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L’application Google Fit pour aider à mener une vie plus active

 ».

  • Minutes d’activité

    « Gagnez des minutes d’activité pour toutes les activités physiques que vous faites et restez motivé à apporter de simples changements dans le cours de votre journée, comme prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur, ou jaser avec un ami durant une promenade plutôt que dans un café. »

  • Points de cardio

    « Les activités qui font battre votre cœur plus rapidement ont d’énormes bienfaits sur la santé de votre cœur et de votre esprit. Vous gagnerez un point de cardio pour chaque minute d’activité modérée, comme marcher plus rapidement lorsque vous promenez le chien, et deux points pour les activités plus intenses, comme la course. »

« Avec seulement 30 minutes de marche rapide cinq jours par semaine, vous atteindrez les recommandations de l’AHA et de l’OMS en matière d’activité physique, qui ont fait leurs preuves pour réduire le risque de maladies du cœur, améliorer la qualité du sommeil et augmenter votre bien-être mental », souligne la présentation de l’application.

L’application permet d’obtenir « des statistiques en temps réel lors de vos joggings, promenades et balades à vélo » et de consulter les progrès quotidiens. Les points peuvent aussi être calculés pour divers types d’exercices tels que le Pilates, l’aviron, le cardiovélo… Des feedbacks et suggestions sont adaptés à l’activité des utilisateurs.

L’application utilise les capteurs d’un téléphone Android ou le capteur de fréquence cardiaque de plusieurs marques de montres connectées.

Pour plus d’informations sur l’activité physique et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Google Play.
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Une filiale d’Alphabet, maison mère de Google, construira une « smart city » à Toronto

Sidewalk Labs, filiale d’Alphabet, la maison mère de Google, a dévoilé à la mi-août les premières images d’une « smart city » qu’elle entend développer à Toronto (métropole canadienne), après avoir obtenu l’aval des autorités à la fin juillet.

Le projet transformera Quayside, un ancien site industriel de 5 hectares en ville du futur et devrait coûter plus d’un milliard de dollars.

« L’espace public, parent pauvre de bien des villes américaines, fait l’objet de toutes les attentions », décrit Le Monde. « Avec un credo : la connectivité et la modularité. Sidewalk Labs s’est associé à une figure de l’innovation urbaine, l’architecte italien Carlo Ratti, pour inventer un modèle de « rue dynamique » : un revêtement de dalles hexagonales équipés de LED, faciles à changer et pouvant accueillir des mobiliers urbains interchangeables à différents moments de la semaine ou de la journée – banc, panier de basket, stand de marché… »

« Le réseau de petites rues, où les piétons ont la priorité partout, n’a plus besoin de trottoirs. Les lumières au sol dessinent des voies de circulation modifiables à volonté selon l’heure ou l’état du traffic. Une rue peut être en un clic ouverte aux livraisons le matin et transformée en place piétonne l’après-midi… voire accueillir un concert ou une compétition sportive, quitte à changer en quelques heures les dalles de revêtement. »

« Le revêtement des rues serait chauffant pour faire disparaître la neige et la glace. Et la ville équipée d’une gamme d’écrans et d’abris imperméables en matériaux légers, qui seraient déployés et repliés automatiquement grâce à leurs capteurs et mettraient les espaces publics à l’épreuve de la neige, de la pluie, mais aussi du vent et de la canicule. »

Des étudiants testeront l’appartement connecté du futur pendant un an en France (vidéo)

Psychomédia avec sources : Le Monde, Les Échos, Side Walk Labs.
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Test de sévérité de la dépression : version française du PHQ-9 (proposé par Google)

Le Questionnaire sur la santé du patient (« Patient Health Questionnaire » – PHQ) est un test de dépistage de certains troubles mentaux. Le PHQ-9 est le module évaluant la présence et la sévérité de la dépression.

Le développement du PHQ dans les années 1990 et celui du PHQ-9 en 1999 par Robert J. Spitzer de l’Université Columbia et ses collègues (1) a été financé par le laboratoire Pfizer, fabricant notamment de l’antidépresseur Zoloft.

Une caractéristique du PHQ-9, comparativement à d’autres tests de dépistage et de diagnostic de la dépression couramment utilisés, est d’être particulièrement bref.

Il évalue, en 9 questions, 9 critères diagnostiques de la dépression clinique, aussi appelée dépression majeure ou caractérisée, du DSM-IV (4e édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (2) de l’American Psychiatric Association). Ces critères, largement adoptés internationalement, sont demeurés les mêmes dans le DSM-5 publié en 2013.

C’est ce test, notamment, que Google a récemment choisi de proposer aux utilisateurs de langue anglaise qui effectuent une recherche sur la dépression à partir d’un smartphone.

FAITES LE TEST (gratuit, sans inscription requise)

Pour plus d’informations sur la dépression, voyez les liens plus bas.

(1) Kurt Kroenke et Janet B.W. Williams (1999).

(2) Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (« Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders »- DSM).

Psychomédia avec sources : Blog Google, J Gen Intern Med.
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Google Home, Amazon Echo : comment les gens utilisent-ils réellement les enceintes intelligentes ?

Les enceintes intelligentes connectées avec assistant virtuel font leur arrivée sur le marché français. Google Home est lancé le 3 août (au prix de 149 euros) et Amazon Echo suivra de près.

Suivront ensuite Apple HomePod (basé sur Siri) et Microsoft Invoke (basé sur Cortana) qui seront lancés aux États-Unis en 2017, puis dans le reste du monde.

À quoi servent ces nouveaux assistants virtuels domestiques (« digital home assistants ») ? Comment les consommateurs les utilisent-ils ?

La firme de marketing Gfk a mené un sondage, publié en avril 2017, auprès de 1012 Américains dont 108 possédaient Google Home ou Amazon Echo.

Près de la moitié (46 %) de ces propriétaires disaient utiliser leur enceinte au moins régulièrement et un sur cinq (19 %), l’utiliser tout le temps.

L’écoute de musique était de loin l’utilisation la plus courante, citée par les deux tiers (63 %) des propriétaires.

Voici dans l’ordre les utilisations rapportées :

  1. Faire jouer de la musique en streaming ou téléchargée
  2. Poser des questions
  3. Consulter des nouvelles, la météo, la circulation
  4. Consulter les nouvelles des sports
  5. Contrôler lampes, thermostats, ventilateurs
  6. Vérifier et réviser des agendas, des listes de choses à faire
  7. Faire jouer des vidéos, la télévision et des films
  8. Rechercher et écouter des podcasts
  9. Lire et rédiger des courriels, des textes
  10. Commander des produits sur Amazon ou d’ailleurs

Certaines applications telles que de faire jouer des vidéos, que seuls 15 % des propriétaires utilisaient, seraient plus complexes à utiliser pour l’instant, souligne la firme.

12 % des consommateurs américains rapportent posséder une enceinte Amazon Echo/Dot (10 %) ou Google Home (2 %), rapporte Gfk. Parmi ceux qui n’en possèdent pas, 3 % auraient l’intention d’en acheter une dans la prochaine année.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Gfk.
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Google crée des moustiques génétiquement modifiés contre les virus

Google crée des moustiques génétiquement modifiés contre les virus

Le 20 juillet 2017.

Pour éradiquer les moustiques porteurs de virus, Google a créé des moustiques génétiquement modifiés capables de tuer les moustiques Aedes aegypti. Fascinant ou terrifiant ?

20 000 moustiques OGM lâchés dans la nature

Les moustiques Aedes aegypti, porteurs du virus Zika, de la fièvre jaune, de la dengue ou du Chikungunya tuent chaque année des millions de personnes. Pour lutter contre cette espèce de moustiques, une branche de Google s’est lancée dans un projet inédit en partenariat avec MosquitoMate, une entreprise du Kentucky, aux États-Unis : créer un moustique génétiquement modifié capable d’éradiquer la population de moustiques Aedes aegypti.

Ce projet digne d’un film de science-fiction va être expérimenté à Fresno, en Californie. C’est dans ce coin du monde que 20 000 moustique OGM vont être dispersés. « Le but de cette expérience est de modifier le patrimoine génétique des moustiques », explique Frédéric Jourdain, ingénieur au Centre national d’expertise sur les vecteurs de maladies (CNEV) dans les colonnes du Point. « On introduit un gène qui rend les moustiques dépendants à un antibiotique ». 

Une expérience qui appelle à la prudence

S’il ne reçoit pas cet antibiotique, le moustique génétiquement modifié meurt. Cette découverte paraît prodigieuse mais elle semble tout aussi terrifiante : « Si on arrive à supprimer une espèce, cela libèrera une niche écologique qui pourrait favoriser l’arrivée de nouveaux vecteurs », explique Frédéric Jourdain. Ce n’est pourtant pas la première fois que ce type d’expérience est menée.

Oxitec, une société britannique, avait déjà modifié le génome de moustiques mâles et les avait lâchés au-dessus des iles CaÏman, en Malaisie, au Brésil, au Panama et en Floride. Après ces expérimentations, quelques questions restent cependant en suspens. Quels sont les impacts sanitaires et environnementaux ? Le nombre de victimes des moustiques Aedes aegypti a-t-il chuté ? Le Haut Conseil des Biotechnologies a récemment appelé à la plus grande prudence sur ces questions. 

À lire aussi : 5 astuces pour soulager naturellement une piqûre de moustique 

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Google lance une intelligence artificielle pour modérer les commentaires en ligne

Google a annoncé, le 24 février, le lancement d’un outil basé sur l’intelligence artificielle, appelé « Perspective », pour aider les médias en ligne à modérer automatiquement les commentaires en bloquant les messages haineux, hors propos ou sans substance, rapporte AFP.

Cette API (fonctionnalité informatique), offerte gratuitement, permet aux éditeurs de créer des programmes qui noteront la « toxicité » des messages envoyés sur leurs forums et de régler le seuil toléré.

« Perspective » a été testé et développé avec plusieurs éditeurs, dont le New York Times, The Guardian et Wikipedia, au moyen d’un algorithme d’apprentissage automatique qui analyse les messages jugés haineux ou hors sujet par des modérateurs humains.

« Les médias veulent encourager les discussions sur leurs contenus, mais trier les millions de commentaires pour repérer ceux qui les trollent leur coûte beaucoup de temps, de travail et d’argent », a souligné sur le blog de Google Jared Cohen, président de Jigsaw, l’incubateur de Google qui a développé l’outil.

Psychomédia avec sources : TV5 (AFP), New York Times.
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Un nouveau robot assistant de Google susceptible de se rendre à la commercialisation

Depuis quelques années, Google a fait l’acquisition de huit entreprises spécialisées en robotique et en intelligence artificielle. L’une de ces entreprises, Boston Dynamics, a présenté, en avril 2015, un robot humanoïde, nommé Atlas.

Une autre de ces entreprises que possède Alphabet (Google), la société japonaise Schaft, a dévoilé, en avril 2016, un nouveau prototype de « robot d’assistance » non humanoïde.

Dépourvu de tête et de bras, ce robot bipède est d’une stabilité à toute épreuve. Il peut marcher dans la neige et sur des sols instables, gravir des marches et transporter une charge de 60 kilogrammes.

De tous les robots développés par Google, il serait le plus susceptible d’aboutir rapidement à un modèle commercialisable. Les coûts de fabrication, notamment, seraient très inférieurs à ceux des modèles concurrents.

Mise en ligne le 7 avril 2016 sur YouTube, la vidéo de démonstration suivante a été vue plus de 930 000 fois.

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Que cherchent les femmes enceintes sur Google?

Le New York Times a réalisé une infographie qui présente les thèmes de recherche Google les plus associés à la grossesse dans plusieurs pays. Obtenus grâce à l’analyse des données du programme publicitaire de Google, Google AdWord, ces résultats rendent visible s’il était besoin que les préoccupations des femmes enceintes sont communes quel que que soit le pays ou la culture concernés: dormir, perdre du poids, éviter les vergetures, ne plus vomir et avoir des relations sexuelles.

source: New York Times

L’article ne contient en revanche pas d’exemple pour la France.

Voici ce que donne, selon une méthode un peu différente de celle du New York Times, une recherche similaire avec des expressions comme: «Comment ____ pendant la grossesse», les tirets étant comblés par le moteur de recherches de Google, qui suggère des résultats qui «reflètent les activités de recherche des internautes», et dépendent aussi en partie de votre propre historique web (c’est le principe de la saisie semi-automatique du moteur de recherches, expliqué en détail ici).

Là encore les questions les plus populaires sont liées au sommeil, au poids, à l’alimentation et à l’apparence.

La deuxième question posée à Google par le New York Times concerne les restrictions imposées aux femmes enceintes: alimentation et alcool principalement. Quelques spécificités locales ressortent de cette comparaison internationale: les Australiennes se demandent si elles peuvent manger du bacon, de la crème fraîche ou de la féta, les Britanniques si elles peuvent manger des cheesecakes et de la mayonnaise, les Singapouriennes de l’ananas, les Indiennes des bananes et de la papaye, etc.

Source: New York Times

La recherche en France révèle elle aussi quelques particularismes: après le fait de savoir si une femme enceinte peut faire l’amour, les questions  les plus populaires concernent les restrictions aimentaires, à commencer par les moules et le foie gras.

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A votre santé! – Slate.fr

Que nous disent les recherches Google des régimes à la mode dans le monde?

«Est-ce que 2013 fut vraiment l’année du régime paléolithique?», se demande la NPR. Google a publié sa liste annuelle de «tendances» de recherches, et le régime paléolithique est le régime le plus recherché de l’année aux Etats-Unis. Un régime basé sur l’idée qu’il y a un décalage entre nos gênes de chasseur-cueilleur et nos modes de vie modernes…

Sans aller jusqu’à dire, comme ses promoteurs, que c’est «l’année du paléo», ces classements donnent quand même certaines petites indications et orientations sur des façons de manger ici et là.  

En Espagne, le régime macrobiotique, le régime méditerranéen et le jeûne sont en tête de classement. On parle aussi du régime de l’artichaut et de celui de «l’enzyme prodigieuse», mais pas de paléolithique qui tienne pour les Ibères. Au Canada, le «régime militaire» (un régime à court terme et assez strict) a déchaîné les googleurs. En Roumanie, le régime Dukan et le «régime danois» (basé sur une réduction drastique des calories) l’emportent.

Les catégories sont différentes selon les pays, on ne saura donc pas quels sont les régimes les plus recherchés par les utilisateurs de Google en France (bon, et sinon, on peut aussi éviter les régimes en 2014). Mais on peut savoir que les recettes les plus recherchées sont les recettes de Ramadan, la tourte bretonne, le mug cake, l’île flottante, le bagel ou encore le cronut… 

Au Pérou, dans la catégorie des «Comment… ?», «Comment faire des cupcakes?» ou «Comment faire des empanadas?» arrivent avant «Comment faire des émoticônes?». Au Royaume-Uni, «Comment faire des pancakes?» est en tête avant «Comment faire un CV?».

Aux Etats-Unis, le top 3 des recettes recherchées fut chili, lasagnes et cronuts. Chez les Australiens, les pancakes, les recettes à la mijoteuse et le gâteau au chocolat. En Croatie, on a surtout recherché la recette du Pala?inka (une sorte de crêpe cuisinée en Europe centrale et de l’est) mais aussi du tiramisu. Aux (…) Lire la suite sur Slate.fr


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Quand Google s’attaque au vieillissement et … vise l’immortalité

« Quand Google s’attaque au vieillissement et … vise l’immortalité » par le Docteur Erard de Hemricourt.

Qui ne connaît pas Google, cette fameuse compagnie californienne qui a révolutionné notre façon de vivre notre vie quotidienne où que l’on soit sur terre. Reprendre toutes les innovations qui ont vu le jour grâce à cette jeune demoiselle d’à peine 15 ans serait fastidieux.

Au cours des dernières années, Google a entamé un petit détour par les sciences de la vie qui vient de trouver son apothéose cette semaine. Mais commençons d’abord par le début.

Lorsque Sergey Brin, l’un des fondateurs de Google rencontre celle qui deviendra sa future épouse, Anne Wojcicki, cette dernière n’est qu’une ‘simple’ employée dans le secteur des biotechnologies et des soins de santé. Pourtant, grâce à son intelligence, sa ténacité et en partie l’argent de Google, elle co-fondera en 2006 une petite start-up dénommée « 23 and me » qui deviendra par la suite l’une si pas la plus importante des compagnies de biotechnologie impliquées dans l’analyse génétique privée.

©Google

©Google

Pour résumer grossièrement, ‘23 and me’ récolte les échantillons de salive envoyés par tout un chacun et analyse certaines séquences contenues dans le matériel génétique pour faire ressortir des corrélations, associations de gènes avec certaines maladies ou caractéristiques physiques. Ainsi, en donnant un peu de sa salive, on reçoit après plusieurs semaines un code informatique qui nous relie à une base de données – notre base de données – où l’on peut sans restriction écouter ce que notre ADN a à nous dire. La technique n’est pas encore parfaite et on n’est pas encore au stade des prédictions fines et extrêmement précises mais avec le temps et l’évolution des connaissances, cette analyse génétique se complexifiera, s’affinera et pourrait devenir un élément important dans la prédiction voire la prévention de certaines maladies.

Après avoir fait ce premier pas dans le secteur médical, Google a très récemment recruté un autre personnage extrêmement important et célèbre en Californie en la personne de Ray Kurzweil. Kurzweil, assez peu connu en Europe, n’est autre que l’un des représentants les plus importants d’un mouvement philosophique très peu connu en Europe, le transhumanisme. Le concept principal de Ray Kurzweil et du transhumanisme repose sur l’évolution exponentielle de nos connaissances et de la technologie qui va nous amener très rapidement à un point de non-retour appelé ‘singularité’. Ce mot, emprunté à l’astrophysique, fait référence à une limite physique, au-delà de laquelle, nous ne savons plus ce qu’il se passe de l’autre côté. Notre connaissance est insuffisante pour l’observer l’autre berge de cette frontière.

D’après Ray Kurzweil, cette singularité devrait survenir assez rapidement. En fait, d’après ses prédictions, nous y serons dans à peine 30 ans. Passé les années 2040, l’homme sera dépassé par les machines et n’arrivera plus à concurrencer les ordinateurs et autres technologies qui auront toujours une (voire deux) longueurs d’avance sur nous, pauvres humains.

Pour revenir à Kurzweil, cet ingénieur a été récemment engagé en tant qu’expert en intelligence artificielle pour mener à bien un projet qui tient à cœur aux dirigeants de la firme californienne : celui d’accroître le potentiel de l’apprentissage par les machines (intelligence artificielle) afin d’arriver (rapidement) au stade où les machines pourront communiquer avec les êtres humains d’égal à égal !

Mais le recrutement de Ray Kurzweil n’est qu’une étape dans le cheminement de Google pour se rapprocher des sciences de la vie. Cette semaine, l’autre fondateur de Google, Larry Page a annoncé avoir créé une compagnie californienne – Calico (California Life Company) dans le but de combattre le vieillissement de l’homme et d’augmenter l’espérance de vie. La fontaine de jouvence et le mythe de l’immortalité sont bien vivaces sous le soleil californien et de nombreux chercheurs et non-chercheurs envisagent le vieillissement non pas comme un processus naturel mais plutôt comme une maladie, une maladie qui doit être combattue comme toutes les autres maladies.

Calico sera donc une entreprise assez intéressante à scruter au cours des années à venir : soutenue à raison de millions de dollars, elle devra faire ses preuves en permettant de mieux comprendre les mécanismes conduisant au vieillissement des cellules et des organes et ce qui pourra peut-être un jour mener à la découverte de la pierre philosophale.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé ©2013 – Tous droits réservés
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