Archives de catégorie : ACTUALITES

Prothèses PIP : le scandale aurait pu être évité

Selon un document interne dévoilé par Mediapart, l’Agence du médicament aurait pu réagir dès 2007 et 2008 pour interrompre la vente des prothèses mammaires PIP.

Un tiers des porteuses des prothèses PIP auraient pu éviter l’angoisse dont elles ont été victimes. C’est ce qu’assure le site d’information Mediapart, qui révèle l’existence d’un document interne à l’Agence nationale de sécurité du médicament, l’ANSM (ex Afssaps). Selon ce rapport, qui aurait été rédigé au premier semestre 2012, l’agence a réagi « avec au moins deux ans de retard aux signaux d’alerte qu’elle a reçus, alors qu’elle aurait pu éviter des milliers d’implantations de prothèses PIP dans cet intervalle de temps », indique Mediapart.

En effet, les données de matériovigilance dont disposait l’ANSM faisaient état d’une augmentation des ruptures des prothèses PIP dès 2006. L’agence aurait donc pu réagir dès 2007 et au plus tard 2008 en tenant compte d’un délai de latence. Cette réaction aurait pu éviter d’implanter « entre 12 891 et 20 933 unités (au minimum entre 6 446 et 10 466 femmes), soit un tiers des porteuses des implants PIP ».

L’ANSM a préféré jouer la carte de la prudence en retirant les prothèses du marché qu’en mars 2010. Aujourd’hui, 7 400 femmes ont porté plainte dans cette affaire dont Jean-Claude Mas, gérant de la société PIP, est le principal accusé. Le jugement du procès est prévu le 10 décembre 2013. En attendant, Mediapart précise que le document a été saisi en avril 2012 lors d’une perquisition à l’ANSM demandée par la juge d’instruction Annaïck Le Goff, en charge du volet homicide et blessures involontaires de l’affaire.

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Bien vieillir avec l’ostéopathie

Au fil des ans notre corps est sujet à des transformations qui, progressivement, entraînent des diminutions de l’ensemble de ses fonctions provoquant l’apparition d’incapacités : la perception des sens de même que la coordination des mouvements ont tendance à s’amenuiser. Une personne âgée peut ainsi être progressivement privée de ses repères environnementaux, ce qui la restreint dans les actes de sa vie quotidienne.

Pour vivre sereinement et retrouver puis renforcer ses fonctions en travaillant sur la mobilité générale de son corps, l’ostéopathie est le nouveau rendez-vous à prendre dans son agenda.

L’ostéopathie est un allié efficace pour promouvoir le « bien vieillir » : elle permet de maintenir un bon état global, physique et psychique de l’individu par une action de prévention tout au long de la vie. Lutter efficacement contre les effets néfastes du vieillissement passe obligatoirement par le maintien d’un équilibre postural aussi parfait que possible. Le réflexe ostéopathie est essentiel pour garantir son capital santé.

L’ostéopathie intervient dans la prévention pour promouvoir le « bien vieillir ».

– Elle traite le trouble fonctionnel qui est apparu avec le temps ou suite à un traumatisme corporel et évite la propagation des maux apparus en d’autres points du corps. L’ostéopathie prévient la dégénérescence des tissus en normalisant les aléas traumatiques articulaires, freinant les impacts infectieux, viraux ou cicatriciels et en maintenant la mobilité viscérale.

– Elle permet de minimiser une pathologie déjà existante et cherche à diminuer l’invalidité du patient. Consulter régulièrement un ostéopathe évitera l’apparition de troubles fonctionnels et entretiendra souplesse et équilibre.

L’ostéopathie, efficace tout au long du parcours de vie, propose une réponse pour maintenir le bien-être quelque soit l’âge.

Ceci est un communiqué de l’Union Fédérale des Ostéopathes de France


News Santé

Vente de médicaments à l’unité : des économies possibles ?

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Bientôt la vente de médicaments à l’unité dans les pharmacies ? Voici en tout cas la proposition que vient de faire Marisol Touraine afin de réduire le coût des remboursements pour la sécurité sociale.
Une mesure efficace ? Pas si sûr, mais l’idée est lancée.

Les objectifs de cette nouvelle mesure ont été clairement révélés par la ministre de la santé : il s’agit de réaliser des économies mais aussi de mieux protéger les Français contre l’automédication.

Le remboursement des médicaments est en effet conséquent dans le budget puisqu’il a coûté en 2012, plus de 22 milliards d’euros. Si ce chiffre baisse pour la première fois depuis des années, c’est particulièrement lié à un recul général du coût des médicaments, liés entre autre à une augmentation de l’utilisation des génériques.

Afin de continuer à combler le déficit abyssal de la Sécurité Sociale et de faire des économies, l’objectif est aujourd’hui de faire baisser le volume de médicaments consommés en obligeant les pharmaciens à ne donner aux patients que la quantité exacte apparaissant dans la prescription médicale.

Si les pharmaciens sont favorables sur le principe en terme de santé publique, ils émettent cependant des doutes sur la mise en place qui pourrait être coûteuse, et sur les effets des réductions des coûts. Le déconditionnement des médicaments vendus en boîtes par les pharmaciens pèsera sur leur productivité, ce qui ne sera pas gratuit. Les économies faites d’un côté par la réduction des volumes vendus pourraient être perdues en raison du travail supplémentaire lié au déconditionnement. Sans compter qu’il n’est pas sûr que les industriels du secteur soient enthousiaste à l’idée d’une telle proposition.

Afin de permettre plus facilement la vente à l’unité des médicaments, les États-Unis et la Suède vendent déjà en vrac des médicaments, ce qui n’est pas prévu pour le moment en France.

Pour le moment, aucune estimation des économies réalisées n’a été faite. La proposition de Marisol Touraine devrait commencé à être testée dans les pharmacies volontaires de plusieurs régions.

Cette mesure permettra-t-elle de réduire le nombre de médicaments estimés à 1,5 kg conservés à domicile par les Français lié à une trop grande quantité de médicaments distribués par les pharmacies

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Top Actus Santé

Régime : trente minutes de sport par jour plus efficaces qu’une heure ?

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Faire trente minutes d’activité physique par jour serait plus efficace pour maigrir que d’en faire une heure. Voici les conclusions d’une étude danoise de la faculté des Sciences Médicales et de la Santé de l’Université de Copenhague. Les chiffres parlent d’eux même : alors que les personnes pratiquant 30 minutes d’exercices ont perdu 3,6 kilos, le deuxième groupe ayant travaillé pendant 1 heure par jour n’ont perdu que 2,7 kilogrammes au bout de 3 mois.

Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques ont observé 60 Danois en léger surpoids mais en bonne santé qui ont été répartis sur deux groupes. Le premier groupe devait pratiquer 30 minutes de programme sportif intensif (course, vélo et musculation) par jour tandis que le deuxième devait pratiquer une heure par jour. Au cours de cette étude qui s’est déroulée sur 3 mois, les participants ont été interrogés sur leur ressenti pendant cette période.

Les résultats recueillis au bout de trois mois montrent que les personnes du premier groupe ayant fait moins d’exercices par jour, soit 30 minutes, avaient perdu en moyenne 3,6 kg tandis que celles du deuxième groupe avaient perdu seulement 2,7 kg. Un résultat qui au premier abord peut sembler paradoxal.

Selon une nouvelle étude, 30 minutes de sport par jour seraient plus efficaces pour maigrir qu'une heure

Selon une nouvelle étude, 30 minutes de sport par jour seraient plus efficaces pour maigrir qu’une heure

Les réponses données concernant le questionnaire auxquelles les volontaires inscrits dans cette étude ont permis de donner une explication à ce résultat qui peut sembler étonnant. Les participants du premiers groupes disaient avoir plus de ressources en énergies, plus de motivation pour s’entraîner et suivre un rythme de vie sain que les personnes du deuxième groupe. Parallèlement au programme d’entraînement, elles étaient ainsi motivées pour aller au travail à vélo, par exemple.

Les personnes du deuxième groupe qui s’entraînaient une heure par jour par contre se sentaient épuisés après le sport, démotivés et moins ouverts aux changements d’attitude.

Les auteurs de cette étude concluent en affirmant qu’une dose modérée d’exercice aurait un impact significatif sur les pratiques quotidiennes des personnes.

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Top Actus Santé

Les Français ont inhalé moins de particules fines issues du diesel en 2012

Les dangers du diesel sur la santé demeurent incalculables. En revanche, un nouveau bilan de la qualité de l’air en France, publié jeudi 26 septembre, indique que les particules émises (entre autres) par les moteurs qui utilisent ce carburant se sont moins attaquées à nos poumons que l’année précédente. Un bilan annuel du ministère de l’Ecologie a révélé que les Français ont inhalé moins de particules en 2012 qu’en 2011.

Une bonne nouvelle à relativiser. Il n’y a « pas de tendance à la baisse » de leurs émissions depuis 2000, explique le ministère, pour qui ces résultats s’expliqueraient par des conditions météo plus favorables (vent, pluie), qui ont permis de davantage disperser les particules.

En 2012, seize agglomérations de plus de 100 000 habitants ont dépassé la valeur limite européenne pour les PM10, le nom donné à ces petites particules qui pénètrent profondément dans les poumons, contre 24 en 2011. Cette limite se situe à 50 microgrammes par m3 d’air en moyenne journalière, à ne pas dépasser plus de 35 jours par an.

Les régions les plus touchées par cette pollution, émise majoritairement en ville par la circulation automobile, mais aussi par le chauffage au bois, l’industrie et l’agriculture, sont la Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Nord-Pas-de-Calais, l’Ile-de-France et la région Rhône-Alpes.

En France, les pouvoirs publics mettent en avant le chiffre de 42 000 « morts prématurées » par an attribuables aux particules, qui peuvent provoquer des affections respiratoires et une surmortalité chez les personnes souffrant de maladies respiratoires et cardiovasculaires.

« La réduction drastique de la pollution atmosphérique est un objectif impérieux et urgent compte tenu de l’impact important des particules sur la santé (maladies cardio-vasculaires, cancers) et du contexte règlementaire », rappelle (…) Lire la suite sur Francetv info

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Réguler le système de santé par la qualité et l’efficience

La Haute Autorité de Santé (HAS) publie son projet stratégique 2013-2016. Cette feuille de route présente pour les 3 ans à venir les ambitions de la HAS, ses orientations stratégiques et les moyens qu’elle compte mettre en œuvre.

Dans un contexte de réflexion sur la cohérence et l’organisation du système de santé, la Haute Autorité de Santé formule des propositions sur l’amélioration des pratiques professionnelles, sur l’accès à l’information du public et sur sa mission d’aide à la décision des pouvoirs publics.

La HAS doit aujourd’hui prendre en compte les défis majeurs auxquels le système de santé est confronté (vieillissement de la population, hausse du nombre de malades chroniques, coût croissant du progrès technique…) dans un cadre budgétaire de plus en plus contraint.

Pour y parvenir, la HAS s’engage dans un nouveau projet stratégique pour les années 2013-2106 dont l’ambition est double : asseoir pleinement sa position d’autorité d’expertise scientifique indépendante et de référence, et affirmer son rôle dans le champ de la régulation par la qualité et l’efficience. Le projet stratégique publié ce jour constituera une « feuille de route » pour l’ensemble des équipes de l’institution.

Cinq axes stratégiques de la HAS pour une régulation par la qualité et l’efficience :

Logo Haute Autorité de Santé (DR)

Logo Haute Autorité de Santé (DR)

1- Recentrer le programme de travail sur les principaux enjeux de santé publique

La HAS entend notamment se positionner sur des thématiques durables et majeures de santé, répondre à la demande croissante d’indicateurs d’évaluation du système de santé mais également participer au développement de l’utilisation et de la mise à disposition de données de santé.

2- Développer la dimension comparative dans l’évaluation des produits et technologies de santé

La HAS s’est dotée de méthodes et s’est organisée pour pouvoir évaluer l’efficience des produits et stratégies de santé (médicaments, dispositifs médicaux, technologies de santé…) à compter du 3 octobre prochain. Pour cela, elle a mis en ligne à destination des industriels tous les documents nécessaires et a publié les critères d’entrée dans cette évaluation. Sont ainsi concernés les produits de santé qui ont « un impact significatif sur les dépenses de l’assurance maladie compte tenu de [leur] incidence sur l’organisation des soins, les pratiques professionnelles ou les conditions de prise en charge des malades et, le cas échéant, de [leur] prix. ». Les premiers avis d’efficience seront disponibles sous 90 jours, soit en début d’année 2014.

3- Renforcer l’impact des productions de la HAS auprès de ses cibles (pouvoirs publics, professionnels de santé, patients et usagers)

Pour cela, la HAS souhaite développer des méthodes de travail collaboratives avec les parties prenantes en les sollicitant par exemple dans l’élaboration de recommandations, dans la définition d’indicateurs de mesure de l’impact de ses productions, la mise en place de programmes pilotes et organisation de retours d’expérience pour tester et faire évoluer les productions de la HAS.

La HAS s’impliquera également dans le développement de l’outil numérique et l’amélioration de la lisibilité de ses productions.

4- Organiser les soins en parcours

Dans la continuité de ses travaux et en cohésion avec les orientations de la stratégie nationale de santé, la HAS a initié plusieurs travaux destinés à organiser les soins en parcours au bénéfice des patients. Plusieurs thématiques sont ciblées, comme la remise obligatoire de document visant à assurer la continuité des soins à la sortie de l’hôpital, des référentiels pour l’organisation et la qualité des parcours (fiches points-clés), et des recommandations pour prévenir la dépendance des personnes âgées repérées comme fragiles et gérer les comorbidités.

5- Développer des approches centrées sur le patient

Deux grands domaines vont être adaptés afin de partir du patient et de lui garantir une meilleure qualité et une meilleure sécurité des soins. Ainsi la HAS a fait évoluer sa procédure de certification des établissements de santé. Cette dernière débutera à partir du premier semestre 2015. La HAS va mettre en place la méthode du « patient-traceur » (les établissements et leur fonctionnement seront évalués à partir de dossiers patients réellement hospitalisés afin de voir les points forts et les points d’amélioration de l’organisation des soins). Elle ouvrira aussi un « compte-qualité » par établissement, lieu unique de centralisation des informations sur un établissement.

La HAS investit également dans la sécurité des patients avec la création d’une mission dédiée à ce sujet qui mène de nombreux travaux comme par exemple le programme expérimental d’amélioration continu du travail en équipe.

Enfin, dans le cadre de sa mission de « coordination de l’élaboration et de diffusion d’une information adaptée sur la qualité des prises en charge dans les établissements de santé à destination des usagers et de leurs représentants », la HAS lancera dans les prochains mois la mise à disposition d’un nouvel espace internet spécifique grand public. Des travaux sont en cours de finalisation pour rendre plus lisibles les résultats de la certification des établissements de santé.


News Santé

Le tiers payant généralisé d’ici à 2017

carte-vitale2012Une très bonne nouvelle pour les assurés sociaux. Dans le cadre d’une interview exclusive accordée à Libération, Marisol Touraine a annoncé la généralisation du tiers-payant chez les médecins.

«D’ici à 2017, quand vous irez voir votre médecin, vous n’aurez plus à avancer le prix de la consultation » a t-elle notamment déclaré avant de préciser qu’il serait en vigueur dès la fin de l’année prochaine pour les ménages les plus modestes».

La ministre de la Santé a également annoncé que la critères des contrats des mutuelles santé allaient être renforcés afin d’en garantir la qualité.

Et parmi les réactions, il y a celle de de la CSMC. La Confédération des Syndicats Médicaux Français se montre plus que sceptique sur la mise en place d’une telle mesure et appelle le gouvernement à résoudre d’abord les questions techniques.

Redoutant que cette mesure soit inadaptée à la pratique, la CSMC exige notamment de la part du gouvernement une garantie de paiement des consultations et actes médicaux, sans délai et sans aucun frais supplémentaire.


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Cancer colorectal : 40% des cancers seraient évités avec une coloscopie tous les dix ans

Selon une étude américaine récemment publiée, le fait de réaliser une coloscopie tous les dix ans dès l’âge de 50 ans permettrait d’éviter jusqu’à 40% des cancers colorectaux.

La rectosigmoïdoscopie est un examen qui permet de n’explorer que la partie inférieure du colon. Or, selon une étude parue la semaine dernière dans la revue New England Journal of Medicine, cet examen reste insuffisant pour éviter tous les cancers du côlon, contrairement à la coloscopie qui examine la totalité du gros intestin.

En effet, jusqu’alors, aucune étude n’avait permis d’établir clairement l’efficacité de la coloscopie pour dépister les risques de cancer de la partie supérieure (proximale) du colon. Comme le souligne le Dr Shuji Ogino, épidémiologiste de la faculté de santé publique de Harvard, « la coloscopie est le test de dépistage le plus effectué aux États-Unis mais il n’y avait pas de preuves suffisantes jusqu’alors pour déterminer dans quelle proportion il réduit le risque de cancer du colon proximal, et la fréquence nécessaire à laquelle cette procédure doit être faite ».

Mais la nouvelle étude réalisée par le Dr Ogino et ses collègues « apporte des preuves solides que la coloscopie est une technique efficace de prévention du cancer du colon distal et proximal, alors que la rectosigmoïdoscopie est insuffisante pour éviter le cancer du colon proximal ».

Se faire dépister pour réduire le risque

Pour arriver à cette conclusion, les auteurs ont étudié les données récoltées auprès de 88.902 participants à deux études menées tous les deux ans de 1988 à 2008. Chez ces personnes, les scientifiques ont également porté leur attention sur les 1.815 cas de cancer colorectal qui se sont déclarés et sur les 474 décès qui en ont résulté. En comparant ces données avec les coloscopies et rectosigmoïdoscopies effectuées, ils ont pu constater que la coloscopie, comme la rectosigmoïdoscopie, permettaient de réduire le risque de développer un (…)

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Le tiers payant chez le médecin généralisé en 2017

« D’ici à 2017, quand vous irez voir votre médecin, vous n’aurez plus à avancer le prix de la consultation. » Le tiers payant sera généralisé en 2017, annonce la ministre de la Santé, Marisol Touraine, dans un entretien au quotidien Libération du lundi 23 septembre. Le dispositif permet de ne pas avancer l’argent d’une consultation chez le médecin. « Dès la fin de l’année prochaine », le tiers payant sera aussi possible « pour les ménages aux revenus modestes« , ajoute la ministre.

Actuellement, le tiers payant est octroyé seulement aux bénéficiaires de la CMU-C (couverture maladie universelle) et de l’AME (Aide médicale d’Etat). Généraliser le tiers payant pour les consultations chez des médecins du secteur 1 (ne pratiquant pas de dépassement d’honoraires) est une proposition qui figure dans le rapport du comité des sages présidé par Alain Cordier, ancien directeur de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

Dans cette interview, la ministre de la Santé annonce aussi que pour faciliter l’accès aux soins dans les déserts médicaux, le gouvernement va ouvrir « très prochainement » plus de 300 maisons de santé pluridisciplinaires et installer les « praticiens territoriaux ». « Ce sont des médecins généralistes qui s’installent dans des zones désertées, et on leur assure un revenu garanti de 3 600 euros par mois », a-t-elle précisé. Marisol Touraine doit détailler lundi la totalité de la stratégie nationale de santé du gouvernement.

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Obésité : le gaz carbonique des sodas est-il pire que le sucre ?

Les sucres présents dans les sodas sont pointés du doigt comme les principaux responsables du diabète et de l’obésité. Mais une nouvelle étude laisse entendre qu’il y a aurait un autre coupable dans votre canette…

Les sodas sont depuis longtemps dans le collimateur des nutritionnistes pour leur impact très sensible sur la hausse de l’obésité dans tous les pays occidentaux. Principaux responsables pointés du doigt : les sucres (fructose, glucose) présents en grande quantité dans les boissons à bulles.

Mais une nouvelle étude italienne, publiée dans la revue médicale Gastroenterology, suggère que le gaz carbonique des sodas est tout aussi coupable de provoquer le surpoids et le diabète.

«Le CO2 a tendance à interférer et à altérer notre perception du sucre : en perturbant le cerveau, le gaz carbonique l’empêche d’avoir une perception exacte du volume de sucre que nous consommons et nous pouvons avoir envie d’en consommer plus qu’il ne faudrait » explique le Dr Rosario Cuomo, professeur de gastro-entérologie à l’Université de Naples, en Italie. Bref, le gaz carbonique aussi, ferait grossir.

Pour cette étude, les chercheurs ont utilisé l’imagerie à résonance magnétique (IRM) pour surveiller les zones du cerveau qui envoient les signaux de satiété. Les conclusions tendraient à expliquer pourquoi il y a une prévalence de l’obésité et des désordres métaboliques chez les buveurs de sodas. De nombreuses études récentes se sont intéressées à l’impact de la consommation quotidienne de sodas sucrés sur notre santé. Il est vrai qu’aux Etats-Unis, les sodas sont vendus en canettes XXL et représentent 17% des apports caloriques des adolescents. Soit près de 4,5 fois plus que la consommation des ados français !

Pour poursuivre ses recherches sur le lien entre obésité, diabète et consommation de sodas, le Dr Cuomo va étudier les effets sur le cerveau et sur l’organisme du mélange gaz carbonique-édulcorants.