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L’attention des seniors est améliorée par les jeux vidéo

L’attention des seniors est améliorée par les jeux vidéo

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Les jeux vidéo ciblés améliorent très sensiblement et durablement les capacités mentales des 60-85ans, selon une étude menée par l’équipe du Docteur Adam Gazzaley à l’université de Californie, à San Francisco, aux Etats-Unis.

Neuroracer, un jeu qui oblige l’utilisateur à faire deux choses en même temps, améliore la mémoire des seniors, selon une étude réalisée par des scientifiques californiens sur les personnes âgées de 60 à 85 ans.

«Plus on vieillit, plus cela devient difficile de faire plusieurs choses en même temps», a déclaré Ann Linsey, une participante de 65 ans qui a ressenti des progrès réels après l’expérience.

cette étude a été publiée dans la revue de référence Nature… Lire la suite

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Boire du lait pendant la grossesse rend les enfants plus grands

Boire un verre de lait de 150 ml par jour pendant la grossesse est excellent pour la taille des enfants!

Une étude scientifique publiée dans l’ « European Journal of Clinical Nutrition » révèle que les adolescents filles et garçons étaient généralement plus grands si leur mère avait bu plus de 150 millilitres, environ un quart de litre de lait par jour pendant leur grossesse, par rapport aux enfants nés de femmes qui en buvaient moins.
Des études antérieures avaient déjà démontré que les bébés étaient plus résistants et avait une meilleure croissance si leurs mamans buvaient du lait enceintes. Cette nouvelle recherche révèle que ces avantages santé perdurent jusqu’à l’âge adulte.
Des experts en nutrition d’Islande, du Danemark et des Etats-Unis ont suivi des bébés nés à la fin des années 90. Ils ont analysé la courbes de croissance de bébés nés de 809 femmes au Danemark en 1988 et 1989, et mis ces résultats en corrélation à la quantité de lait que les femmes avaient consommée au cours de leur grossesse. Ils ont constaté que leur grande taille à l’adolescence était directement liée à la quantité de lait de leur mère avait bu quand ils étaient dans l’utérus.
Le lait, un atout santé
A l’adolescence, ces mêmes enfants avaient aussi des niveaux plus élevés d’insuline dans leur sang, ce qui améliorait leur protection contre le diabète de type 2. Une étude britannique a aussi conclu que les femmes enceintes pourraient augmenter le QI de leurs bébés et leurs capacités de lecture en buvant plus de lait, car cet aliment est riche en iode. L’iode est indispensable à la production d’hormones fabriquées par la glande thyroïde. Elle produit un effet direct sur le développement du cerveau du fœtus.

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Cancer : le cancer se soigne de mieux en mieux, estiment les Français

Cancer : le cancer se soigne de mieux en mieux, estiment les Français

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Deux Français sur trois considèrent que le cancer se soigne de mieux en mieux, un optimisme particulièrement fort chez les seniors qui sont 79 % à estimer qu’une fois guéri, il est possible de retrouver sa vie antérieure. Telles sont les conclusions d’une étude ViaVoice réalisée pour l’Institut Curie.

En ce qui concerne les chances de guérison, l’après-cancer et le fait de retrouver une vie normale après la maladie, ce sont les seniors comparativement aux jeunes qui sont les plus optimistes. Ils sont ainsi 79 % (contre 72 % de l’ensemble des personnes interrogées) à déclarer qu’il est possible de retrouver sa vie d’avant suite à la maladie.

Parmi les difficultés évoquées pour le retour à la vie quotidienne, les Français citent en premier la réinsertion professionnelle (30 %), la reprise d’une vie sociale (21 %) ou encore les difficultés psychologiques (21 %) liées à la peur d’une rechute.

Ils sont 59 % à accorder de l’intérêt à la prise en charge psychologique des malades et sont également 70 % à revendiquer d’avoir de l’information concernant la maladie. L’information est en effet considéré comme un facteur clé (41 %) pour améliorer la qualité de vie des patients. Pour échanger autour de la maladie, et obtenir certains renseignements sur le cancer, les Français estiment à 61 % que le partage d’expériences avec d’anciens malades est important, mais également la fréquentation des associations de patients (52 %).

Concernant les attentes des patients en terme de traitement et de prise en charge, ils sont nombreux à préférer (79 %) l’hospitalisation de jour, les femmes sont encore plus que les hommes favorables à cette approche de la médecine ambulatoire. La motivation pour ce choix est portée à 55 % par la volonté de ne pas être seuls et de rester près des siens (53 %) et de conserver un mode de vie normal dans un environnement connu (27 %).

L’Institut Curie a répondu %

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Un verre de vin quotidien pour éviter la dépression

Alors que de nombreuses recherches ont déjà montré qu’une consommation modérée de vin pouvait protéger le coeur, une nouvelle étude espagnole avance qu’elle pourrait aussi prévenir les risques de dépression.

Des chercheurs de l’université de Navarre en Espagne se sont intéressés à des données concernant 5505 hommes et femmes âgés de 55 à 80 ans. Les sujets en question n’avaient pas d’antécédents de dépression ni d’alcoolisme avant l’étude, et ont été suivis sur sept années. Pendant cette période, les scientifiques ont noté leur consommation d’alcool, leur style de vie et l’évolution de leur santé mentale à l’occasion de visites répétées et d’examens médicaux.

Leurs résultats montrent que les personnes qui boivent modérément de l’alcool, surtout du vin, enregistrent des effets protecteurs similaires envers la dépression et les maladies cardiaques. Il en ressort que les personnes qui boivent sept petits verres de vin par semaine enregistrent le taux le plus bas de dépression de l’étude. Ces résultats restaient pertinents lorsque les chercheurs ajustaient leurs données avec différents facteurs comme le type d’alimentation, le statut marital et le tabac.

Les conclusions de cette étude sont parues le 30 août dans la revue BMC Medicine.

L’auteur de l’étude, Miguel A. Martínez-González, a précisé que «l’on pense que la dépression et les maladies coronaires cardiaques partagent des mécanismes similaires de maladie».

Des recherches précédentes ont montré que des composés présents dans le vin, comme le resvératrol et d’autres phénols, ont des vertus protectrices sur certaines parties du cerveau.

La Fellation plus dangereuse que le Tabac

Non ce n’est pas une blague, c’est même le résultat d’une étude plus que sérieuse, menée entre 1974 et 2007 par le docteur Maura Gillison de l’Université de l’Ohio.

Une étude faite sur la population Américaine, faites de constatations et observations, dans l’évolution des cancers de la bouche et de la gorge. A l’issu de ces observations, le bilan est sans appelle, la fellation et le cunnilingus sont plus dangereux que le tabac dans l’apparition de cancers des zones sus nommées.

Une étude qui s’est essentiellement basée sur l’observation de la souche HPV-16 ainsi que sur les tumeurs cancéreuses de certains papillomavirus (responsables des infections sexuellement transmissibles les plus répandues et les plus présentes dans le cancer du col de l’utérus.)

Par ailleurs il est à signaler que les sujets porteurs de la souche HPV-16, ont selon le spécialiste un risque multiplié par 32, d’avoir à terme un cancer oropharyngé.

Le docteur Gillison, a notamment pu observé que les cancers de la gorge et de la cavité buccale avaient augmenté de 225% au cours de ces 15 dernières années et notamment  chez les personnes ayant des activités sexuelles buccales. Qui plus est, l’étude a démontré que le fait d’avoir des rapports buccogénitaux avec plus de 6 partenaires différents au cours de sa vie, multipliait par au moins 8, les probabilités d’avoir à terme un cancer de la bouche ou de la gorge.

Le fait d’être fumeur augmente les chances de cancers selon le docteur Gillison par 3, tandis que selon elle toujours, avoir des rapports buccogénitaux augmente les chances par 32.

Que faire pour éviter cela?

La vaccination, ainsi que la prévention reste les meilleures armes pour éviter toutes contagions.

Une vaccination qui est rendu possible, autant chez les hommes que chez les femmes, et qui protège contre 4 souches de papillomavirus, dont 2 responsables de plus de 70% des col de l’Utérus, et des verrues génitales. Par ailleurs la prévention, si cette dernière est faite lors des cours d’initiations sexuels permettrait de réduire ces pratiques visiblement dangereuses.

A noter que les rapports buccogénitaux sont particulièrement pratiqués aux États Unis, notamment chez les populations les plus « jeunes », qui voient là une pratique moins « risquée » que le sexe conventionnel.

Bonne nouvelle malgré tout, dans le cadre, où ces infections cancéreuses sont diagnostiquées suffisamment tôt, la maladie est bien souvent guérissable, et le cas échéant 90% des personnes non soignables complètement ont une espérance de vie rallongée de 5 ans voir plus sans augmentation des symptômes.

