Le thé : une solution naturelle pour lutter contre l’excès de cholestérol

Deuxième boisson la plus consommée dans le monde, le thé possède de nombreuses propriétés auxquelles les scientifiques s’intéressent : lutte contre le stress oxydatif, accompagnement dans la perte de poids, maintien de la cognition, amélioration de la concentration…  Le thé est aussi un allié essentiel dans la lutte contre l’excès de cholestérol, l’hypercholestérolémie.

Retour sur ce trouble métabolique et l’intérêt du thé pour lutter naturellement contre l’hypercholestérolémie. 

1) L’hypercholestérolémie : un déséquilibre impliqué dans le risque d’AVC 

  • Qu’est-ce que le cholestérol ? Qu’appelle-t-on le mauvais cholestérol ? Et le bon cholestérol ?

Le cholestérol est un lipide issu du monde animal (il est absent dans le règne végétal) apporté par l’alimentation (30 %) mais surtout synthétisé par l’organisme (70 %), et qui est indispensable à son fonctionnement. C’est un composé majeur des membranes cellulaires et il sert aussi à la fabrication de certaines hormones. 

Au sein de l’organisme, c’est le foie qui synthétise le cholestérol. Afin d’y circuler et d’atteindre ses cellules cibles, le cholestérol a besoin de protéines qui vont jouer un rôle de transporteur dans le sang : les LDL et HDL. 

Les LDL, lipoprotéines de faible densité, sont associées au « mauvais » cholestérol. Ces protéines de transport vont distribuer l’excès de cholestérol produit par le foie vers les différents organes. Cela entraîne un risque de dépôt sur les parois des artères et donc le développement de plaques d’athérosclérose. 

Les HDL, lipoprotéines de haute densité, sont associées au « bon » cholestérol. Elles transportent l’excès de cholestérol accumulé dans les organes pour qu’il soit éliminé. Ainsi, elles vont empêcher la formation de plaques d’athérosclérose. 

Pour les résultats du bilan sanguin, il est nécessaire de :

  • Maintenir un taux de cholestérol-LDL inférieur à 1,6 g/l (variable selon les individus). 
  • Maintenir un taux de cholestérol HDL doit, lui, être supérieur à 0,45 g/l. 
  • Surveiller les triglycérides (principalement apportés par la consommation excessive de sucres) car, en excès, ils participent également à la formation de plaques d’athérosclérose. 

 

  • Qu’est-ce que l’hypercholestérolémie ? Comment est-elle causée ?

L’hypercholestérolémie correspond, par définition, à une augmentation du taux de cholestérol (et plus particulièrement du cholestérol-LDL) dans le sang. En général, cela se traduit par un taux de cholestérol dans le sang supérieur à 2,50 g/l (variable selon les individus). Cet excès de cholestérol est néfaste pour la santé et peut conduire à des troubles voire des accidents cardio-vasculaires.

En France, l’hypercholestérolémie concerne près de 20 % de la population adule et serait à l’origine de plus d’1 infarctus sur 21 . 

L’hypercholestérolémie a deux origines principales : 

  • Congénitale : liée à des facteurs génétiques
  • Acquise : liée mode de vie de l’individu (alimentation trop riche en glucides et graisses saturées et faible en graisses polyinsaturées).

L’hypercholestérolémie est une maladie insidieuse, qui se développe sans aucun symptôme visible. Cela explique l’importance de faire des bilans sanguins régulièrement à l’âge adulte. 

  • Quelles conséquences de l’excès de cholestérol à plus ou moins long terme ?

Au fur et à mesure des années et sans dépistage par bilan sanguin, une hypercholestérolémie présente plusieurs risques majeurs : 

  • La détérioration de la paroi artérielle : à cause de la formation de plaques d’athérosclérose et de la diminution du diamètre de la lumière des artères
  • La formation de caillot consécutive à une fissure de la paroi artérielle interne et au décrochage de la plaque ou d’une partie de la plaque d’athérosclérose
  • De la fatigue à l’effort
  • Les accidents cardio-vasculaires : infarctus, AVC (Accident Vasculaire Cérébral), ischémie aigüe des membres inférieurs

Pour aider à lutter contre l’excès de cholestérol, le thé est une solution naturelle grâce à sa richesse en antioxydants.

