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Quand Google s’attaque au vieillissement et … vise l’immortalité

« Quand Google s’attaque au vieillissement et … vise l’immortalité » par le Docteur Erard de Hemricourt.

Qui ne connaît pas Google, cette fameuse compagnie californienne qui a révolutionné notre façon de vivre notre vie quotidienne où que l’on soit sur terre. Reprendre toutes les innovations qui ont vu le jour grâce à cette jeune demoiselle d’à peine 15 ans serait fastidieux.

Au cours des dernières années, Google a entamé un petit détour par les sciences de la vie qui vient de trouver son apothéose cette semaine. Mais commençons d’abord par le début.

Lorsque Sergey Brin, l’un des fondateurs de Google rencontre celle qui deviendra sa future épouse, Anne Wojcicki, cette dernière n’est qu’une ‘simple’ employée dans le secteur des biotechnologies et des soins de santé. Pourtant, grâce à son intelligence, sa ténacité et en partie l’argent de Google, elle co-fondera en 2006 une petite start-up dénommée « 23 and me » qui deviendra par la suite l’une si pas la plus importante des compagnies de biotechnologie impliquées dans l’analyse génétique privée.

©Google

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Pour résumer grossièrement, ‘23 and me’ récolte les échantillons de salive envoyés par tout un chacun et analyse certaines séquences contenues dans le matériel génétique pour faire ressortir des corrélations, associations de gènes avec certaines maladies ou caractéristiques physiques. Ainsi, en donnant un peu de sa salive, on reçoit après plusieurs semaines un code informatique qui nous relie à une base de données – notre base de données – où l’on peut sans restriction écouter ce que notre ADN a à nous dire. La technique n’est pas encore parfaite et on n’est pas encore au stade des prédictions fines et extrêmement précises mais avec le temps et l’évolution des connaissances, cette analyse génétique se complexifiera, s’affinera et pourrait devenir un élément important dans la prédiction voire la prévention de certaines maladies.

Après avoir fait ce premier pas dans le secteur médical, Google a très récemment recruté un autre personnage extrêmement important et célèbre en Californie en la personne de Ray Kurzweil. Kurzweil, assez peu connu en Europe, n’est autre que l’un des représentants les plus importants d’un mouvement philosophique très peu connu en Europe, le transhumanisme. Le concept principal de Ray Kurzweil et du transhumanisme repose sur l’évolution exponentielle de nos connaissances et de la technologie qui va nous amener très rapidement à un point de non-retour appelé ‘singularité’. Ce mot, emprunté à l’astrophysique, fait référence à une limite physique, au-delà de laquelle, nous ne savons plus ce qu’il se passe de l’autre côté. Notre connaissance est insuffisante pour l’observer l’autre berge de cette frontière.

D’après Ray Kurzweil, cette singularité devrait survenir assez rapidement. En fait, d’après ses prédictions, nous y serons dans à peine 30 ans. Passé les années 2040, l’homme sera dépassé par les machines et n’arrivera plus à concurrencer les ordinateurs et autres technologies qui auront toujours une (voire deux) longueurs d’avance sur nous, pauvres humains.

Pour revenir à Kurzweil, cet ingénieur a été récemment engagé en tant qu’expert en intelligence artificielle pour mener à bien un projet qui tient à cœur aux dirigeants de la firme californienne : celui d’accroître le potentiel de l’apprentissage par les machines (intelligence artificielle) afin d’arriver (rapidement) au stade où les machines pourront communiquer avec les êtres humains d’égal à égal !

Mais le recrutement de Ray Kurzweil n’est qu’une étape dans le cheminement de Google pour se rapprocher des sciences de la vie. Cette semaine, l’autre fondateur de Google, Larry Page a annoncé avoir créé une compagnie californienne – Calico (California Life Company) dans le but de combattre le vieillissement de l’homme et d’augmenter l’espérance de vie. La fontaine de jouvence et le mythe de l’immortalité sont bien vivaces sous le soleil californien et de nombreux chercheurs et non-chercheurs envisagent le vieillissement non pas comme un processus naturel mais plutôt comme une maladie, une maladie qui doit être combattue comme toutes les autres maladies.

Calico sera donc une entreprise assez intéressante à scruter au cours des années à venir : soutenue à raison de millions de dollars, elle devra faire ses preuves en permettant de mieux comprendre les mécanismes conduisant au vieillissement des cellules et des organes et ce qui pourra peut-être un jour mener à la découverte de la pierre philosophale.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé ©2013 – Tous droits réservés
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News Santé

Pour le pape, l’Eglise doit renoncer à son « obsession » du dogme

par Philip Pullella

CITE DU VATICAN (Reuters) – Le pape François invite l’Eglise catholique à ne plus être « obsédée » par une volonté d’imposer ses doctrines sur l’avortement, la contraception ou l’homosexualité, sous peine de voir sa stature morale s’effondrer « comme un château de cartes ».

Dans un entretien accordé à Civilta Cattolica, la revue des jésuites italiens, le successeur de Benoît XVI déplore que l’Eglise se soit « parfois laissée enfermer dans de petites choses, de petits préceptes » et l’invite à retrouver « la fraîcheur de l’Evangile ».

Les prêtres, dit-il, doivent être accueillants, capables avant tout de « soigner les plaies et réchauffer les coeurs des fidèles », et non ressembler à des fonctionnaires dogmatiques enfermés dans des confessionnaux qui ressemblent parfois à des « salles de torture ».

Premier souverain pontife non européen depuis 1.300 ans, et premier jésuite à monter sur le trône du Vatican, le pape François ne promet pas un changement rapide de doctrine morale, mais il invite l’Eglise à trouver un équilibre entre la défense du dogme et la compassion humaine.

« Nous ne devons pas réduire le coeur de l’Eglise universelle à un nid protecteur de notre médiocrité », assène-t-il dans ce long entretien, salué par les catholiques libéraux mais qui risque d’accroître le malaise des conservateurs qui lui reprochaient déjà de trop s’éloigner de la ligne de son prédécesseur.

« DIEU NOUS A CRÉÉS LIBRES »

Parmi les ruptures les plus marquantes avec Benoît XVI, le pape François appelle les prêtres à « toujours prendre en considération la personne » lorsqu’ils sont sollicités par des homosexuels ou des divorcés-remariés.

Aux homosexuels qui lui disaient se sentir « blessés » d’être toujours rejetés par l’Eglise, l’ancien cardinal Bergoglio raconte au directeur de la revue, le père jésuite Antonio Spadaro, qu’il leur répondait que « ce n’est pas ce que veut l’Eglise ».

Comme il l’avait déclaré dans l’avion qui le ramenait des Journées mondiales de la jeunesse au Brésil, en juillet, le souverain pontife insiste sur le fait qu’il n’a pas à porter un jugement sur les homosexuels qui cherchent Dieu avec sincérité.

« En disant cela, je dis ce que le catéchisme dit. La religion a le droit d’exprimer son opinion au service des gens, mais Dieu nous a créés libres. On ne peut pas interférer spirituellement dans la vie d’une personne. »

François exprime également le souhait de voir les femmes jouer un plus grand rôle au sein de l’Eglise, sans toutefois aller jusqu’à envisager l’ordination de femmes prêtres.

« Le génie féminin est nécessaire dans les lieux où se prennent des décisions importantes », dit-il.

Souhaitant voir l’Eglise catholique « soigner les blessures de la société » plutôt que de rester « obsédée par la transmission désarticulée d’une multitude de doctrines qu’il faudrait imposer avec insistance », François invite les chrétiens à se tourner vers l’avenir davantage que vers le passé.

« LE PAPE SAUVE L’ÉGLISE »

« Ceux qui tendent de façon exagérée vers la sécurité doctrinale, qui veulent obstinément retrouver le passé perdu, ont une vision statique et qui n’évolue pas. Et de cette façon, la foi devient une idéologie parmi d’autres », met-il en garde.

Cet entretien, beaucoup moins formel que ceux des papes précédents, a été reçu avec enthousiasme par les catholiques les plus libéraux.

« Ce pape est en train de sauver l’Eglise de ceux qui pensent que la condamnation des homosexuels et l’opposition à l’avortement sont ce qui définit un vrai catholique », a réagi John Gehring, directeur de programme à Faith in Public Life (Centre pour la foi dans la vie publique), un groupe de pression américain.

« François place un message de miséricorde, de justice et d’humilité au centre de la mission de l’Eglise. C’est un changement remarquable et revigorant. »

Aux conservateurs, qui lui ont notamment reproché de ne pas s’être exprimé sur l’avortement depuis son élection, le pape répond qu’il ne remet pas en cause le dogme, mais qu’il y a bien d’autres sujets que l’Eglise et lui-même se doivent d’aborder.

« Nous ne pouvons pas nous contenter de parler des sujets liés à l’avortement, au mariage gay ou aux méthodes contraceptives », insiste-t-il.

« Je n’en ai pas beaucoup parlé, et on me l’a reproché. Mais quand nous abordons ces sujets, il faut le faire dans un contexte. Les enseignements de l’Eglise en la matière sont clairs, et je suis un fils de l’Eglise, mais il n’est pas nécessaire de parler de ces sujets tout le temps. »

Tangi Salaün pour le service français


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Les personnes âgées consomment trop de médicaments

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Une enquête de l’hôpital Pompidou vient de montrer que 90 % des personnes âgées de plus de 80 ans consommeraient en moyenne 5 médicaments de classes thérapeutiques différentes par jour, soit de 10 comprimés ou gélules. Cette étude dénonce également les risques d’accidents médicamenteux et les effets indésirables liés à cette surconsommation.

Basée sur l’analyse quantitative et qualitative des médicaments remboursés en 2011 par l’Assurance-maladie sur un échantillon représentatif de 594 317 personnes, cette étude montre non seulement 90 % des personnes de plus de 80 ans consomment des médicaments mais aussi qu’ils consomment des quantités importantes, soit, en moyenne, 10 médicaments par jour.

Les résultats de cette étude intitulée « la consommation médicamenteuse des sujets âgés en France en 2011″ seront présentés lors du congrès de la Société française de gériatrie. La situation de la consommation des seniors de plus de 80 ans inquiète les spécialiste, qui dénoncent un risque important pour la santé en raison de l’interaction médicamenteuse.

Selon le Pr Olivier Saint-Jean, chef de service en gériatrie à l’hôpital européen Georges Pompidou à Paris qui a dirigé les travaux, on ne connait plus le métabolisme de 3 à 4 molécules prises ensemble, et au bout de 5 médicaments, les risques d’accidents liés aux médicaments augmenteraient encore davantage, un risque à prendre au sérieux puisque 10% des hospitalisations en France sont liées à des accidents médicamenteux.

Cette étude montre aussi que la consommation des personnes âgées entre 80 et 89 ans (modulateurs du système rénal, anxiolytiques, statines pour l’hypertension artérielle, antidépresseurs pour le moral) ne correspond pas à leur état de santé réel. Les études épidémiologiques n’en montrent en effet pas la nécessité.

Selon cette nouvelle recherche, la consommation des personnes âgées en médicament a non seulement augmenté au niveau quantitatif, puisqu’ entre les années 90 et 2011, l’ordonnance a doublée, mais aussi sur le niveau qualitatif. En 2011 comparativement à l’année 2000, les médicaments sont tous actifs, et visent particulièrement la sphère cardio-vasculaire.

Pour expliquer cette augmentation importante de la consommation des médicaments par les personnes âgées, on trouve différentes causes : la tendance française qui fait qu’à chaque consultation corresponde une prescription, la demande des patients eux-mêmes ou de leurs familles. Il y a aussi le fait de la multiplicité des spécialistes consultés par les seniors qui ne facilite pas la tâche du médecin généraliste qui doit faire le tri entre les différents traitements. Il faut pouvoir dire à un patient d’arrêter un médicament qui n’a été pris que de façon préventive, comme un anti-hypertensseur, par exemple. Pas si simple de faire comprendre, de changer une prescription, principalement lorsque la personne est très âgée, affaiblie, et quelquefois démente de ne garder que les médicaments strictement indispensables.

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Hypnose : elle est aussi efficace chez les enfants

Chez le psychologue ou chez le dentiste, l’hypnose a montré son efficacité sur les enfants. Ils sont même souvent plus réceptifs que les adultes !

Les techniques utilisées sont un peu différentes. Les suggestions passent plus par des gestes, des jeux, de la musique ou un échange sur leur film préféré, que par un discours du médecin. En interprétant un personnage, l’enfant peut, sans s’en rendre compte, exprimer ses angoisses plus facilement, puis s’en libérer avec l’appui du thérapeute. « La clef est de capter leur intérêt. Quand je fais de la thérapie par le jeu, les signes d’une transe hypnotique apparaissent très rapidement. Je vais donc pouvoir arriver avec une suggestion et là, c’est très efficace », précise Marie-Andrée Gougeon, psychologue.

« Un enfant entre en hypnose facilement, mais en ressort aussi vite. Donc lorsque je soigne une carie, par exemple, s’il ressent de la douleur, il sortira de sa transe immédiatement et sera difficile à calmer. C’est pourquoi il faut dès le départ donner un peu d’anesthésique, même si les doses restent plus faibles que sans l’hypnose », précise le Dr Jan Rienhoff, dentiste et orthodontiste à Hanovre (Allemagne). L’enfant, plus calme, se laisse alors soigner plus facilement, ce qui permet de réduire le nombre et la durée des consultations.

Autre intérêt : donner un rôle aux parents. « Pendant la consultation, je demande parfois à l’adulte présent de tenir la tête de son enfant et de la caresser doucement pour qu’il sache que sa mère ou son père est là. Ça le rassure et ça renforce l’action de l’hypnose », ajoute le Dr Rienhoff. Les parents peuvent aussi apprendre quelques exercices pendant les séances, qu’ils peuvent ensuite réutiliser à la maison avec leur enfant, pour calmer ses angoisses.

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Alzheimer : toujours plus de malades !

Affiche 2012 journée mondiale - France Alzheimer (DR)

Affiche 2012 journée mondiale – France Alzheimer (DR)

Selon une étude de l’Institut de veille sanitaire (InVs), de plus en plus de français sont touchés par la maladie d’Alzheimer et autres démences (MAAD).

En 2010, 316 115 personnes étaient en affections de longue durée (ALD) pour Alzheimer; 228 190 ont été hospitalisées avec une MAAD et 54 291 sont décédées avec une MAAD.

Entre 2007 et 2010, malgré la courte période d’étude, il a été noté une augmentation du nombre de patients en ALD (+14,6%), du nombre de personnes hospitalisées avec une MAAD (+23,6%) et du nombre de décès avec une MAAD (+13,9%).

Des résultats qui « mettent en lumière le poids considérable, et en augmentation, de la maladie d’Alzheimer et démences apparentées pour la société. Ils confirment de plus l’intérêt de l’analyse des bases médico-administratives, si possible en les croisant, et des causes médicales de décès dans la surveillance de ces pathologies, en complément des cohortes » écrit l’Institut dans ses conclusions.

Pour information, et d’après le CépiDc (Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès, Inserm), la maladie d’Alzheimer et autres démences sont la quatrième cause de décès (cause initiale) pour l’année 2008 après les tumeurs, les pathologies cardiovasculaires et les accidents, avec une progression de +71,8% depuis 2000.

De plus, en 2010, en France, le nombre de personnes atteintes de MAAD a été estimé, après extrapolation de données issues d’études françaises et européennes, entre 750 000 et 1 000 000, selon les hypothèses, avec des projections entre 1,29 et 1,40 million de personnes en 2030.

Pour plus d’informations, consultez le bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’InVS en cliquant ici


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Près de 40% des produits de beauté contiennent des perturbateurs endocriniens

Pas moins de 15 000 produits de beauté ont été passés au crible. Et près de 40% d’entre eux contiennent au moins un perturbateur endocrinien (PE), selon une étude de l’institut indépendant de notation Noteo, rendue publique vendredi 13 septembre à Paris.

Les perturbateurs endocriniens se définissent comme des substances chimiques. Celles-ci interfèrent avec la régulation hormonale des êtres vivants et sont susceptibles de provoquer, même à très faibles doses, une grande variété d’effets, notamment sur le développement physiologique des individus exposés pendant la période intra-utérine. Elles sont notamment suspectées d’avoir un impact sur la fertilité et d’être liés à l’augmentation du nombre de cancers dits hormono-dépendants, principalement ceux du sein et de la prostate.

Parmi les produits de beauté qui contiennent au moins un PE, les vernis à ongles arrivent en tête (74%) devant les fonds de teint (71%), les produits de maquillage pour les yeux (51%), les démaquillants (43%), les rouges à lèvres (40%), les soins du visage (38%) les déodorants (36%), les dentifrices (30%) et les shampoings (24%).

Parmi les PE les plus fréquemment utilisés dans ce type de produits, on trouve les parabènes (23%) et le cyclopentasiloxane (15%), le triclosan n’étant présent que dans 1,3% des produits.

Les produits labellisés bio semblent largement épargnés par le phénomène selon l’étude qui n’a retrouvé un PE que dans 1,3% d’entre eux, essentiellement le cinnamal que l’on retrouve naturellement dans certaines huiles essentielles (cannelle, jacinthe, patchouli).

Retrouvez cet article sur Francetv info

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Sanofi retire la demande d’enregistrement de lixisénatide aux USA

Sanofi retire la demande d’enregistrement de lixisénatide aux USA

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Sanofi a décidé de retirer la demande d’enregistrement de lixisénatide aux États-Unis. Le groupe pharmaceutique français estime que la communication publique potentielle de données intermédiaires demandée par l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux pourrait compromettre l’intégrité du déroulement de l’étude ELIXA (Evaluation of LIXisenatide in Acute coronary syndrome) en cours.

Sanofi a décidé de retirer la demande d’enregistrement de lixisénatide aux Etats-Unis, qui comprenait les résultats préliminaires de l’étude ELIXA (Evaluation of LIXisenatide in Acute coronary syndrome), actuellement en cours, pour évaluer l’impact cardiovasculaire (tels que les patients ayant récemment subi un événement coronarien aigu).

Cette décision n’est pas liée à des questions de tolérance ou à des lacunes dans la demande d’enregistrement. La décision de retirer la demande d’enregistrement de lixisénatide, un agoniste des récepteurs du GLP-1 (« glucagon-like peptide-1 ») autorisé en Europe pour le traitement des patients atteints de diabète de type 2, est la conséquence d’échanges avec l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) à propos de l’évolution de son processus d’examen des données intermédiaires.

La communication publique potentielle de données intermédiaires pouvant compromettre l’intégrité du déroulement de l’étude ELIXA en cours, Sanofi considère que la meilleure option serait de demander l’évaluation de lixisénatide par l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux sur la base des résultats complets de l’étude « Evaluation of LIXisenatide in Acute coronary syndrome » (ELIXA) plutôt que sur la base des résultats intermédiaires.

Le groupe pharmaceutique français prévoit de déposer une nouvelle demande d’enregistrement en 2015, une fois l’étude ELIXA CV terminée.

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Cancer de l’utérus : les 3 clés pour réduire le risque

Boire du café, manger équilibré et faire de l’exercice : ce serait le trio gagnant pour réduire le risque de cancer de l’utérus, selon une étude britannique.

Une nouvelle étude britannique, menée par les chercheurs de l’Imperial collège de Londres, indique que les femmes peuvent considérablement réduire le risque de cancer de l’utérus en mangeant suffisamment équilibré pour garder un IMC normal, en faisant de l’exercice au moins 40 mn chaque jour et en buvant du café. Selon ces chercheurs, le nombre de cancers de l’utérus pourrait être réduit de moitié si les femmes suivaient ces règles de vie toutes simples.

Avec plus de 6500 cas diagnostiqués chaque année, le cancer de l’utérus, parfois appelé cancer de l’endomètre, est l’un des cancers gynécologiques les plus fréquents. Le cancer de l’utérus est le plus souvent lié à la présence d’une trop grande quantité d’œstrogènes dans le corps, créant un déséquilibre de l’endomètre, la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus.

Selon le Dr Teresa Norat, qui a dirigé cette étude, « si vous faites de l’exercice physique quotidiennement et que vous n’avez pas de kilos en trop, alors vous réduisez considérablement le risque d’attraper un cancer de l’endomètre. En outre, vous améliorez considérablement votre état de santé général, ce qui n’est pas négligeable. Or, en Grande-Bretagne, seulement 56% des femmes suivent ces recommandations et elles ne sont que 39% à ne pas être en surpoids ».

Ce n’est pas la première fois qu’une étude trouve une vertu anti-cancer au café. L’Association pour la recherche sur le cancer américaine a déjà annoncé que consommer 3 tasses de café par jour réduisait le risque de cancer de la peau. Plus récemment, une autre étude américaine a montré que le café non décaféiné avait un effet protecteur pour notre gorge. Quant aux Suédois, ils ont annoncé qu’en cas de cancer du sein, les patientes traitées par le tamoxifène pourraient réduire leur risque de récidive en buvant du café. Cette fois, c’est donc contre le cancer de l’utérus que le café aurait des vertus protectrices.

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Alzheimer : un poids de plus en plus important pour la société

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Selon une nouvelle étude qui vient de paraître dans le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’InVS, le nombre de patients atteints de la maladie d’Alzheimer et démences apparentées (MAAD) a augmenté de 14,6 % entre 2007 et 2010. Cette tendance à la hausse est également observée en ce qui concerne le nombre de personnes hospitalisées avec une MAAD (+ 23 %) ou encore le nombre de décès de personnes souffrants de ces pathologies (+ 13,9 %).

Dans les pays développés, l’augmentation du nombre de personnes souffrant de maladie d’Alzheimer ou de démences apparentées représente un enjeu important en terme de santé publique aujourd’hui mais aussi dans l’avenir. Avec le vieillissement de la population en effet, ces pathologies devraient passer en France de 1 000 000 en 2010 à 1,29 voire 1,40 millions d’ici 2030.

Pour répondre de manière adéquate à cette augmentation, mais également avoir une idée précise du développement de ces pathologies en France, les chercheurs ayant participé à cette étude se sont appuyés sur différentes données (principalement liées aux prises en charge médicale des patients souffrant de MAAD).

La maladie d'Alzheimer et les démences apparentées sont en augmentation

Les résultats montrent que de façon générale, entre 2007 et 2010, le nombre d’affections de longue durée (cotée ALD15 en ce qui concerne les affections liées aux MAAD) a augmenté de 14,6 %, les nouvelles mises en ALD15 également (+14 %).

Les femmes sont majoritairement concernées par les démences puisque 3/4 des ALD15 sont des femmes, même si la répartition entre les sexes est différentes en fonction de l’âge.

On compte en 2007 8,7 % des patients et 9 % en 2010 qui décèdent alors qu’ils sont entrés à l’hôpital pour une MAAD. Les décès en causes multiples liés à une MAAD ont augmenté de 13,9 % entre 2007 et 2010. La maladie d’Alzheimer représente en 2007 et 2010 52,9 % et 53,4 % ce ces décès.

La part de plus en plus importante des MAAD dans la société est pointée par cette étude. Liée au vieillissement de la population, le poids de la prise en charge de ces maladies devra être prise en compte dans les années qui viennent dans les politiques de santé des pays en voie de développement… et il vaut mieux prendre un peu d’avance… avant d’être rattrapé par le temps qui passe !

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Coronavirus : un traitement efficace testé sur le singe

Alors que le bilan des victimes du Coronavirus s’alourdit un peu plus, les scientifiques cherchent des traitements pour soigner cette infection. La solution pourrait passer par une combinaison thérapeutique.

Une association de deux médicaments a été expérimentée avec succès sur trois macaques rhésus contaminés par le Coronavirus (MERS-CoV). A la grande surprise des chercheurs américains, canadiens et français, ce sont des médicaments habituellement utilisés pour soigner l’hépatite C qui ont donné de premiers résultats positifs. Ces deux traitements, l’interféron alpha 2b et la ribavirine, ont été d’abord injectés aux singes huit heures après l’infection. Des doses ont ensuite été administrées régulièrement pendant les trois jours suivants.

Dans la revue médicale National Medicine, l’équipe de Heinz Feldmann, chercheur aux National Institutes of Health (NIH) aux Etats-Unis, a observé que ces injections ont permis de ralentir la propagation du virus, de juguler les réactions d’inflammation et de réduire le risque de pneumonie par rapport à trois autres singes infectés par le virus mais non soignés.
En revanche, si ce traitement peut réduire la sévérité de la maladie, il ne s’est pas avéré assez puissant pour la soigner totalement.
Reste maintenant à vérifier que les résultats obtenus sur le macaque, modèle animal de l’infection humaine, sont les mêmes chez l’homme. Si les tests confirment cette piste, les chercheurs pourraient s’en servir comme thérapie précoce pour les patients souffrant des premiers symptômes du syndrome respiratoire du Moyen-Orient.

Inquiétude avant le grand pèlerinage à La Mecque

Le Coronavirus aurait déjà fait plus de 50 morts dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé. Ce week-end, le Qatar a annoncé deux nouveaux décès liés à l’infection au MERS et trois victimes ont été annoncées en Arabie Saoudite. Le Moyen-Orient est le principal foyer d’infection de ce virus particulièrement mortel. A l’approche du Hadj (le grand pèlerinage à La Mecque prévu en octobre, les autorités saoudiennes ont annoncé qu’elles réduisaient les visas aux personnes fragiles telles que les personnes âgées, les femmes enceintes, les enfants et les personnes (…) Lire la suite sur Topsanté

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