Archives de catégorie : DOSSIERS

La cuisine est votre amie

La cuisine, une longue histoire d’amour qui nous lie depuis, depuis… Eh bien depuis un sacré nombre d’années ! Au temps médiéval, la cuisine était épicée, non pas pour cacher le goût des aliments, car nous consommions les viandes plus fraîches qu’aujourd’hui, mais parce que les épices étaient des denrées rares. Puis est venu le temps du sucre, aliments considéré dans un premier temps comme un médicament, puis qui, au fur et à mesure du temps, s’est démocratisé pour entrer dans la composition des plats salés ! Pour enfin migrer tout naturellement en fin de repas pour être la saveur principale de nos desserts (chéris). Les sauces complexes, autant par leur saveur que leur composition, ont eu leur temps, pour en arriver, maintenant, à laisser une place majeure au produit et simplement essayer de le sublimer.

En somme la cuisine, telle que nous la connaissons, n’est qu’une évolution, de la cuisine d’autrefois. Cette part de notre alimentation, a été érigée en véritable art. Et tout art, a son revers de médaille, la cuisine fait peur.

Beaucoup fuient leur cuisine, afin de ne pas se confronter à elle, au risque de perdre (perdre quoi ?!). Mais la cuisine est en perpétuelle évolution, les grands chefs d’aujourd’hui seront remplacés par d’autres, qui INVENTERONT d’autres recettes, et pourquoi pas vous.

Eh oui, le but du jeu n’est pas de cuisiner comme Bocuse ou Robuchon, mais simplement de cuisiner, d’essayer, de copier, pour petit à petit se construire sa cuisine. Car prendre son alimentation en main, c’est aussi prendre sa cuisine en main. Arrêter d’avoir peur d’elle, c’est votre principale alliée dans votre quête du bien-être.

Manger c’est d’abord se faire plaisir, quand on se fait plaisir, on est satisfait, et quand on est satisfait, on n’a pas besoin de manger plus ! Simple comme…… manger !

Pour démystifier la cuisine peut être avez-vous besoin de quelques conseils pour commencer ! Suivez (à peu près) ces quelques conseils et vous verrez :

–        Dans un premier temps, attaquons-nous à la liste de courses : on ne fait pas une liste de courses à la légère, elle doit s’appuyer sur des menus. OK, donc finalement commençons par les menus. Il faut que votre semaine de menus, soit composée de trois types de plats :

  • Ultra rapide (ex : omelette champignons (en boîte) persil (sec), haricots verts (en boîte) à l’ail (sec). Objectif temps ! pas le temps, pas de bœuf Bourguignon, ni de produits frais
  • Moyen rapide : on utilise des produits surgelés non préparés, type légumes et viande nature, que l’on va accommoder avec des épices
  • Long : on utilise des produits frais et pourquoi pas des cuissons longues (Blanquette de veau, sauté de porc au caramel….)

–        Une fois cette liste faite pour tous les repas pris à la maison, il ne vous reste plus qu’à en déduire votre liste de courses

–        Et enfin, direction le supermarché pour vos courses. Laissez-vous quand même une marge de manœuvre pour profiter des offres et des envies du moment !

Une fois à la maison, n’ayez pas peur de passer en cuisine, si vraiment votre essai n’est pas concluant, il ne sera tout simplement pas à reproduire, au contraire, si c’est excellent pourquoi ne pas noter la recette et la refaire, l’améliorer au cours des années ? La cuisine est un don pour certain, et un apprentissage pour d’autre,  en aucun cas vous ne saurez jamais rien faire !

Alors à bon entendeur, armez-vous de vos ustensiles et inventez, essayez, copiez, modifiez, mais surtout, cuisinez.


Regimes alimentaires

La pollution fait naître des petits bébés

On se bat encore pour savoir combien la pollution atmosphérique provoque de décès prématurés. Certaines estimations font état de 40.000 morts annuels en France; ce qui, en toute rigueur, reste à prouver. La santé environnementale est une discipline encore jeune qui doit faire ses preuves. Elle est d’autre part encore assez souvent soumise à des influences idéologiques et militantes qui nuisent parfois à sa nécessaire objectivité. Et donc à sa crédibilité.