2) Le thé : un remède multifonctions

  • Thé et antioxydants

Le thé, qu’importe sa couleur (blanc, vert, wulong, noir, Pu-erh), possède de nombreuses propriétés. Ces propriétés sont pour la plupart liées à sa richesse en antioxydants : les polyphénols, parmi lesquels les catéchines mais aussi les théaflavines et les théarubigines. La couleur du thé et donc son processus de fabrication influe sur sa composition en antioxydants : les thés vert et blanc sont plus riches en catéchines quand les thés noir, wulong et pu-erh sont riches en théaflavines et théarubigines. 

Les antioxydants ont un rôle majeur au sein de l’organisme. En effet, de par son fonctionnement interne mais aussi à cause son environnement extérieur, le corps subit de nombreuses agressions au quotidien. Les radicaux libres viennent alors s’attaquer aux cellules. Le rôle des antioxydants est de protéger les cellules et de piéger les radicaux libres. 

Le thé est particulièrement riche en une famille d’antioxydants : les catéchines et notamment les épigallo-catéchines. Ces molécules ont un pouvoir antioxydant 3 à 4 fois plus fort que certaines vitamines. A long terme, les antioxydants apporteraient une protection contre les maladies cardio-vasculaires, certains types de cancers et plus globalement contre les maladies liées au vieillissement. 

  • Les propriétés du thé 

Ainsi, la composition du thé, et surtout sa richesse en antioxydants, lui apportent différentes propriétés au sein de l’organisme (en plus de la protection des cellules contre les radicaux libres) :

Minceur

La théine va favoriser la combustion des graisses de l’organisme. On dit qu’elle a un effet « brûle-graisses ». Les catéchines, elles, vont permettre de favoriser la thermogénèse. Cette augmentation du métabolisme va entraîner une dépense énergétique et donc la consommation des calories. Le thé vert favoriserait la diminution de l’IMC (Indice de Masse Corporelle) en induisant une perte de poids, une diminution du tour de taille et un changement du profil lipidique sanguin (dans le cadre d’un régime alimentaire équilibré et d’une pratique sportive régulière)2.
Le thé wulong, grâce à sa concentration en Epigallocatéchine gallate et en théflavines, est également conseillé dans le cadre d’un programme minceur : il va aider à réduire le poids corporel en modulant la balance énergétique, l’apport en nourriture et le métabolisme des sucres et des lipides3.

Vitalité

Le thé est riche en théine (molécule identique à la caféine du café). Cependant, au contraire du café, le thé n’a pas le même effet. La caféine présente dans le café est libre et passe dans le sang très rapidement pour se retrouver au niveau du cerveau en une quinzaine de minute. Son effet dans le temps est assez limité : on dit qu’elle excite à court terme. Dans le thé, la théine est présente en bien moindre quantité et elle est liée aux tanins. Aussi, son absorption est ralentie dans le temps : son effet est moins excitant à court terme mais il est plutôt vitalisant à long terme.

Microbiote intestinal

Plusieurs études ont démontré l’impact du thé sur le microbiote intestinal (impliqué dans la digestion et l’immunité). Des travaux récents ont notamment révélé que les polyphénols du thé peuvent influer sur la composition de la flore intestinale4. Les théaflavines et théarubigines des thés fermentés et semi-fermentés étant de grosses molécules, elles ne sont pas absorbées pendant la digestion et arrivent jusqu’aux intestins, où elles peuvent agir sur le microbiote (stimulent la flore protectrice, luttent contre les bactéries pathogènes, effet prébiotique)(5).Aussi, les propriétés du thé sont variées et nombreuses. Certaines sont d’ailleurs très étudiées, comme l’intérêt du thé dans le contrôle du cholestérol. 

