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Toux et rhume : les médicaments contenant codéine, hydrocodone et norméthadone déconseillés chez les enfants et ados (Santé Canada)

Santé Canada déconseille, par précaution, l’utilisation des médicaments contre la toux et le rhume qui contiennent des opioïdes tels que la codéine, l’hydrocodone et la norméthadone, chez les enfants et les adolescents (moins de 18 ans).

« Il y a très peu de données confirmant l’efficacité de ces produits chez les moins de 18 ans. »

« Bien que l’examen n’ait pas permis de trouver de preuves solides établissant un lien entre l’utilisation de produits contre la toux et le rhume qui contiennent des opioïdes et le risque de troubles liés à l’usage d’opioïdes chez les enfants et les adolescents, il en est quand même ressorti que la consommation de ces substances tôt dans la vie pouvait constituer un facteur de consommation problématique plus tard », indique le communiqué.

« Trois opioïdes d’ordonnance sont autorisés pour traiter les symptômes de la toux au Canada : la codéine, l’hydrocodone et la norméthadone. La codéine est également offerte sans ordonnance dans des formulations à faible dose pour traiter la toux et le rhume. »

« Au Canada, l’utilisation de médicaments d’ordonnance contre la toux et le rhume contenant des opioïdes a diminué chez les enfants et les adolescents au cours des cinq dernières années. Actuellement, l’utilisation de ces produits par les moins de 18 ans représente une faible proportion (4 %) de l’ensemble des ordonnances de médicaments opioïdes contre la toux et le rhume délivrés au Canada.

La plupart des médicaments contre la toux sont inefficaces et à éviter, selon “60 millions de consommateurs”

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada.
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Comment le manque de sommeil des ados favorise leurs idées noires

Comment le manque de sommeil des ados favorise leurs idées noires

Le 24 décembre 2018.

Le manque de sommeil des adolescents aurait de lourdes conséquences sur leur santé. Une étude américaine vient, une nouvelle fois, de le prouver.

Le manque de sommeil favoriserait les idées noires des adolescents

Et si les idées noires, caractéristiques de certaines crises d’adolescence, étaient la simple conséquence d’un manque de sommeil ? C’est ce que des chercheurs américains, enseignants à Harvard, ont tenté de démontrer dans une récente étude publiée dans la revue Jama Pediatrics en octobre dernier. Selon ces derniers, dormir moins de six heures par nuit, à l’âge de l’adolescence, favoriserait la mélancolie et les pensées suicidaires.

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs ont soumis, pendant neuf ans, 68.000 adolescents à un questionnaire pour déterminer leur nombre d’heures de sommeil par nuit ainsi que leur comportement et leur niveau d’anxiété. Ce questionnaire leur a permis de recouper différentes données, et de déterminer que de nombreux adolescents se privaient de sommeil. Ils seraient 70% à dormir moins de huit heures par nuit.

Diabète, obésité sont également des conséquences d’une privation de sommeil

Or, en-deçà de six heures par nuit, la privation de sommeil aurait de graves effets sur le cerveau puisque, selon les chercheurs, elle provoquerait « une réduction de l’activité du cortex préfrontal, cette zone du cerveau qui est impliquée dans les fonctions exécutives et les raisonnements logiques », explique Matthew Weaver, principal auteur de cette étude.

Le manque de sommeil serait, selon cette étude, également lié à une augmentation du risque de consommer de l’alcool, de se droguer, ainsi que d’avoir une activité sexuelle dangereuse mais pas seulement. Selon Santé Publique France, qui a maintes fois émis des recommandations sur le sommeil des adolescents, la privation de sommeil favoriserait également l’apparition de diabète, d’obésité et de maladies cardiovasculaires.

Gaëlle Latour

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Fatigue chronique : un rôle du système immunitaire confirmé chez des ados

Chinh Bkrong Nguyen de l’Université d’Oslo (Norvège) et ses collègues, dont les travaux sont publiés dans le Journal of Translational Medicine, ont analysé différents marqueurs immunitaires et endocriniens chez 29 adolescents atteints du syndrome et 18 adolescents en santé.

Ils ont identifié 176 gènes exprimés différemment dans les cellules immunitaires chez ceux atteints du syndrome. Ces différences suggèrent une réduction de la production (différentiation) et de la survie des lymphocytes B (ou cellules B), qui sont des cellules du système immunitaire adaptatif responsables de la production d’anticorps, ainsi qu’une plus grande activité antivirale du système immunitaire inné et une plus grande inflammation.

Les différences dans l’expression des gènes étaient significativement liées à des différences dans l’activité du système nerveux autonome ainsi que dans les niveaux sanguins de cortisol (hormone du stress) et de cellules immunitaires de types monocytes et éosinophiles. Ces différences étaient aussi liées aux symptômes du malaise post-exercice.

Ces résultats pourraient indiquer que le syndrome de fatigue chronique est sous-tendu par un affaiblissement de l’immunité adaptative (ou acquise) et une exacerbation de l’immunité innée, favorisés par l’effet combiné de l’altération de l’axe hypothalao-hypophyso-surrénalien (ou axe du stress, qui produit notamment le cortisol) et la prédominance de l’activité du système nerveux sympathique par rapport à celle du système parasympathique.

Les lymphocytes B, souligne Cort Johnson dans son blog Health Rising, doivent augmenter considérablement leur métabolisme lorsqu’ils doivent s’activer pour produire des anticorps. Or, des études ont montré des problèmes liés à la production d’énergie par les mitochondries des cellules chez les personnes atteintes du syndrome. Des études prochaines, rapporte Johnson, vont porter sur les mitochondries des lymphocytes B au stade où ils maturent en cellules productrices d’anticorps.

Syndrome de fatigue chronique : où en est la recherche sur les causes ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Lene Alsøe, Jessica M. Lindvall, Dag Sulheim, Even Fagermoen, Anette Winger, Mari Kaarbø, Hilde Nilsen et Vegard Bruun Wyller.

Psychomédia avec sources : Journal of Translational Medicine, Health Rising, Solve ME/SFC Initiative.
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Buzz in the Bathroom, du bio pour les ados

Pour offrir une solution bio pour l’hygiène et le soin des peaux mixtes à grasses des adolescents, Buzz in the Bathroom leur dédie sa gamme de cosmétiques performants et gourmands.

Formulée autour d’extraits végétaux reconnus et issus de l’agriculture biologique, cette gamme de soins ciblés purifie la peau, régule la sécrétion de sébum et la prolifération bactérienne tout en apaisant et en préservant l’hydratation.

Se déclinant autour de gestes simples, essentiels et unisexes, la gamme offre praticité et plaisir d’utilisation grâce à ses textures fines délicieusement parfumées.

Du côté des soins visage, c’est donc un Gel Nettoyant Purifiant qui assainit la peau au quotidien, une Crème Premier Rasage offrant douceur et précision, un Baume Lèvres Nutritif et un Fluide Hydratant et Matifiant, également disponible en version teintée, qui sont proposés.

Pour le corps, le Déodorant Douceur purifie et régule la transpiration excessive dans le respect de l’écosystème cutané.

L’Eau Fraîche Gourmande quant à elle apporte tonus et exotisme en parfumant la peau d’une fragrance douce et fuitée mélangeant subtilement les notes de vanille, de yuzu et d’orange douce.

Enfin le Spray Démêlant Brillance s’occupe des cheveux en facilitant leur coiffage et en leur procurant éclat et brillance sans les alourdir.

Sans paraben, PEG ni phénoxyéthanol et non testées sur les animaux, les formules certifiées bio par Ecocert allient douceur et performance.

Éco-conçus afin de réduire l’impac environnemental, les produits privilégient également les partenaires de proximité et sont présentés dans des emballages recyclables.

(Buzz in the Bathroom. Disponible en pharmacies, parapharmacies, magasins bio et sur www.buzzinthebathroom.com. Prix indicatif : à partir de 9 € le pot de 15ml de Baume Lèvres Nutritif)


Beauté Addict : Le portail des passionnés de beauté

Les ados sont plus obèses et en moins bonne forme en Europe du Sud

Les habitants des pays du sud de l’Europe ont des risques cardiovasculaires assez faibles, notamment grâce au fameux régime méditerranéen. Mais, comme le souligne un article de El Mundo, les choses pourraient être en train de changer. Un indicateur, notamment, inquiète: une étude publiée début 2013 dans la revue Pediatrics montre que «les adolescents des pays comme l’Espagne, l’Italie ou la Grèce ont une moins bonne forme physique et un taux d’obésité plus élevé que leurs camarades qui vivent plus au nord».

L’équipe de chercheurs a étudié le profil de 3.528 adolescents entre 12 ans et 17 ans, venus de 10 villes européennes de Grèce, Italie, Allemagne, Hongrie, Autriche, Suède, Espagne ou encore Belgique. Ils ont comparé leur forme physique (à travers l’activité physique, la force, la rapidité, la capacité cardiorespiratoire…), leur indice de masse corporelle, leur risque cardiométabolique…

Résultat, les adolescents urbains du sud de l’Europe sont donc plus en surpoids et en moins bonne forme, ce qui suggère qu’ils sont en moins bonne santé globale. L’assiette n’entre pas vraiment en jeu pour le critère de la forme physique: 

«L’explication réside dans le fait que les jeunes grecs, italiens et espagnol sont moins actifs et passent plus de temps à des activités sédentaires.»

En ce qui concerne les différences de poids entre les jeunes Européens, elle ne sont pas liées, dans cette étude, à l’activité physique, à un variant génétique ou à un meilleur régime alimentaire. Du coup, «les facteurs expliquant les différences de surpoids restent inconnus», conclut l’étude. 

Francisco B. Ortega, chercheur au Département d’éducation physique et sportive de l’université de Grenade et principal auteur de l’étude, explique au quotidien espagnol que ces résultats ne sont en tous cas pas très encourageants pour les prochaines décennies:

«Il est possible que ces différences observées aient un effet dans quelques années, que ce sédentarisme et cette moins bonne forme physique se reflètent dans les niveaux de cholestérol ou d’hypertension.»

Du coup, ce serait le moment de passer à l’action avant que la situation n’empire et que la bonne santé cardiovasculaire ne s’inverse, précise le chercheur.

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A votre santé! – Slate.fr

Manger 5 fois par jour pour lutter contre l’obésité des ados?

Comment limiter l’obésité chez les adolescents à risque? Peut-être en mangeant 5 fois par jour, affirment des scientifiques finlandais dans une étude publiée sur Plos One.

Les chercheurs ont analysé les habitudes alimentaires (goûter ou pas goûter? Petit déjeuner zappé ou pas?…), l’indice de masse corporelle (IMC) et les facteurs de prédispositions génétiques de l’obésité chez près de 5.000 adolescents finlandais de 16 ans.

Les sujets avaient un IMC moyen de 21,2. Les ados ayant un risque génétique fort avaient un IMC un peu plus élevé (+ 0,7 en moyenne) que ceux ayant un risque faible. A partir de là, les chercheurs ont observé séparément les différents modèles de repas. Résultat, l’effet des facteurs de risques génétiques sur l’IMC était moins important chez ceux qui mangeaient 5 repas par jour.

Selon eux, faire trois repas et deux collations (petit déjeuner, déjeuner, goûter, dîner, collation du soir ou de la matinée) pourrait donc réduire les risques d’obésité induits par des facteurs génétiques.

Anne Jaaskelainen, membre de l’équipe, explique que «ces résultats montrent qu’il est important d’adopter dès le début une approche familiale de la prévention de l’obésité», mais aussi d’être «conscient que les effets des prédispositions génétiques peuvent être modifiés par des habitudes de vie, comme une fréquence de repas régulière».

Un article publié sur le site du National Center for Biotechnology Information pointe cependant les les compléments à apporter (en testant la même chose sur des adultes par exemple) et les limites de l’étude. Entre autres, «les chercheurs n’ont pas collecté d’informations sur ce que les ados ont mangé, donc on ne sait rien du nombre de calories consommées par ceux qui font 5 repas, par rapport aux autres». Ni du type d’aliments mangés par tous ces ados. En effet, répartir ses apports alimentaires normaux sur 5 repas n’est pas la même chose que faire de gros excès à 16h ou à 23h…

En France, la norme des trois repas par jour semble toujours appliquée (selon une étude de l’Inra du printemps 2013) par la population générale, un peu moins par les 15-25 ans.