Sans doute n’en ira-t-il pas de même avec cette étude sur l’impact de la pollution atmosphérique sur la croissance fœtale in utero. Ce travail, publié ce mardi dans The Lancet Respiratory Medicine, est original puisque les résultats sont issus de l’une des plus vastes études de cohorte européenne, une étude coordonnée en France par l’équipe de Remy Slama (Unité Inserm 823 Institut Albert Bonniot, Grenoble) travaillant en liaison étroite avec plusieurs équipes de chercheurs dans toute l’Europe (1).

Les 52 auteurs concluent que l’exposition de la femme enceinte aux polluants atmosphériques et au trafic routier augmente de manière significative le risque de retard de croissance fœtale – un constat dressé même à des niveaux bien inférieurs à ceux de la qualité de l’air tels qu’ils sont fixés stipulés dans les directives actuelles de l’Union européenne.

Or on sait que le retard de croissance intra-utérin est un élément pouvant être fréquemment associé à différentes pathologies dans l’enfance et à l’âge adulte.

Différents  polluants atmosphériques ont été étudiés : dioxyde d’azote et particules fines en suspension –celles dites «PM 2,5», soit celles avec un diamètre inférieur ou égal à 2,5 micromètres. Ce sont des particules que l’on trouve notamment dans les gaz d’échappement et les émissions liées au chauffage et aux activités industrielles. Leurs concentrations dans l’air ont été évaluées durant la grossesse à l’adresse du domicile de chaque femme enceinte. Ont également été enregistrées la densité du trafic sur la route la plus proche et le volume total de trafic sur toutes les routes principales dans un rayon de 100 m autour du lieu de résidence.

Les chercheurs ont décrypté leurs données par palier de 5 microgrammes par mètre-cube (5µg/m³) d’exposition aux particules fines pendant la grossesse. Ils observent que le risque de donner naissance, à terme, à un bébé de petit poids (inférieur à 2.500 g pour un enfant né après 37 semaines de grossesse) augmente de 18% par palier. «Il est important de noter que ce risque accru persiste à des taux inférieurs à la limite annuelle actuelle fixée par les directives de l’UE sur la qualité de l’air, qui est de 25 µg/m³ pour les particules fines», observe-t-on auprès de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Le petit poids n’est pas tout. Les polluants atmosphériques, les particules fines et la densité du trafic sont aussi associés à une réduction de la circonférence crânienne moyenne à la naissance, et ce une fois éliminés les autres facteurs délétères que sont le tabagisme maternel, l’âge, le poids et le niveau d’éducation de la future mère. Les taux d’exposition moyens aux particules fines pendant la grossesse dans la population allaient (selon les zones étudiés) de moins de 10 μg/m³ à près de 30 μg/m³. Les chercheurs ont estimé que si les niveaux de ces particules étaient réduits à 10 µg/m³ (soit la valeur cible visé par l’OMS), une naissance sur cinq d’enfant de petits poids de naissance pourrait être prévenue.

Il reste aujourd’hui à savoir si cette nouvelle donne sanitaire sera ou non prise en compte dans les politiques environnementales des pays européens touchés.

J-Y. N.

Les conclusions de ces chercheurs sont solides: elles se fondent sur les données de la «European Study of Cohorts for Air Pollution Effects» (Escape – Étude européenne de cohortes sur les effets de la pollution atmosphérique). Des données massives et sans précédent puisque les auteurs ont réuni les données de quatorze études dites «de cohorte» menées dans 12 pays européens, des études incluant les données recueillies auprès de 74.000 femmes ayant accouché entre 1994 et 2011. Les grossesses multiples n’ont pas été comptabilisées du fait du risque de biais statistiques.


A votre santé! – Slate.fr

La néophobie alimentaire

La néophobie alimentaire correspond à la peur et au refus de goûter des aliments nouveaux. Cette peur provient d’un réflexe primitif de protection et concerne généralement les enfants de deux à neuf ans mais elle peut parfois se prolonger jusqu’à l’âge adulte.

