Archives de catégorie : ACTUALITES

Les enfants utilisent de trop grandes quantités de dentifrice sur leur brosse à dents

De nombreux parents mettent de trop grandes quantités de dentifrice sur les brosses à dents de leurs enfants, avertissent les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains dans une étude publiée en février, menée auprès de 1700 enfants.

Près de 40 % des enfants âgés de 3 à 6 ans utilisent plus de dentifrice que recommandé, ce qui amène un dépassement de la quantité de fluorure adéquate.

Chez les jeunes enfants dont les dents émergent, avaler trop de dentifrice au fluorure peut causer une décoloration des dents, une condition appelée fluorose dentaire.

Les dents devraient être brossées deux fois par jour et la quantité de dentifrice ne devrait pas dépasser la taille d’un pois, recommandent les CDC et l’American Dental Association.

Des concentrations trop élevées de fluorure dans l’eau potable peuvent également contribuer à la fluorose dentaire, indique l’association sur son site Web, rapporte le New York Times.

Les enfants de moins de 3 ans devraient utiliser encore moins de dentifrice, soit la taille d’un grain de riz. Les jeunes enfants sont plus sensibles à la fluorose et moins capables de cracher le dentifrice dans l’évier, ce qui les rend plus susceptibles de l’ingérer, est-il expliqué.

La fluorose n’affecte que les enfants parce que les dommages se produisent lorsque les dents se développent sous les gencives.

Les CDC recommandent aux parents d’attendre d’âge de 2 ans avant d’utiliser un dentifrice contenant du fluorure.

La Dre Alene Marie D’Alesio, chef de la dentisterie pédiatrique à l’Hôpital pour enfants de Pittsburgh, explique que les problèmes de suivi des directives surviennent souvent lorsque les parents ne sont pas présents avec les enfants pendant le brossage.

Les parents ne devraient pas laisser leur enfant seul lorsqu’ils se brossent les dents avant l’âge de 6 ans, et ils pourraient envisager de rester jusqu’à ce que l’enfant ait 8 ans, conseille-t-elle.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : CDC, New York Times.
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Livre : après le succès de « Happycratie », voici « Les marchandises émotionnelles » (Eva Illouz)

Après le succès de « Happycratie » (Premier Parallèle, 2018), la sociologue israélienne Eva Illouz lance un ouvrage collectif, « Les Marchandises émotionnelles : L’authenticité au temps du capitalisme » (Premier Parallèle, 7 février 2019).

L’ouvrage montre comment les nouvelles « marchandises émotionnelles » (« emodity »), produites par des industries aussi diverses que celles du tourisme, de la musique, du cinéma ou des psychothérapies, visent à transformer et améliorer le moi.

« Il met ainsi le doigt sur une caractéristique majeure de nos sociétés, interrogeant avec profondeur – en se gardant de tout jugement – l’authenticité de l’individu moderne », décrit la 4e de couverture.

« Exemples à l’appui », Illouz « décrit les processus par lesquels les émotions ont été non seulement associées à des produits de consommation mais fusionnées avec eux au point de devenir elles-mêmes des marchandises et que nous ne sachions plus distinguer nos sentiments authentiques de ceux qui sont simulés », rapporte BibliObs.

« Les éléments empiriques ici collectés pourraient s’intégrer à merveille dans les effrayants tableaux d’un Michel Houellebecq », estime le philosophe Axel Honneth qui signe l’interface.

« Happycratie : Comment l’industrie du bonheur a pris le contrôle de nos vies », écrit en collaboration avec le psychologue Edgar Cabanas, fustigeait notamment le courant de la psychologie positive (dont le psychologue Martin Seligman est considéré l’initiateur) qui aurait pour conséquence (voire pour objectif) de culpabiliser les individus et conforter le néolibéralisme.

« Et si la dite science du bonheur élargissait le champ de la consommation à notre intériorité, faisant des émotions des marchandises comme les autres ? », pouvait-on lire en 4e de couverture.

Son précédent livre publié en France était « Pourquoi l’amour fait mal » (2012, Seuil). La culpabilisation et la responsabilisation individuelle à outrance seraient aussi à l’œuvre dans le domaine amoureux, résumait Libération en août 2018.

