Archives de catégorie : ACTUALITES

La pollution atmosphérique liée à l’autisme

L’exposition aux particules fines (PM2,5) de la pollution atmosphérique est liée à un risque accru de 78 % de

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L’étude a été menée par des chercheurs australiens, chinois, britanniques et québécois (Université McGill) avec 124 enfants atteints de TSA et 1 240 enfants en bonne santé de Shanghai. Les enfants ont été suivis de la naissance à l’âge de trois ans.

Yuming Guo de l’Université Monash et ses collègues ont examiné les effets sur la santé de particules PM1, PM2,5, PM10. Ces fines particules en suspension dans l’air sont les sous-produits des émissions des usines, des véhicules, des activités de construction et de la poussière routière. Plus les particules sont petites, plus elles sont capables de pénétrer dans les poumons et d’entrer dans la circulation sanguine, ce qui cause un éventail de problèmes de santé sérieux.

Il n’y a pas de niveaux sécuritaires de pollution, estime le chercheur.

« Malgré le fait que les particules plus petites, les PM1, sont plus nocives, il n’y a pas de norme ou de politique mondiale pour la pollution atmosphérique par les PM1 », souligne-t-il.

Ces résultats s’ajoutent à ceux d’études précédentes qui ont déjà établi un lien entre l’exposition prénatale à la pollution atmosphérique et les troubles du spectre de l’autisme chez les enfants, précisent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur l’autisme et sur les liens entre la pollution et l’autisme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Monash University, Environment International.
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Travail gigantesque : les œuvres des femmes artistes oubliées du 16e au 19e siècles retrouvées et rendues publiques sur une plate-forme web

Une plate-forme web, intitulée A Space of their Own, rendra bientôt publiques les œuvres (tableaux et sculptures) de plus de 600 femmes artistes d’Europe et des États-Unis des années 1500 aux années 1800.

Le projet, initié par la philanthrope américaine Jane Fortune, réunit l’organisme à but non lucratif Advancing Women Artists, l’Eskenazi Museum of Art et l’Université de l’Indiana, rapporte le New York Times.

L’organisme Advancing Women Artists a été fondé par Mme Fortune en 2005 et a pour mission de retrouver, de restaurer et de rendre publiques les œuvres d’art réalisées par les femmes entre le 16e et le 19e siècle.

« Elles auront finalement une voix et reprendront leur place dans l’histoire », a récemment déclaré Mme Fortune dans une interview.

Les femmes artistes étaient extrêmement rares à l’époque. Mme Fortune a estimé qu’il y en a peut-être eu moins de 15 à Florence pendant les années 1500 et 1600. Les femmes n’avaient pas le droit d’assister aux ateliers, alors celles qui ont appris à peindre l’ont fait en étudiant avec leurs pères, qui apposaient souvent leurs propres signatures sur la toile. Ce qui a rendu encore plus difficile la détection des travaux réellement réalisés par les femmes. Lorsqu’elle était étudiante en art à Florence, aucune femme n’a jamais été mentionnée, rapporte-t-elle.

Mme Fortune a écrit plusieurs livres sur Florence, dont « Invisible Women, Forgotten Artists of Florence » qui a été adapté dans un film documentaire de la PBS et qui a remporté un Emmy Award régional.

Advancing Women Artists a identifié plus de 2 000 œuvres oubliées, dont certaines sont en attente de restauration, indique Linda Falcone, directrice de l’organisme.

Le lancement de la plateforme A Space of their Own est prévu pour l’automne 2019.

Mme fortune est décédée en septembre 2018 à l’âge de 76 ans.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : New York Times, Advancing Women Artists, Open Culture.
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« Le poids ? Sans commentaire ! »

Les commentaires sur le poids et l’apparence physique sont partout, spécialement sur les médias sociaux.

Cette année, la Semaine « Le poids ? Sans commentaire ! » de l’organisme québécois ÉquiLibre, qui en est à sa 7e édition, cible tout particulièrement les adolescents de 13 à 17 ans, de même que les adultes qui fréquentent les médias sociaux.

La campagne invite à s’engager à commenter autre chose que le poids et l’apparence physique.

