Archives de catégorie : ACTUALITES

Notre vieillissement dépend aussi de notre mère

Photo : ©Piaoger/Flickr

« Notre vieillissement dépend aussi de notre mère » par le Docteur Erard de Hemricourt.

Nous savons tous que notre ADN provient en partie de notre père et en partie de notre mère. Et c’est justement au sein de cet ADN que nous accumulons une série d’anomalies qui vont au cours de notre vie entraîner notre vieillissement. C’est en tout cas l’une des théories qui permet d’expliquer l’action du temps sur notre organisme.

Or, si les chercheurs se sont depuis longtemps appesantis sur notre ADN nucléaire (présent au sein du noyau de nos cellules), on commence tout juste à comprendre l’action d’un autre type d’ADN sur nos cellules. En effet, nous avons tous deux types d’ADN différents au sein de nos cellules, l’ADN nucléaire et l’ADN mitochondrial. Ce deuxième type d’ADN ne se trouve qu’au sein des mitochondries, centrales énergétiques de nos cellules. L’une des particularités de l’ADN mitochondrial réside dans son mode de transmission. Si l’ADN nucléaire est transmis à part égale par le père et la mère, l’ADN mitochondrial n’est transmis quant à lui que par la mère.

Voici donc qu’une équipe de chercheurs du Karolinska Institute et du Max Planck Institute vient de publier les résultats d’une étude sur l’impact des mutations de l’ADN mitochondrial sur le vieillissement des souris (Germline mitochondrial DNA mutations aggravate ageing and can impair brain developments. Jaime M. Ross et al. Nature (2013) doi:10.1038/nature12474).

Et d’après les données récoltées, il en ressort que la nature de l’ADN mitochondrial transmis par la souris-mère influence nettement le degré de vieillissement des souriceaux. Comme pour l’ADN nucléaire, les lésions de l’ADN mitochondrial s’accumulent au cours de la vie mais dans le cas présent, les chercheurs ont pu observer qu’une partie des anomalies de l’ADN mitochondrial étaient transmises directement à la génération suivante. Pire, ces dégâts de l’ADN mitochondrial transmis par la mère provoquaient chez les souriceaux l’apparition de troubles du développement en particulier du cerveau.

Ainsi, selon le Professeur Larsson ayant participé à cette étude : « de manière assez surprenante, nous avons pu montrer que l’ADN mitochondrial maternel influence le vieillissement des enfants ayant hérité de cet ADN. Ainsi, si nous héritons des anomalies de l’ADN mitochondrial survenues au cours de la vie de notre mère, nous vieillirons beaucoup plus rapidement qu’un autre individu ».

Toujours selon le Professeur Larsson, cette découverte prouve que la mitochondrie semble jouer un rôle essentiel dans le vieillissement de l’organisme et qu’il est important de trouver les moyens pour lutter contre ce méchanisme en réduisant le nombre de mutations.

Les auteurs de l’étude précisent que des recherches ultérieures devront être menées sur d’autres animaux afin de mieux comprendre ces mécanismes de vieillissement et afin de déterminer s’il est possible de rallonger l’espérance de vie en ciblant et réduisant le nombre de mutations au sein des mitochondries, par exemple par l’utilisation de substances antioxydantes.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé ©2013 – Tous droits réservés
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CANCER : Réduire les inégalités sociales de santé

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Le rapport de M. Marmott (Review fair healthy society – february 2010) souligne que « le premier objectif politique concernant la réduction des inégalités de santé est de donner à chaque enfant le meilleur départ possible dans la vie par des dispositifs d’éducation et de prise en charge développés proportionnellement au gradient social ». En termes de santé publique, la priorité est de prendre en compte les situations de vulnérabilité, individuelles et locales.

Parmi toutes les pathologies, le cancer constitue celle pour laquelle les inégalités de santé sont les plus importantes, d’où la nécessité de reconsidérer la prévention des cancers sous l’angle des inégalités sociales.

Les constats suivants peuvent être faits dans ce domaine : une faible prise en compte des inégalités dans les mesures concernant la prévention. Le terme « inégalités » n’apparait pas dans le texte de la mesure 11 visant à « Promouvoir des actions de prévention sur les liens entre l’alimentation, l’activité physique et les cancers ». Il n’avait pas été prévu d’orienter explicitement certaines actions en fonction de critères sociaux. Pourtant, les comportements nutritionnels et les comportements d’alcoolisation sont très socialement marqués, de même que la mortalité des cancers liés à l’alcool ou au tabac.

Si les inégalités ne sont pas non plus mentionnées dans l’explicitation de la mesure 12 « Renforcer la prévention des cancers liés à l’environnement en particulier dans le domaine professionnel », cette mesure aurait dû largement prendre en compte les inégalités sociales pour les réduire. Des mesures prévues par le plan et directement orientées vers la réduction des inégalités sociales trop peu nombreuses en matière de prévention et de dépistage.

De plus, les mesures prévues ne sont pas toutes engagées à mi-parcours. Malgré la mention dans les objectifs généraux de la mesure 10 consacrée au tabac, de la nécessité de « s’attaquer aux inégalités sociales et régionales face au tabac », les différentes actions relevant de cette mesure n’ont pas fait l’objet de déclinaison particulière en direction des populations les plus vulnérables.

La prévention des cancers liés à l’environnement, qu’il s’agisse de l’environnement professionnel ou de l’habitat devrait suivre de près la question des inégalités sociales. Ce n’est pas ou peu le cas. Le recensement des cancers professionnels (action 12.1 du 2e plan cancer) s’appuie sur des données comme les rapports annuels des médecins du travail qui, selon la Direction Générale du Travail, ne comportent aucun indicateur social.

Des disparités infranationales et infrarégionales de mortalité par cancer qui peuvent potentiellement s’accentuer.

Malgré des situations territoriales très différentes pour les principaux facteurs de risque que constituent le tabac, l’alcool ou la nutrition, la question des inégalités territoriales n’est pas mentionnée dans les mesures concernant la prévention dans le 2e plan cancer. Seuls deux objectifs quantifiés portent sur la réduction des écarts entre territoires. D’autre part, les ARS, acteurs centraux de la lutte contre les inégalités territoriales, sont peu citées dans le Plan.

Des structures de proximité peu mobilisées en matière de prévention et de dépistage pour réduire les inégalités sociales de santé.

De nombreuses collectivités territoriales ont mis en place des structures de proximité de type Ateliers santé Ville (ASV). Le HCSP considère dans son avis de 2013 que sur le terrain de la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé, les ASV constituent un exemple unique et innovant. Dispositifs impulsés au niveau national, les ASV se sont développés au niveau communal ou intercommunal pour une approche territoriale des problèmes de santé jusqu’à l’échelle d’un quartier. Ils permettent le développement de programmes de santé publique en s’appuyant sur des dynamiques et des réseaux d’acteurs locaux. En dehors de quelques expérimentations, ces structures sont peu mobilisées en termes de prévention ou d’incitation à la participation aux dépistages organisées.

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Des ‘mini-cerveaux’ créés en laboratoire à partir de cellules souches

Des chercheurs sont parvenus à concevoir des « mini-cerveaux » à partir de cellules souches. Grâce à cette incroyable réussite, les scientifiques espèrent pouvoir étudier des maladies et les premières étapes de développement du cerveau.

Alors que le cerveau cache encore bien des mystères, malgré toutes les études dont il fait l’objet, c’est une avancée majeure qu’ont réalisée des chercheurs de l’Institute of Molecular Biology (IMB) de Vienne en Autriche. Pour la première fois, ils sont parvenus à créer dans des boîtes de Petri des « organoïdes cérébraux », c’est à dire des amas de tissus cérébraux en trois dimensions.

Ce « mini cerveau » comprend même des parties du cortex ou encore de l’hippocampe. Et ces structures présentent toutes les caractéristiques du tissu cérébral embryonnaire. Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs ont utilisé des cellules souches pluripotentes induites (iPS) qu’ils ont mis en contact avec des nutriments considérés comme essentiels pour le développement cérébral. Grâce à cela, les cellules se sont peu à peu changées en cellules nerveuses.

Puis ce « tissu » a été suspendu sur une structure en gel qui a permis aux cellules de s' »auto-organiser » en organoïdes de la taille d’un pois, aboutissant à une structure en 3 dimensions. « Si vous fournissez les bons nutriments, les cellules ont une incroyable capacité de s’auto-organiser », a commenté Madeline Lancaster du IMB citée par The New Scientist.

Un aperçu de cerveau précieux pour les chercheurs

Ces « mini-cerveaux », dénués de circulation sanguine, ont ensuite survécu plusieurs mois dans un bioréacteur, grâce à l’oxygène et aux nutriments fournis. « Ce système de culture en 3D développe une variété de régions cérébrales capables d’influer les unes sur les autres », indique un résumé de l’étude repris par l’AFP.

Grâce à cela, les auteurs de cette étude espère bien (…)

Lire la suite sur maxisciences.com Video – Un boa constrictor photographié engloutissant un singe hurleur Video – Aidez Herbert l’astronaute à réaliser son rêve de voler dans l’espace ! Video – Contrôler les mouvements d’un autre par la pensée, c’est désormais possible Video – iPhone 5C : caractéristiques techniques dévoilées et support de SiriVideo – Le surprenant comportement alimentaire d’une espèce de calmar


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Alcoolisme : un traitement au LSD efficace?