Dans une entrevue, rapportait le journal, Eva Illouz expliquait que son fil directeur, à travers ses travaux, a été de « mettre de la sociologie là où domine la psychologie. »

« Les émotions reflètent les normes, les hiérarchies, les codes moraux. J’essaie de m’opposer au fait de ne se penser, soi, qu’en termes psychologiques. Ce que l’on appelle la psyché et les émotions sont faites de bric-à-brac social. »

Psychomédia avec sources : Premier Parralèle, BibliObs, Libération.
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Lombalgie, fibromyalgie et autres douleurs chroniques : une thérapie de pleine conscience comparée à la thérapie cognitivo-comportementale

La méditation de la pleine conscience est une option prometteuse pour aider les personnes atteintes de douleur chronique, selon une étude canadienne publiée dans la revue Evidence Based Mental Health.

Elle aide à atténuer la sévérité et l’impact sur la vie quotidienne de la douleur chronique ainsi que la détresse qui l’accompagne

C’est important, disent les chercheurs, car l’approche psychologique la plus utilisée pour traiter la douleur chronique est la thérapie cognitivo-comportementale (TCC). Mais elle n’est pas efficace pour tous ceux qui en souffrent.

Eve-Ling Khoo de l’Hôpital d’Ottawa et Patricia Poulin de l’Université d’Ottawa ont, avec leurs collègues, comparé la thérapie de réduction du stress basée sur la pleine conscience à la TCC.

Ils ont recensé 21 essais randomisés qui comparaient l’efficacité de l’une ou l’autre de ces deux psychothérapies à un groupe contrôle (qui recevait les soins médicaux habituels ou ne recevait aucun traitement). Les aspects mesurés étaient le fonctionnement physique, l’intensité de la douleur et la détresse.

La pleine conscience est un type de méditation qui met l’accent sur la conscience des pensées, des émotions, des sensations corporelles et de l’environnement immédiat dans le moment présent. L’élément de réduction du stress vise à aider à trouver des moyens de mieux composer avec la douleur.

La plupart des participants étaient des femmes âgées de 35 à 65 ans. Les conditions qui leur causaient de la douleur étaient en grande partie musculo-squelettiques. Parmi ces études, 9 portaient sur la fibromyalgie, 3 sur la lombalgie chronique, 2 sur la polyarthrite rhumatoïde, 1 sur l’arthrose du genou et 1 sur le trouble temporo-mandibulaire.

Aucune différence importante n’a été constatée entre les deux approches. Les deux amélioraient le fonctionnement physique et diminuaient la sévérité de la douleur et la dépression associée, comparativement aux soins habituels ou à l’absence de soins.

Les chercheurs interprètent leurs résultats avec prudence, car un seul des 21 essais comparait directement la TCC à la pleine conscience, et seulement 12 essais étaient jugés de qualité raisonnable ou bonne.

Il est trop tôt pour déterminer laquelle des deux approches est la meilleure pour les personnes qui présentent différents types de douleur et de symptômes psychologiques, soulignent-ils. Les recherches doivent se poursuivre.

Pour plus d’informations sur ces psychothérapies et la douleur chronique (mal de dos, fibromyalgie…), voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : BMJ, Evidence Based Mental Health.
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Le manque de sommeil cause une augmentation de la douleur

Le cerveau réagit différemment à la douleur chez les personnes qui manquent de sommeil, montre une étude publiée dans le Journal of Neuroscience. La qualité du sommeil influence la sensibilité à la douleur dès le lendemain.

Des études précédentes ont déjà montré que le manque de sommeil amplifie l’expérience de douleur.

Mais les mécanismes cérébraux qui sous-tendent cette altération du traitement cérébral de la douleur demeurent inconnus. Et il n’est pas clair si cette relation se manifeste au jour le jour et si des changements modestes du sommeil ont un impact sur la douleur ressentie dès le lendemain.

Pour répondre à ces questions, Matthew Walker de l’Université de Californie à Berkeley et ses collègues ont mené deux études, l’une avec de jeunes adultes dans un laboratoire du sommeil et l’autre en ligne.

Lorsque les participants étaient gardés éveillés toute la nuit en laboratoire, des changements dans la réactivité cérébrale à un stimulus douloureux (chaleur) étaient observés.

La réactivité était augmentée dans le cortex somatosensoriel primaire et diminuée dans les régions du striatum et du cortex insulaire, qui effectuent un traitement de plus haut niveau de la douleur.

En accord avec cette signature neurale modifiée, la privation de sommeil abaisse le seuil de douleur (une température plus basse est considérée comme douloureuse). De plus, le degré de réactivité amplifiée dans le cortex somatosensoriel est en corrélation avec le seuil de perception d’une douleur.

La 2e étude, menée avec des participants en ligne, a montré que même de modestes changements de la qualité du sommeil déterminaient des changements quotidiens de la douleur ressentie.

Ces résultats mettent en lumière l’interrelation entre le sommeil et la douleur, qui diminue et augmente, respectivement, dans les sociétés du monde entier, concluent les chercheurs.

Ils suggèrent que l’amélioration de la qualité du sommeil pourrait être une approche efficace pour la gestion de la douleur.

Pour plus d’informations sur la relation entre le sommeil et la douleur, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Society for Neuroscience, Journal of Neuroscience.
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Plus de bien-être et meilleure santé mentale chez les lève-tôt, montre une grande étude génomique

Une grande étude génomique révèle certains mécanismes de l’horloge biologique, jetant un nouvel éclairage sur ses liens avec la santé mentale.

L’étude, publiée dans la revue scientifique Nature Communications, suggère qu’être génétiquement programmé pour se lever tôt peut mener à un plus grand bien-être et à un risque moindre de schizophrénie et de dépression.

Les résultats ne montrent toutefois pas de liens avec des maladies comme le diabète ou l’obésité.

L’étude a été menée dans le cadre d’une collaboration internationale dirigée par l’Université d’Exeter et le Massachusetts General Hospital (Université Harvard).

Elle met en évidence le rôle clé de la rétine de l’œil pour aider le corps à garder le temps. Elle augmente également de 24 à 351 le nombre de zones du génome connues pour influencer le chronotype (être lève-tôt ou couche-tard).

Mike Weedon de l’Université d’Exeter et ses collègues ont analysé des données provenant de 250 000 clients de 23andMe, une entreprise privée américaine d’analyse génomique, et de 450 000 personnes participant à l’étude britannique Biobank.

Les participants ont indiqué s’ils étaient une « personne du matin » ou une « personne du soir » (TEST : Quel est votre chronotype ?). Ces données ont été mises en relation avec celle de l’analyse du génome.

Les chercheurs ont ensuite confirmé leurs résultats à l’aide d’informations provenant de traqueurs d’activité portés au poignet par plus de 85 000 personnes de la Biobanque britannique. Ces informations ont montré une différence de 25 minutes de l’heure de réveil naturel entre les personnes se situant dans les 5 % portant le plus de gènes liés au fait d’être matinal et celles se situant dans les 5 % portant le moins de ces gènes.

Les zones génétiques influençaient le moment du sommeil, mais pas la qualité ou la durée du sommeil.

Les régions génomiques identifiées incluent les régions centrales des horloges corporelles, aussi appelées rythmes circadiens, ainsi que les gènes exprimés dans le cerveau et dans le tissu rétinien de l’œil.

Les horloges biologiques sont influencées par les gènes et les facteurs liés au mode de vie, notamment l’alimentation, l’exposition à la lumière artificielle et les activités, soulignent les chercheurs. Elles affectent un large éventail de processus moléculaires, dont les niveaux d’hormones et la température corporelle, ainsi que les habitudes de réveil et de sommeil.

Pour plus d’informations sur les chronotypes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Exeter, Nature Communications.
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Idées pour consommer plus de bons gras et moins de gras saturés (Guide alimentaire canadien)

Le type de gras est plus important pour la santé que la quantité totale, souligne le nouveau Guide alimentaire canadien publié en janvier 2019.

Il présente plusieurs idées pour consommer plus de bons gras et moins de gras saturés.

Choisissez des aliments contenant de bons gras

  • Essayez différents types de poissons gras, comme :

    • la truite
    • le hareng
    • le saumon
    • le maquereau
  • Lorsque vous préparez des aliments, utilisez des huiles saines, comme celles :

    • de lin
    • d’olive
    • de soja
    • de maïs
    • de canola
    • d’arachide
    • de carthame
    • de tournesol
  • Mangez de petites quantités de noix comme collation.

  • Essayez des beurres de noix, comme le beurre d’arachide, d’amande ou de noix de Grenoble.

  • Essayez des graines de citrouille ou de tournesol. Faites-les griller pour les manger en collation ou ajoutez-les aux salades.

  • Préparez votre propre vinaigrette avec de l’huile de canola, d’olive ou de lin. Ajoutez du vinaigre balsamique, du vin de riz ou d’autres vinaigres. Aromatisez de jus de citron, de moutarde sèche ou de Dijon, d’ail et d’herbes.

Limitez la quantité d’aliments qui contiennent des gras saturés

  • Limitez la quantité d’aliments contenant des gras saturés, comme :

    • la crème
    • les viandes grasses
    • les viandes transformées
    • certains desserts et produits de boulangerie
    • la plupart des aliments frits, comme les frites
    • le lait de coco ou la crème de coco en conserve
    • certains desserts glacés comme la crème glacée
    • les fromages et les aliments contenant beaucoup de fromage
  • Lorsque vous préparez des aliments, essayez de limiter la quantité d’huiles et de gras saturées, comme :

    • le ghee
    • le beurre
    • le saindoux
    • l’huile de palme
    • la margarine dure
    • l’huile de noix de coco
  • Choisissez des coupes de viande maigres et de la volaille sans la peau. Retirez le plus de gras possible. Égouttez le gras de la viande hachée cuite.

    Les coupes de viande maigres ou extra maigres peuvent inclure :

    • les longes de porc
    • les poitrines de poulet
    • les biftecks ou rôtis de surlonge
    • la volaille hachée maigre
    • les rôtis d’intérieur et d’extérieur de ronde
    • le gibier comme :

      • le cerf
      • le bison
      • l’orignal
      • le caribou
  • Certains aliments transformés sont faits d’ingrédients à forte teneur en gras saturés. Lisez les étiquettes des aliments pour comparer les produits. Choisissez ceux qui contiennent peu ou pas de gras saturés ajoutés.

Remplacez les gras saturés par de bons gras

Essayez ces solutions pour remplacer les gras saturés par de bons gras :

  • Sur vos rôties, remplacez le fromage à la crème par du beurre de noix.
    Sur le pain ou les petits pains, remplacez le beurre par de l’huile d’olive aromatisée au vinaigre balsamique.

  • Pour la trempette, essayez de faire votre propre houmous ou tzatziki pour remplacer les trempettes aux épinards ou aux artichauts.

  • Lorsque vous cuisinez, remplacez le shortening, le saindoux ou la margarine dure par des huiles saines comme les huiles de canola, d’olive et de soja.

« Choisir des aliments contenant surtout de bons gras peut permettre de diminuer les risques de maladies du cœur », souligne le guide.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Guide alimentaire canadien.
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Les effets du bercement sur la qualité du sommeil et la mémorisation

« Quiconque a déjà endormi un bébé en le berçant doucement ou fait une sieste dans un hamac sait que le bercement favorise le sommeil. Mais pourquoi ? »

Des chercheurs de l’Université de Genève avaient déjà montré dans une précédente étude que le balancement pendant une sieste de 45 minutes aidait les gens à s’endormir plus rapidement et à dormir plus profondément.

Afin de comprendre les mécanismes cérébraux à l’œuvre, les chercheurs des universités de Genève (UNIGE) et de Lausanne (UNIL) ont mené deux nouvelles études : l’une avec de jeunes adultes, l’autre sur des souris.

Leurs résultats, publiés dans la revue Current Biology, montrent qu’un mouvement lent et répété durant toute la nuit induit un sommeil plus profond et permet aussi de renforcer la mémoire, qui se consolide lors de certaines phases de sommeil.

Laurence Bayer et Sophie Schwartz, du Département des neurosciences fondamentales de l’UNIGE, ont exploré, chez 18 jeunes adultes, l’impact d’un bercement continu sur le sommeil et sur les ondes cérébrales qui le caractérisent. Les participants ont passé une nuit au Centre de médecine du sommeil des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) afin d’effectuer des enregistrements polysomnographiques (rythme cardiaque, rythme respiratoire, électroencéphalogramme, etc.).

Une fois familiarisés à cet environnement, les volontaires ont passé deux nuits au Centre, l’une sur un lit en mouvement et l’autre sur le même lit, mais en position stationnaire.

Même s’ils dormaient bien dans les deux cas, les participants s’endormaient plus rapidement lorsqu’ils étaient bercés. Ils présentaient aussi des périodes de sommeil profond plus longues et moins de microéveils, l’un des facteurs fréquemment associés à une mauvaise qualité du sommeil.

« Le renforcement du sommeil profond par le bercement est la conséquence directe de la modulation de l’activité des ondes cérébrales pendant le sommeil », explique le communiqué de l’UNIGE. « Ainsi, le bercement continu permet de synchroniser l’activité neuronale des réseaux thalamo-corticaux, qui jouent un rôle important dans la consolidation du sommeil, mais également de la mémoire. »

Les participants ont aussi passé des tests de mémoire : ils devaient apprendre des paires de mots le soir et s’en souvenir le matin.

« Là aussi, le bercement s’est révélé bénéfique : le résultat des tests était bien meilleur après une nuit en mouvement qu’après une nuit immobile ! », indique Aurore Perrault, première auteure.

La deuxième étude a été réalisée chez la souris. Le bercement de leur cage a diminué le temps d’endormissement et augmenté la durée du sommeil, mais sans en augmenter la qualité, contrairement à ce qui avait été montré chez l’humain.

L’étude a mis en évidence un acteur de la qualité du sommeil : le système vestibulaire. Situé dans l’oreille interne, il gère l’équilibre et l’orientation spatiale.

Des souris dont les récepteurs sensoriels de l’oreille interne ne fonctionnaient pas, altérant ainsi la fonction vestibulaire, et des souris contrôles ont été somises aux mêmes bercements.

Contrairement aux souris contrôles, les souris au système vestibulaire altéré n’ont bénéficié d’aucun effet du balancement. La stimulation sensorielle vestibulaire pendant le bercement agit donc sur les réseaux neuronaux responsables du sommeil.

Les chercheurs poursuivent leurs travaux pour identifier les structures, voire les populations neuronales, qui reçoivent les stimuli des organes vestibulaires avant de les transférer aux structures du circuit du sommeil, explique Paul Franken.

La cartographie du réseau de communication entre les deux systèmes permettrait de développer de nouvelles approches pour le traitement de l’insomnie, soulignent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur la fonction du sommeil, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Université de Genève, Current Biology.
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TEST : Pourriez-vous être atteint(e) du syndrome de fatigue chronique ?

Ce test, le Questionnaire de sévérité des symptômes du syndrome de fatigue chronique, a été publié en 2013 par le médecin chercheur américain James N Baraniuk et ses collègues (1).

Le syndrome de fatigue chronique (SFC), aussi appelé encéphalomyélite myalgique, n’est pas qu’une simple fatigue excessive chronique. Il inclut plusieurs symptômes.

Aux États-Unis seulement, entre 850 000 et 2,5 millions de personnes en seraient atteintes. Le syndrome représente une crise de santé cachée, estimaient les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américains en 2017.

Malgré diverses pistes prometteuses de recherche, les causes demeurent inconnues à ce jour et il n’existe pas encore de tests biologiques pour poser le diagnostic.

Celui-ci, qui repose donc sur les symptômes, est difficile à poser parce que ces symptômes peuvent ressembler à ceux d’autres maladies dont la présence doit d’abord être exclue.

Le test est basé sur les critères diagnostiques dits de Fukuda, publiés en 1994, qui sont les plus connus et les plus utilisés.

D’autres critères ont été proposés en 2015 par l’Institute of Medicine américain et sont notamment adoptés par les CDC américains.

Soulignons que ce test n’est pas présenté ici dans une optique de permettre un auto-diagnostic, mais plutôt avec l’objectif d’informer. Le diagnostic ne peut être posé que par un médecin, notamment parce que les symptômes peuvent être expliqués par d’autres maladies que celui-ci pourra diagnostiquer ou exclure.

Même s’il n’existe aucun traitement curatif du syndrome, certains symptômes peuvent être traités ou gérés.

Voyez au moyen de ce bref test de 9 questions, si vous pourriez être atteint(e) du syndrome.

FAITES LE TEST (gratuit, sans inscription requise)

Pour plus d’informations sur le syndrome de fatigue chronique, voyez les liens plus bas.

(1) Baraniuk JN, Adewuyi O, Merck SJ, et al. (2013), A Chronic Fatigue Syndrome (CFS) severity score based on case designation criteria, American Journal of Translational Research. Mis à jour dans : Christian R Timbol, James N Baraniuk (2019), Chronic fatigue syndrome in the emergency department, Emergency Medicine. Traduction libre de Psychomédia.

Psychomédia avec source : CDC.
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Thème de la Journée internationale des droits des femmes 2019 au Québec

qu’il souhaite dorénavant appeler « Journée internationale des droits des femmes » (comme c’est déjà le cas dans certains pays tels que la France) afin de lui donner une perspective militante et féministe.

Le collectif est composé de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), du comité condition féminine de la CSN, de la FTQ et de l’Intersyndicale des femmes.

Pour la journée 2019, il propose comme thème : « Le respect, ça se manifeste ! »

Nous nous unissons pour exiger RESPECT, peut-on lire au verso de l’affiche conçue par le Collectif :

  • « Parce que nous sommes plus nombreuses à subir la violence, à vivre dans la pauvreté, à travailler au salaire minimum, à être monoparentale, à gagner un salaire moindre malgré des compétences équivalentes ;

  • Parce que nous sommes plus nombreuses à assumer les tâches ménagères, à prendre soin d’un enfant ou d’un parent malade ;

  • Parce que nous sommes moins nombreuses dans les lieux de pouvoirs, qu’ils soient politiques, économiques ou culturels, et moins nombreuses dans les livres d’histoire ;

  • Parce que la plupart des vérités énoncées ci-haut touchent de façons encore plus criantes certaines d’entre nous qui sommes autochtones, racisées, handicapées, transgenres, en situation de pauvreté, etc. »

Le Collectif invite à utiliser le mot-clic #respect dans le cadre des actions et communications entourant le 8 mars ou simplement pour commenter l’actualité.

Dépliant de la journée : Le respect, Ça se manifeste !

La Journée internationale des femmes a été officialisée par les Nations unies en 1977.

Pour l’équité salariale : une question désormais interdite des entretiens d’embauche par Amazon, Google…, des villes et des États américains

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Fédération des femmes du Québec, APTS, Centrale des syndicats démocratiques (CSD).
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Une aspirine par jour pour la prévention ? Nouvelles conclusions

Prendre régulièrement une aspirine pour prévenir les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux peut entraîner une augmentation de près de 50 % du risque d’hémorragie majeure, selon une étude publiée dans le

(JAMA).

Bien que l’aspirine soit reconnue pour réduire les risques chez les personnes qui ont déjà subi un AVC ou une crise cardiaque, les preuves de son rôle dans la prévention initiale des événements cardiovasculaires sont incertaines, indiquent les chercheurs.

Sean Zheng du King’s College London et ses collègues ont réalisé une revue systématique de la littérature scientifique portant sur les effets chez les personnes sans maladie cardiovasculaire.

Ils ont analysé les résultats d’essais totalisant plus de 1 000 participants sans antécédents connus de maladies cardiovasculaires qui ont été suivis 12 mois. L’aspirine était comparée à un placebo ou une absence de traitement.

Alors que la prise régulière d’aspirine était associée à un risque réduit de crise cardiaque et d’autres événements cardiovasculaires, elle augmentait le risque d’hémorragie majeure :

Comparativement à un placebo ou l’absence de traitement :

  • L’aspirine était associée à un risque d’événements cardiovasculaires réduit de 11 %.

  • Environ 250 patients devaient être traités pendant 5 ans pour prévenir un seul événement cardiovasculaire (crise cardiaque, AVC ou décès cardiovasculaire).

  • L’aspirine était associée à un risque accru de 43 % de saignements majeurs

  • Environ une personne sur 200 traitée avec l’aspirine aurait un saignement majeur.

  • Aucun effet n’a été observé sur les nouveaux diagnostics de cancer ou les décès par cancer.

« Cette étude démontre qu’il n’y a pas suffisamment de preuves pour recommander l’utilisation systématique de l’aspirine dans la prévention des crises cardiaques, des AVC et des décès d’origine cardiovasculaire chez les personnes sans maladie cardiovasculaire », conclut le chercheur.

« Il y a eu plus d’incertitude quant à ce qui devrait être fait chez les personnes à risque élevé de maladies cardiovasculaires et chez les personnes diabétiques. Cette étude montre que même si les événements cardiovasculaires peuvent être réduits chez celles-ci, ces bénéfices sont égalés par un risque accru d’événements hémorragiques majeurs. »

« L’utilisation de l’aspirine nécessite une discussion entre le patient et son médecin, en sachant qu’un petit bénéfice cardiovasculaire potentiel est mis en balance avec un risque réel de saignement sévère. »

Pour plus d’informations sur l’aspirine et les médicaments antidouleurs, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : King’s College London, JAMA.
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