Différents comportements caractérisent la néophobie, entre autres :

– Trier les aliments mélangés

– Examiner les aliments

– Grimacer

– Mâcher longuement

– Tourner et retourner les aliments avec la fourchette

– Refuser l’aliment sans le goûter

– Recracher

– Sentir l’aliment

– Repousser l’assiette ou la cuillère

– Détourner la tête

– Refuser d’ouvrir la bouche

Le déclenchement

Environ le 3/4 des enfants de 2 à 10 ans traversent une période de néophobie alimentaire. Le déclenchement coïncide souvent avec la phase du non durant la petite enfance, mais elle survient parfois plus tard. La recherche d’autonomie (capacité de choisir et de se nourrir seul) et la recherche de sécurité en période de changement (nouvel environnement, nouveau milieu scolaire, apprentissages multiples, etc.) expliqueraient aussi en partie ce phénomène. Les enfants ont besoin de se créer des repères et de stabiliser leur univers.

Difficiles ?  Non, néophobes !

Il est important de réaliser que les enfants ne sont pas simplement « difficiles », mais qu’ils traversent plutôt une étape normale du développement du goût.

Une étude récente, menée chez de jeunes adultes jumeaux, s’est intéressée aux facteurs explicatifs de cette néophobie (importance des facteurs génétiques et environnementaux) ainsi qu’aux relations entre néophobie alimentaire et personnalité, rapport à la nourriture…

Cette étude a montré que chez les femmes, le facteur génétique explique 61% des variations de la néophobie alimentaire tandis que chez les hommes, ce sont davantage les facteurs environnementaux qui expliquent les variations (45% des variations).

De plus, les résultats ont mis en évidence une corrélation négative entre néophobie alimentaire et : ouverture d’esprit, plaisir de manger, plaisir et fréquence de consommation de fruits, légumes et poisson.

Il est donc important de prendre en compte la néophobie alimentaire comme une possible barrière à une alimentation équilibrée.

Quelques trucs

La néophobie alimentaire s’atténue au fil du temps. Voici ce qui peut aider.

La familiarisation : Il faut présenter plusieurs fois un aliment aux enfants, et ce, même s’il n’a pas été bien reçu la première fois. Soyez patient, le processus peut parfois s’avérer très long et demander de 8 à 15 expositions. Attention ! Il ne faut toutefois pas saturer les enfants de ce plat ! Il est préférable de présenter les mets rejetés environ une fois par mois. Les enfants apprécient les aliments qu’ils connaissent et ils connaissent ceux qu’ils voient souvent. À l’inverse, moins un aliment est familier, plus il suscite de la méfiance.

Même présentation : Présenter les aliments moins appréciés toujours sous la même forme permet aux enfants de se familiariser avec ces mets et d’avoir des points de repère (références stables). En effet, si un aliment se trouve sous diverses formes ou préparé selon différentes méthodes culinaires d’une fois à l’autre, il sera perçu comme nouveau. Une fois les enfants familiers avec cet aliment, les fantaisies deviennent possibles.

Cadre facilitant : Faites en sorte que le climat du repas soit agréable et ne forcez pas les enfants à manger. Les enfants ont tendance à associer le contexte de consommation à l’aliment. Ils doivent garder un souvenir positif du repas si on veut qu’ils soient tentés de répéter l’expérience. En cas de chicane, de pression ou d’autres événements désagréables, les chances sont minces qu’ils changent leur attitude à l’égard d’un aliment.

Modèles : Montrer l’exemple en mangeant le nouveau mets avec enthousiasme. Les enfants acceptent en général plus facilement de goûter de nouveaux aliments en présence d’adultes ou d’amis qui les apprécient. Cela contribue à piquer leur curiosité et à les rassurer (les autres en mangent et sont toujours vivants!).

Participation des enfants : Faites des activités sur le thème de l’alimentation avec les enfants : cuisiner, faites un potager et des dégustations, etc. En étant en contact avec les aliments de diverses façons, les enfants se familiarisent avec eux et les acceptent plus facilement, surtout ceux qu’ils manipulent. Il en va de même quand on implique les enfants  au moment de la planification des menus, ce que les parents peuvent faire à la maison. La participation des enfants ne garantit pas une diminution de la néophobie, mais elle ne peut pas nuire. Quoi qu’il en soit, les activités autour des aliments sont de multiples occasions pour éduquer les enfants et avoir du plaisir avec eux !

Le bon vocabulaire : Mettez des mots sur les aliments, sur leur description et sur leur provenance. Faites des dégustations et dites pourquoi un mets vous plait ou non. Les enfants se familiariseront avec les aliments et seront plus en mesure d’identifier ce qu’ils apprécient ou non, d’exprimer leurs goûts et d’adopter une attitude nuancée (moins néophobique) lorsque de nouveaux plats sont servis.

Ce qu’il faudrait éviter

Certaines personnes pourraient être tentées de négocier, insister, mettre des conditions, forcer ou même punir un enfant afin de l’inciter à goûter de nouveaux mets. Cette méthode est fortement contre-indiquée et contre-productive. Elle est tout le contraire d’une familiarisation dans un climat chaleureux, et elle risque de rendre encore plus difficile l’acceptation des aliments en cause.

Donc soyez tenaces mais avec le sourire !

A propos de l’auteur : mcdiet

Diététicienne-nutritionniste depuis 1995, j’ai toujours été fascinée par le lien entre l’alimentation et la santé. Pour moi, de l’équilibre de la nourriture dépend l’équilibre du corps et de la tête. Si ces quelques lignes attisent votre attention, retrouvez-moi sur mon site www.dieteticien-27.com. Au plaisir Marie-Christine ROBERT

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Regimes alimentaires

Pourquoi Miley Cyrus a la langue blanche?

Le détail le plus dérangeant chez Miley Cyrus n’est pas forcément son twerk maladroit ou ses cache-nichons: c’est sa langue.

La langue de Miley Cyrus via MyCelebrityFashion

La langue de Miley Cyrus via Bohomoth

Pourquoi la langue de Miley est-elle aussi blanche? A-t-elle la rage? Est-ce à force de lécher des marteaux?

La chanteuse Cher a été la première à s’en inquiéter chez USA Today, quand elle s’est exclamée:

«Meuf, ne sors pas ta langue si elle est pâteuse.»

Depuis, plusieurs dentistes se sont exprimés sur le sujet: «Miley a quoi, 20 ans? Sa langue ne devrait pas ressembler à ça!», s’inquiète Meg Kaiser sur le site Dentistry IQ. «Certaines de ces photos m’inquièteraient si elle venait dans mon cabinet», affirme quant à lui le dentiste Robert Mantoni, interrogé par Slate.com.

«En voyant la couleur blanche sur le haut de sa langue, et connaissant son mode de vie déchaîné, je pense d’abord à l’alcool, aux drogues, et peut-être à la boulimie.»

Enfin, selon la directrice d’Oral B-Smile Uchenna Okoye, «il est normal d’avoir la langue un peu recouverte de matière blanche, mais une couche épaisse peut indiquer une candidose, ou une mycose de la bouche, c’est-à-dire un champignon».

Miley, s’il te plaît, va voir un médecin. 

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En plein shutdown, les Etats-Unis doivent faire face une crise de salmonelle

Le pire cauchemar des membres du Congrès américain est devenu réalité. Lors d’un discours juste avant l’annonce du shutdown, la députée Rosa DeLaura avait prévenu ses confrères:

«Des programmes importants comme la protection de la santé publique vont être laissés de côté. Notre sécurité alimentaire est en danger.»

Et effectivement, une semaine après la mise en place du shutdown du 1er octobre 2013, le Center for Disease Control and Prevention (CDC), chargé de la santé publique, a annoncé la propagation d’une crise de salmonelle dans le pays, nous apprend Politico.

La salmonellose est une infection bactérienne qui se transmet principalement par la viande, surtout lorsque celle-ci n’est pas assez cuite –si on ne vous sert pas de steaks saignants aux Etats-Unis, c’est par peur de la salmonelle. Ses symptômes (diarrhée, fièvre, vomissements et crampes abdominales) durent généralement une semaine.

Pour l’instant, 278 personnes ont été contaminées dans pas moins de 18 Etats américains, nous apprend Reuters. Plus alarmant, cette souche particulière de salmonelle semble résister aux antibiotiques. Par conséquent, 76 personnes ont dû être hospitalisées, «un taux anormalement élevé», selon Politico. Et tout ça à cause du shutdown.

Comme on vous l’expliquait grâce à la série A la Maison Blanche, le shutdown est une fermeture provisoire du gouvernement fédéral: en attendant que le Congrès se mette d’accord sur le budget, les fonctionnaires «non-essentiels» sont invités à rester chez eux. C’est le cas, par exemple, des trois quarts des employés de la Maison Blanche.