L’actrice Marie-Soleil Dion, porte-parole de l’organisme, est ambassadrice de la campagne, qui se tient du 12 au 16 novembre 2018 sur les médias sociaux ainsi que sur le site Web lepoidssanscommentaire.ca.

« Dans un univers où les photos personnelles publiées en ligne sont méticuleusement choisies, recadrées et filtrées, il n’est pas étonnant de constater que les commentaires sur le poids et l’apparence physique, même les positifs, peuvent avoir des conséquences négatives, entre autres sur l’image corporelle ! », souligne-t-elle. (Les selphies retouchés sont partout et favorisent les troubles de l’image corporelle)

Même formulés avec une bonne intention, les commentaires positifs démontrent l’importance accordée au poids et à l’apparence physique et peuvent ainsi renforcer l’insatisfaction corporelle.

L’organisme ÉquiLibre a pour mission « de prévenir et diminuer les problèmes liés au poids et à l’image corporelle par des actions encourageant et facilitant le développement d’une image corporelle positive et l’adoption de saines habitudes de vie ». Il œuvre notamment « en faveur d’une représentation saine et diversifiée du corps dans le monde de la mode, des médias et de la publicité ».

Site dédié : Semaine « Le poids ? Sans commentaire ».

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Médicaments pour dormir : mises en garde de 60 Millions de consommateurs

Dans un numéro hors-série, le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation met en garde contre l’utilisation des différents types de somnifères.

Un Français sur huit a consommé au moins une fois dans l’année des médicaments benzodiazépines prescrits sur ordonnance pour dormir tels que Imovane (zopiclone), Stilnox (zolpidem…

S’ajoute à cela la consommation des antihistaminiques en vente libre et de la mélatonine.

Somnifères sur ordonnance : benzodiazépines

Les benzodiazépines et médicaments apparentés (liste) ne sont intéressants que dans les phases aiguës d’insomnies, indique le magazine. Au bout de quatre semaines, l’organisme s’habitue à leur action.

« L’augmentation des doses ne sert à rien. Au contraire. Elle ne fait qu’aggraver les nombreux effets secondaires : somnolence, difficultés d’attention ou de mémorisation, état confusionnel, chutes… »

L’efficacité de ces médicaments est relative, souligne le magazine : une méta-analyse parue dans le BMJ concluait que les somnifères benzodiazépines (zolpidem – Stilnox et zopiclone – Imovane) n’étaient que légèrement plus efficaces qu’un placebo.

En un mois, la dépendance s’installe, indique le magazine. « Quelques semaines de prise peuvent nécessiter jusqu’à un an de sevrage. » (Somnifères et calmants : très peu de temps peut suffire pour devenir dépendant)

Sevrage des benzodiazépines : symptômes et critères diagnostiques (DSM-5)

Lorsque le traitement cesse, les patients connaissent un effet rebond. « Les symptômes de l’insomnie sont décuplés et s’accompagnent de crises d’anxiété, de maux de tête, de cauchemars… Les troubles du sommeil sont alors pires qu’avant le traitement. »

Somnifères et tranquillisants : les effets secondaires amplifiés par l’interaction avec plusieurs autres médicaments

Somnifères en vente libre : antihistaminiques

« Les somnifères en vente libre à base d’antihistaminiques (type Donormyl, Phenergan…) ne doivent être pris que sur de très courtes périodes. Ils ont également des effets sédatifs de longue durée. Il faut compter dix heures pour que la concentration du produit diminue de moitié. Les risques d’accident de la route sont donc bien réels. Quant aux personnes âgées, elles sont d’autant plus sujettes aux chutes qu’elles ont une moins bonne capacité d’élimination. »

Ils présentent aussi « des risques de troubles de la cognition et peuvent provoquer des sensations de vertige. En outre, des études ont montré que ces médicaments étaient pris sur des durées beaucoup trop longues : plus de six mois au lieu des cinq jours indiqués. »

« Ces prises “longue durée” peuvent renforcer d’éventuelles insuffisances organiques (hépatiques, rénales ou respiratoires). En outre, dans les forums en ligne, de nombreux utilisateurs avouent dépasser les doses maximales quotidiennes. »

Mélatonine

La prise de mélatonine, hormone du sommeil et des rythmes circadiens, « peut dérégler les cycles du sommeil, même à de faibles doses », souligne le magazine.

Dans un avis publié en avril 2018, rappelle le magazine, l’Anses relevait les effets indésirables de la mélatonine.

« La mélatonine, précisait l’agence, est une hormone sécrétée naturellement pendant la nuit dont une des fonctions physiologiques est de favoriser l’endormissement. En plus de ses effets sur l’horloge biologique, la mélatonine possède d’autres propriétés : modulation de l’humeur et du système immunitaire, régulation de la température corporelle et de la motricité intestinale. Elle possède également une action vasodilatatrice, vasoconstrictrice et pro-inflammatoire. Ces effets physiologiques peuvent, dans certaines conditions, ou lors d’interaction avec d’autres substances, conduire à l’apparition d’effets indésirables. »

Mélatonine contre l’insomnie : manque d’efficacité et effets indésirables, selon Prescrire

Pour plus d’informations sur l’insomnie et sur les somnifères, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : 60 millions de consommateurs.
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Bactéries résistantes aux antibiotiques : autant de morts en Europe que la grippe, le sida et la tuberculose ensemble

Les bactéries résistantes aux antibiotiques ont causé la mort de 33 000 personnes dans l’Union européenne en 2015, selon une étude du Centre européen de prévention et contrôle des maladies, publiée dans la revue The Lancet Infectious Diseases.

Les chercheurs ont estimé les contaminations et les décès pour 5 types d’infections à partir des données du réseau européen de surveillance EARS (European antimicrobia resistance surveillance network).

Ils estiment à 671 689 le nombre de personnes contaminées et à 33 110 le nombre de décès attribuables aux bactéries multirésistantes pour l’année 2015.

L’impact est « comparable à l’effet cumulé de la grippe, de la tuberculose et du virus du sida », sur la même période, soulignent les auteurs.

La majorité des décès touchent les enfants de moins de 12 mois et les personnes âgées de plus de 65 ans. L’impact sur la mortalité est le plus élevé en Italie et en Grèce, l’Italie comptant à elle seule pour plus du tiers des morts associées aux super-bactéries. Plus de 10 000 personnes sont décédées en Italie d’infections, notamment par la bactérie Escherichia coli et le staphylocoque doré.

Sur le total de 670 000 infections par une bactérie multirésistante en 2015, près des deux tiers ont été contractées dans le milieu hospitalier.

Il est estimé que 39 % des cas sont des infections résistantes aux antibiotiques de dernière ligne tels que les carbapénems et la colistine.

Les infections contractées à l’hôpital (1 personne sur 20) les plus fréquentes (France)

Pour plus d’informations sur les infections nosocomiales, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : ECDC, Le Monde (avec AFP).
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Les noix et le contrôle du poids

La consommation de noix et d’arachide est liée à un meilleur contrôle du poids, selon une étude présentée lors des sessions scientifiques 2018 de l’American Heart Association.

Xiaoran Liu de la Harvard School of Public Health et ses collègues ont analysé des données portant sur l’alimentation et le poids de deux cohortes américaines totalisant plus 75 000 participants.

La consommation de noix était évaluée au moyen d’un questionnaire sur l’alimentation soumis aux participants tous les quatre ans.

Une portion de noix était définie comme étant 28 g de noix ou arachides entières ou deux cuillères à soupe de beurre de noix.

La consommation d’une portion quotidienne de n’importe quel type de noix ou d’arachides était associée à un risque moindre de prendre du poids ou de devenir obèse au cours des quatre années d’intervalle.

« Les gens considèrent souvent les noix comme des aliments riches en matières grasses et en calories et hésitent donc à les considérer comme des collations saines, mais elles sont en fait associées à un gain de poids moindres », souligne la chercheure.

« L’ajout d’une once de 28 g de noix à l’alimentation au lieu d’aliments moins sains, comme la viande rouge ou transformée, les frites ou les collations sucrées, peut aider à prévenir la prise de poids lente et graduelle qui se produit à l’âge adulte et à réduire le risque de maladies cardiovasculaires associées à l’obésité », souligne-t-elle.

Pour plus d’informations sur les noix et la santé et sur la perte de poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : American Heart Association.
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Médicaments antipsychotiques, prise de poids et diabète : des mesures de suivi sont nécessaires (ANSM)

 », l’Agence française du médicament (ANSM) a rappelé, le 29 octobre, « 

 ».

« Un traitement par antipsychotiques peut être à l’origine d’une prise de poids et de troubles métaboliques tels que diabète et/ou dyslipidémie », rappelle l’ANSM.

« Aussi, sa mise en place et son adaptation exigent une collaboration étroite entre le psychiatre et le médecin généraliste afin d’assurer une prise en charge optimale du patient. »

L’ANSM précise :

1. Avant le traitement, il est recommandé de :

  • « Rechercher les facteurs de risque du patient (antécédents médicaux, traitements en cours, hygiène de vie).

  • Pratiquer des bilans cliniques et biologiques (calcul de l’indice de masse corporel, mesure du périmètre ombilical, mesure de la pression artérielle, dosages à jeun de la glycémie, du cholestérol [total, HDL, LDL] et des triglycérides).

  • Informer les patients et leur entourage de la nécessité de consulter rapidement, en cas de survenue de symptômes évocateurs d’un diabète (polyurie, polydipsie, perte de poids). »

2. Pendant le traitement, une surveillance étroite devra porter sur le poids, la glycémie, la pression artérielle et le bilan lipidique

  • « La stratégie de surveillance dépend des facteurs de risque trouvés avant l’instauration du traitement, des signes cliniques apparaissant pendant le traitement, et du traitement antipsychotique instauré. »

3. En cas d’anomalies détectées pendant le traitement :

  • « Il est recommandé de rappeler aux patients les règles hygiéno-diététiques.

  • La prise en charge thérapeutique doit faire intervenir médecin traitant et psychiatre et peut amener, dans certains cas, à orienter le patient vers un spécialiste. »

Pour plus d’informations sur les médicaments antipsychotiques, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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Comment le zinc, combiné à des aliments tels que chocolat, thé et café, contribuerait à ralentir le vieillissement

« Le vieillissement et une faible espérance de vie sont causés, au moins en partie, par le stress oxydatif. »

Ivana Ivanović-Burmazović de la Friedrich-Alexander-Universität (Allemagne) et Christian Goldsmith de l’Université Auburn (États-Unis) ont, avec leurs collègues, découvert que le zinc peut activer une molécule organique aidant à protéger contre le stress oxydatif.

Leurs résultats sont publiés dans la revue Nature Chemistry.

Le zinc est un oligo-élément nécessaire pour le fonctionnement du corps. Les chercheurs ont découvert qu’il peut protéger contre le superoxyde, un radical libre causant un stress oxydatif, lorsqu’il est combiné à un composant présent dans des aliments comme le vin, le café, le thé et le chocolat.

Ce composant est un groupe hydroquinone présent dans les polyphénols, des substances végétales responsables de l’odeur et du goût. Le zinc active les groupes hydroquinones, produisant une protection naturelle contre le superoxyde qui est un sous-produit de la respiration cellulaire humaine endommageant les biomolécules de l’organisme, par exemple les protéines ou les lipides, ainsi que le génome.

Il est considéré que le superoxyde joue un rôle dans le processus de vieillissement et dans un certain nombre de maladies telles que l’inflammation, le cancer ou les maladies neurodégénératives.

L’hydroquinone seule ne peut décomposer le superoxyde. Cependant, si le zinc et l’hydroquinone se combinent, un complexe métallique qui imite une enzyme, une superoxyde dismutase, est créé. Ces enzymes protègent l’organisme des processus de dégradation causés par l’oxydation et ont un effet antioxydant. De cette façon, le superoxyde peut être métabolisé et les dommages à l’organisme peuvent être prévenus ; le stress oxydatif est évité.

Ces résultats ouvrent la voie à la création de nouveaux médicaments ou compléments alimentaires, soulignent les chercheurs. Il serait également possible d’ajouter du zinc aux aliments qui contiennent naturellement de l’hydroquinone tels que le café, le thé ou le chocolat.

L’huître est l’aliment le plus riche en zinc, suivie par les viandes. Des graines (ex. de sésame et de citrouille), ainsi que les légumineuses, des céréales entières et les produits laitiers en contiennent également.

La dépression liée à de faibles niveaux sanguins de zinc

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Friedrich-Alexander-Universität, Nature Chemistry.
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87 additifs alimentaires sur 329 sont à éviter : base de données en ligne d’UFC-Que Choisir

 ».

L’association a passé en revue les études publiées par les instances scientifiques reconnues : l’Agence Européenne de Sécurité des Aliments (AESA), l’Organisation Mondiale de la Santé, ainsi que le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).

Un quart des additifs à risque

Sur les 329 additifs analysés, 87 sont jugés à éviter ou peu recommandables, soit plus du quart.

Parmi ceux-ci, l’association cite :

  • les nitrates et nitrites (E249, E250, E251, E252), des conservateurs très présents dans les charcuteries, sont associés à un risque accru de cancer du côlon ;

  • les caramels élaborés au moyen d’ammoniaque ou de sulfite d’ammonium (E150c, E150d), utilisés dans une grande variété d’aliments, peuvent contenir des substances immunotoxiques à forte dose et suspectées d’être cancérigènes ;

  • les colorants azoïques (E102, E104, E110, E122, E124, E129), souvent présents dans les confiseries, pourraient contribuer à l’hyperactivité chez l’enfant.

Ces additifs sont massivement utilisés dans les produits alimentaires.

Dans des produits de même famille, ils peuvent cependant varier considérablement. Parmi les produits qui font mauvaise figure, UFC-Que Choisir cite les exemples suivants :

  • sur les 7 colorants trouvés dans les bonbons Jelly Belly, pas moins de 4 sont à éviter.

  • les nouilles « Yum-Yum saveur poulet grillé » comptent 14 additifs dans leur formule, dont 2 sont à éviter et 5 sont peu recommandables.

  • quant aux 14 additifs dénombrés dans les chewing-gums « Airwaves chloro-menthol », un est à éviter et 3 sont peu recommandables.

L’UFC-Que Choisir :

  • demande aux autorités européennes de mettre en œuvre une évaluation réellement indépendante de la dangerosité des additifs, à partir d’études financées par un fonds abondé par les fabricants ;

  • appelle le législateur à interdire les 87 additifs reconnus à risque par ses experts, sur la base d’études scientifiques.

Consultation (facile) de la base de données de Que Choisir (par ordre alphabétique du code européen ou par recherches avec filtres) : Évaluation Additifs alimentaires – Guide portant sur 329 additifs.

Pour plus d’informations sur les additifs alimentaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Un détecteur de mensonge basé sur l’intelligence artificielle à l’essai à des frontières européennes

qui s’est tenu en octobre.

Le système iBorderCtrl doit être testé dans un projet pilote à des postes-frontière en Hongrie, Grèce et Lettonie dans le courant de l’année, a rapporté Euronews.

Le projet a été financé à hauteur de quatre millions d’euros par l’Union européenne via son projet Horizon 2020, selon Euronews.

Il « vise à accélérer le trafic aux frontières extérieures de l’Union européenne et de renforcer la sécurité grâce à un contrôle automatisé », a indiqué la Commission européenne.

Les voyageurs sont interrogés par un garde-frontière avatar qui leur pose des questions sur des sujets tels que les raisons de leur voyage et la façon dont ils se rendent à destination.

Le système de détection automatique des mensonges détermine si une personne ment ou dit la vérité par des signes presque imperceptibles, tels que des microgestes faciaux, explique Keeley Crockett, chercheure à la Manchester Metropolitan University, membre du consortium européen qui développe le logiciel.

iBorderCtrl donne un score de risque basé sur la véracité de l’utilisateur et les douaniers humains prennent les décisions finales.

Le système apprend de chaque personne qui l’utilise, expliquent les chercheurs. (Vidéo expliquant la technique de l’« apprentissage profond »)

Des résultats de recherche sur Google personnalisés selon votre réaction faciale et physiologique ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Manchester Metropolitan University, Commission Européenne, iBorderCtrl.
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