Le mieux donc en conclusion pour éviter tout risque de cancer de la bouche ou de la gorge, est donc de ne pas fumer, ni de pratiquer des activités buccogénitales, à moins bien sûr de ne pas oublier le préservatif qui reste à ce jour la meilleur protection contre la contamination de maladies sexuellement transmissibles.

Aspirine : une nouvelle forme de molécule pour les patients résistants

Pour combattre la résistance à l’aspirine que présentent certaines personnes, des chercheurs viennent de développer un « transporteur » de la molécule qui la dépose directement dans le sang.

L’aspirine est l’un des médicaments les plus consommés dans le monde. Ce sont près de 120 milliards de comprimés de 300mg qui sont utilisés chaque année. Il existe pourtant des millions de personnes dans le monde sur qui elle ne fait pas ou peu effet. Mais des chercheurs chinois viennent de développer une nouvelle forme de la molécule qui pourrait résoudre ce problème, comme ils l’expliquent dans la revue ACS Nano.

De son nom scientifique « acide acétylsalicylique », l’aspirine est prescrit dans de nombreux traitements et constitue la substance active de beaucoup de médicaments. L’une de ses propriétés est d’inhiber l’agrégation des plaquettes sanguines, permettant ainsi au sang de mieux coaguler.

Souvent utilisée pour réduire la douleur, elle permet également de limiter les risques de maladies cardiovasculaires en empêchant la formation de caillots dans les vaisseaux sanguins, prévenant de cette façon les thromboses.

Un système de livraison

Chez les personnes résistantes à la molécule, il est donc nécessaire de passer par d’autres traitements, plus onéreux et avec potentiellement plus d’effets secondaires. Pour remédier à ce problème, des chercheurs de l’université de médecine de Pékin ainsi que de Taïwan ont réussi à attacher la molécule à un fragment de protéine.

Cette technique agit alors comme un « système de livraison » qui amène l’aspirine directement dans les parties obstruées des vaisseaux sanguins. Testée sur des rats, ce procédé semble parfaitement fonctionné et permet de conserver l’intégrité de la molécule jusqu’à son point de livraison, où elle peut s’activer pour dissoudre les caillots, expliquent les chercheurs.

Des tests chez l’homme

Avec de tels résultats, les (…)

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Des chercheurs inversent les symptômes de la trisomie 21 chez des souris

Des chercheurs américains ont identifié une molécule qui permet d’inverser des symptômes de la trisomie 21 chez des souris traitées à la naissance. Leurs travaux sont publiés mercredi 4 septembre dans la revue Science Transnational Medicine et pourraient ouvrir la voie à des traitements pour les humains.

Une simple dose de cette substance a permis au cervelet de ces rongeurs de se développer normalement et de doper leur capacité de mémorisation et d’apprentissage, expliquent ces scientifiques de la faculté de médecine Johns Hopkins et des Instituts nationaux de la santé (NIH). « La plupart des personnes trisomiques ont un cervelet qui ne fait que 60% de la taille normale », précise le Dr Roger Reeves, professeur à l’Institut de médecine génétique de l’Université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland, est), l’un des principaux auteurs de cette étude.

Le chercheur met toutefois en garde contre l’utilisation de cette substance chez les humains atteints de trisomie 21 car sa sûreté n’a pas encore été prouvée. Il souligne également les risques de cancer présentés par le fait d’altérer un mécanisme biologique important du cerveau qui pourrait déclencher une croissance excessive des cellules.

En outre, même si l’on parvient à développer des traitements cliniques similaires, ils ne permettront pas pour autant de « guérir » les effets néfastes de la trisomie sur la mémoire, préviennent ces chercheurs. « La trisomie 21 est un syndrome très complexe et personne ne pense qu’il existe un médicament magique pour recouvrer une intelligence normale », explique le Dr Reeves, selon qui « de multiples approches seront nécessaires ».

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Arrêter de fumer fait grossir, la faute aux intestins

Crédit photo : mondi/Flickr

Crédit photo : mondi/Flickr

Tous ceux qui sont parvenus à le faire vous le diront : arrêter de fumer fait grossir ! Un manque que certains compensent par la nourriture et notamment par le grignotage que l’on accuse alors d’être responsable d’une prise de poids. Et pourtant…

A en croire les résultats d’une étude menée par le Fond national suisse de la recherche scientifique (FNS),  la prise de poids des anciens fumeurs n’est pas liée à ce grignotage mais à une modification de la flore intestinale.

Cette étude a porté sur 20 sujets parmi lesquels se trouvaient des fumeurs, des non-fumeurs et des personnes ayant arrêté de fumer durant l’étude. Aucun d’entre-eux n’avaient modifié ses habitudes alimentaires.

En analysant leurs matières fécales, les scientifiques ont constaté d’importants changements dans la flore intestinale microbienne de ceux qui avaient arrêté de fumer. Des changements qui n’ont pas été observés chez les fumeurs et les non-fumeurs.

Pour cette équipe de chercheurs dirigée par le Professeur Gerhard Rogler, la flore intestinale de ceux qui ont arrêté de fumer durant cette étude s’est profondément transformée au point de se rapprocher de celle des personnes obèses.

A noter que durant cette étude qui a duré 9 semaines, les personnes ayant arrêté de fumer ont pris en moyenne 2.2 kilos supplémentaires sans pour autant modifier leurs habitudes alimentaires.


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Herceptin (trastuzumab) homologué en Europe

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Le laboratoire pharmaceutique Roche a annoncé lundi que la nouvelle formulation d’Herceptin (trastuzumab) a été homologuée par la Commission européenne pour le traitement du cancer du sein HER2-positif. Qu’est-ce que Herceptin? Dans quel cas Herceptin est-il utilisé? Comment Herceptin est-il utilisé? Comment Herceptin agit-il? Quelles études ont été menées sur Herceptin? Quel est le bénéfice démontré par Herceptin au cours des études? Quel est le risque associé à l’utilisation de Herceptin?

Le médicament Herceptin (trastuzumab) a été homologuée par la Commission européenne pour le traitement du cancer du sein HER2-positif. Le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) a estimé que les bénéfices de Herceptin sont supérieurs à ses risques et a recommandé l’octroi d’une autorisation de mise sur le marché pour ce médicament.

Herceptin est une poudre destinée à être reconstituée en solution pour perfusion (goutte-à-goutte dans une veine). Il contient le principe actif trastuzumab.

Dans quel cas Herceptin est-il utilisé?

Herceptin est utilisé pour traiter les types de cancer suivants:
– le cancer précoce du sein (lorsque le cancer s’est propagé dans le sein ou les glandes sous le bras, mais pas dans d’autres parties du corps) après chirurgie, chimiothérapie (médication destinée à traiter le cancer) et radiothérapie (traitement au moyen de radiations) le cas échéant. Il peut également être utilisé à un stade plus précoce du traitement, en association avec la chimiothérapie. Pour des tumeurs qui sont localement avancées (y compris celles qui sont inflammatoires) ou qui ont plus de 2 cm de large, Herceptin est utilisé avant la chirurgie en association avec la chimiothérapie et ensuite à nouveau après la chirurgie en monothérapie;
– le cancer du sein métastatique (un cancer qui s’est propagé dans d’autres parties du corps). Il est utilisé en monothérapie chez les patientes n’ayant pas répondu à des traitements antérieurs. Il est également utilisé en association avec d’autres médicaments anticancéreux: avec le paclitaxel ou le docétaxel, ou avec un inhibiteur de l’aromatase;
– le cancer gastrique métastatique (cancer de l’estomac), en association avec la cisplatine et, soit la capecitabine soit le 5-fluorouracil (autres médicaments anticancéreux).

Herceptin ne peut être utilisé que s’il a été démontré que le cancer présente une «sur-expression» de HER2: cela signifie que le cancer produit une protéine spécifique, appelée HER2, en grandes quantités à la surface des cellules tumorales. Le médicament n’est délivré que sur ordonnance.

Comment Herceptin est-il utilisé?

Le traitement par Herceptin ne doit être initié que par un médecin expérimenté dans l’administration de médicaments anti-cancéreux. Herceptin est administré sous la forme d’une perfusion de 90 minutes chaque semaine ou toutes les trois semaines pour le cancer du sein et toutes les trois semaines pour le cancer gastrique. Pour le cancer précoce du sein, le traitement est administré pendant un an ou jusqu’à ce que la maladie se manifeste à nouveau. Pour le cancer métastatique du sein ou gastrique, le traitement doit être poursuivi aussi longtemps qu’il reste efficace.