Le CDC, lui, ne disposait que d’un tiers de son staff pour contrôler la qualité des aliments distribués dans le pays. Mais au vu de cette nouvelle crise alimentaire, le centre a dû rappeler 30 de ses employés.

Selon les autorités américaines, l’épidémie pourrait provenir d’un distributeur de poulet cru. Une alerte a été diffusée par le Département de l’Agriculture américain, mais en l’absence de preuves suffisantes, les produits n’ont pas encore été retirés du marché.

Le CDC n’est pas le seul à subir les effets du shutdown américain. L’Institut national de la Santé, qui a dû renvoyer chez eux les trois quarts de ses employés, doit par conséquent annuler de nombreux essais cliniques toutes les semaines, y compris ceux d’enfants cancéreux. Même en France, le shutdown se fait sentir, puisque les cimetières américains ont été obligés de fermer.

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A votre santé! – Slate.fr

Manger 5 fois par jour pour lutter contre l’obésité des ados?

Comment limiter l’obésité chez les adolescents à risque? Peut-être en mangeant 5 fois par jour, affirment des scientifiques finlandais dans une étude publiée sur Plos One.

Les chercheurs ont analysé les habitudes alimentaires (goûter ou pas goûter? Petit déjeuner zappé ou pas?…), l’indice de masse corporelle (IMC) et les facteurs de prédispositions génétiques de l’obésité chez près de 5.000 adolescents finlandais de 16 ans.

Les sujets avaient un IMC moyen de 21,2. Les ados ayant un risque génétique fort avaient un IMC un peu plus élevé (+ 0,7 en moyenne) que ceux ayant un risque faible. A partir de là, les chercheurs ont observé séparément les différents modèles de repas. Résultat, l’effet des facteurs de risques génétiques sur l’IMC était moins important chez ceux qui mangeaient 5 repas par jour.

Selon eux, faire trois repas et deux collations (petit déjeuner, déjeuner, goûter, dîner, collation du soir ou de la matinée) pourrait donc réduire les risques d’obésité induits par des facteurs génétiques.

Anne Jaaskelainen, membre de l’équipe, explique que «ces résultats montrent qu’il est important d’adopter dès le début une approche familiale de la prévention de l’obésité», mais aussi d’être «conscient que les effets des prédispositions génétiques peuvent être modifiés par des habitudes de vie, comme une fréquence de repas régulière».

Un article publié sur le site du National Center for Biotechnology Information pointe cependant les les compléments à apporter (en testant la même chose sur des adultes par exemple) et les limites de l’étude. Entre autres, «les chercheurs n’ont pas collecté d’informations sur ce que les ados ont mangé, donc on ne sait rien du nombre de calories consommées par ceux qui font 5 repas, par rapport aux autres». Ni du type d’aliments mangés par tous ces ados. En effet, répartir ses apports alimentaires normaux sur 5 repas n’est pas la même chose que faire de gros excès à 16h ou à 23h…

En France, la norme des trois repas par jour semble toujours appliquée (selon une étude de l’Inra du printemps 2013) par la population générale, un peu moins par les 15-25 ans.

Les poudres de protéines, dopage ? Produit indispensable ? Ou poudre de perlimpinpin ?

Les poudres de protéines, sont indissociables de l’image de la culture physique moderne, cependant sont-elles utiles ? J’essaierai aujourd’hui de vous éclairer sur ces compléments alimentaires, qui ne cessent de déchaîner les passions, produit dopant pour les uns et aide indispensable pour les autres.

Je me concentrerai sur le type de protéine le plus utilisé, à savoir la whey protéine. Produit en vente libre, vous en trouverez même en grande surface, mais que se cache-t-il sous cette dénomination anglo-saxonne pleine de promesses de prise de masse musculaire ? Un déchet de la production laitière (principalement la production française), nous l’appelons lactosérum, ou petit lait dans le langage courant. C’est un liquide riche en eau, protéine et lactose qui se forme suite à la coagulation (épaississement) des produits laitiers (notamment des fromages). C’est le liquide présent dans les pot de faisselle par exemple.

Sa fabrication est relativement simple et consiste à diminuer la teneur en eau du produit (le plus souvent par évaporation) jusqu’à l’obtention d’un produit solide (conditionné ensuite sous forme de poudre). Dans la pratique, d’autres interventions ont lieux sur le produit, ajout de saveurs, de vitamines, minéraux et parfois de produits censés améliorer les performances ou la digestibilité (bicarbonate, caféine…). Certaines poudres de whey sont aussi débarrassés de leur lactose (réduisant leur teneur en glucide) afin d’éviter un inconfort digestif (600mg de lactose suffisent à déclencher une diarrhée chez certaines personnes)

Donc aucun risque de dopage ?
Avec des produit fabriqués dans l’union européenne il n’y a pas de soucis, les normes alimentaires interdisent à la vente libre des produit contenant des substances anabolisantes (comme l’hormone de croissance, ou l’insuline). Le problème vient notamment des produits américains. En effet ceux-ci peuvent librement contenir des substances anabolisantes, considérées comme produits stupéfiants en France. La possession, le commerce ou l’utilisation de tel produit tombe sous le coup de la loi.

Utile ou pas pour le sportif ?
Oui et Non, même si nombre d’entre elles promettent une meilleure absorption des protéines etc. Elles ne sont jamais que des extraits d’aliments (dans le cas présent du lait) et à ce titre n’ont aucun pouvoir magique sur la prise de masse musculaire. Elles peuvent parfaitement être remplacées par des aliments courants, leur seul réel intérêt se trouve dans la facilité d’emploi. Elles se conservent longtemps à température ambiante et sont donc faciles à stocker et à transporter. Elle sont souvent pauvres en matière grasse et en glucides (exception faite des poudres « gainer »), ce qui leur assure une bonne digestibilité, elle sont aussi une bonne source d’acides aminés indispensable, mais leur intérêt s’arrête là et on peut totalement remplacer les poudres de « whey » par des aliments courants (yaourt, viandes, œuf poisson…)
Si une poudre vous fait prendre du muscle comme par magie, ce n’est sûrement pas de la poudre de protéines! Au mieux, on peux espérer prendre 4 à 5 kilos de masse musculaire supplémentaire par an, avec une alimentation et un entraînement adaptés et stricte.

Conclusion

La poudre de whey sans être indispensable peut se révéler pratique pour les sportifs, bien qu’elle soit plus cher qu’une alimentation   »naturelle ». Les poudres sont une aide et non une solution miracle pour construire ou reconstruire sa musculature.

Il n’y à pas de méthode ou de produit miracle. Le corps humain est capable de formidables adaptations, mais il ne faut pas lui en demander trop. Si un produit vous promet des résultats miracles, soit il vous ment soit il contient des substances illicites. Quand aux sportifs qui vous promettent que leur programme est le meilleur, n’oubliez pas qu’ils sont souvent très encadrés, très conseillés et qu’ ils ont leur petit plus génétique.

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A propos de l’auteur : I-diet

Je suis partisan d’une approche comportemental de l’alimentation, savoir ce que je mange et surtout pourquoi je le mange, ré-éduquer ne jamais imposer un comportement alimentaire.

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Regimes alimentaires

LeBron James, Serena Williams, Peyton Manning… Ils devraient arrêter la pub pour la junk food

Le joueur de football américain Peyton Manning fait de la pub pour des pizzas ou des petits biscuits. Le basketteur LeBron James a promu le Coca et d’autres marques. Et Serena Williams a aussi signé de juteux contrats, avec McDonald’s par exemple.

Selon une étude publiée dans la revue Pediatrics, ces trois personnalités sont les sportifs qui font le plus de pub pour des aliments gras et sucrés aux Etats-Unis. 

Les chercheurs se sont penchés sur le cas de 100 sportifs, engagés avec 512 marques et classés selon leur popularité et leurs contrats commerciaux sur l’année 2010. Les boissons et les aliments concernent 23,8% de ces contrats entre sportifs et grandes sociétés. Ce qui correspond à 62 aliments et 46 boissons vantés par des athlètes.

Or, l’étude montre que 79% de ces aliments sont «denses en calories et pauvres en nutriments». Et dans 93% des 46 boissons promues par les athlètes en 2010, la totalité des calories est apportée par les sucres ajoutés.