  • Les vertus du thé Pu-erh dans le contrôle du cholestérol

Consommé depuis des millénaires en Chine, le thé Pu-erh est particulièrement riche en théaflavines. Ces théaflavines sont une classe de polyphénols qui sont produites lors du processus de fermentation du thé. Elles apportent au thé Pu-erh son effet hypocholestérolémiant, scientifiquement prouvés pour le thé Hao Ling®.

Le thé Hao Ling® est un mélange unique, composé de plusieurs thé pu-erh du Yunnan (une province chinoise), d’un thé vert au jasmin et d’un thé wulong. Il est particulièrement recommandé dans le cadre d’un excès de cholestérol, afin d’aider à réguler les taux de cholestérol et de triglycérides. 

La formule unique d’Hao Ling® a fait l’objet d’une étude clinique en 20166. Cette étude clinique contrôlée, randomisée, en double aveugle a été menée par le CEN Expérimental de Dijon. Elle a notamment mis en avant la richesse en polyphénols d’Hao Ling®, et a démontré que sa consommation régulière permettait une augmentation des facteurs cardiovasculaires protecteurs et une diminution des triglycérides. 

Les résultats ont démontré que boire Hao Ling® quotidiennement contribuait à normaliser les taux de lipides sanguins et qu’il entraînait une protection cardiovasculaire lors d’une hypercholestérolémie modérée. Les chercheurs ont ainsi dosé plusieurs lipides sanguins : le cholestérol total, les taux de HDL et LDL cholestérol, les triglycérides et les apolipoprotéines A1 et B (marqueurs respectivement du bon cholestérol et du mauvais cholestérol).

Hao Ling® a permis :

  • D’améliorer le taux de « bon cholestérol », dès 30 jours (grâce à l’augmentation des apolipoprotéines A1)
  • De diminuer les triglycérides, dès 90 jours
  • D’améliorer le rapport entre bon et mauvais cholestérol dès 90 jours (grâce à l’amélioration du rapport apolipoprotéines A1 / apolipoprotéines B) 

Il a été conclu qu’Hao Ling® contribuait à prévenir les maladies cardiovasculaires grâce à son action cardioprotectrice, en complément d’une alimentation variée et équilibrée. 

 

Publi-éditorial 

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Quelle dose (en minutes) d’espace vert urbain pour une diminution optimale du stress ?

montrent une influence positive de l’exposition à la nature sur la santé et le bien-être, quelle quantité (la dose efficace) et quelles formes d’expérience de nature apportent le meilleur bénéfice pour les résidents des villes n’est pas encore connu, indiquent les auteurs d’une étude publiée dans la revue

.

En Amérique du Nord et en Europe, des médecins ont commencé à rédiger des ordonnances de nature, souvent appelées « comprimés de nature », rapportent-ils.

Ces « pilules de nature » pourraient être une solution peu coûteuse pour réduire les effets négatifs sur la santé de l’urbanisation croissante et des modes de vie intérieurs dominés par les écrans, estiment-ils.

MaryCarol R. Hunter de l’Université du Michigan et ses collègues ont mené cette étude avec 36 citadins afin d’étudier la relation entre la durée d’une expérience de nature et les changements de deux biomarqueurs du stress dans la salive : l’hormone cortisol et l’alpha-amylase.

Pendant 8 semaines, les participants devaient avoir une expérience de nature (se promener, s’assoir) au moins trois fois par semaine, d’une durée de 10 minutes ou plus, dans un endroit extérieur de leur choix qui leur apporte un sentiment de contact avec la nature.

Ils fournissaient des échantillons de salive avant et après une de ces expériences à quatre moments au cours de l’étude.

Ces expériences produisaient une baisse de cortisol 21,3 % supérieure à celle de la baisse normale de 11,7 % de l’hormone au cours de la journée.

L’efficacité était la plus grande pour les expériences qui duraient entre 20 et 30 minutes, après quoi les bénéfices continuaient d’augmenter, mais à un taux réduit.

