Archives de catégorie : ACTUALITES

Spiruline : des effets indésirables hépatiques, réactions d’hypersensibilité, etc.

« La consommation de produits à base de spiruline expose notamment à des atteintes hépatiques et à des réactions d’hypersensibilité », avertit la revue Prescrire dans son numéro de novembre.

« On nomme spiruline, ou algue bleu-vert, les cyanobactéries du genre Arthrospira, qui forment des filaments spiralés », indique la revue.

« Ces cyanobactéries sont récoltées à l’état sauvage dans des eaux de certains pays intertropicaux d’Afrique, d’Asie et d’Amérique, cultivées de manière traditionnelle ou produites industriellement ».

« En Europe, diverses espèces sont utilisées comme additif alimentaire ou comme aliment, notamment sous forme de complément alimentaire, avec l’espoir de “tonus et vitalité” en période de fatigue passagère, “aide au maintien de la masse musculaire” pendant un régime amincissant, etc.

En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) et les centres antipoison ont collecté des dizaines de notifications d’effets indésirables liés à la consommation de produits à base de spiruline.

Parmi ces effets indésirables, on retrouve notamment des réactions d’hypersensibilité, des troubles hépatiques, des troubles digestifs, et des atteintes cutanées. Ailleurs dans le monde, les données sont convergentes, avec surtout des atteintes hépatiques.

Les divers produits à base de spiruline sur le marché ont une composition variable en nutriments et peuvent contenir divers contaminants comme des cyanotoxines, d’autres bactéries, des métaux lourds.

La contamination est parfois déjà présente dès l’ensemencement, mais peut survenir aussi à toutes les étapes de la production de la spiruline, de la récolte au conditionnement. »

« Des réactions d’hypersensibilité et d’autres effets indésirables liés à la consommation de spiruline en complément de l’alimentation ont été observés. Ils semblent peu fréquents, mais sont probablement sous-notifiés. Des effets à prendre en compte quand on se pose la question de l’intérêt de produits à base de spiruline, de composition incertaine », conclut la revue.

Spiruline : mises en garde de l’Anses (2017)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Plus de décès liés à la chaleur ou au froid ? Étude dans 18 villes françaises

Une étude, publiée en décembre 2018 dans la revue Environment International, a porté sur l’impact des températures chaudes et froides sur la mortalité dans 18 villes françaises, rapporte Santé publique France.

Mathilde Pascal et ses collègues ont analysé des données portant sur 18 villes de plus de 100 000 habitants représentant la diversité des climats observés en France métropolitaine :

  • océanique (Bordeaux, Le Havre, Nantes, Rennes et Rouen) ;
  • océanique altéré (Lens-Douai, Lille, Paris et Toulouse)) ;
  • semi-continental (Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Lyon, Nancy et Strasbourg)) ;
  • méditerranéen (Marseille, Montpellier et Nice).) ;

Ces 18 villes, couvrant une population de plus de 15 millions d’habitants, ont permis d’étudier l’influence de températures quotidiennes moyennes variant de -12 à +32 °C.

Pour chaque ville, la température « optimale » associée au risque de mortalité minimal a été identifiée. Le nombre de décès attribuables aux températures plus élevées (« chaleur ») et plus basses (« froid ») a ensuite été calculé.

« La température “optimale” varie de 13 °C à Lille à 22 °C à Paris, mettant en évidence une adaptation de la population au climat local. Les résultats montrent ainsi que les effets de la température ne sont pas restreints aux températures extrêmes.

Entre 2000 et 2010, 3,9 % de la mortalité totale dans les villes était attribuable au froid et 1,2 % à la chaleur.

L’étude montre que l’impact du froid débute deux jours après l’exposition et persiste au moins 21 jours. De plus, les températures très basses ne représentent qu’une faible part de la mortalité attribuable au froid, qui est davantage liée à des températures basses modérées mais fréquentes. À l’inverse, l’effet de la chaleur sur la mortalité est maximum le jour même de l’exposition et ne persiste que quelques jours.

Enfin, si les températures très élevées demeurent rares, elles représentent environ 30 % du poids total de la mortalité liée à la chaleur. Au-delà de températures moyennes allant de 23 à 28 °C selon la ville, chaque degré supplémentaire se traduit par une augmentation très rapide du risque de décès, justifiant une action particulière en cas de très fortes chaleurs. »

« Enfin, il n’a pas été retrouvé de différence dans la forme et l’intensité de la relation température-mortalité avant et après la mise en place du plan canicule en 2004. »

Santé publique France participe au réseau international Multi-City Multi-Country (MCC), coordonné par la London School of Hygiene and Tropical Medicine, qui mène des analyses similaires sur plus de 500 villes dans le monde.