La perfusion peut être associée à des réactions allergiques; il convient donc de surveiller le patient pendant et après la perfusion. Les patients qui tolèrent la première perfusion de 90 minutes peuvent en recevoir d’autres pendant 30 minutes.

Comment Herceptin agit-il?

Le principe actif de Herceptin, le trastuzumab, est un anticorps monoclonal. Un anticorps monoclonal est un anticorps (un type de protéine) qui a été conçu pour reconnaître et se lier à une structure spécifique (appelée antigène), qui se trouve sur certaines cellules du corps. Le trastuzumab a été conçu pour s’attacher au HER2. Ce faisant, le trastuzumab active des cellules du système immunitaire, qui détruisent alors les cellules tumorales. Le trastuzumab empêche également HER2 de produire des signaux incitant la croissance des cellules tumorales. Environ un quart des cancers du sein et un cinquième des cancers gastriques présentent une surexpression de HER2.

Quelles études ont été menées sur Herceptin?

Dans le cas du cancer précoce du sein, Herceptin a fait l’objet de cinq études principales impliquant environ 10 000 patientes. La première étude a été menée chez des patientes ayant subi une intervention chirurgicale, une chimiothérapie et une radiothérapie (le cas échéant). La moitié des patientes ont reçu Herceptin, l’autre moitié non. Trois études ont examiné les effets de l’administration de Herceptin à un stade plus précoce du traitement, en association avec la chimiothérapie. Une cinquième étude, réalisée sur des patientes atteintes d’un cancer du sein localement avancé ou inflammatoire, a examiné l’effet de l’administration de Herceptin avant la chirurgie en association avec la chimiothérapie et ensuite à nouveau après la chirurgie en monothérapie. Les études ont mesuré le nombre de patientes décédées ou de patientes dont le cancer est réapparu ou s’est aggravé.
Dans le cas du cancer du sein métastatique, Herceptin a fait l’objet de quatre études principales: une étude portait sur l’utilisation de Herceptin en monothérapie chez 222 patientes qui n’avaient pas répondu à un traitement antérieur, tandis que deux autres études portaient sur l’utilisation de Herceptin en association avec le paclitaxel ou le docétaxel chez 657 patientes au total; enfin, une autre étude analysait l’association de Herceptin et de l’anastrozole (inhibiteur de l’aromatase) chez 208 femmes ménopausées. Ces études ont mesuré le nombre de patientes ayant répondu au traitement, ou encore la durée de vie sans aggravation du cancer.

Dans le cancer gastrique métastatique, Herceptin en association avec la cisplatine d’une part, et la capecitabine ou le 5-fluorouracil d’autre part, a été comparé avec la même association mais sans Herceptin dans une étude principale portant sur 594 patients. Le principal critère d’évaluation de l’efficacité était la durée de survie des patients. L’ensemble des études portait sur les patients dont les cancers présentaient une expression de HER2.

Quel est le bénéfice démontré par Herceptin au cours des études?

Dans la première étude portant sur le cancer précoce du sein, 8 % des patientes sous Herceptin ayant subi une intervention chirurgicale, une chimiothérapie et une radiothérapie (le cas échéant) ont connu une récidive du cancer durant la première année de traitement (127 sur 1 693), contre 13 % des patientes n’ayant pas reçu le médicament (219 sur 1 693). L’association de Herceptin à la chimiothérapie s’est traduite par une réduction du nombre de patientes présentant une réapparition de leur cancer au cours d’une période de trois ans. La différence oscillait entre 4,8 et 11,8 % selon le type de chimiothérapie.

Pour le cancer du sein localement avancé, l’administration de Herceptin avant la chirurgie en association avec la chimiothérapie et ensuite à nouveau après la chirurgie en monothérapie a eu pour résultat de réduire la mortalité des patientes ou d’empêcher l’aggravation ou la réapparition de leur cancer au cours d’une période de trois ans: après trois ans, 65% des patientes ayant reçu Herceptin étaient encore en vie sans aggravation ou réapparition de leur cancer contre 52% des patientes n’ayant pas reçu Herceptin.

Dans le cas du cancer du sein métastatique, 15 % des patientes qui n’avaient pas répondu à un traitement antérieur ont répondu à Herceptin. Quand il était utilisé en association au paclitaxel ou au docétaxel, environ la moitié des patientes ont répondu à Herceptin, contre environ un quart de celles ayant reçu du paclitaxel ou du docétaxel en monothérapie. Les patientes traitées par Herceptin en association avec de l’anastrozole ont également vécu plus longtemps sans que leur cancer ne s’aggrave (4,8 mois en moyenne) que celles ayant reçu de l’anastrozole en monothérapie (2,4 mois en moyenne).

Dans le cancer gastrique métastatique, les patients qui présentent des niveaux plus élevés d’expression du HER2 ayant reçu Herceptin ont survécu pendant 16,0 mois en moyenne, contre 11,8 mois chez ceux ayant reçu de la cisplatine et soit de la capectabine soit du 5-fluorouracil en monothérapie.

Quel est le risque associé à l’utilisation de Herceptin?

Les effets indésirables les plus couramment observés sous Herceptin (chez plus d’un patient sur 10) sont les suivants: neutropénie fébrile (faible taux de neutrophiles, un type de globules blancs combattant l’infection et la fièvre), tremblements, vertiges, maux de tête, conjonctivite (inflammation de la membrane qui tapisse l’avant de l’oeil et l’intérieur des paupières), larmoiement accru (excès de larmes), diminution de la tension artérielle, augmentation de la tension artérielle, rythme cardiaque irrégulier, palpitations (rythme cardiaque irrégulier ou rapide), flutter cardiaque (contractions rapides du coeur), baisse de la fraction d’éjection (sang expulsé du coeur), bouffée de chaleur, respiration sifflante, toux, épistaxis (saignement de nez), rhinorrhée (nez qui coule), dyspnée (difficultés à respirer), diarrhée, vomissements, nausée (sensation de malaise), gonflement de la lèvre, douleurs abdominales (mal au ventre), érythème (rougeurs), éruption cutanée, gonflement du visage, arthralgie (douleur articulaire), sensation de constriction musculaire, myalgie (douleurs musculaires), asthénie (faiblesse), douleurs dans la poitrine, frissons, fatigue, symptômes grippaux, douleurs et pyrexie (fièvre). Les effets indésirables liés à la perfusion, tels que frissons, fièvre, éruption cutanée, nausées et vomissements, tendent à se produire lors des premières perfusions et deviennent moins fréquents par la suite. Pour une description complète des effets indésirables observés sous Herceptin, voir la notice.

Herceptin ne doit pas être utilisé chez les personnes pouvant présenter une hypersensibilité (allergie) au trastuzumab, aux protéines de souris ou à l’un des autres composants. Il ne doit pas être

administré non plus à des patients souffrant de graves problèmes respiratoires au repos dus à leur cancer ou nécessitant une oxygénothérapie.
Herceptin peut provoquer une cardiotoxicité (atteinte de la fonction cardiaque), notamment une insuffisance cardiaque (quand le coeur ne fonctionne plus aussi bien qu’il le devrait). Il convient d’accorder une attention particulière aux patients ayant des antécédents de problèmes cardiaques ou dont la tension artérielle est élevée et il importe de surveiller la fonction cardiaque de tous les patients pendant la durée du traitement et après celui-ci.

© European Medicines Agency

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Des molécules toxiques dans la plupart des produits du quotidien

©Inserm

Les molécules toxiques sont partout ! « Aliments, cosmétiques, détergents… tous peuvent contenir des ingrédients indésirables, dont le contact répété peut avoir un impact réel sur la santé » indique le magazine « 60 millions de consommateurs dans son numéro du mois de septembre.

A titre d’exemple, le magazine a dressé une liste d’une centaine de produits courants de grandes marques qui en contiennent.

Cela se passe par le caramel E150D, le sulfite de sodium (E221), différents colorants, l’anti-oxydant BHA (hydroxyanisole butylé), l’agent antibactérien triclosan, le conservateur phénoxyéthanol très souvent utilisé dans les produits destinés aux enfants et bien sûr les fameux parabens que l’on ne présente malheureusement plus.

Ainsi et dans cette liste non exhaustive, on retrouve de grandes marques de sodas, de confiseries, de soupes, ou de purées; des dentifrices, gels de rasage mais aussi des lingettes pour bébé suspectées contenant du phénoxyéthanol, un produit « suspecté d’être à forte doses, toxique pour la reproduction et pour le développement ».

Sont également visées lessives, liquides vaisselle.

Plus de détails dans la nouveau numéro du magazine « 60 millions de consommateurs ». Actuellement en kiosques !


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