Archives de catégorie : ACTUALITES

Toux et rhume : les médicaments contenant codéine, hydrocodone et norméthadone déconseillés chez les enfants et ados (Santé Canada)

Santé Canada déconseille, par précaution, l’utilisation des médicaments contre la toux et le rhume qui contiennent des opioïdes tels que la codéine, l’hydrocodone et la norméthadone, chez les enfants et les adolescents (moins de 18 ans).

« Il y a très peu de données confirmant l’efficacité de ces produits chez les moins de 18 ans. »

« Bien que l’examen n’ait pas permis de trouver de preuves solides établissant un lien entre l’utilisation de produits contre la toux et le rhume qui contiennent des opioïdes et le risque de troubles liés à l’usage d’opioïdes chez les enfants et les adolescents, il en est quand même ressorti que la consommation de ces substances tôt dans la vie pouvait constituer un facteur de consommation problématique plus tard », indique le communiqué.

« Trois opioïdes d’ordonnance sont autorisés pour traiter les symptômes de la toux au Canada : la codéine, l’hydrocodone et la norméthadone. La codéine est également offerte sans ordonnance dans des formulations à faible dose pour traiter la toux et le rhume. »

« Au Canada, l’utilisation de médicaments d’ordonnance contre la toux et le rhume contenant des opioïdes a diminué chez les enfants et les adolescents au cours des cinq dernières années. Actuellement, l’utilisation de ces produits par les moins de 18 ans représente une faible proportion (4 %) de l’ensemble des ordonnances de médicaments opioïdes contre la toux et le rhume délivrés au Canada.

La plupart des médicaments contre la toux sont inefficaces et à éviter, selon “60 millions de consommateurs”

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Cancer : l’efficacité de 2 types d’immunothérapie comparée à celle des autres médicaments

Une étude française, publiée dans la revue JCO Precision Oncology, visait à quantifier la proportion de patients qui obtiennent des réponses prolongées aux immunothérapies et à la comparer à celle d’autres classes de médicaments.

Les immunothérapies actuelles sont de la classe des inhibiteurs de point de contrôle du système immunitaire. Elles visent à déclencher une réponse du système immunitaire contre les cellules cancéreuses.

Deux types d’immunothérapies de cette classe sont sur le marché : les agents anti–PD-1/PD-L1, tels que le pembrolizumab (Keytruda) et le nivolumab (Opdivo), et les agents anti–CTLA-4, tels que l’ipilimumab (Yervoy).

Le Pr Christophe le Tourneau de l’Institut Curie et ses collègues ont analysé 19 essais cliniques randomisés de phase 3 dans le contexte de cancers récurrents ou métastasés menés avec un total de 11 640 patients.

Une réponse prolongée au traitement était définie comme étant une survie sans progression de la maladie supérieure à trois fois la survie sans progression médiane de l’ensemble des personnes traitées.

Environ 25 % des patients ont obtenu une réponse prolongée avec les traitements d’immunothérapie.

La proportion moyenne de patients ayant obtenu une réponse durable était 2,3 fois plus élevée chez ceux traités avec une immunothérapie que chez ceux traités avec les chimiothérapies ou les thérapies ciblées (25 % vs 11 %).

Et, les réponses durables étaient plus fréquentes chez ceux traités avec des agents anti-PD-1/PD-L1 que chez ceux traités avec des agents anti-CTLA-4 (28 % vs 18 %).

L’analyse montre aussi que plus l’immunothérapie est administrée tôt, plus la probabilité de réponse prolongée est élevée.

Pour plus d’informations sur les traitements du cancer dont l’immunothérapie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Institut Curie, JCO Precision Oncology.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Les Italiens délaissent le blé canadien arrosé de glyphosate quelques jours avant la récolte

Dans l’Ouest canadien, le glyphosate (Roundup), un « désherbant total », est pulvérisé sur le blé quelques jours avant la récolte, rapporte Radio-Canada.

Les Italiens, qui recherchaient autrefois le blé canadien pour la fabrication de leurs pâtes, l’ont désormais largement délaissé.

Le glyphosate est utilisé à l’approche de la récolte afin d’éviter que des mauvaises herbes coincent dans la machinerie.

Mais, rapporte Radio-Canada, le traitement au glyphosate avant la récolte procure aussi un autre bénéfice : « Le blé n’est pas une plante génétiquement modifiée pour survivre à l’herbicide. Quand on le pulvérise, il lui arrive la même chose qu’aux mauvaises herbes : il meurt. Plus besoin de le faucher et d’attendre qu’il sèche comme autrefois. La céréale est prête pour la récolte à une date précise. »

Le glycosate est ainsi pulvérisé dans des champs où il n’y a même pas de mauvaises herbes bien que cette utilisation « pour faire mûrir les champs de blé » n’a jamais été approuvée par Santé Canada.

Le ministère de l’Agriculture de la Saskatchewan, la plus importante province productrice de blé au Canada, estime que, selon les années, jusqu’à 70 % du blé est traité en prérécolte.

Dans une étude de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, publiée en 2017, portant sur des échantillons de nourriture de 2015 et 2016, 47,4 % des légumineuses et 36,6 % des produits céréaliers contenaient du glyphosate, tout comme environ le tiers des aliments et des céréales pour bébé.

Mais, dans les céréales, n’étaient inclus « ni le blé, ni l’avoine, ni le maïs, qui sont pourtant de loin les céréales les plus cultivées et parmi les plus consommées au Canada. On a plutôt retenu le millet, l’amarante, le kamut et le sarrasin, des produits très peu pulvérisés en prérécolte ». Pourtant, même ces céréales contenaient du glycosate.

Une seconde étude, portant sur les traces de glyphosate dans le blé, l’avoine et le maïs, devait paraître en 2018, mais ses résultats n’ont jamais été rendus publics. Obtenus par l’équipe de La semaine verte, ils montrent « que sans dépasser les normes, 80 % des échantillons de blé contenaient du glyphosate tout comme 74 % des échantillons d’avoine. »

Face à l’inquiétude des consommateurs italiens, les exportations canadiennes de blé dur vers l’Italie sont passées d’environ un million de tonnes par an à 291 000 tonnes en 2018.

« Le blé n’est pas la seule culture à être pulvérisée quelques jours avant la moisson », précise Radio-Canada. « L’avoine, l’orge, les lentilles, les pois, le lin, notamment, le sont également. »

Plus d’informations dans le reportage de Radio-Canada : Les Italiens boudent le blé canadien au glyphosate.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Plusieurs allergies alimentaires émergentes en France

L’Agence nationale française de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a été saisie par le ministère de la Santé afin de faire un état des lieux sur les allergies alimentaires en France et de proposer des orientations d’action.

L’agence souligne que les données disponibles actuellement ne permettent pas de déterminer l’évolution de la prévalence de ces allergies.

Les données d’incidence, notamment des réactions allergiques graves, sont insuffisantes pour être représentatives de la situation nationale.

Sur les 1951 signalements d’anaphylaxie sévère, c’est-à-dire de réactions allergiques graves, reçus par le Réseau d’Allergo Vigilance (RAV) entre 2002 et 2017, 1283 cas (soit près de 66 %) impliquent un des 14 allergènes de mention obligatoire (listés dans l’Annexe II du règlement européen n° 1169/2011) :

  1. Fruits à coque (289 ; 14,8 %) ;
  2. Arachide (260 ; 13,3 %) ;
  3. Céréales contenant du gluten (138 ; 7,1 %) ;
  4. Crustacés (135 ; 6,9 %) ;
  5. Lait de vache (82 ; 4,2 %) ;
  6. Céleri (72 ; 3,7 %) ;
  7. Mollusques (57 ; 2,9 %) ;
  8. Soja (56 ; 2,9 %) ;
  9. Farine de lupin (51 ; 2,6 %) ;
  10. Sésame (51 ; 2,6 %) ;
  11. Œuf de poule (48 ; 2,5 %) ;
  12. Poisson (34 ; 1,7 %) ;
  13. Moutarde (5 ; 0,3 %) ;
  14. Sulfites – métabisulfites.

Les signalements reçus par le RAV ont permis d’identifier des allergènes émergents. Ceux-ci présentent un risque d’anaphylaxies parfois plus élevé que certains des 14 allergènes de mention obligatoire. Voici les principaux (qui totalisent 333 cas).

  1. Sarrasin (59 ; 3,0 %) ;
  2. Lait de chèvre ou brebis (60 ; 3,1 %) ;
  3. Kiwi (34 ; 1,7 %) ;
  4. Pignon de pin (27 ; 1,4 %) ;
  5. Alpha-galactose (25 ; 1,2 %) ;
  6. Lentille (17 ; 0,9 %) ;
  7. Pois (8 ; 0,4 %) ;
  8. Banane (16 ; 0,8 %) ;
  9. Avocat (11 ; 0,6 %) ;
  10. Pêche (14 ; 0,7 %) ;
  11. Figue (13 ; 0,7 %) ;
  12. Mangue (13 ; 0,7 %) ;
  13. Carotte (13 ; 0,7 %) ;
  14. Pomme (12 ; 0,6 %) ;
  15. Anisakis (11 ; 0,6 %).

L’Anses recommande la mise à jour régulière de la liste des allergènes alimentaires qui doivent être signalés afin de mieux prévenir le risque d’allergie grave.

Elle recommande aussi la mise en place d’un guide de bonnes pratiques destiné aux médecins afin d’améliorer la prise en charge et le suivi des personnes allergiques au-delà des centres spécialisés.

En matière d’information des consommateurs, il est essentiel de rendre accessibles les éléments d’information aux personnes allergiques pour les repas pris hors foyer. Des dispositions existent en Europe pour la restauration collective ou commerciale.

L’expertise a également conduit à identifier un risque accru pour les personnes allergiques lors des repas pris à l’occasion de déplacements à l’étranger. Dans ce sens, l’Anses propose la rédaction d’un guide spécifique aux personnes allergiques souhaitant voyager à l’étranger ou prendre l’avion.

Cet avis ne traite que des allergies alimentaires (IgE dépendantes). Les intolérances alimentaires ne sont pas abordées.

Certains fruits et légumes qui figurent dans ces listes sont liés à des allergies croisées.

Pour plus d’informations sur les allergies alimentaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Anses.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Comment le sommeil peut combattre les infections et le stress peut les favoriser

Le sommeil améliore la capacité de certaines cellules immunitaires à se fixer à leurs cibles, selon une étude allemande publiée en février dans le Journal of Experimental Medicine.

L’étude aide à expliquer comment le sommeil peut combattre une infection, alors que d’autres conditions, comme le stress chronique, peuvent rendre plus vulnérable aux maladies.

Les lymphocytes T sont un type de globules blancs essentiels à la réponse immunitaire. Lorsqu’ils reconnaissent une cible spécifique, comme une cellule infectée par un virus, ils activent des protéines collantes appelées intégrines qui leur permettent de se fixer à cette cible et, dans le cas d’une cellule infectée par un virus, de la tuer.

Stoyan Dimitrov et ses collègues de l’Université de Tübingen ont étudié les effets d’un groupe de molécules de signalisation connues sous le nom d’agonistes du récepteur couplé aux protéines G alpha-s. (Les protéines G permettent le transfert d’informations à l’intérieur de la cellule.)

Plusieurs de ces molécules peuvent inhiber l’activité du système immunitaire, mais on ne savait pas si elles inhibaient la capacité des lymphocytes T à activer leurs intégrines et à se fixer aux cellules cibles.

Dimitrov et ses collègues ont découvert que certains agonistes du récepteur couplé aux protéines G alpha-s, dont les hormones adrénaline et noradrénaline, les molécules pro-inflammatoires prostaglandines E2 et D2 et l’adénosine, empêchaient les lymphocytes T d’activer leurs intégrines après avoir reconnu leur cible.

« Les niveaux de ces molécules nécessaires pour inhiber l’activation de l’intégrine sont observés dans de nombreuses pathologies, telles que la croissance tumorale, la malaria, l’hypoxie et le stress », explique Dimitrov. « Cette voie peut donc contribuer à la suppression immunitaire associée à ces pathologies. »

Les niveaux d’adrénaline et de prostaglandines chutent pendant le sommeil. Dimitrov et ses collègues ont comparé les lymphocytes T prélevés sur des volontaires en santé pendant qu’ils dormaient ou restaient éveillés toute la nuit.

Les lymphocytes T prélevés sur des volontaires endormis présentaient des niveaux significativement plus élevés d’activation de l’intégrine que les lymphocytes T prélevés sur les volontaires éveillés. Les chercheurs ont pu confirmer que l’effet bénéfique du sommeil sur l’activation de l’intégrine était dû à la diminution de l’activation des récepteurs couplés à G.

En plus d’aider à expliquer les effets bénéfiques du sommeil et les effets négatifs de conditions telles que le stress, l’étude pourrait mener au développement de nouvelles stratégies thérapeutiques qui améliorent la capacité des lymphocytes T à se fixer à leurs cibles, souligne le communiqué des chercheurs. Ce qui pourrait être utile, par exemple, pour l’immunothérapie contre le cancer, qui incite les lymphocytes T à attaquer et à tuer les cellules tumorales.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources: Rockefeller University Press, Journal of Experimental Medicine.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Dépression résistante aux traitements : l’eskétamine en voie d’être autorisée aux États-Unis

Un comité consultatif de l’autorité américaine du médicament, la Food and Drug Administration (FDA), a recommandé, le 12 février, l’autorisation d’un médicament proche de la kétamine, l’eskétamine, pour le traitement de la dépression majeure (ou dépression clinique) résistante au traitement.

Si la recommandation est approuvée par la FDA, le Spravato (eskétamine 28 mg administré en spray nasal) du laboratoire Janssen Pharmaceuticals, une division de Johnson & Johnson, serait autorisé pour les personnes atteintes d’une dépression majeure qui ont essayé au moins deux autres antidépresseurs sans succès.

La kétamine est un médicament anesthésiant. Elle est aussi illégalement utilisée comme drogue récréative sous le nom de spécial K ou vitamine K.

Alors que les antidépresseurs prennent plusieurs semaines pour agir, l’effet de l’eskétamine se produit en quelques heures.

Les effets indésirables, rapporte CNN, ont tendance à se produire au cours des deux premières heures après avoir reçu le médicament. Ils incluent la sédation, l’augmentation de la tension artérielle et la dissociation. Pour cette raison, les patients ne pourraient pas se procurer le médicament à une pharmacie ; il serait administré sous la supervision de professionnels de la santé.

La FDA a jusqu’au 4 mars pour décider si elle autorise le médicament. Il s’agirait du premier nouveau médicament pour le traitement de la dépression approuvé depuis plusieurs années, souligne le New York Times.

Pour plus d’informations sur la dépression et sur la kétamine pour le traitement de la dépression, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : CNN, New York Times.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Fin du changement d’heure en Europe : date prévue et consultation des Français

Le 4 février, la Commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale française a mis en ligne une consultation citoyenne portant sur la fin du changement d’heure proposée par la Commission européenne.

« Des pays européens ont commencé à mettre en place un système d’heure d’été à la fin des années 60, essentiellement pour réaliser des économies d’énergie. La France l’a fait en 1976 », peut-on lire.

« Afin d’unifier les pratiques et les dates de passage à l’heure d’été, l’Union européenne est intervenue, en 1980 puis en 2001. Depuis cette date, tous les États membres de l’Union européenne doivent passer à l’heure d’été le dernier dimanche de mars et revenir à l’heure légale (dite “heure d’hiver”) le dernier dimanche d’octobre. »

« Pour la France métropolitaine, cette heure légale est celle du fuseau horaire GMT +1 (quand il est 12 h à Londres ou à Lisbonne, il est 13 h à Paris). »

« Ce système étant de plus en plus contesté, la Commission européenne a proposé une nouvelle directive mettant fin aux changements d’heure saisonniers dans l’Union européenne.

Les ministres des transports européens, réunis le 3 décembre 2018, envisagent la date de 2021 pour abandonner ce système. A l’issue d’une action de coordination, chaque État membre devra alors faire le choix de rester à l’heure d’été ou d’hiver. »

D’ici avril 2019, les pays européens doivent se prononcer sur le choix d’un fuseau horaire.

Jusqu’au 3 mars, les Français peuvent participer à la consultation.

Celle-ci comporte 7 questions « qui feront l’objet d’une analyse et d’une présentation auprès des institutions européennes ».

L’une des questions précise :

  • En restant toute l’année à l’heure d’hiver, avec les fuseaux horaires existants, le soleil se couchera le 20 juin (journée la plus longue) à 21 h 21 à Brest et à 20 h 23 à Strasbourg (au lieu de 22 h 21 et 21 h 23 à l’heure d’été).

  • En restant toute l’année à l’heure d’été, avec les fuseaux horaires existants, le soleil se lèvera le 20 décembre (journée la plus courte) à 10 h 6 à Brest et à 9 h 18 à Strasbourg (au lieu de 9 h 6 et 8 h 18 à l’heure d’hiver).

  • « Si le changement d’heure est supprimé, que choisissez-vous ? Toujours rester à l’heure d’hiver ; toujours rester à l’heure d’été ; pas d’opinion. »

Les Français sont également appelés à se prononcer sur les fuseaux horaires.

« Selon vous, en cas de suppression du changement d’heure, quel fuseau horaire la France métropolitaine doit-elle choisir ?

  • UTC+0 ou actuellement heure d’hiver de l’Europe occidentale (ex : Portugal et Royaume-Uni en hiver) ;

  • UTC+1 ou actuellement heure d’hiver de l’Europe centrale (ex : France métropolitaine, Allemagne, Italie et Espagne en hiver) ;

  • UTC+2 ou actuellement heure d’été de l’Europe centrale (ex : France métropolitaine, Allemagne, Italie et Espagne en été). »

Changement d’heure : le choix de l’heure d’été ou d’hiver peut être très difficile en France

Pour plus d’informations sur le changement d’heure, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

Psychomédia avec source : Assemblée nationale.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Bientôt en ligne : les 9 éditions du Dictionnaire de l’Académie française depuis 1694 (voyez l’évolution du mot femme)

L’Académie française met son Dictionnaire à la disposition du public grâce à un portail web en accès libre et gratuit.

L’Académie édite des dictionnaires depuis 1694. La plateforme donne pour l’heure accès à la 9e édition en voie d’achèvement et à la 8e édition. Mais avant la fin de l’année s’ajouteront les sept précédentes.

Avant la fin 2019, il sera possible de circuler d’une édition à l’autre à partir de la définition d’un mot.

« L’Académie a été créée par Richelieu, sous Louis XIII en 1635. Il a donc fallu 59 ans pour établir le premier dictionnaire », rapporte France Inter.

France Inter a testé la plateforme de consultation en avant-première avec le mot « femme ».

Selon la définition de la 1re édition en 1694, la femme est la « femelle de l’homme ». À la 6e édition, en 1832, elle est toujours « la femelle de l’homme », mais apparait l’expression « compagne de l’homme ».

Dans la 8e édition (1932-1935), la définition est devenue « être humain du sexe féminin, la compagne de l’homme ».

Dans l’édition actuelle de 2019, la femme n’est plus ni la femelle ni la compagne de l’homme, elle est un « être humain défini par ses caractères sexuels, qui lui permettent de concevoir et de mettre au monde des enfants. »

Psychomédia avec sources : Académie française, France Inter.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Compléments de vitamines et minéraux pour prévenir le déclin cognitif et la démence ?

Une revue systématique de la littérature scientifique, publiée dans la Cochrane Database of Systematic Reviews, n’a trouvé aucune démonstration probante que les compléments de vitamines et minéraux ont un effet quelconque sur la prévention du déclin cognitif ou de la démence.

Anne WS Rutjes de l’Université de Berne (Suisse) et ses collègues ont analysé 28 essais randomisés menés avec un total de plus de 83 000 personnes de 40 ans et plus en bonne santé cognitive.

Les études couvraient un large éventail de vitamines et de minéraux, seuls ou en combinaison, à diverses doses, avec des suivis pouvant aller jusqu’à 18 ans.

Huit études ont porté sur les antioxydants bêta-carotène, vitamine C et vitamine E. Une étude a comparé la vitamine D et le calcium à des placebos. Un essai de supplémentation en zinc et en cuivre a réuni plus d’un millier de participants, et un essai sur le sélénium en a réuni plus de 3 700. Il y a eu 17 essais sur des vitamines B ou leurs combinaisons avec des antioxydants et des minéraux.

Les scientifiques n’ont trouvé aucune démonstration que la supplémentation en vitamines ou en minéraux avait un effet significatif.

« Nous sommes un peu déçus », a déclaré Naji Tabet, chercheur en psychiatrie à la Brighton and Sussex Medical School en Angleterre, coauteur. « Nous nous attendions à trouver des preuves d’un impact notable. Mais d’après cette étude – la plus importante du genre, je crois – il n’existe aucun supplément efficace de vitamines ou de minéraux qu’un clinicien puisse recommander pour prévenir le déclin cognitif. »

Ces résultats ne concernent que les compléments alimentaires et non pas les apports en vitamines et minéraux apportés par l’alimentation.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Cochrane Library, New York Times.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Arsenic, cadmium et plomb dans les jus de fruits

Près de la moitié des jus de fruits contiennent des niveaux potentiellement nocifs d’arsenic, de cadmium et de plomb, selon les résultats de tests menés par l’association américaine de consommateurs Consumer Reports publiés le 30 janvier 2019.

L’association a testé 45 jus de pomme, raisin, poire et mélange de fruits de plusieurs grandes marques dont Minute Maid, Mott’s, Whole Foods, Welch’s, Ocean Spray, Old Orchard, et Great Value (Walmart).

Des concentrations élevées de ces métaux lourds ont été trouvées dans la moitié (47 %) d’entre eux, dont des jus destinés aux enfants.

« Dans certains cas, seulement une demi-tasse par jour est suffisante pour soulever des inquiétudes », indique le Dr James Dickerson, directeur scientifique de Consumer Reports.

Les enfants sont particulièrement vulnérables aux effets nocifs des métaux lourds. « L’exposition précoce à ces métaux peut influer sur leur trajectoire de vie entière », explique la DreJennifer Lowry, présidente du Council on Environmental Health de l’American Academy of Pediatrics.

Mais les métaux lourds peuvent aussi nuire aux adultes. « Cinq des jus que nous avons testés présentent un risque pour les adultes à raison d’une demie-tasse ou plus par jour, et cinq autres à raison d’une tasse ou plus », dit Dickerson.

Voyez, sur le site de Consumer Reports, quels sont les meilleurs et les pires jus de fruits : Arsenic and Lead Are in Your Fruit Juice: What You Need to Know (infographie en bas de l’article : les meilleurs en vert, les pires en orange)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Consumer Reports.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia