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Augmentation du prix du tabac : les buralistes se font entendre

Augmentation du prix du tabac : les buralistes se font entendre

Le 21 juillet 2017.

Les buralistes sont en colère depuis que le gouvernement a annoncé qu’il souhaitait faire passer le paquet de cigarettes à 10 € au lieu de 7 aujourd’hui. Aussi ont-ils organisé une opération coup de poing pour faire entendre leur voix.  

Les buralistes ont bâché des centaines de radars automatiques

Pour dénoncer l’augmentation du prix du tabac prévue par le gouvernement, les buralistes ont bâché des centaines de radars automatiques dans plusieurs départements. « Par cette action, c’est un véritable tir de sommation que nous lançons, vis-à-vis du gouvernement, comme du Parlement », a expliqué Thierry Lefebvre, président de la chambre syndicale départementale du Haut-Rhin.

Et d’ajouter : « Il est hors de question d’accepter un paquet à 10 €, alors que 27,1% du tabac est encore acheté aux frontières, sur Internet ou dans la rue ». Ce que les buralistes contestent, c’est cette politique des gouvernements successifs qui ne lutte contre le tabac qu’en augmentant les prix alors qu’ils pourraient lancer un grand plan de lutte contre les marchés parallèles.

Les buralistes en danger ?

Faire cette annonce la veille des grandes vacances c’est, pour la profession, une manière d’encourager les fumeurs à faire des provisions à l’étranger. Dans certains bureaux de tabac, en Andorre notamment, on trouve encore des paquets à 2 €. « C’est le buraliste en tant que premier commerce de proximité qui est menacé », a alerté le président de la Fédération des chambres syndicales des buralistes d’Occitanie, Gérard Vidal.

Des petites affiches « Non au paquet à 10 euros, clients spoliés, buraliste menacé », ont été collées sur les radars. Une manière pour la profession de sensibiliser les élus mais aussi l’opinion publique. Fumer risque en effet de devenir un luxe. Mercredi 19 juillet, la confédération des buralistes a rencontré la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, lui faisant part de « l’inquiétude montante » de la profession. Mais on voit mal le gouvernement reculer sur cette question de santé publique. 

À lire aussi : Fumer : des conseils pour arrêter !

Marine Rondot

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Les infections sexuellement transmissibles en augmentation chez les jeunes

Les infections sexuellement transmissibles en augmentation chez les jeunes

Le 10 février 2017.

Les infections sexuellement transmissibles semblent majoritairement être un problème de jeunes. Pour lutter contre ce fléau, le gouvernement veut intensifier ses politiques de prévention et de dépistage.

40 % des IST sont diagnostiquées chez les moins de 24 ans

Les infections sexuellement transmissibles sont de plus en plus fréquentes chez les jeunes. Les derniers chiffres du Conseil national du sida et des hépatites (CNS) témoignent d’une hausse de 40 % des cas de maladies déclarées chez les jeunes de 15 à 24 ans. Un fléau qui préoccupe le gouvernement puisque l’organisme a été chargé par les ministères de la Santé et de l’Éducation de mettre en place un grand plan d’information et de prévention.

Dans un rapport publié le 7 février, le CNS s’appuie sur ses constats pour encourager le gouvernement à faire de la lutte contre les IST une priorité de santé publique en impliquant tous les acteurs concernés pour piloter des campagnes de prévention.

Accompagner les jeunes défavorisés pour lutter contre les IST

L’organisme propose notamment « d’améliorer les conditions actuelles d’enseignement de l’éducation à la sexualité, et d’affirmer le rôle de l’école et des professionnels de santé qui y travaillent ». Dans le domaine de la santé, le CNS recommande un accès facilité aux offres de dépistages telles que l’auto-prélèvement pour le dépistage des IST.

« Au-delà de ces deux secteurs-clés, le CNS souligne l’importance de renforcer le rôle de différents dispositifs en direction des jeunes dans les domaines des addictions, des problèmes psycho-sociaux, des questions relatives à l’insertion socio-professionnelle, et de l’accompagnement des jeunes sous main de justice ». Ces dispositifs, estiment l’organisme, permettraient d’atteindre des jeunes souvent exposés à un risque accru d’IST.

À lire aussi : De plus en plus d’infections sexuellement transmissibles en France

Sybille Latour

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Les intoxications au cannabis chez les enfants en augmentation (France)

En octobre 2015, l’agence française du médicament (ANSM) a alerté sur une hausse des signalements d’intoxications d’enfants au cannabis.

Afin de mieux évaluer le phénomène, une étude, publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de Santé publique France, décrit les admissions liées au cannabis dans les services d’urgence de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) à partir des résumés de passages aux urgences fournis par 15 services d’urgence sur la période 2009-2014.

Sur près de 3 millions de passages, 1 182 correspondaient à une intoxication au cannabis, soit 4,1/10 000 passages. La proportion était maximale chez les 15 à 18 ans (20,4/10 000).

Parmi les patients admis pour intoxication au cannabis, 4,1 % (49) avaient moins de 8 ans, dont 81,7 % (40) avaient moins de 2 ans. Chez les moins de 8 ans, les trois quarts (75,5 %) ont dû être hospitalisés comparativement à 12,7 % après 8 ans. Avant 8 ans, les admissions sont le fait d’ingestions accidentelles.

Entre les périodes 2009-2010 et 2013-2014, une augmentation de la proportion est constatée dans tous les groupes d’âge sauf les plus de 55 ans. Elle est plus marquée chez les moins de 8 ans et les 8 à 15 ans.

Les intoxications au cannabis se présentent principalement sous la forme de troubles de la vigilance.

« Devant l’augmentation des admissions pour intoxications au cannabis chez le nourrisson, une information aux urgentistes et pédiatres devrait être réalisée afin d’optimiser le repérage de ces intoxications, dont la présentation trompeuse donne souvent lieu à des explorations invasives (ponctions lombaires) ou irradiantes (scanner cérébral) évitables. L’utilisation de bandelette de dépistage du cannabis devrait également être discutée. »

Psychomédia avec source : BEH.
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Augmentation des crises d’asthme depuis le pic de pollution

Le 12 décembre 2016.

Le pic de pollution a rempli les cabinets médicaux ces derniers jours. Les personnes sujettes à l’asthme, à une maladie cardiovasculaire ou aux allergies ont été plus nombreuses à souffrir de leur pathologie durant cet épisode, qui pourrait être de nouveau d’actualité dans les jours à venir.

Augmentation des crises d’asthme depuis une semaine

La capitale a bénéficié d’un moment de répit, ce lundi 12 décembre, à la faveur d’un week-end qui a permis une diminution des niveaux de pollution dans l’air. Ce répit sera cependant peut-être de courte durée et la situation pourrait s’aggraver dans le courant de la semaine, selon les dernières prévisions météorologiques.

Le pic de pollution s’est également fait ressentir dans les cabinets médicaux et les salles d’attente des urgences, où les médecins ont assisté à une forte recrudescence des consultations pour crises d‘asthme, des bronchiolites ou autres problèmes liés à une maladie cardiovasculaire, autant de pathologies qui peuvent être aggravées par la pollution extérieure.

La pollution aggrave l’épidémie de bronchiolite

La dernière enquête menée par les équipes de l’hôpital Trousseau et de Necker-Cochin montre que les consultations pour crise d’asthme chez l’enfant ont augmenté depuis ces sept derniers jours, par rapport à l’année dernière. Les médecins de l’AP-HP ont recensé 2 045 consultations contre 1 516 en 2015.

Pour l’augmentation des cas de bronchiolites, les experts sont plus mitigés concernant l’origine réelle du pic auquel nous assistons, à Paris et dans de nombreux départements français. L’épidémie est déjà lancée depuis plusieurs semaines et les niveaux de pollution actuels ne seraient pas tant un élément déclencheur qu’un phénomène aggravant. « Nous sommes en pleine période d’épidémie de cette maladie principalement liée au virus », explique ainsi l’Observatoire de la santé en Île-de-France, selon des propos repris par 20 minutes. « Il n’est donc pas évident de faire un lien direct entre pic de pollution et hausse du nombre de bronchiolites ».

Pour en savoir plus : Les polluants de l’air : quels sont-ils, d’où viennent-ils ?

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Augmentation des cas de démence : faut-il s’inquiéter ?

Le 22 novembre 2016.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, le nombre de cas de démence augmente tous les ans, à travers le monde. Comment y faire face ?

Allongement de l’espérance de vie

Selon une étude menée en 2013 par des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), le nombre de cas de démence dans la population générale entre 2010 et 2030 va augmenter de 75 % et de 200 % chez les plus de 90 ans. Des données corroborées par l’OMS, qui explique qu’on compte actuellement 47,5 millions de personnes atteintes de démence dans le monde et que, chaque année, 7,7 millions de nouveaux cas apparaissent.

Comment expliquer ces augmentations de cas de démence ? Selon les chercheurs, l’allongement de l’espérance de vie explique en grande partie cet état de fait : l’espérance de vie devrait en effet atteindre les 87,6 ans pour les femmes et les 81,5 pour les hommes en 2030, soit + 2,8 ans et + 3,5 ans par rapport à aujourd’hui.

Une évolution qui devrait s’amplifier

« Si le nombre de cas est faible avant 60 ans, il augmente de façon drastique pour atteindre 10 % environ de la population âgée de 80 ans, environ 20 % de celle âgée de 85 ans et jusqu’à 30 % de celle des personnes âgées de 90 ans », explique André Nieoullon, professeur de neurosciences à l’université d’Aix-Marseille, dans un entretien pour Atlantico. « Et encore, certaines études vont jusqu’à estimer qu’à 90 ans, c’est environ 50 % des personnes qui seraient atteintes. »

En France, en 2010, le nombre de cas de démence a été évalué entre 750 000 et 850 000 cas, soit plus de 1,2 % de la population totale. À noter qu’actuellement, il n’existe pas de traitement qui permette de guérir de la démence ou d’en modifier l’évolution et que la maladie d’Alzheimer serait à l’origine de 60 à 70 % des cas.

À lire aussi : Le délire

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Forte augmentation des cas de maladie de Lyme en Estrie au 1er sept. 2016 (Québec)

La Direction de santé publique de l’Estrie rapporte une augmentation du nombre de cas de maladie de Lyme déclarés par rapport l’an dernier. Au 1er septembre, plus d’une cinquantaine de cas ont été identifiés ou sont actuellement en enquête, comparativement à 30 pour la même période l’an passé.

Comme la tique, vectrice de la maladie de Lyme, est encore active à l’automne, il est toujours pertinent de se protéger, souligne le communiqué.

De 2014 à 2015, le nombre de cas de maladie de Lyme en Montérégie et en Estrie avait aussi presque doublé, passant de 28 à 54 cas.

« En cas de piqûre, il faut immédiatement retirer la tique », indique le communiqué du CIUSSS de l’Estrie. « Plus elle est enlevée rapidement, plus les risques de transmission de la maladie sont réduits. Pour retirer une tique accrochée à la peau, utilisez une pince fine, comme une pince à sourcils. Évitez d’utiliser vos doigts ou vos ongles, car vous pourriez écraser la tique et favoriser la transmission de la bactérie responsable de la maladie de Lyme. »

« Si vous présentez un ou plusieurs des symptômes de la maladie de Lyme dans les 3 à 30 jours après avoir été piqué, appelez Info-Santé au 8-1-1 ou consultez un médecin. »

« Si vous avez été piqué par une tique dans les MRC de la Haute-Yamaska ou de Brome-Missisquoi, un traitement préventif par antibiotiques pourrait vous être prescrit dans certaines situations », indique le communiqué. Pour plus d’information, contactez Info-Santé 8-1-1.

Plus d’informations sur le site du CIUSSS de l’Estrie .

Psychomédia avec source : CIUSSS de l’Estrie.
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Médecin généraliste : faut-il prévoir une augmentation des tarifs ?

Le 7 juillet 2016.

Jeudi 7 juillet, l’Assurance-maladie a transmis un projet de convention aux syndicats représentatifs des médecins. Parmi les propositions, on trouve notamment une augmentation à 25 € de la consultation pour les généralistes en 2018.

2 € de plus d’ici 2018

Depuis le mois de février, les cinq syndicats représentatifs de la profession (CSMF, FMF et SML pour les spécialistes et généralistes, MG France pour les généralistes et le Bloc pour les chirurgiens) négocient une nouvelle convention avec l’Assurance maladie pour les cinq prochaines années. C’est lors de ces négociations que sont notamment fixés les tarifs de consultations.

Cela fait des années que les médecins généralistes réclament une augmentation des tarifs. Cette fois-ci, ils semblent avoir été entendus, puisque l’Assurance maladie leur a proposé une revalorisation significative : 30 € pour les jeunes enfants, 46 € pour les « consultations complexes » et 60 € pour une consultation « très complexe ». Quant à la consultation classique, elle passera à 25 €, contre 23 € actuellement. L’augmentation se fera progressivement : 1 € en plus en 2017 et encore 1 € en 2018.

Les syndicats en veulent plus

Les propositions soumises par l’Assurance maladie aux syndicats de médecins libéraux sont évaluées à 750 millions d’euros. On aurait pu croire que cette revalorisation satisfasse les syndicats, mais cela n’a pas été vraiment le cas. « Mettre un euro sur la consultation maintenant et le 2ème en avril 2018, il fallait oser », a lancé Jean-Paul Hamon, le président de la FMF. « Nous proposer cela après quinze semaines de négos, on est loin du compte », a ajouté le président du SML, Eric Henry.

L’Assurance maladie a fait savoir par ailleurs qu’elle allait investir 10 millions d’euros dans la lutte contre les déserts médicaux, soit une aide de 50 000 € pour les médecins qui décideraient de s’installer dans ces zones en manque cruel de personnel médical. La fin des négociations est prévue pour le 26 août. De nouveaux changements sont donc encore envisageables.

À lire aussi : Le médecin « idéal »

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SIDA : Augmentation des primo-infections par le VIH en 2012

L’augmentation des gonococcies, de la syphilis et des primo-infections par le VIH en 2012 préoccupe les autorités sanitaires. Parmi les cas de primo-infections VIH, nous avons constaté une augmentation significative du sexe-ratio homme/femme entre les périodes 2005-2010 (37 hommes pour 13 femmes) et 2011-2012 (27 hommes pour 1 femme) (p= 0,014 ).
La surveillance systématique du nombre d’infections diagnostiquées dans les laboratoires de microbiologie est un mode émergent de surveillance permettant de détecter des phénomènes saisonniers et des variations de l’incidence des maladies infectieuses et contagieuses.« Nous avons mis en place un tel système depuis 2002 dans notre laboratoire de microbiologie clinique qui réalise annuellement pour l’ensemble des hôpitaux universitaires de Marseille environ 145.000 tests sérologiques, 200.000 tests PCR, ainsi que des cultures de bactéries, levures et virus pour 220.000 échantillons. Notre outil informatique donne un signal lorsque l’incidence hebdomadaire d’une infection donnée est supérieure à la moyenne plus deux écarts-types.Notre surveillance en temps réel des infections a récemment attiré notre attention sur sept cas de gonococcies diagnostiquées en septembre 2012, alors que le nombre moyen était de 1,2 cas (extrêmes: 0-3 cas) de Janvier 2005 à Août 2012 (Figure, partie a). Nous avons confirmé une augmentation de 10 fois du nombre de cas de gonococcies diagnostiquées de septembre à décembre 2012 par rapport aux mêmes mois des sept années précédentes.

L’analyse des données de notre système de surveillance pour d’autres infections sexuellement transmissibles a confirmé qu’il y avait une augmentation de l’incidence annuelle des syphilis actives diagnostiquées par sérologie, dont le nombre était 2,7 fois plus élevé en 2012 (164 cas) par rapport à la période 2005-2011 (de 44 à 84 cas par an, 62 en moyenne) . Parallèlement, le nombre annuel de primo-infections par le VIH était 1,8 fois plus élevé en 2012 (16 cas) que pendant la période 2005-2011 (9 cas en moyenne).

En 2012, 81% des cas de gonococcies, 89% des syphilis actives, et 100% des primo-infections VIH ont été diagnostiquées chez des hommes, dont l’âge moyen était respectivement de 29, 46, et 39 ans. Parmi les cas de primo-infections VIH, nous avons constaté une augmentation significative du sexe-ratio homme/femme entre les périodes 2005-2010 (37 hommes pour 13 femmes) et 2011-2012 (27 hommes pour 1 femme) (p= 0,014 ).

Au total, notre système de surveillance fondé sur les diagnostics d’infection, qui est similaire à celui mis en place en Angleterre et au Pays de Galles, peut détecter en temps réel des changements dans l’incidence des maladies infectieuses. Il nous a permis d’être le premier centre en Europe à identifier et décrire une augmentation en 2012 des infections sexuellement transmissibles.