Dans le cas de l’alpha-amylase, une baisse de 28,1 % était observée après ajustement pour son augmentation diurne normale de 3,5 %, mais seulement pour les participants qui étaient les moins actifs, s’étant assis pendant leur expérience ou assis avec un peu de marche. Alors que le type d’activité n’influençait pas la réponse du cortisol.

« Ce champ d’études arrive à point nommé compte tenu de l’urbanisation croissante et de l’augmentation des coûts des soins de santé », soulignent les chercheurs.

« Notre approche expérimentale peut être utilisée comme un outil pour évaluer comment l’âge, les saisons, la capacité physique et la culture influencent l’efficacité des expériences de nature pour le bien-être. Cela permettra des prescriptions personnalisées de “pilules naturelles”, ainsi qu’une meilleure compréhension de la façon de concevoir des villes et des programmes pour le bien-être du public. »

Pour plus d’informations sur la nature et la santé mentale, l’écothérapie et la psychologie environnementale, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Frontiers, Frontiers in Psychology.
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Médicaments : seront-ils bientôt vendus en grande surface ?

Médicaments : seront-ils bientôt vendus en grande surface ?

Le 5 avril 2019

L’Autorité de la concurrence a expliqué, le 4 avril dernier, être favorable à la vente de certains médicaments sans ordonnance dans les supermarchés et à l’élargissement de leur vente sur Internet. 

Assouplir les modalités de vente des médicaments sans ordonnance

Dans un avis publié le jeudi 4 avril, l’Autorité de la concurrence recommande d’élargir la vente de médicaments sans ordonnance contre les rhumes ou les maux de gorge, comme le paracétamol et l’ibuprofène, certaines plantes médicinales et huiles essentielles, ainsi que les dispositifs de diagnostic in vitro (dépistage VIH, glycémie, dosage de cholestérol, tests de diagnostic pour la maladie de Lyme), aux parapharmacies et à la grande distribution

Elle préconise également d’assouplir les modalités de vente sur Internet des médicaments sans ordonnance. L’objectif est « d’améliorer l’accessibilité des produits concernés et de fournir une plus grande concurrence par les prix quand celle-ci est autorisée, au bénéfice du pouvoir d’achat du patient » explique l’Autorité de la concurrence.

La ministre de la Santé opposée à la vente de médicaments en grande surface

Les syndicats de pharmacies sont évidemment vent debout contre cette recommandation, ainsi que la ministre de la Santé. Invitée sur l’antenne d’Europe 1 le 5 avril, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a indiqué y être opposée : « je n’y suis pas favorable. Quand on parle de la désertification médicale, de l’abandon des territoires, fragiliser les petites pharmacies en zone rurale qui sont souvent le premier recours pour les personnes malades, je pense que ça serait une très mauvaise idée et un très mauvais signal ».

Selon la ministre, « considérer que les médicaments, ça s’achète comme n’importe quel produit de consommation alimentaire, je trouve ça problématique. Il y a toujours des effets secondaires quand on prend des médicaments, ça nécessite toujours un conseil et les pharmaciens sont là pour donner des conseils, orienter les gens ». Elle est en revanche favorable à la vente en ligne des médicaments, à condition de les sécuriser. Affaire à suivre…

Aurélie Giraud

À lire aussi : L’automédication : les précautions à prendre

 

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Expérimentation du remboursement de la psychothérapie : un accès de plus en plus restrictif (UFC-Que Choisir, France)

Jusqu’en 2020, quatre départements en France testent la prise en charge de soins psychologiques pour les personnes souffrant de dépression ou d’anxiété modérées. L’objectif est de tester l’impact du remboursement par l’assurance maladie (Cnam) et son efficacité.

Lancée en avril 2018, l’expérimentation s’est progressivement élargie à quatre départements (Bouches-du-Rhône, Haute-Garonne, Landes, Morbihan).

Les médecins généralistes participants peuvent adresser à des psychologues volontaires leurs patients souffrant d’une forme légère à modérée de dépression ou de trouble anxieux. Ces soins sont intégralement pris en charge par l’assurance maladie (Cnam), à condition de respecter certains critères. (Qu’est-ce que la dépression clinique légère, modérée et sévère ?)