Ce réseau produit notamment des estimations d’impact selon différents scénarios climatiques produits par le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). « Pour les villes françaises, les dernières publications de ce groupe montrent qu’il faut s’attendre d’ici 2100 à une augmentation d’environ 4 % de la mortalité liée à la température sous un réchauffement d’environ +3 °C. Seul un réchauffement inférieur à +2 °C, correspondant à l’objectif de l’accord de Paris, permettrait de limiter la hausse de cette mortalité. »

Santé publique France travaille également à explorer les synergies entre la température et la pollution de l’air.

Le froid tue beaucoup plus que la chaleur

Pour plus d’informations sur chaleur et la santé et sur le froid et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Santé publique France, Environment International.
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Le cannabidiol, composé du cannabis, contre la douleur chronique neuropathique

Des chercheurs canadiens ont identifié le mécanisme d’action du cannabidiol (CBD), un composé du cannabis qui n’induit pas de « high », pour le soulagement de la douleur chronique neuropathique.

Leurs résultats ont été publiés en août dans la revue Pain (The Journal of the International Association for the Study of Pain).

La Dre Gabriella Gobbi de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR CUSM) et ses collègues ont aussi « identifié la dose efficace de canabidiol (CBD) pour soulager la douleur de façon sécuritaire et sans provoquer l’état d’euphorie (“high”) typique produit par le tétrahydrocannabinol (THC) », le principal composé aux propriétés psychoactives.

Le cannabis Indica et le cannabis Sativa sont les deux principales variétés à l’origine des principes pharmacologiques que sont le THC et le cannabidiol.

Les chercheurs ont démontré que le CBD n’agit pas sur les récepteurs cannabinoïdes de type 1 (CB1) comme le THC, mais module plutôt la transmission du neurotransmetteur sérotonine en activant des récepteurs spécifiques impliqués dans l’anxiété (5 -HT1A) et dans la douleur (TRPV1).

Il inverse à la fois l’allodynie et le comportement anxieux dans un modèle chez la souris de douleur neuropathique.

Les chercheurs « ont également pu extrapoler le dosage exact de CBD démontrant des propriétés analgésiques et anxiolytiques sans comporter le risque de dépendance et sans entraîner l’état d’euphorie habituellement produit par le THC. »

Chez les modèles animaux d’étude de la douleur chronique, de faibles doses de CBD administrées pendant sept jours soulagent la douleur chronique neuropathique et l’anxiété, explique Danilo De Gregorio, boursier de recherches postdoctorales dans le laboratoire de la Dre Gobbi et premier auteur de l’étude.

La Dre Gobbi voit dans ces résultats une percée pour l’application médicale du cannabis fondée sur des données probantes. En effet, « le CBD offre une solution de rechange sécuritaire au THC et aux opioïdes pour traiter la douleur chronique », comme la névralgie sciatique, le mal de dos, la douleur neuropathique diabétique, le cancer et la douleur post-traumatique.

Pour plus d’informations sur le cannabis médical et la douleur neuropathique, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Centre universitaire de santé McGill, Pain.
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La lavande calme l’anxiété en agissant sur la même cible que le Xanax et les autres benzodiazépines

L’odeur de lavande est relaxante, confirme une nouvelle étude publiée dans la revue Frontiers in Behavioral Neuroscience.

Et ce, en agissant sur le même neurotransmetteur que les médicaments de la classe des benzodiazépines (anxiolytiques, somnifères) tels que l’alprazolam (Xanax), le bromazépam (Lexomil), le diazépam (Valium)…

L’étude montre aussi, pour la première fois, qu’à la différence des benzodiazépines, le linalol, un composé odorant volatil présent dans les extraits de lavande, ainsi que de plusieurs autres plantes aromatiques, doit être senti et non absorbé, via les voies respiratoires, dans la circulation sanguine pour exercer ses effets calmants.

« De nombreuses études confirment aujourd’hui les puissants effets relaxants du linalol, un alcool parfumé présent dans les extraits de lavande », indiquent les auteurs. Cependant, la nature anxiolytique de l’odeur du linalol, c’est-à-dire ses sites d’action cérébraux, ainsi que son action potentielle sur le système olfactif n’ont pas été étudiées en profondeur.

