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Travail gigantesque : les œuvres des femmes artistes oubliées du 16e au 19e siècles retrouvées et rendues publiques sur une plate-forme web

Une plate-forme web, intitulée A Space of their Own, rendra bientôt publiques les œuvres (tableaux et sculptures) de plus de 600 femmes artistes d’Europe et des États-Unis des années 1500 aux années 1800.

Le projet, initié par la philanthrope américaine Jane Fortune, réunit l’organisme à but non lucratif Advancing Women Artists, l’Eskenazi Museum of Art et l’Université de l’Indiana, rapporte le New York Times.

L’organisme Advancing Women Artists a été fondé par Mme Fortune en 2005 et a pour mission de retrouver, de restaurer et de rendre publiques les œuvres d’art réalisées par les femmes entre le 16e et le 19e siècle.

« Elles auront finalement une voix et reprendront leur place dans l’histoire », a récemment déclaré Mme Fortune dans une interview.

Les femmes artistes étaient extrêmement rares à l’époque. Mme Fortune a estimé qu’il y en a peut-être eu moins de 15 à Florence pendant les années 1500 et 1600. Les femmes n’avaient pas le droit d’assister aux ateliers, alors celles qui ont appris à peindre l’ont fait en étudiant avec leurs pères, qui apposaient souvent leurs propres signatures sur la toile. Ce qui a rendu encore plus difficile la détection des travaux réellement réalisés par les femmes. Lorsqu’elle était étudiante en art à Florence, aucune femme n’a jamais été mentionnée, rapporte-t-elle.

Mme Fortune a écrit plusieurs livres sur Florence, dont « Invisible Women, Forgotten Artists of Florence » qui a été adapté dans un film documentaire de la PBS et qui a remporté un Emmy Award régional.

Advancing Women Artists a identifié plus de 2 000 œuvres oubliées, dont certaines sont en attente de restauration, indique Linda Falcone, directrice de l’organisme.

Le lancement de la plateforme A Space of their Own est prévu pour l’automne 2019.

Mme fortune est décédée en septembre 2018 à l’âge de 76 ans.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : New York Times, Advancing Women Artists, Open Culture.
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Pesticides : des traces retrouvées dans les cheveux de citoyens européens

Pesticides : des traces retrouvées dans les cheveux de citoyens européens

Le 7 novembre 2018.

Selon une étude menée par des parlementaires européens dévoilée par le quotidien Le Parisien, les cheveux des ressortissants européens présenteraient des traces de pesticides, dont certains sont pourtant interdits en Europe.

60 % des échantillons de cheveux analysés présentent des traces de pesticides

Un groupe d’écologistes du Parlement européen a demandé une étude sur des échantillons de cheveux de ressortissants européens, « pour mesurer leur niveau d’imprégnation aux pesticides », peut-on lire dans les colonne du Parisien du 6 novembre, qui dévoile en exclusivité les résultats de cette enquête. 

Il ressort de cette étude, portant sur « 148 échantillons capillaires de citoyens français, belges, italiens, danois, britanniques et allemands », que 60 % d’entre eux contenaient des résidus de pesticides. Des traces de fipronil ont notamment été retrouvées, alors que l’utilisation de ce puissant antiparasitaire, dont on a beaucoup parlé au moment de la crise des oeufs contaminés l’année dernière, est pourtant interdite chez les agriculteurs européens.

Les cheveux des Français seraient plus contaminés par les pesticides 

Les résultats des analyses des échantillons de cheveux nous apprennent que la présence de pesticides est légèrement plus importante chez les Français, puisque 64% d’entre eux présentent des traces de produits toxiques, notamment du perméthrine dans 36% des cas, interdit dans 8 pays européens mais encore autorisé en France. 

Les pesticides seraient même retrouvés chez 73% des enfants et adolescents, âgés de 10 à 20 ans, qui « sont notamment les plus exposés au chlorpyriphos, l’un des pesticides les plus couramment trouvés dans les aliments européens » expliquent nos confrères du Parisien.

Aurélie Giraud

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