Mais, selon de nouvelles conditions établies en janvier, les médecins doivent appeler l’assurance maladie avant d’établir l’ordonnance, rapporte l’association de consommateurs UFC-Que Choisir.

« Cette expérimentation était donc très attendue des médecins et des patients. Mais ses critères d’éligibilité sont stricts. Toute personne qui a déjà souffert de troubles psychiatriques, qui présente des troubles psychiatriques associés ou une addiction est exclue.

L’assurance maladie a choisi d’aller plus loin, s’attirant de nombreuses critiques. Pour ne plus être éligible, il suffit d’avoir pris des psychotropes au cours des 24 derniers mois ou des benzodiazépines (liste) pendant plus de 3 mois dans les 12 derniers mois.

La décision est surprenante, quand on sait que ces médicaments ne sont pas forcément un marqueur de gravité. Ils peuvent être utilisés à d’autres fins, contre les troubles du sommeil, par exemple. »

S’est ajoutée à cela, l’exigence pour le médecin, de « certifier le respect des critères d’inclusion » auprès du service médical de la Cnam, ouvert du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 17 h. La prise en charge n’est possible qu’après réception d’une attestation de prise en charge, à remettre au psychologue.

L’UFC-Que Choisir déplore l’ajout de tels obstacles pour les personnes concernées par les troubles dépressifs et anxieux.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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L’espérance de vie a augmenté de 5 ans et demi depuis 2000

L’espérance de vie a augmenté de 5 ans et demi depuis 2000

Le 5 avril 2019.

Selon les derniers chiffres publiés par l’OMS, l’espérance de vie a augmenté de 5 ans et demi dans le monde entre 2000 et 2016 : elle est passée de 66,5 ans à 72 ans.

Les personnes nées en 2016 peuvent espérer vivre au moins 72 ans

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié, jeudi 4 avril 2019, ses dernières statistiques sanitaires mondiales : entre 2000 et 2016, l’espérance de vie mondiale à la naissance a augmenté de 5,5 ans, passant de 66,5 à 72 ans. Par ailleurs, l’espérance de vie en bonne santé a elle aussi augmenté, passant de 58,5 ans en 2000  à 63,3 ans en 2016.

Elle confirme la tendance selon laquelle les femmes vivent plus longtemps que les hommes dans le monde entier : 74,2 ans contre 69,8 ans. Suicides, accidents de la route, homicides ou encore recours aux soins : « Sur les 40 principales causes de décès, 33 causes contribuent davantage à réduire l’espérance de vie des hommes que celle des femmes », peut-on lire dans le rapport. Pourtant, l’OMS relève qu’à la naissance, il y a plus de garçons que de filles. « Cette année, quelque 73 millions de petits garçons devraient ainsi naître dans le monde, contre 68 millions de filles. »

Espérance de vie : des inégalités selon les régions du monde

Si l’espérance de vie a considérablement augmenté, l’OMS souligne des écarts en fonction des régions du monde, notamment en raison des différences de richesses. Dans les pays à faible revenu, « l’espérance de vie est inférieure de 18,1 ans à celle des pays à revenu élevé. Un enfant sur 14 né dans un pays à revenu faible décèdera avant son cinquième anniversaire ».

La différence de revenu implique un deuxième facteur influant sur l’espérance de vie : les inégalités en matière d’accès aux services de santé. Ainsi, « dans les pays à revenu faible, où les services sont plus rares, 1 femme sur 41 meurt d’une cause liée à la maternité, contre 1 sur 3.300 dans les pays à revenu élevé », relève l’OMS. 

Aurélie Giraud

À lire aussi : Espérance de vie : le secret des Amish

 

 

 

 

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Forme rare de cancer : 13 modèles d’implants mammaires retirés du marché en France

Depuis 2011, 59 cas d’une forme de cancer, le lymphome anaplasique à grandes cellules, associée aux implants mammaires (LAGC-AIM) ont été déclarés en France.

L’Agence française de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a décidé, « par mesure de précaution, de retirer du marché des implants mammaires macrotexturés et des implants à surface recouverte de polyuréthane » afin de réduire l’exposition au risque de LAGC-AIM qui reste rare mais grave.

Le nombre de femmes portant des implants mammaires en France est estimé à 400 000 en 2017.

Le communiqué de l’ANSM précise :

« L’ANSM a réalisé un suivi des signalements de matériovigilance et réuni de nombreux acteurs dont récemment un groupe d’experts (CSST) qui a auditionné les 7 et 8 février 2019 des patientes, des professionnels de santé, des autorités sanitaires européennes et internationales et des fabricants, afin d’émettre un avis sur la place des implants mammaires texturés en chirurgie esthétique et reconstructrice.

Le groupe d’experts du CSST a rendu son avis le 8 février 2019 préconisant notamment : “Dans le contexte de la recommandation faite par l’ANSM d’utiliser préférentiellement des implants lisses et compte tenu des doutes émis par les professionnels de santé, il convient d’interdire le recours à la texture Biocell d’Allergan. La plus grande prudence doit être réservée aux implants mammaires de textures équivalentes et aux implants polyuréthane. Le comité ne recommande toutefois pas d’explantation préventive de ces implants texturés.”

Au regard de cet avis et de l’ensemble des informations dont elle dispose, l’ANSM considère que plus l’implant est texturé et rugueux, plus le risque de survenue de LAGC-AIM est important. »

« Cette mesure de précaution vise à interdire la mise sur le marché, la distribution et l’utilisation de ce type d’implants mammaires ainsi que leur retrait du marché en France. La décision de l’ANSM prend effet le 5 avril 2019. »

« L’ANSM rappelle sa recommandation d’utiliser de préférence des implants mammaires lisses en chirurgie esthétique ou reconstructrice. »

« Compte tenu de la rareté du risque de survenue de LAGC-AIM et de l’avis du CSST, l’ANSM ne recommande pas d’explantation préventive des implants macrotexturés et des implants à surface recouverte de polyuréthane. »

  • « Face à des signes fonctionnels ou physiques (épanchement péri-prothétique abondant, augmentation de volume, douleur, inflammation, masse, ulcération, altération de l’état général) survenant notamment à distance de la phase post-opératoire chez une femme porteuse d’implant mammaire, le diagnostic de LAGC-AIM doit être évoqué. »

  • « Pour les femmes porteuses d’un implant mammaire et sans signe clinique au niveau des seins, le groupe d’experts préconise le suivi habituel : examen clinique des seins annuel et exploration radiologique éventuelle adaptée. »

Voyez la LISTE des implants mammaires macrotexturés et à surface recouverte de polyuréthane actuellement sur le marché français concernés par la décision de l’ANSM sont les suivants sur le site de l’ANSM.

Pour plus d’informations, un numéro vert peut être contacté : 0 800 71 02 35.

Pour plus d’informations sur les implants mammaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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La mauvaise alimentation serait responsable d’un décès sur cinq

La mauvaise alimentation serait responsable d’un décès sur cinq

Le 4 avril 2019.

Selon une récente étude menée à travers le monde, un décès sur cinq serait dû à une mauvaise alimentation, notamment en raison d’une consommation trop importante de viande, de sucre et de sel.

11 millions de morts en 2017, causées par la mauvaise alimentation

Un décès sur cinq, dans le monde, serait dû à la mauvaise alimentation. C’est la conclusion d’une grande enquête sur les effets des risques alimentaires sur la santé, menée dans 195 pays entre 1990-2017 auprès de personnes âgées de 25 ans ou plus, et publiée dans la revue The LancetLes maladies cardiovasculaires ont été la principale cause de décès liés au régime alimentaire.

Selon l’étude, en 2017, 11 millions de décès seraient attribuables à des facteurs de risques liés à l’alimentation. Pour 3 millions d’entre eux, la cause serait un apport trop élevé en sel ; pour trois autres 3 millions, l’explication serait à chercher du côté d’un trop faible apport en céréales complètes ; 2 millions de décès étant par ailleurs attribués à une trop faible consommation de fruits. 

La consommation de boissons sucrées, de sel et de sucre est trop importante

Dans le détail, il ressort de l’étude qu’en 2017, « à l’échelle mondiale, la consommation de presque tous les aliments et nutriments sains était sous-optimale ». Parallèlement, « l’apport quotidien de tous les aliments et nutriments malsains dépassait le niveau optimal au niveau mondial ». La consommation de boissons sucrées, de 49 grammes par jour en moyenne, était « bien supérieure à l’apport optimal » ; tout comme celle de viande rouge, 18% supérieure à l’apport optimal ; celle de viande transformée, 90% supérieure à la quantité optimale, et la consommation de sel, 86% supérieure à la quantité optimale.

Autre donnée intéressante de l’étude : « Contrairement à de nombreux autres facteurs de risques, les risques alimentaires ont touché les personnes quels que soient leur âge, leur sexe et le développement sociodémographique de leur lieu de résidence ». Selon les chercheurs qui reconnaissent que leur étude a toutefois des limites, il est urgent de « coordonner les efforts mondiaux visant à améliorer la qualité du régime alimentaire humain », ce qui permettrait d’éviter potentiellement un décès sur cinq dans le monde.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Régime alimentaire pour maladies cardiovasculaires

 

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Pour perdre du poids, le sport serait préférable au régime

Pour perdre du poids, le sport serait préférable au régime

Le 3 avril 2019.

Selon une récente étude, pour perdre du poids durablement, l’exercice physique est plus important que de poursuivre un régime.

L’activité physique est plus bénéfique qu’une restriction chronique de l’apport énergétique

Selon des chercheurs américains du centre de santé et de bien-être Anschutz de l’Université du Colorado (AHWC), dont l’étude a été publiée sur le site de la faculté le 29 mars dernier, l’activité physique contribue davantage à maintenir une perte de poids substantielle qu’un régime. « Les personnes qui maintiennent la perte de poids avec succès doivent compter sur l’activité physique pour conserver leur équilibre énergétique (plutôt que sur une restriction chronique de l’apport alimentaire) afin d’éviter de reprendre du poids », peut-on lire dans l’étude.

« En apportant des preuves qu’un groupe de personnes capables de maintenir leur poids le font en faisant beaucoup de sport plutôt qu’en baissant leur consommation de calories est un pas en avant dans la clarification de la relation entre le sport et la perte de poids », précise Danielle Ostendorf, doctoresse au Anschutz Health and Wellness Center.

Le nombre de calories brûlées déterminé par une simple analyse d’urines

Pour mener leurs travaux, les chercheurs ont déterminé le nombre de calories brûlées dans une journée par des personnes en train de perdre du poids par des analyses d’urine. Ils ont également mesuré le taux métabolique au repos de chaque individu, afin de comprendre quelle part de la dépense énergétique quotidienne totale provenait de l’énergie dépensée au repos par rapport à l’énergie dépensée au cours d’une activité physique.

Autre information intéressante : les participants à l’étude capables de maintenir leur poids après avoir maigri « consomment un nombre de calories par jour équivalent à celui des individus en surpoids et obésité, mais semblent éviter de reprendre du poids en compensant cela par un niveau d’activité physique élevé », explique Victoria A. Catenacci, médecin spécialiste de la gestion du poids et chercheur au campus médical CU Anschutz.

Aurélie Giraud

À lire aussi La liste des meilleurs régimes pour perdre du poids

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Épisode psychotique : le choix d’un neuroleptique est avant tout guidé par les effets indésirables (revue Prescrire)

Chez les personnes atteintes de troubles psychotiques, « faute d’une recherche clinique suffisante, le choix d’un neuroleptique est avant tout guidé par les profils d’effets indésirables », estime la revue Prescrire dans son numéro avril.

« Les patients atteints de troubles psychotiques ont, à des degrés divers, des désordres de la pensée et de la perception de la réalité, des délires, des hallucinations. »

Des exemples de médicaments neuroleptiques (antipsychotiques) sont l’aripiprazole (Abilify), l’olanzapine (Zyprexa), la rispéridone (Risperdal) et la quétiapine (Xeroquel, Seroquel).

« Prescrire a recherché et analysé les données de l’évaluation qui ont comparé entre eux les différents neuroleptiques (dits aussi “antipsychotiques”) utilisés depuis les années 1960 pour soulager les troubles psychotiques.

Selon cette analyse, les données sont nombreuses mais insuffisantes en pratique de soins. On manque sérieusement d’éléments solides pour distinguer les substances selon leur efficacité. Les critères de jugement des essais ont le plus souvent été des scores sur des échelles symptomatiques standardisées, qui laissent beaucoup d’incertitudes, par exemple en termes d’insertion sociale ou de rétablissement à long terme. Les hypothèses liant efficacité et mécanismes d’action n’ont pas été confirmées dans la pratique clinique.

Faute de mieux, les décisions de soins sont prises en fonction des effets indésirables, dont la connaissance se construit lentement au fil des années ; et en fonction des expériences personnelles, avec toutes les limites et les biais que cela comporte, en particulier l’influence plus ou moins marquante de tel ou tel leader d’opinion.

Quel que soit le neuroleptique choisi, la mesure la plus utile pour limiter les effets indésirables des neuroleptiques est de limiter autant que possible la dose et la durée du traitement. »

« Prescrire appelle les pouvoirs publics à mettre professionnels de santé, chercheurs et patients en situation de relancer une recherche clinique pertinente, pour obtenir des réponses pratiques vraiment utiles. »

Pour plus d’informations sur les médicaments neuroleptiques ainsi que sur la schizophrénie et les troubles psychotiques, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Cancer : boire une bouteille de vin revient à fumer 10 cigarettes

Cancer : boire une bouteille de vin revient à fumer 10 cigarettes

Le 2 avril 2019

Selon une récente étude britannique, boire une bouteille de vin par semaine entraînerait les mêmes risques de cancer que fumer 10 cigarettes pour les femmes et 5 pour les hommes.

Boire une bouteille de vin par semaine augmente le risque de cancer

« Combien de cigarettes y a-t-il dans une bouteille de vin ? » C’est à cette question qu’a tenté de répondre une équipe de chercheurs britanniques de l’hôpital universitaire de Southampton, qui ont voulu comparer les risques de cancer provoqués par la consommation de tabac et d’alcool

Les chercheurs sont partis de ce constat : « Les risques du tabagisme sur la santé sont indiscutables et bien compris par le public. (…) Cependant, l’alcool est généralement perçu comme étant relativement moins nocif par le public, en particulier en ce qui concerne le cancer, bien qu’il soit directement lié à un cancer de l’oropharynx, du larynx, de l’œsophage, du colorectum, du foie et du sein ».

Leurs travaux ont été publiés dans la revue BMJ Public Health et leur conclusion est sans appel : boire une bouteille de vin de 75 cl par semaine est associé à un risque accru de cancer pour les non-fumeurs de 1,0% pour les hommes et de 1,4% pour les femmes et revient à fumer environ 10 cigarettes (9,5) pour les femmes et 5 (4,7) pour les hommes.

La consommation d’alcool même modérée est dangereuse pour la santé 

Les chercheurs précisent bien, dans leur étude, qu’il n’est pas question ici de dire que boire de l’alcool avec modération revient à fumer, car elle ne traite que du risque de cancer de manière isolée : « le tabagisme tue jusqu’à deux tiers de ses utilisateurs, et le cancer n’est que l’une des nombreuses conséquences graves pour la santé ». 

Ils insistent surtout sur le fait que la consommation même modérée d’alcool « constitue un risque important pour la santé des femmes ». « On espère qu’en illustrant avec la cigarette, on parviendra à mieux faire passer le message pour aider les gens à faire des choix de vie plus sains ».

Aurélie Giraud

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