Il est généralement considéré que l’absorption dans la circulation sanguine par les voies respiratoires entraîne des effets directs sur les récepteurs de cellules cérébrales tels que des récepteurs du neurotransmetteur GABA qui sont la cible des médicaments benzodiazépines.

Hideki Kashiwadani de l’Université Kagoshima (Japon) et ses collègues ont mené des travaux avec des souris pour vérifier si c’est l’odeur du linalol – c’est-à-dire la stimulation des neurones olfactifs qui déclenche la relaxation.

Comme dans les études précédentes, ils ont constaté, en observant le comportement des souris, que l’odeur de linalol a un effet anxiolytique. Et ce, sans perturbation de leurs mouvements. Ce qui contraste avec les benzodiazépines et les injections de linalol, dont les effets sur le mouvement sont similaires à ceux de l’alcool.

Cependant, il n’y avait pas d’effet anxiolytique chez les souris dont les neurones olfactifs avaient été détruits, ce qui indique que la relaxation était déclenchée par des signaux olfactifs évoqués par l’odeur du linalol.

De plus, l’effet anxiolytique a disparu lorsque les souris ont été prétraitées au flumazénil qui bloque les récepteurs A du GABA, ce qui indique que l’effet de l’arôme de lavande exerce son effet par le bais de ces récepteurs, tout comme les benzodiazépines. (Liste des benzodiazépines – anxiolytiques et somnifères – commercialisées en France)

« Combinés, ces résultats suggèrent que le linalol n’agit pas directement sur les récepteurs GABA-A comme le font les benzodiazépines, mais qu’il les active via les neurones olfactifs du nez afin de produire ses effets relaxants », explique Kashiwadani.

« Notre étude ouvre aussi la possibilité que la relaxation observée chez des souris nourries avec du linalol ou ayant reçu une injection puisse en fait être due à l’odeur du composé émis dans leur respiration expirée. »

« Des études similaires sont donc nécessaires pour établir les cibles, l’innocuité et l’efficacité du linalol administré par différentes voies, avant de passer à des essais chez des humains. »

« Ces résultats nous rapprochent néanmoins de l’utilisation clinique du linalol pour soulager l’anxiété – en chirurgie par exemple, où le prétraitement avec des anxiolytiques peut réduire le stress préopératoire et ainsi aider à placer les patients sous anesthésie générale plus facilement. »

Pour plus d’informations sur la lavande et la santé, sur les huiles essentielles, l’aromathérapie voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Frontiers, Frontiers in Behavioral Neuroscience.
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Au Québec, les médecins peuvent prescrire des visites au musée…

Dans le cadre d’un projet pilote d’un an, les médecins membres de Médecins francophones du Canada (MFDC) pourront prescrire, à compter du 1er novembre 2018, des visites gratuites au Musée des beaux-arts de Montréal à des patients souffrant de divers problèmes de santé physique et mentale.

« Adjuvant aux traitements conventionnels, ces ordonnances médicales inédites permettront aux patients et à leurs proches (famille et aidants) de profiter des bienfaits de l’art sur la santé dans le cadre de visites gratuites. »

Le nouveau programme Prescriptions muséales MBAM-MdFC « rend les visites au Musée accessibles à des milliers de patients souffrant de divers problèmes de santé physique et mentale.  »

« Les Prescriptions muséales contribuent au mieux-être et au rétablissement de ces personnes en leur offrant un accès gratuit à un lieu sécuritaire et bienveillant, une expérience enrichissante et relaxante, un moment de répit, ou encore l’occasion de resserrer les liens avec leurs proches », affirme le communiqué du MBAM.

« De plus en plus d’études le démontrent : le contact avec les œuvres d’art a un réel impact sur l’état de santé physique et mentale de la population », affirme la docteure Hélène Boyer.

« Être en contact une œuvre d’art, ça a un grand bénéfice. Souvent ça apporte un grand bien-être. Ça nous fait oublier aussi notre souffrance et notre douleur. On arrive à se concentrer sur autre chose et tout d’un coup, le moment présent évacue la souffrance », a-t-elle expliqué en entrevue à l’actualité.

Le communiqué du MBAM explique :

« Le MBAM est devenu un véritable laboratoire de recherche destiné à mesurer scientifiquement les effets de l’art sur la santé : 10 études cliniques sont en cours. Ces projets de recherche sont supervisés par le comité Art et Santé du MBAM, présidé par Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec. Créé en 2017, à l’initiative de Nathalie Bondil, il se compose de 16 experts des milieux de la santé, de l’art-thérapie, de la recherche, des arts et de la philanthropie.

Le Musée imagine de nouvelles avenues curatives alliant l’expérience artistique à une approche thérapeutique et holistique. (…) Il met en place de nombreux programmes développés in situ en collaboration avec des médecins, des chercheurs universitaires et des professionnels du milieu hospitalier.

Ces projets s’adressent, par exemple, à des personnes vivant avec des troubles alimentaires – tels que l’anorexie et la boulimie –, une déficience intellectuelle, des troubles du spectre de l’autisme (TSA), de l’arythmie cardiaque, l’épilepsie, la maladie d’Alzheimer, des troubles langagiers ou sensoriels, des problèmes de santé mentale, ainsi qu’à des victimes du cancer du sein et des personnes âgées.

Avec l’inauguration de l’Atelier international d’éducation et d’art-thérapie Michel de la Chenelière, en 2016, le Musée a amplifié ses actions engagées dans le domaine du mieux-être et de la santé. Grâce à ses espaces dédiés à l’art-thérapie et à son cabinet de consultation, ce carrefour offre un cadre de pratique inédit aux professionnels du monde médical et communautaire.

Le MBAM participe notamment à la formation de futurs médecins en offrant à des étudiants de la Faculté de médecine de l’Université McGill des ateliers d’observation d’œuvres visant à affiner leurs capacités interprétatives. »

Psychomédia avec sources : Musée des Beaux-Arts Montréal, L’actualité.
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Livre : « Apprivoiser l’hyperactivité et le déficit de l’attention »

Les Éditions du CHU Sainte-Justine viennent de publier une 2e édition, du livre « Apprivoiser l’hyperactivité et le déficit de l’attention » de Colette Sauvé, travailleuse sociale.

L’ouvrage propose « une gamme de moyens d’action aidant l’enfant à s’épanouir dans sa famille, à l’école et dans son milieu de vie ».

S’y ajoutent des chapitres portant sur la coexistence du trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) avec d’autres troubles (troubles d’apprentissage, opposition, anxiété) et sur le lien d’attachement parent-enfant.

L’auteure y présente aussi, pour chaque groupe d’âges (3-5 ans, 6-12 ans, adolescence), trois parcours destinés aux parents :

  • S’informer, comprendre et accepter ce désordre neurologique.
  • Prendre conscience de ses habiletés d’éducateur.
  • Mettre en place des stratégies nouvelles permettant d’exercer une influence constructive sur l’enfant ou l’adolescent.

Colette Sauvé est spécialisée dans la thérapie et la consultation psychosociale auprès des enfants, des adolescents et de leur famille, elle a œuvré à titre de thérapeute familiale à la Clinique de santé mentale jeunesse du Centre hospitalier régional du Suroît.

Le livre fait partie de la Collection Parlons Parents qui réunit plusieurs titres.

Pour plus d’informations sur le TDAH, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Éditions du CHU Sainte-Justine.
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Halloween : précautions à prendre avec les lentilles cornéennes à but esthétique (Santé Canada)

Les lentilles cornéennes à but esthétique présentent des risques pour la santé, rappelle Santé Canada à l’approche de l’Halloween.

  • des réactions allergiques (p. ex. picotement, larmoiement ou rougeur des yeux) ;
  • des troubles visuels ;
  • des infections ;
  • la cécité.

Le risque d’effets secondaires « est plus élevé chez les fumeurs et les personnes ayant certains problèmes de santé, comme une infection des yeux ou une sécheresse oculaire. Le risque est aussi plus grand s’il s’agit de lentilles à but esthétique qui ne sont pas homologuées ni délivrées sur ordonnance. »

« Santé Canada a commencé à réglementer ces produits à titre d’instruments médicaux en 2016. Les lentilles cornéennes à but esthétique doivent donc être homologuées par Santé Canada avant de pouvoir être vendues. La vente de produits de santé non homologués au Canada est illégale.

Les lentilles à but esthétique homologuées par Santé Canada ont fait l’objet d’une évaluation visant à en assurer l’innocuité, l’efficacité et la qualité. Utiliser des lentilles non homologuées pourrait mettre votre santé en péril. En date d’octobre 2018, les entreprises qui fabriquent des lentilles à but esthétique homologuées par Santé Canada sont les suivantes :

Alcon Laboratories Inc.
Bausch & Lomb Inc.
Ciba Vision Corporation
Coopervision Inc.
Geo Medical Co., Ltd.
Les entreprises Lesieur inc.
Neo Vision Co. Ltd.
Unicon Optical Co., Ltd. »

Les précautions suivantes sont nécessaires :

  • « Nettoyez et désinfectez adéquatement les lentilles en suivant les directives accompagnant le produit.

  • Lavez et essuyez bien vos mains avant de manipuler et de nettoyer des lentilles à but esthétique.

  • N’échangez et ne partagez jamais de lentilles à but esthétique avec quelqu’un d’autre.

  • Ne vous couchez jamais avec des lentilles à but esthétique à moins qu’elles soient conçues pour un port prolongé.

  • Consultez un professionnel de la vue si vous avez utilisé des lentilles à but esthétique et que vous êtes inquiet de votre santé. En cas de rougeur des yeux, de vision trouble, d’écoulement continu ou de sensibilité à la lumière, retirez les lentilles immédiatement et consultez un professionnel de la vue. Si le problème n’est pas traité, il pourrait entraîner la cécité. »

« Consultez un professionnel de la vue si vous songez à porter des lentilles à but esthétique pour l’Halloween ou pour toute autre raison. Il pourra vous conseiller sur le matériau, les éléments de conception et le mode d’entretien des lentilles qui conviennent le mieux à vos yeux », conseille aussi Santé Canada.

Pour plus d’informations relatives à l’Halloween, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada.
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La paralysie flasque aiguë, de cause inconnue, touche un nombre croissant d’enfants aux États-Unis

Une maladie grave, proche de la poliomyélite et touchant principalement les enfants, connaît un pic cet automne aux États-Unis, ont annoncé les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) le 16 octobre.

Entre août 2014 et septembre 2018, 386 cas de paralysie flasque aiguë (PFA), aussi appelée myélite flasque aiguë, ont été rapportés aux États-Unis, indique le site des CDC.

Des dizaines de cas sont survenus en août et septembre de cette année. Des pics ont également été observés en 2014 et en 2016 entre août et octobre. Depuis août 2014, le nombre de personnes atteintes est en croissance.

La cause n’est pas encore identifiée pour la majorité des cas, indique le communiqué des CDC.

La maladie affecte le système nerveux, en particulier la moelle épinière, entraînant une faiblesse dans un ou plusieurs membres. Il n’existe pas de traitement spécifique à la maladie.

Les symptômes sont très semblables à ceux des complications d’une infection par certains virus, notamment le poliovirus, les entérovirus non poliomyélitiques, les adénovirus et le virus du Nil occidental, précise le communiqué. Jusqu’à présent, aucun agent pathogène n’a été détecté de façon constante dans le liquide céphalorachidien des patients.

Certains patients ayant reçu un diagnostic de PFA se sont rétablis rapidement, tandis que d’autres sont toujours paralysés et ont besoin de soins continus.

La maladie demeure très rare, touchant moins d’une personne sur un million, souligne le communiqué.

Les CDC recommandent de protéger les enfants contre les piqûres de moustiques qui peuvent notamment transmettre le virus du Nil occidental.

Un virus proche de la polio causant une paralysie sévit aux États-Unis (2014)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : CDC.
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Nouveau livre de recettes de Josée Di Stasio : « À la soupe »

Josée Di Stasio vient de publier un nouveau livre, « À la soupe » (Flammarion Québec, 11 octobre 2018).

« Tout a commencé parce que c’est un plat que je consomme régulièrement. Ça me réconforte, et je pense que c’est le cas pour plein de monde », a-t-elle confié au quotidien Métro. « Je me suis demandé ce que j’avais envie de manger, parce que quand on fait un livre de recettes, on les mange matin, midi et soir, et même quand on reçoit. »

Le livre présente 52 recettes de soupes, mais aussi 12 recettes de bouillons, 24 de garnitures et 12 d’accompagnements. Il n’y a pas deux soupes qui se ressemblent., a-t-elle indiqué au site Métro.

« Le point fort de ce plat, c’est qu’on se colle sur les arrivages du marché et sur ce qu’on a dans le frigidaire et le garde-manger. Même si j’ai des ingrédients fétiches, comme les épinards, j’ai essayé de couvrir tous les ingrédients et toutes les saisons, avec notamment des soupes froides et des soupes-repas. Il y a des soupes qui se font en cinq minutes avec ce qu’on a. C’est une bonne façon de ne rien gaspiller. »

« Je pense que depuis longtemps, la soupe est à la base de l’alimentation ; on faisait avec ce qu’on avait et il n’y avait pas de gaspillage. »

« (…) Comme je travaille à la maison, la soupe est carrément mon dépanneur du lunch, raconte-t-elle. (…) Je ne sers jamais d’énormes bols de potage. Je trouve ça trop ennuyant, trop mou ! J’aime y ajouter des garnitures, quelque chose de croustillant, et le servir dans de petits bols. C’est facile de “pimper” nos potages en y ajoutant par exemple des pois chiches grillés, de la feta émiettée… »

La présentation de l’éditeur décrit :

« Des bases originales : bouillon de lait de coco, bouillon de tomate de septembre, bouillon de parmesan, fumet de porcinis. Puis des mélanges gagnants : des légumes, des légumineuses, des céréales, du poisson, un peu de viande… et encore des légumes introduits au fil des récoltes de nos fermiers, de la première asperge du printemps au dernier bouquet de kale de la saison ! Avec des accompagnements gourmands : scones au fromage, craquelins multigrains, grilled cheese… Et la touche finale qui change tout : huile parfumée, légume braisé, petite julienne, concassé de noix pour l’indispensable croquant. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Métro, Flammarion Québec.
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Romarin et mémoire : une étude confirme

Une boisson d’extrait concentré de romarin peut améliorer les performances cognitives et la mémoire, selon étude publiée en octobre dans le Journal of Psychopharmacology.

Mark Moss de l’Université Northumbria (Royaume-Uni) et ses collègues ont étudié l’effet d’une boisson contenant un extrait et un hydrolat de romarin (Rosmarinus officinalis, aussi appelé Salvia rosmarinus) sur des aspects du fonctionnement cognitif ainsi que sur la réponse vasculaire cérébrale.

Ils ont mené cette étude avec 80 personnes qui ont été assignées au hasard à consommer soit 250 mL d’eau de romarin, soit de l’eau minérale ordinaire. Elles ont ensuite, 20 minutes après l’ingestion, effectué une série de tests cognitifs évaluant la capacité à retenir et à manipuler l’information (mémoire de travail).

Les niveaux cérébraux d’hémoglobine totale, oxygénée et désoxygénée au début et tout au long de la procédure de test cognitif étaient mesurés par spectroscopie.

Chez le groupe ayant bu l’eau de romarin, une amélioration de 15 % en moyenne de la capacité à se souvenir de l’information et à accomplir les tâches cognitives était constatée ainsi qu’une augmentation du taux de globules rouges désoxygénés dans le flux sanguin cérébral. Ce qui indique, estiment les chercheurs, que le cerveau puise l’énergie dont il a besoin pour accomplir la tâche plus efficacement.

Ces résultats sont concordants avec ceux observés précédemment avec l’inhalation de l’arôme d’huile essentielle de romarin.

Les effets vasculaires cérébraux observés sur les taux d’hémoglobine désoxygénée au cours de l’exécution des tâches cognitives dans la présente étude étaient significativement plus élevés avec la forme hydrique du romarin comparativement à l’arôme d’huile essentielle inhalé.

Il s’agit là d’une découverte inédite dans ce domaine, qui pourrait indiquer une facilitation de l’extraction de l’oxygène aux moments où la demande cognitive est forte.

Cette étude s’ajoute à d’autres suggérant que « le romarin offre un certain nombre d’utilisations intéressantes pour la santé, allant d’une activité antioxydante et antimicrobienne à une activité hépatoprotectrice et antitumorigène », souligne le chercheur.

L’équipe croit que la présence de 1,8-cinéole et d’acide rosmarinique pourrait être importante pour améliorer les performances cognitives.

La boisson d’extrait et hydrolat utilisée, la No 1 Rosemary Water, disponible commercialement, est élaborée à partir de romarin frais (non séché) et l’herbe est brassée à froid pour assurer que tous les composés actifs présents dans la nature sont extraits.

Depuis l’antiquité, souligne le chercheur, des propriétés relatives à l’amélioration de la mémoire sont attribuées au romarin.

Longévité dans le village italien d’Acciaroli : le romarin pourrait être le secret

Pour plus d’informations sur les bénéfices du romarin et les aliments qui améliorent la mémoire de travail, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : SAGE, Journal of Psychopharmacology.
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