De plus, beaucoup de ces campagnes sont destinées aux jeunes consommateurs, précisent les chercheurs: les ados de 12 ans à 17 ans sont les Américains qui sont le plus souvent exposés à des pubs alimentaires avec des sportifs.

Les auteurs de l’étude expliquent que de telles pubs pour des boissons sucrées ou des aliments très caloriques, réalisées par des sportifs connus dans le monde entier et ironiquement «en très bonne forme physique», envoient des messages contradictoires sur la «vie saine».

Ces spots sont même comparés aux vieilles réclames pour les cigarettes réalisées autrefois par des sportifs comme Ted Williams. Aujourd’hui, «des sportifs professionnels ne s’engageraient pas avec le tabac, ce serait une trop grande responsabilité pour eux», dit Marie Bragg, auteure principale de l’étude et doctorante en psychologie clinique à Yale, au Globe and Mail, «mais nous espérons que ce sera, un jour, la même chose pour la malbouffe».

«Notre grand espoir serait que les athlètes refusent de soutenir la malbouffe, ou au moins promeuvent des aliments sains. (…) Ces sportifs auraient l’opportunité de travailler avec les parents. Au lieu de cela, ils font des pubs pour de la vraie junk food», déclare aussi Marie Bragg. 

Il y a deux ans, une étude australienne avait en effet constaté que lorsque des célébrités du sport vantent des produits peu nutritifs, certains parents commencent à penser que ces aliments et boissons sont en réalité tout à fait nutritifs et bons pour leurs enfants.

Une image «saine» très intéressante pour les marques: «Ils aident à créer la perception d’un lien positif entre le consommateur, le produit, et la parole de la marques», explique Marc Ganis, consultant en image des sports, au Globe and Mail.

En France, les sportifs sont tout aussi convoités par les marques alimentaires, comme par exemple Nicolas Anelka pour les crèmes Danette ou Jo Wilfried Tsonga pour les Kinder Bueno. 


A votre santé! – Slate.fr

Les antioxydants

Les antioxydants sont des molécules qui empêchent l’oxydation des cellules, réaction pouvant produire des radicaux libres néfastes pour notre santé.

Le stress oxydatif (excès de radicaux libres) a été mis en cause dans différentes pathologies mais les études ne peuvent pas encore confirmer si ce stress en est la cause ou la conséquence.

Les antioxydants les plus connus sont le bêta-carotène (provitamine A), les vitamines C et E, les polyphénols. Ces derniers regroupent les flavonoïdes, les tanins (présents dans le thé, le café, le cacao et le raisin) et les anthocyanes (dans les fruits rouges).

Les antioxydants sont naturellement présents dans notre alimentation, particulièrement dans les fruits et les légumes, ainsi que dans les huiles végétales pour la vitamine E.

Le pouvoir antioxydant d’un aliment s’exprime en unités ORAC, valeur permettant de mesurer la capacité à neutraliser les radicaux libres.

FRUITS RICHES EN ANTIOXYDANTS

Valeur en ORAC pour 100g

Myrtille

2400

Mûre

2036

Pruneau

1800

Fraise

1540

Framboise

1220

Prune

949

Orange

750

Raisin noir

739

Cerise

670

Kiwi

602

Pamplemousse rose

483

Les légumes les plus riches sont : l’avocat, l’artichaut, le cresson, l’ail, le chou vert, l’épinard, l’asperge, le chou de Bruxelles, le germe de luzerne, le brocoli, la betterave et le poivron rouge.

Les bienfaits sur notre santé font l’objet de nombreuses études (SUVIMAX dans les années 1980 par exemple) qui mettent en évidence que les antioxydants, en luttant contre l’oxydation des tissus, sont bénéfiques pour notre santé et pour la « jeunesse » de notre corps. Ils font donc partie des molécules responsables d’une belle peau, de beaux ongles… mais une supplémentation n’aurait pas d’effet sur la prévention des maladies.

Toutefois, la pharmacologie utilise souvent ces antioxydants comme ingrédients dans les compléments alimentaires. Les différentes baies telles que baie de goji, baie d’acaï, etc. ont une teneur élevée en antioxydants c’est pourquoi on les retrouve en tête de rayons dans les magasins spécialisés.

L’étude SUVIMAX montre tout de même que la consommation de fruits et légumes (5 par jour selon les recommandations du PNNS) a un effet protecteur vis-à-vis de certains cancers.

On supposera donc que les antioxydants en sont en partie à l’origine. A noter que toujours d’après ces études seules les formules chimiques « naturelles » seraient efficaces.

D’ailleurs, le régime crétois, basé sur une forte consommation en fruits et légumes ainsi qu’en matières grasses végétales, est connu pour avoir des effets protecteurs et préventifs sur le système cardiovasculaire et les cancers de l’appareil digestif notamment.

Encore une fois pour conclure, une alimentation variée et équilibrée contient une quantité suffisante d’antioxydants et permet de couvrir tous vos besoins.

Nobel de médecine 2013: le corps humain vu comme une petite usine

Les responsables de la communication de l’Institut Karolinska, chargé chaque année de décerner le Nobel de médecine, n’ont pas résisté aux joies de la métaphore filée au moment de justifier le prix 2013.

Une métaphore à base de transports, faite de cargos, de docks et de livraisons à la bonne place et à la bonne heure. Il suffit pour cela d’un peu d’imagination et de transformer chaque cellule, élément unitaire du vivant, en une usine productrice et exportatrice de molécules.

Les Américains James E. Rothman (63 ans) et Randy W. Schekman (65 ans), associés à l’Allemand Thomas C. Südhof (58 ans), sont descendus dans cette usine pour mieux en comprendre les règles de fonctionnement. Armés des puissants outils de la biologie moléculaire, ils ont radicalement renouvelé la lecture, essentiellement descriptive, qu’avaient pu en faire les biologistes du siècle précédent.

Un paysage dynamique

Leurs travaux ont ainsi permis de brosser un paysage dynamique là où l’on ne percevait qu’un agencement d’organites et de molécules. Ce paysage a aussi gagné en cohérence: il englobe désormais un vaste panorama industrieux allant de l’action des gènes (constitutifs du patrimoine héréditaire de chaque individu végétal, animal ou humain) jusqu’aux mécanismes d’octroi et d’exportations aux frontières cellulaires. Comprendre tout cela nécessitait de décrypter une vaste réseau de signaux intra et intercellulaires, ce que sont parvenus à faire les trois chercheurs.

Leur meccano est aussi riche que coloré. C’est une organisation fine et changeante comportant de multiples compartiments ou organites. Elle enregistre les commandes venues de plus haut et assure les réglages énergétiques. Puis, autant que de besoin et selon les territoires, la production d’hormones, de neurotransmetteurs, de cytokines ou d’enzymes.

Des vésicules-cargos se chargent des premiers déplacements intra-cytoplasmiques de marchandises. Puis ces dernières sont conditionnées pour passage à travers les canaux de la barrière membranaire, avant d’être livrées à des distances parfois considérables au sein de l’organisme pluricellulaire.

Impact dans le traitement de maladies

Après avoir été déjà tous trois récompensés ces dernières années par le prestigieux Prix Lasker, Rothman, Schekman et Südhof voient donc aujourd’hui leurs travaux être récompensés du Nobel de physiologie et de médecine. C’est dire que leurs recherches ont eu (et auront) un impact dans la compréhension et le traitement de certaines maladies affectant l’espèce humaine. Le tout sous le contrôle non exclusif des gènes et des contrôleurs nerveux.

Filant toujours sa métaphore productiviste, le service communication du jury Nobel explique que toute forme de perturbation du système (erreurs dans la prise de commande, surproduction, mouvements de grève, période de chômage, blocage en aval des circuits de production…) peut se traduire en crise et en douleurs. Il s’agit notamment ici du diabète insulinodépendant, des maladies neurologiques ou de dérèglements plus ou moins graves de nature immunologique. Autant de pathologies pour lesquelles des thérapeutiques pourront être trouvées en parvenant à retrouver une production débarrassée de ses éléments perturbateurs pathologiques.

«Faute d’une organisation merveilleusement précise, la cellule sombre dans le chaos», fait valoir le jury Nobel, démontrant ainsi qu’il est toujours capable de s’émerveiller devant l’organisation du vivant. Ce qui, somme toute, est assez rafraîchissant.

Jean-Yves Nau

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