la réactivité cérébrale à un stimulus douloureux (chaleur) étaient observés.

La réactivité était augmentée dans le cortex somatosensoriel primaire et diminuée dans les régions du striatum et du cortex insulaire, qui effectuent un traitement de plus haut niveau de la douleur.

En accord avec cette signature neurale modifiée, la privation de sommeil abaisse le seuil de douleur (une température plus basse est considérée comme douloureuse). De plus, le degré de réactivité amplifiée dans le cortex somatosensoriel est en corrélation avec le seuil de perception d’une douleur.

La 2e étude, menée avec des participants en ligne, a montré que même de modestes changements de la qualité du sommeil déterminaient des changements quotidiens de la douleur ressentie.

Ces résultats mettent en lumière l’interrelation entre le sommeil et la douleur, qui diminue et augmente, respectivement, dans les sociétés du monde entier, concluent les chercheurs.

Ils suggèrent que l’amélioration de la qualité du sommeil pourrait être une approche efficace pour la gestion de la douleur.

Pour plus d’informations sur la relation entre le sommeil et la douleur, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Society for Neuroscience, Journal of Neuroscience.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Qu’est-ce que la gale en augmentation en France  ? Quels sont les traitements ?

Dans un article publié sur le site The Conversation France, Sandrine Capizzi de la faculté de pharmacie de Nancy, Université de Lorraine, décrit ce qu’est la gale, les conditions de transmission et les traitements.

La gale est due à un acarien et elle est contagieuse. « Depuis 2002, le nombre de nouveaux cas annuels de gale a augmenté en France de 10 %. On en dénombrerait chaque année environ 328 pour 100 000 personnes, mais cette incidence est difficile à évaluer précisément. »

Le traitement « est constitué de comprimés d’un anti-parasitaire découvert à la fin des années 1970, l’ivermectine, capable de tuer de nombreux parasites externes ou internes. »

« Il est également possible d’utiliser des crèmes à base de perméthrine, mais leur application est contraignante. Ce traitement est indiqué en première intention dans le traitement de la gale chez les adultes et les enfants à partir de 2 mois. »

Sur The Conversation France : Le retour de la gale, une maladie contagieuse oubliée

Psychomédia
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Augmentation du nombre de cas de rougeole en France : la vaccination est la seule protection

whitesessions/Pixabay

La rougeole touche actuellement plusieurs régions françaises et l’augmentation rapide du nombre de cas depuis le début de l’année peut faire craindre une nouvelle épidémie importante sur l’ensemble du territoire. Dans ce contexte, Santé publique France publie un point de situation et rappelle que la vaccination est le seul moyen de se protéger contre la rougeole.

Après avoir diminué entre 2012 et 2016, le nombre de cas de rougeole augmente de manière importante depuis novembre 2017. Cette situation est la conséquence d’une couverture vaccinale insuffisante chez les nourrissons (79% avec deux doses de vaccin au lieu des 95% nécessaires), les enfants et les jeunes adultes. La très nette augmentation du nombre de cas depuis novembre 2017 en Nouvelle-Aquitaine se prolonge en 2018, avec la survenue de plusieurs foyers épidémiques dans cette région ainsi que dans d’autres régions françaises.

Situation épidémiologique en France au 14 mars 2018

Recrudescence de la rougeole depuis novembre 2017
Au 12 mars 2018, 913 cas déclarés depuis le 6 novembre 2017
59 départements touchés par la rougeole
50% des cas sont déclarés dans la région Nouvelle-Aquitaine
Incidence la plus élevée chez les moins de 1 an
Décès en Février d’une jeune femme de 32 ans non vaccinée
21 décès dus à la rougeole depuis 2008
Près de 9 cas de rougeole sur 10 sont survenus chez des personnes non ou incomplètement vaccinées

Une personne atteinte de rougeole peut contaminer 15 à 20 personnes

La rougeole est une infection virale très contagieuse et potentiellement grave pour laquelle il n’existe pas de traitement curatif. C’est une maladie qui ne touche pas seulement les jeunes enfants mais également les adolescents et les jeunes adultes. La rougeole est due à un virus respiratoire qui se transmet par la projection de gouttelettes salivaires ou respiratoires, en particulier lors de la toux et des éternuements. La contagiosité des cas de rougeole débute environ quatre jours avant l’éruption et dure jusqu’à quatre jours environ après le début de l’éruption.

La vaccination est le seul moyen d’être protégé contre la rougeole

Santé publique France rappelle la nécessité d’une couverture vaccinale très élevée dans la population (au moins 95% avec deux doses de vaccin chez les enfants et les jeunes adultes). Une telle protection collective permettrait d’éliminer la maladie et ses complications et ainsi protéger également les personnes les plus fragiles ne pouvant être elles-mêmes vaccinées (nourrissons de moins d’un an, femmes enceintes, personnes immunodéprimées). Il est donc impératif que toutes les personnes nées à partir de 1980 aient reçu deux doses de vaccin.

À compter du 1er janvier 2018, la vaccination contre la rougeole est obligatoire chez le nourrisson, qui doit recevoir une dose du vaccin combiné Rougeole-Oreillons-Rubéole (ROR) à l’âge de 12 mois et une seconde dose entre 16 et 18 mois.

Plus il y a de personnes vaccinées, plus on évite le risque d’épidémie

Pourquoi vacciner son enfant contre les maladies courantes de l’enfance comme la rougeole ?

Les maladies de l’enfance peuvent entraîner des complications graves. La rougeole, comme la rubéole ou les oreillons, sont des maladies infantiles très contagieuses. En l’absence de vaccination, pratiquement tout le monde «attrape» ces maladies un jour ou l’autre, souvent pendant l’enfance. Ces maladies sont le plus souvent sans gravité mais elles peuvent aussi entraîner des complications graves, voire mortelles

La vaccination permet également de protéger indirectement les nourrissons de moins de 1 an et les personnes qui ne peuvent pas être vaccinées. La vaccination contre la rougeole , les oreillons et la rubéole (ROR) est une vaccination très efficace qui protège de la maladie dans presque 100% des cas si l’on a bien reçu les 2 doses de vaccin. Si l’ensemble des enfants et des jeunes adultes était vacciné, on pourrait espérer faire disparaitre ces maladies.

Pour plus d’infos sur la vaccination (fonctionnement, contre-indications, effets indésirables…etc), rendez-vous sur le site du ministère des solidarités et de la santé en cliquant ICI

News Santé

Augmentation inquiétante des médicaments en rupture de stock

Augmentation inquiétante des médicaments en rupture de stock

le 28 février 2018

Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) le nombre de médicaments en rupture de stock a bondi de 30% en un an. Des raisons à trouver du côté de la production, mais aussi de la chaîne de distribution.

Forte augmentation du nombre de médicaments en rupture de stock en 2017

Il vous est probablement déjà arrivé de vous rendre dans votre pharmacie habituelle et de ne pas obtenir votre médicament car il est en rupture de stock. Une situation gênante quand il s’agit d’un vaccin, mais gravissime quand cela concerne un MITM, un médicaments d’intérêt thérapeutique majeur, c’est-à-dire dont l’interruption de traitement pourrait mettre en jeu le pronostic vital des patients à court ou moyen terme. 

Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), les ruptures de stock ont pour origine des difficultés liées à la production de ces médicaments. Elles peuvent aussi survenir dans la chaîne de distribution. En 2017, près de 530 médicaments se sont retrouvés en rupture de stock. Un chiffre « qui reste à consolider » rapporte le Parisien.

Approvisionnement des médicaments : un problème de santé publique

Le nombre de médicaments en rupture de stock à nettement augmenté par rapport aux années précédentes. Il aurait même « bondi de 30 % en un an » d’après les calculs de nos confrères, qui précisent que « la pénurie concernait 405 spécialités en 2016 et 391 en 2015 ».

Ces ruptures d’approvisionnement de médicaments constituent une véritable préoccupation de santé publique et inquiètent l’ordre des pharmaciens. Ce dernier rappelle que l’on parle de rupture de stock lorsque l’officine ne parvient pas à fournir le médicament sous 72 heures.

Face à ce problème d’approvisionnement, les pharmaciens placent leurs espoirs dans la loi de modernisation de notre système de santé, qui « viendra renforcer le système français qui repose déjà sur plusieurs obligations de santé publique, comme celles que doivent respecter les grossistes-répartiteurs (toujours disposer de 15 jours de stock, avoir 90% de la collection des médicaments en stock, fournir la France avant d’exporter…) ».

Perrine Deurot-Bien

Lire aussi : Tout savoir sur les médicaments

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

La forte augmentation des prescriptions de Neurontin et de Lyrica inquiète

Les prescriptions de médicaments contre la douleur neuropathique, la gabapentine (Neurontin) et la prégabaline (Lyrica), ont plus que triplé aux États-Unis au cours des dernières années, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) : Internal Medicine, relayée par Reuters.

La proportion d’Américains ayant reçu des prescriptions de ces médicaments est passée de 1,2 % en 2002 à 3,9 % en 2015, une période qui a également vu une montée en flèche des surdoses et des décès liés aux opioïdes.

La famille de médicaments, connue sous le nom de gabapentinoïdes, comprend la gabapentine (Neurontin, Gralise, Horizant) et la prégabaline.

Près d’un adulte sur 25 prend un gabapentinoïde au cours d’une année, alors que « nous avons peu de données pour appuyer l’utilisation de cette classe de médicaments et des données minimales pour appuyer leur innocuité à long terme », souligne l’auteur de l’étude, le Dr Michael Johansen de l’Université Ohio à Athens.

« Je soupçonne qu’une grande partie de cette utilisation est motivée par la tentative de traiter la douleur chronique avec un médicament non opiacé », a-t-il indiqué à Reuters par courriel.

La gabapentine et la prégabaline ont toutes deux obtenu l’approbation de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis pour le traitement des crises épileptiques partielles et d’un type de douleur neuropathique causée par le zona. Une version de la gabapentine a également été approuvée pour le syndrome des jambes sans repos, et la prégabaline a reçu des approbations supplémentaires pour la fibromyalgie et les douleurs neuropathiques liées au diabète et aux lésions de la moelle épinière.

Bien que la FDA n’autorise pas les compagnies pharmaceutiques à promouvoir ces médicaments pour d’autres conditions de santé, les médecins sont libres de prescrire ces médicaments pour des utilisations non approuvées, écrit Johansen dans le JAMA.

Johansen a analysé les données concernant les conditions médicales et les prescriptions de médicament d’un échantillon représentatif à l’échelle nationale de 346 177 adultes.

Dans l’ensemble, plus de quatre ordonnances de gabapentinoïdes sur cinq concernaient la gabapentine,.

L’augmentation des ordonnances était concentrée chez les personnes âgées, les diabétiques, les personnes souffrant de problèmes de santé chroniques multiples et celles prenant déjà des opioïdes ou des benzodiazépines comme le Valium (diazépam) et le Xanax (alprazolam), rapporte Reuters.

Combiner ces médicaments avec des opioïdes et des benzodiazépines peut les rendre encore plus dangereux, a indiqué par courriel Marissa Seamans de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health à Baltimore qui n’a pas participé à l’étude.

« Les gabapentinoïdes sont de plus en plus souvent prescrits aux patients avec des opioïdes et des benzodiazépines, ce qui augmente le risque de dépression respiratoire et de décès », a-t-elle ajouté.

Pour plus d’autres actualités sur ces médicaments, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Reuters, JAMA Internal Medicine.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Grippe : forte augmentation de l’activité, 8 régions particulièrement concernées

Comme l’avaient prévu les médecins du réseau Sentinelles/Inserm la semaine dernière, la grippe s’étend peu à peu à toute la France. Ainsi, et pour la semaine du 11 au 17/12/17, on note une activité grippale en forte augmentation en métropole selon Santé publique France.

Sur l’ensemble de la France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a ainsi été estimé à 193 cas pour 100 000 habitants.

whitesessions/Pixabay

Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Ile-de-France (300 cas pour 100 000 habitants, Bretagne (296 cas pour 100 000 habitants) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (252 cas pour 100 000 habitants) mais toutes les régions ou presque sont concernées. On note une forte hausse en Normandie, Centre-Val-de-Loire, Grand-Est et Auvergne-Rhône-Alpes. Seule la Corse semble pour le moment épargnée.

Mais attention… Selon les modèles de prévision reposant sur les données historiques et sur les délivrances de médicaments, l’incidence des cas de syndromes grippaux devrait continuer d’augmenter et confirmer le démarrage de l’épidémie de grippe dans les prochaines semaines.

Grippe : quelques gestes de prévention

Il existe des gestes simples et efficaces pour limiter la transmission du virus. Passons-les maintenant en revue

– Se laver les mains régulièrement avec de l’eau et du savon ou utiliser une solution hydroalcoolique
– Se couvrir la bouche dès que l’on tousse, éternue (dans sa manche ou dans un mouchoir à usage unique) et transmettre ce réflexe aux enfants
– Porter un masque et limiter les contacts
– Se moucher dans des mouchoirs à usage unique et les jeter
– Éviter de serrer les mains, d’embrasser, de partager ses effets personnels (couverts, verre, brosse à dent, serviette de toilette, etc.), éviter les lieux très fréquentés (centres commerciaux, transports en commun) et éviter si possible d’y emmener les nourrissons et les enfants
– Penser à aérer son logement chaque jour pour en renouveler l’air.

La prévention passe aussi par le vaccin ! C’est même la meilleure façon de se protéger de la grippe et de ses complications.

Le vaccin contre la grippe sera t-il efficace cette année ?

Le vaccin contre la grippe sera t-il efficace cette année ? Une question que vous êtes nombreux à vous poser surtout après que des virologues américains aient évoqué le risque d’une saison 2017-2018 quelque peu difficile en raison de la mutation de la souche H3N2.

Ainsi et selon une étude de l’Académie américaine des sciences (PNAS), l’efficacité du vaccin contre la grippe a été particulièrement limitée l’an dernier puisqu’il n’aurait protégé en moyenne que 20% à 30% des personnes vaccinées.

Et c’est justement en raison de cette mutation de la souche H3N2 que son efficacité s’en est trouvée réduite. Le nouveau vaccin étant similaire à celui de la saison précédente, les scientifiques américains craignent donc une nouvelle saison difficile si toutefois elle est de nouveau dominée par le virus H3N2. Notez qu’ils recommandent malgré tout la vaccination, notamment des personnes à risques.

Scott Hensley, professeur à la faculté de médecine Perelman de l’université de Pennsylvanie et principal auteur de l’étude, a précisé que si le vaccin 2016 avait bien été « actualisé » pour y inclure la nouvelle version de cette protéine mutante, cela s’était avéré infructueux. En cause selon lui, le mode de production des vaccins, les virus étant cultivés dans des oeufs de poules.

Selon lui il est nécessaire d’investir dans de nouvelles technologies qui vont permettre d’accroître la production de vaccins contre la grippe ne dépendant pas des œufs. En attendant il recommande tout de même la vaccination car « même une protection limitée contre les virus H3N2 vaut mieux que rien ».

News Santé

Forte augmentation des prescriptions d’antidouleurs opioïdes en Belgique

L’Institut national d’assurance maladie-invalidité (Inami) de Belgique a constaté une augmentation significative de la consommation de 5 médicaments opioïdes, des antidouleurs morphiniques, entre 2010 et 2016.

L’enquête de l’Inami visait les 5 opioïdes suivants : le fentanyl (patchs), le tramadol, l’oxycodone, la tilidine et le piritramide.

En 2016, 10 % de la population belge (1 186 943 assurés) se sont fait délivrer au moins un conditionnement d’un des 5 opioïdes, ce qui représente une augmentation de 32 % depuis 2010.

L’usage chronique à haute dose des opioïdes est particulièrement préoccupant, « car un tel usage a de nombreux effets secondaires, comme l’accoutumance, la dépendance physique et psychique, les symptômes de manque lors du sevrage et l’hyperalgie (perception accentuée de la douleur) ».

Dans cette enquête, la définition de « grand consommateur chronique » était la délivrance de plus de 365 DDD (pour Defined Daily Dose) par an, soit en moyenne 1 DDD par jour pendant 1 an. La DDD est la quantité moyenne nécessaire pour traiter durant 1 jour, telle que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’a déterminée pour chaque médicament.

En 2016, 30 353 grands consommateurs chroniques étaient dénombrés, ce qui représente une augmentation de 28 % par rapport à 2010. Ils se sont fait délivrer 34 % des 78,6 millions de DDD délivrées au total. Un grand consommateur chronique sur 5 avait moins de 50 ans.

Pour se procurer ces médicaments, une proportion des grands consommateurs chroniques ont recours au « shopping médical » : 193 ont consulté plus de 10 médecins pour leurs prescriptions ; 924 se sont procuré les opioïdes prescrits dans plus de 10 pharmacies et 195 dans plus de 20 pharmacies.

Le Service d’évaluation et de contrôle médicaux (SECM) de l’Inami prosose les initiatives suivantes :

  • encourager la recherche scientifique sur la prescription des opioïdes ;
  • aider les dispensateurs de soins à détecter le « shopping médical », en disposant des profils de médicaments délivrés par patient ;
  • sensibiliser les dispensateurs de soins concernés quant aux conséquences d’une consommation chronique élevée ;
  • mettre en place une approche plus intégrée pour toutes les parties concernées.

Sevrage des opioïdes, dont les antidouleurs : symptômes et critères diagnostiques (DSM-5)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Inami
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Augmentation des intoxications à la cocaïne : symptômes (ANSM, France)

Une augmentation du nombre et de la sévérité des intoxications à la cocaïne a été constatée en France, rapporte l’Agence du médicament (ANSM).

Les données du réseau des Centres d’Evaluation et d’Information sur la Pharmacodépendance – Addictovigilance (CEIP) montrent un nombre de signalements d’intoxication à la cocaïne multiplié par deux entre 2015 et 2016 et cette augmentation continue d’être constatée pour l’année 2017.

Cette augmentation pourrait être liée à l’augmentation de la concentration (de la « pureté » de la cocaïne) et à sa plus grande disponibilité, indique l’ANSM.

L’ANSM rappelle aux médecins des services d’urgences, des services d’urgences psychiatriques, cardiologiques, neurologiques et du SAMU, les symptômes d’une intoxication par la cocaïne afin de permettre une prise en charge médicale plus rapide de ces patients :

  • Signes généraux

    • Peau molle et pâle
    • Sueurs
    • Malaise
    • Tremblements
    • Mâchoires très serrées / bruxisme (grincements de dents)
    • Vomissements
    • Troubles de la vision
    • Mydriase (dilatation de la pupille)
  • Complications cardiovasculaires

    • Tachycardie
    • Hypertension artérielle
    • Sensation d’oppression thoracique
    • Douleurs thoraciques
    • Signes d’infarctus myocardique
    • AVC
  • Complications neurologiques

    • Crise convulsive
    • Coma
  • Complications psychiatriques

    • Hallucinations
    • Paranoïa
    • Anxiété
    • Agressivité / agitation

Le cannabidiol testé pour le traitement de la dépendance à la cocaïne

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia