Des chiens capables de détecter un cancer à près de 100% de fiabilité

Des chiens capables de détecter un cancer à près de 100% de fiabilité

Le 12 avril 2019.

Une équipe de chercheurs américains a réussi à entraîner des chiens à détecter, à l’odorat, le cancer dans le sang, avec une précision de près de 97%.

Les chiens ont un odorat 10.000 fois plus puissant que les humains

Le cancer fait, tous les ans, des millions de victimes. Selon l’OMS, il constitue la deuxième cause de mortalité dans le monde, à l’origine d’un décès sur 6. De nombreux cancers peuvent heureusement être soignés par la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie, surtout s’ils sont détectés suffisamment tôt. 

Il semblerait que dorénavant, les chiens puissent détecter le cancer à l’odorat. C’est la conclusion d’une équipe de chercheurs américains de la société BioScentDx, qui sont parvenus à entraîner des chiens à détecter avec précision le cancer dans le sang. Ils sont partis du postulat que « les chiens ont des récepteurs olfactifs 10.000 fois plus puissants que ceux des humains, ce qui les rend sensibles à des odeurs que nous-mêmes ne pouvons pas percevoir ». 

Vers un dépistage des cancers précis et peu coûteux

Pour mener leur étude, ils ont fait renifler à quatre chiens de la race Beagle des échantillons de sang de personnes atteintes d’un cancer du poumon malin et de personnes non malades. Trois des quatre chiens ont correctement identifié des échantillons de cancer du poumon dans 96,7% des cas et des échantillons normaux dans 97,5% des cas.

Il s’agit, selon les scientifiques, d’une avancée déterminante, qui permettrait de mettre au point une méthode de dépistage du cancer peu coûteuse et précise, sans être invasive. En effet, il suffirait de déterminer les composés biologiques que les chiens détectent puis de concevoir des tests de dépistage du cancer basés sur ces composés. « Un test très sensible pour détecter le cancer pourrait potentiellement sauver des milliers de vies et changer le traitement de la maladie », estiment les chercheurs. 

Aurélie Giraud

À lire aussi : Tout savoir sur les différents types de cancers

 

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Cdiscount Santé : votre nouvelle mutuelle santé

Avec Cdiscount Santé, CdDiscount se lance dans l’univers de la santé en nouant avec la Mutuelle Ociane Matmut un partenariat inédit pour rendre la protection santé accessible au plus grand nombre.

Fidèle à sa volonté de rendre accessibles à tous les meilleurs produits et services, Cdiscount poursuit sa stratégie de développement dans les services et entre sur le marché de la santé. Pour le lancement de Cdiscount Santé, le leader français du e-commerce s’allie à la Mutuelle Ociane Matmut, qui protège plus de 670 000 personnes en France.

L’objectif de ce partenariat inédit est de rendre accessible une couverture complémentaire santé de qualité, au meilleur prix et ce dans un contexte de renoncement aux soins toujours préoccupant d’une partie de la population.

Lancement de Cdiscount Santé avec un premier partenariat inédit

Afin de renforcer sa proximité avec ses clients, Cdiscount élargit son offre de services au secteur de la santé. Pour son entrée sur le marché de la santé, Cdiscount a choisi de s’appuyer sur l’expertise de la Mutuelle Ociane Matmut, avec des échanges initiés dès le second semestre 2018. La Mutuelle Ociane Matmut est un acteur important sur le marché de la complémentaire santé, avec déjà plus de 670 000 bénéficiaires. Ce partenariat est l’alliance inédite d’acteurs majeurs de leurs secteurs respectifs, qui misent sur le digital pour rendre accessible la protection santé au plus grand nombre de Français.

Cdiscount poursuit ainsi sa stratégie de développement de nouveaux services ainsi que son engagement à accompagner les Français au quotidien, au plus près de leurs besoins et ce depuis plus de 20 ans. La Mutuelle Ociane Matmut confirme quant à elle sa volonté d’œuvrer concrètement contre le renoncement aux soins, de plus en plus fréquent en France, en facilitant l’accès à une complémentaire santé de qualité aux 22 millions de visiteurs du site Cdiscount.

Une volonté commune de proposer des produits et services de qualité, au meilleur prix

Ce partenariat est une première en France, entre un acteur majeur du e-commerce et un organisme de complémentaire santé. Concrètement, 3 formules proposées par la Mutuelle Ociane Matmut via son contrat Ociane Santé Évolution sont mises en avant dans le nouvel univers santé de Cdiscount.

Il s’agit de 3 des 4 formules « Essentiel », permettant d’être bien remboursé pour les soins importants et coûteux, avec 20% d’économie sur la cotisation, par rapport aux garanties Ociane Santé Évolution classiques, de même niveau (les formules « Essentiel » excluent les prestations et la pharmacie de confort).

Le contexte toujours préoccupant, en France, de renoncement aux soins d’une partie de la population avait conduit la Mutuelle Ociane Matmut à lancer ces offres « Essentiel ». Elles couvrent l’essentiel des postes de dépense coûteux.

Si la gestion des contrats et le règlement des prestations sont assurés par la Mutuelle Ociane Matmut, ce partenariat innovant lui permet de bénéficier d’un nouveau canal numérique à très large audience pour mettre en avant son savoir-faire.

Un dynamisme partagé dans le domaine digital

Avec plus de 22 millions de visiteurs uniques par mois et 9 millions de clients actifs, c’est plus d’un foyer français sur trois qui a recours aux produits et services de Cdiscount, leader français du e-commerce. Ce dernier a trouvé chez son partenaire, la Mutuelle Ociane Matmut, un dynamisme certain dans ce domaine puisque celle-ci réalise déjà plus de 20% de ses ventes intégralement via le canal internet. Plus particulièrement, plus de 60% des ventes intégralement réalisées sur internet le sont dans les formules « Essentiel ».

Au-delà du niveau de cotisation moindre des garanties « Essentiel », favorisant l’accès aux soins, elles intègrent des services santé digitaux utiles :
• Coaching santé en ligne pour gérer son stress, retrouver le sommeil et son poids d’équilibre, avec Metacoaching.
• Service de téléconsultation médicale, pour joindre un médecin en moins de 3 minutes 24h/24 et 7j/7, avec Medaviz.
• Obtention d’un second avis médical, en cas de problème de santé sérieux, avec deuxiemeavis.fr.
• Apprentissage des gestes qui sauvent, avec la formation de secourisme en ligne Salvum.

Le partenariat entre Cdiscount et la Mutuelle Ociane Matmut, qui partagent notamment un ancrage historique fort dans la région bordelaise, vise, à horizon 2020, à développer une offre complémentaire santé spécifique Mutuelle Ociane Matmut – Cdiscount.

Pour Emmanuel Grenier, Président Directeur Général de Cdiscount « Cdiscount et la Mutuelle Ociane Matmut se sont retrouvés dans la volonté de rendre accessibles au plus grand nombre les meilleurs biens et services du quotidien. Nous permettons ainsi désormais à nos 9 millions de clients et 22 millions de visiteurs mensuels de souscrire à une protection santé. Le lancement de Cdiscount Santé, soutenu par un premier partenariat inédit avec un acteur majeur de l’assurance, est une nouvelle étape forte dans notre stratégie de plateforme française de biens et de services. »

Nicolas Gomart, Directeur général de la Matmut a quant à lui indiqué : « Dès lors que la présentation des garanties est claire et compréhensible et que la souscription se fait dans le respect du devoir de conseil, internet est un canal tout à fait approprié à la souscription d’une complémentaire santé. La Mutuelle Ociane Matmut est historiquement attentive à proposer la meilleure expérience aux internautes et des services digitaux de qualité, favorisant l’accès aux soins. Le partenariat noué avec Cdiscount va permettre de renforcer la diffusion digitale des offres ‘’Essentiel’’ de sa gamme, qui couvrent les soins importants et coûteux. »

Détails des offres en suivant ce lien.

A PROPOS DE LA MUTUELLE OCIANE MATMUT
La Mutuelle Ociane Matmut, ce sont plus de 670 000 adhérents bénéficiant d’une complémentaire santé, pour un chiffre d’affaires supérieur à 300 millions d’euros. Ociane, spécialiste de la santé depuis plus de 90 ans, a rejoint la Matmut au 1er janvier 2017.

A PROPOS DE CDISCOUNT
Cdiscount.com est une filiale du groupe Casino. Leader français du e-commerce non alimentaire, le site réalise un volume d’affaire de plus de 3,6 milliards d’euros en 2018, incluant sa marketplace qui connaît une croissance soutenue avec plus de 10.000 commerçants partenaires. Il a pour vocation la démocratisation des produits et des services du quotidien afin de les rendre accessibles à tous, en s’appuyant sur ses valeurs, la proximité et l’audace.


News Santé

Rougeole : New York impose la vaccination en raison de l’épidémie

Rougeole : New York impose la vaccination en raison de l’épidémie

Le 11 avril 2019.

L’épidémie de rougeole se propage dangereusement dans le monde et inquiète les autorités sanitaires. À New York, le maire vient de rendre obligatoire le vaccin contre la rougeole dans certains quartiers.

Le maire de New York impose la vaccination contre la rougeole dans certains quartiers

+35% de cas de rougeole signalés dans le monde entre 2017 et 2018. 229.000 malades recensés en 2018 contre 170.000 en 2017. Voici les derniers chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) relayés par nos confrères du Point, concernant l’épidémie de rougeole qui sévit dans de nombreux pays. Selon l’OMS, cette maladie très contagieuse aurait tué, l’an dernier, 136.000 personnes.

Face à cette propagation de l’épidémie de rougeole, certains États ont décidé de passer la vitesse supérieure. Aux États-Unis, une solution radicale vient d’être ordonnée par le maire de New York, Bill de Blasio qui impose la vaccination, depuis le 9 avril 2019,  à tous les individus « ayant pu être exposés à la rougeole », sous peine de poursuites pénales et d’une amende de 1.000 dollars, soit près de 900 euros. En Allemagne, on s’interrogerait également sur la mise en place d’une telle mesure.

L’épidémie de rougeole progresse en Europe

En Europe, toujours selon les chiffres de l’OMS, c’est une véritable explosion des cas de rougeole recensés en deux ans : 5.300 cas ont été dénombrés en 2016 et 83.000 en 2018. Selon l’Unicef, dix pays dont le Brésil, l’Ukraine et la France, sont responsables des trois quarts de l’augmentation totale des cas en 2018. D’aucuns pointent du doigt l’influence des anti-vaccins… En France, si le nombre de personnes touchées par la rougeole au premier trimestre 2019 a baissé par rapport à l’année précédente, la maladie a déjà causé un décès depuis le début de l’année.

Selon l’agence Santé publique France, « 90% des cas sont survenus chez des sujets non ou mal vaccinés ». Un foyer épidémique est surveillé de très près dans une école primaire de Saint-Tropez, avec 17 cas détectés depuis le 14 février 2019, parmi lesquels un seul enfant a été correctement vacciné. Pour rappel, depuis le 1er janvier 2018, onze vaccins sont obligatoires pour les enfants de moins de 2 ans, nés après le 1er janvier 2018, y compris celui contre la rougeole.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Les symptômes de la rougeole

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Pentoxyvérine (sirop Vicks et autre) : risques graves et efficacité non démontrée selon Prescrire

« La pentoxyvérine expose à de nombreux effets indésirables dont des réactions allergiques et des troubles cardiaques », indique la revue Prescrire dans son numéro d’avril.

« La pentoxyvérine (Vicks sirop pectoral 0,15 %, Clarix toux sèche 0,15 %) est un antitussif autorisé dans les années 1950 en France. Son efficacité n’est pas démontrée au-delà d’un effet placebo », peut-on lire.

Prescrire précise :

« La pentoxyvérine a des effets atropiniques (1) exposant à des glaucomes par fermeture de l’angle, des troubles de l’accommodation (2), des sècheresses de la bouche, des nausées, des constipations, des rétentions urinaires notamment en cas de surdose, des confusions, des somnolences, des agitations, des désorientations et des hallucinations visuelles.

Les patients âgés sont particulièrement sensibles aux effets indésirables des atropiniques. Les patients ayant un adénome de la prostate sont exposés davantage à la rétention urinaire, les patients ayant un angle iridocornéen étroit sont exposés davantage à un glaucome aigu par fermeture de l’angle. De très nombreux médicaments ont des effets atropiniques qui s’additionnent lorsque ces médicaments sont associés.

Début 2019, des cas de dépressions respiratoires et de détresses respiratoires sont connus avec la pentoxyvérine, ainsi que des troubles allergiques (éruptions cutanées, angiœdèmes, syndromes de Stevens-Johnson, chocs anaphylactiques) et des troubles du rythme cardiaque (et des morts subites). »

(1) Ayant une action inhibitrice du neurotransmetteur acétylcholine. (2) Trouble de l’œil.

« La pentoxyvérine expose à des effets indésirables parfois graves, alors qu’elle n’est pas plus efficace qu’un placebo. Sa balance bénéfices-risques est défavorable. Autant ne pas l’utiliser », conclut la revue.

Quatre antitussifs font partie de la liste 2019 de 93 médicaments plus dangereux qu’utiles de la revue.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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20 minutes par jour dans la nature réduiraient les hormones du stress

20 minutes par jour dans la nature réduiraient les hormones du stress

Le 10 avril 2019

Selon une récente étude américaine, passer 20 à 30 minutes par jour dans la nature suffirait à réduire le taux de cortisol, l’hormone du stress. 

Passer du temps dans la nature réduit le niveau d’hormones du stress

Voici une bonne nouvelle à l’arrivée des beaux jours : si l’on connaît depuis longtemps les effets bénéfiques du bon air, de la lumière et du soleil sur le moral, notamment pour les personnes touchées par la dépression saisonnière, une récente étude américaine menée par des chercheurs de l’université du Michigan confirme que passer du temps au contact de la nature contribuerait à réduire l’anxiété.

« La réduction du stress par contact avec la nature est bien établie, mais on en sait beaucoup moins sur la contribution des paramètres de contact – durée, fréquence et qualité de la nature » peut-on lire dans les colonnes de la revue Frontiers in Psychology, qui publie l’étude. Ainsi, les auteurs ont estimé que 20 à 30 minutes passées dans la nature tous les jours suffiraient à réduire le stress.

20 à 30 minutes par jour suffisent pour ne plus être stressé

Pour mener leurs travaux, les scientifiques se sont basés sur l’analyse du taux de cortisol, qui est l’hormone du stress. Ils ont demandé à 44 citadins âgés de 18 ans et plus de passer trois fois par semaine 10 minutes minimum « dans un lieu de plein air créant un contact avec la nature », durant huit semaines, au moment, à l’endroit et au lieu de leur choix. Ils ont ensuite relevé leur taux de cortisol, par des prélèvements de salives avant et après avoir passé du temps au vert. Chez 36 participants sur les 44, les données ont été considérées suffisamment fiables.

Selon les chercheurs, la durée optimale pour réduire le stress serait comprise entre 20 et 30 minutes, « après quoi des avantages continuaient de s’accumuler, mais à un taux réduit ». Par ailleurs, le type d’activité n’influencerait pas le taux de cortisol : que vous marchiez ou restiez assis, la nature est apaisante. Ils précisent par ailleurs une évidence : pour une sortie en plein air efficace, il convient de laisser son téléphone à la maison ! 

Aurélie Giraud

Faites le test : Quel est votre profil personnel de stress ?

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Certains nutriments liés à des risques réduits lorsqu’ils proviennent des aliments, mais pas des compléments

Un apport adéquat de certains nutriments est associé à une réduction de la mortalité de toutes causes confondues lorsqu’ils proviennent des aliments et non pas des compléments alimentaires, selon une étude américaine publiée dans la revue Annals of Internal Medicine.

Certaines études ont montré des associations entre un apport excessif en nutriments provenant des compléments et des effets indésirables, dont un risque accru de certains cancers, rappelle Fang Fang Zhangat de la Tufts University.

Zhangat et ses collègues ont analysé des données provenant de plus de 27 000 Américains âgés de 20 ans et plus.

À six reprises au cours de deux années, les participants devaient décrire leur alimentation des 24 dernières heures ainsi que leur prise de compléments alimentaires.

Selon l’analyse :

  • un risque plus faible de décès était associé à un apport adéquat en vitamine K et en magnésium lorsque ces nutriments provenaient des aliments, et non des suppléments ;

  • un risque plus faible de décès par maladies cardiovasculaires était associé à un apport adéquat en vitamine A, en vitamine K et en zinc lorsque ces nutriments provenaient des aliments, et non des suppléments ;

  • un apport total d’au moins 1 000 mg/jour de calcium provenant des compléments était associé à un risque accru de décès par cancer, mais il n’y avait aucune association pour l’apport en calcium provenant des aliments.

Les suppléments alimentaires n’avaient aucun effet bénéfique sur le risque de décès même chez les personnes ayant un faible apport en nutriments provenant de l’alimentation.

L’équipe a plutôt trouvé des indications selon lesquelles les compléments de vitamine D chez des personnes ne présentant aucun signe de carence en vitamine D pourrait être associés à un risque accru de décès de toutes causes, dont le cancer. D’autres recherches sur ce lien potentiel sont nécessaires, indiquent les chercheurs.

8 nutriments (provenant des aliments) associés à la santé cérébrale et aux performances cognitives

Pour plus d’informations sur l’alimentation, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Tufts University, Annals of Internal Medicine.
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Vivre simplement la ménopause – dès maintenant.

La ménopause n’est pas une maladie. Mais c’est un bouleversement pour chaque femme qui le vit. Froidement décrite par les médecins comme un « changement hormonal », elle se manifeste par une foule de désagréments qui peuvent rendre la vie insupportable. Il existe pourtant une plante capable de rendre la ménopause bien plus simple à vivre : le yam. 

Les tracasseries de la ménopause, vous avez peut-être commencé à les vivre :

  • Prise de poids, particulièrement sur la ceinture abdominale
  • Bouffées de chaleur
  • Rétention d’eau
  • Problèmes de concentration
  • Problèmes de sommeil
  • Déprime, voire dépression
  • Irritabilité
  • Fatigue au réveil
  • Insomnies
  • Baisse drastique de la libido, avec parfois une sécheresse vaginale

Ces situations ne sont pas simples à expliquer, encore moins à vivre. Alors qu’il existe des solutions naturelles pour les résoudre. Et moins dangereuses que celles proposées jusqu’ici.

THS : un échec médicamenteux, et une catastrophe sanitaire

Depuis les années 1990 a été lancé le THS, le traitement hormonal substitutif. Les traitements prescrits se sont révélés rapidement être une catastrophe sanitaire.

Une étude lancée, sur ces traitements déjà largement prescrits, a porté sur plus de 16000 femmes américaines ménopausées ou en cours de ménopause. Commencée en 1997, devait se terminer en 2005, et elle s’est arrêtée dès 2002.

Pourquoi ? Parce que les résultats étaient beaucoup plus négatifs que positifs, comme nous le rapporte l’autorité française, l’ANSM1.

Le traitement hormonal substitutif avait certes eu des effets positifs : le risque de cancer du côlon avait diminué de 37%, et celui des fractures de la hanche de 23%. Et pourtant, ce n’était rien à côté des effets négatifs considérables :

  • Risque d’AVC : +41%
  • Risque de crise cardiaque : +29%
  • Risque de cancer du sein : +26%
  • Risque de phlébite : +100%

Au Royaume-Uni, les médecins ont lancé le THS à grande échelle. L’étude publiée dans le journal de médecine le plus prestigieux, le Lancet, dont le but était de montrer la prévalence du cancer du sein chez un million de femmes2, a montré que le THS était responsable à lui seul de 20.000 cancers du sein.

Des études françaises montrent qu’un seul type de traitement THS, l’association œstrogène cutané et progestérone naturelle micronisée, n’accroîtrait pas significativement le risque de cancer du sein3. A vous de savoir si vous êtes prête à prendre ce risque.

Le yam, un remède naturel aux troubles de la ménopause

Le yam est une plante mexicaine riche en diosgénine – un précurseur de la progéstérone et de la DHEA. Cela signifie qu’elle donne les matériaux pour que le corps fabrique ses propres messagers, les hormones, plutôt que de les faire venir de l’extérieur.

Selon Thierry Schmitz, Docteur en médecine et spécialiste des médecines naturelles, un yam de très haute qualité permet de résoudre 80% des plaintes dues à la ménopause. Il est préférable de le consommer sous forme de crème, car le yam en gélules est partiellement détruit par les sécrétions acides de l’estomac.

Il existe aujourd’hui une crème fortement concentrée en diosgénine (16%), qui est à la hauteur des attentes des femmes qui souffrent des troubles de la ménopause, la Crème Yam.

Ce traitement permet au corps féminin de relever ses taux de progestérone naturelle et de DHEA. Après un mois de traitement, on observe les résultats suivants :

•      Accroissement de l’énergie, diminution de la fatigue physique;

•      Sensation de bien-être, disparition de la dépression liée à la ménopause ;

•      Amélioration de la vivacité de l’esprit et des capacités de concentration ;

•      Amélioration de la qualité du sommeil;

•      Diminution des troubles hormonaux liés à la ménopause tels que bouffées de chaleur, baisse de la libido, prise de poids.

A ces effets bénéfiques directement visibles, il faut ajouter le rôle préventif du yam à moyen et à long terme au niveau de l’ostéoporose, de la protection cardio-vasculaire, des défenses immunitaires et du vieillissement de la peau.

Des phyto-œstrogènes parfois indispensables

Le yam permet de résoudre la plupart des troubles de la ménopause. Cependant, environ 20 % des patientes qui appliquent la crème yam voient persister des bouffées de chaleur et/ou des sécheressse vaginales.

Ces deux symptômes sont en relation directe avec la carence œstrogénique propre à la ménopause. Dans ces cas-là, le traitement doit être complété par la prise de phyto-œstrogènes, note le Dr. Schmitz.

C’est dans cette optique qu’il préconise une formule qui combine vitamines, minéraux, et plantes « œstrogène-like » :

•      Actea Racemosa (Actée à grappes)

Plante qui est utilisée depuis fort longtemps pour traiter de manière naturelle les désagréments ressentis par les femmes au moment de la ménopause.

•      Dong Quai (Angelica Sinensis)

Le Dong Quai est utilisé depuis des siècles en médecine chinoise traditionnelle pour traiter diverses affections gynécologiques.parce qu’il contient une substance oestrogénique qui aide à équilibrer le taux d’oestrogène chez les femmes.

On le préconise pour traiter l’endométriose, la sécheresse et les infections vaginales,  et pour soulager des symptômes du syndrome prémenstruel et de la ménopause.

•      Varech (Fucus Vesiculosus)

Le Varech est une plante marine, riche en iode, qui a été utilisée en médecine traditionnelle pour traiter l’obésité car il augmente le métabolisme du corps pour 

permettre de brûler les calories plus rapidement. Laxatif doux et diurétique léger, il évite l’accumulation excessive de liquides.

•      Prêle des champs (Equisetum Arvense)

Elle contient tous les bio-minéraux (manganèse, magnésium, fer, cuivre, silice) nécessaires aux différentes étapes de la synthèse du collagène et de l’élastine qui sont indispensables au bon maintien du tissu conjonctif.

Elle possède aussi une action tonique sur le système génito-urinaire ce qui permet de diminuer les désagréments de l’incontinence urinaire.

•      Sauge (Salvia officinalis)

La présence d’œstrogènes « végétaux » explique son emploi pour traiter les problèmes de règles irrégulières et douloureuses ainsi que les symptômes de la ménopause, principalement les bouffées de chaleur.

•      Ipriflavone

C’est un phytoestrogène extrait du soja. Plusieurs études ont démontré son efficacité dans la protection des os, surtout s’il est associé à du calcium (orotate).

Comment utiliser la Crème Yam ?

Méthode d’utilisation de la Crème Yam, d’après le Dr. Schmitz :

•      Application de ¼ de cuillère à café matin et soir au niveau du pli du coude (à l’endroit où l’on fait les prises de sang). Traitement journalier pendant plusieurs années, idéalement au moins jusque 70 à 75 ans.

•      En cas de traitement hormonal substitutif classique, vous pouvez l’arrêter et commencer immédiatement la crème Yam, sachant qu’il y aura 1 ou 2 mois de transition (accentuation des bouffées de chaleur)

Après 2 mois de crème Yam, tous les effets bénéfiques de ce traitement sont opérationnels. 

 

Publi-éditorial

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Ménopause : quels changements de composition corporelle et de poids ?

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue JCI Insight, ont analysé les changements de la composition corporelle et du poids lors de la période de transition de la ménopause.

La transition de la ménopause, appelée périménopause (ou pré-ménopause), est le moment où les changements hormonaux entraînent des règles irrégulières, des bouffées de chaleur et d’autres symptômes menant à la ménopause, lorsque les règles cessent complètement.

Gail A. Greendale de l’Université de Californie à Los Angeles et ses collègues ont mené cette étude avec 1246 participantes âgées en moyenne de 47,1 ans au début de l’étude et dont la dernière période menstruelle est survenue à 52,2 ans en moyenne.

La composition corporelle était évaluée au moyen de l’« absorptiométrie à rayons X en double énergie ».

En moyenne, la masse grasse et la masse maigre (os, muscles, organes, peau et liquides du corps humain) augmentaient avant la période de transition de la ménopause.

Lors de cette transition, le gain de graisse doublait alors que la masse maigre diminuait ; ce gain et cette perte accélérés se poursuivaient jusqu’à deux ans après les dernières règles. Par la suite, ils décéléraient pour finalement se stabiliser.

Toutefois, le poids augmentait de façon stable tout au long de la préménopause sans accélération à la période de l’arrêt des règles.

Ainsi une simple mesure du poids n’est pas représentative de ce qui se passe à la ménopause, soulignent les chercheurs.

Alors que le gain de masse grasse et la perte de masse maigre sont accélérés, la prise de poids ne l’est pas. Il n’y a pas de prise de poids supplémentaire (autre que celle qui se poursuit au cours de la vie).

Ce qui illustre qu’à partir de la transition de la ménopause, l’indice de masse corporelle (IMC) (CALCUL de votre poids idéal) représente une moins bonne mesure du risque cardiométabolique chez les femmes ménopausées (car il ne tient pas compte du changement dans la composition corporelle), soulignent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur la ménopause et sur le contrôle du poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of California – Los Angeles, JCI Insight.
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Pratiquer du sport rendrait plus heureux que l’argent

Pratiquer du sport rendrait plus heureux que l’argent

Le 5 avril 2019

Si les bienfaits du sport sur la santé physique ne sont plus à démontrer, il semblerait qu’il soit également excellent pour la santé mentale. Selon une récente étude, pratiquer une activité physique rendrait plus heureux que l’argent.

L’exercice physique est meilleur pour la santé mentale que l’argent

L’argent ne fait pas le bonheur, mais l’exercice physique, oui ! C’est la conclusion d’une vaste étude menée entre 2011 et 2015 par des chercheurs des universités de Yale et d’Oxford, auprès de 1,2 million d’Américains âgés de plus de 18 ans, et publiée dans la très sérieuse revue The Lancet. Selon eux, le sport est meilleur pour la santé mentale que l’argent.

Pour parvenir à cette conclusion, les personnes interrogées ont dû répondre à cette question : « Combien de fois vous êtes-vous senti en mauvaise santé mentale, par exemple à cause du stress, de la dépression ou de problèmes émotionnels, au cours des 30 derniers jours ? ». Ils ont en parallèle dû préciser leurs revenus et les activités physiques qu’ils pratiquaient, parmi 75 activités proposées, allant du ménage au running.

La quantité de sport pratiquée n’est pas proportionnelle au niveau de bonheur ressenti

Selon les chercheurs, les personnes pratiquant régulièrement du sport éprouvent du mal-être psychologique 35 jours par année en moyenne, contre 53 pour celles qui ne font pas d’activité physique. Comparé à l’argent, faire de l’exercice rendrait aussi heureux que gagner 25.000 $ , soit environ 22.000 euros, de plus par an !

Autre information intéressante apportée par l’étude : la quantité de sport pratiquée n’est pas proportionnelle au niveau de bonheur ressenti. Les chercheurs ont en effet cherché à déterminer l’influence du type, de la fréquence, de la durée et de l’intensité de l’exercice pratiqué sur la santé mentale. Selon eux, trois à cinq sessions de sport de 30 à 60 minutes par semaine seraient plus bénéfiques que trois heures d’exercice par jour par exemple. Ils recommandent, par ailleurs, les « sports collectifs populaires », l’aérobic et la gymnastique.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Régime alimentaire spécial sportif

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Des influenceurs aux pratiques douteuses (60 Millions de consommateurs)

« Promotions de produits douteux, publicités cachées… Certaines stars du Web savent arrondir leurs fins de mois. Parfois au détriment des internautes », déplore le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation dans une enquête publiée en avril.

Nabilla Benattia, Emma CakeCup, Vlad Oltean…, donne-t-il en exemple, « jouissent d’une influence considérable dans la galaxie des réseaux sociaux ».

« Rien que sur Instagram, ils cumulent à eux trois 6,5 millions d’abonnés ! Un formidable vivier d’acheteurs potentiels pour les marques, qui incitent ces stars du Web à relayer des contenus publicitaires auprès de leur communauté. »

C’est ce qu’on appelle le marketing d’influence. « Ces femmes-et-hommes-sandwichs connectés relaient toutes sortes de produits sur leurs comptes YouTube, Instagram ou Snapchat. »

« Et toucher une nouvelle audience n’est pas le seul avantage de cette nouvelle communication pour les annonceurs. “Les influenceurs développent un langage spécifique auprès de leur communauté, qui crée de la proximité entre les marques et le public”, analyse Stéphane Martin, directeur général de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP). »

Mais, « publicités à moitié cachées, voire piège financier : le marketing d’influence est encore loin d’être exemplaire. »

« Début 2018, cite le magazine en exemple, le nageur Camille Lacourt pose (…) pour la marque LU dans un jardin d’enfants avec sa fille. “#LaVieEnLU c’est un peu pour ma fille, beaucoup pour papa”, écrit-il sur Instagram, un paquet de gâteaux à la main. Mise en scène de sa vie privée pour le compte d’un industriel et surtout, absence de message mentionnant la nature publicitaire de la publication : la célébrité joue avec les limites prévues par la loi en échange d’une contrepartie financière. »

« Car toute publicité, sous quelque forme que ce soit, doit pouvoir être identifiée, selon l’article 20 de la loi pour la confiance dans l’économie numérique. En clair, les influenceurs doivent annoncer au début de leur vidéo ou de leur publication la nature publicitaire de leur message. À défaut, ils peuvent être poursuivis pour pratique commerciale trompeuse. »

Le marketing d’influence rapporte :

« “Pour une simple publication, je peux gagner jusqu’à 300 €”, dévoile Albane Thommeret, alias Enabla, une influenceuse de 24 ans suivie par 35 000 abonnés sur Instagram. Des sommes qui peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros par message lorsque le relayeur est très connu.

Et ce n’est pas tout : “Sur certaines campagnes publicitaires, je touche entre 10 et 25 % des ventes, selon les marques”, complète la jeune femme. Un intéressement qui invite les influenceurs à s’impliquer dans la promotion de tel ou tel produit pendant plusieurs jours. En bons commerciaux, ils proposent des codes de promotion pour créer un effet d’aubaine et gonfler les ventes. Problème : des articles vantés ne valent pas du tout leur prix. »

Certaines personnalités assurent en effet la publicité de boutiques virtuelles construites sur le modèle du « dropshipping », une nouvelle pratique commerciale qui consiste « à revendre à des tarifs élevés des produits achetés une bouchée de pain sur Internet ».

« Emballage, envoi du colis : toute la logistique est assurée par le fournisseur, souvent installé en Chine. En résumé, le revendeur n’est qu’un intermédiaire publicitaire, qui augmente les prix et prend la différence au passage. »

« L’an dernier, une affaire d’influenceur douteux a même été couverte par de nombreux médias. En cause, Vlad Oltean, suivi par 1,3 million d’abonnés sur Instagram, qui les invitait à acheter des écouteurs de la marque Apple à 49 €, un tarif trois fois moins cher que celui des originaux ! Des faux, bien entendu, achetés par de nombreux consommateurs… Il fallait lire les petits caractères qui signalaient la nature “alternative” de ces écouteurs. »

Il y a « encore beaucoup de travail avant d’assainir le marketing d’influence. Un avis partagé par la Répression des fraudes, qui mène des investigations sur ce secteur juteux. »

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