Le LSD, une drogue hallucinogène, serait une substance efficace pour lutter contre l’alcoolisme. Mais est-ce pour mieux remplacer une addiction par une autre ?

Paal-Oerjan Johansen, chercheur à l’Université norvégienne de sciences et de technologie de Trondheim a déclaré à l’AFP que « le LSD combiné à d’autres méthodes de traitement a de meilleurs effets contre la dépendance à l’alcool qu’un simple traitement sans LSD ».
Après avoir analysé avec son épouse, elle aussi scientifique, les travaux édités aux Etats-Unis sur les effets du LSD, Paal-Oerjan Johansen conclue « qu’une simple dose de LSD permettrait pendant au moins six mois» de diminuer les risques de rechute des alcooliques et pourraient les convaincre à une totale abstinence ».
Un traitement ni toxique ni addictif
Dans le traitement qu’il préconise, une simple dose de drogues hallucinogènes serait administrée «à des patients informés, sous supervision, dans un cadre confortable» pour les aider à méditer sur leur consommation d’alcool, à prendre conscience de leur situation et à y mettre un terme, a expliqué Paal-Oerjan Johansen. « Les drogues hallucinogènes ne sont pas toxiques ni addictives« , explique M. Johansen. « Pour tout traitement, il y a une évaluation des risques qui tient compte des avantages et des inconvénients. L’alcoolisme est une des causes de mortalité les plus répandues dans le monde occidental alors que personne n’est jamais mort d’un traitement au LSD« . En ajoutant que « ce traitement ne pourra de toute façon pas être administré à un grand nombre de patients mais seulement à des cas tout à fait particuliers« .
Cette nouvelle étude semble confirmer une étude britannique de 2012 publiée dans le Journal of Psychopharmacology qui concluait que cette drogue hallucinogène d’origine synthétique a eu un « effet bénéfique significatif » sur l’alcoolisme et la dépendance pendant six mois après sa consommation.
Ce scientifique norvégien ambitionne d’ouvrir à Oslo une clinique offrant des traitements à base de substances hallucinogènes. «Mais, pour contourner les sévères (…) Lire la suite sur Topsanté

Alcoolisme : le Chili teste le premier vaccin
L’alcool plus nocif que l’héroïne?
Baclofène: un médicament miracle contre l’alcoolisme ?
Reprendre une vie sans alcool
Alcoolisme : des associations existent


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Palmarès 2013 des hôpitaux français

hopital-logoLes CHU sont à l’honneur dans le dix-septième classement du Point où Lille arrive en tête, suivi de près par Toulouse n°2, de Bordeaux n°3 puis de Strasbourg 4ème, Nantes 5ème (en hausse), de Montpellier 6e, de la Pitié-Salpêtrière-Paris (AP-HP) 7ème, de Nancy 8e (en hausse), de Rennes, Grenoble, Amiens, Rouen, Tours, Caen, Clermont-Ferrrand, Nice et Limoges… Au total 28 centres hospitaliers régionaux et universitaires figurent dans la short list des 50 meilleurs hôpitaux de France sur plus de 600 établissements*. Le Point  rend également hommage aux femmes « docteures » qui occupent près de la moitié (46% très exactement)  des 42 000 postes de praticiens hospitaliers publics et à la médecine française plébiscitée par les patients étrangers. Gros plan sur LE palmarès de la rentrée

Les meilleurs hôpitaux et cliniques dans 63 spécialités
Accidents vasculaires cérébraux, cancer de la prostate, du sein, du poumon, cataracte, chirurgie du ronflement, de la myopie, de l’obésité, cardiaque, prothèse de hanche, neurochirurgie, infarctus du myocarde…et pour l’hôpital seulement chirurgie de l’audition et du nez et des sinus… Après avoir passé 1 200 établissements au banc d’essai, Le Point révèle la liste des hôpitaux et cliniques les plus performants sur les 1 200 au banc d’essai dans 63 activités. Partout les CHU se retrouvent en bonne, voire très bonne place. Une excellence reconnue qui attire des patients étrangers.

« 60 161 séjours effectués dans les hôpitaux français par des patients étrangers non résidents » annonce Le Point qui livre des statistiques fort intéressantes : 55 % d’entre eux sont européens (pays de l’Union européenne ou de pays limitrophes). Viennent ensuite l’Algérie, le Maroc, la Roumanie et le Koweït. Au total 186 nationalités sont représentées.
Pour beaucoup de ressortissants étrangers, l’hospitalisation en France n’est pas une option mais un cas de force majeure. Ainsi les urgences des hôpitaux alpins accueillent un flot de skieurs anglais, belges… Dans des villes touristiques les secouristes soignent des visiteurs accidentés, souffrant de problèmes cardiaques ou victimes d’une chute.
Par contre nombreux sont les européens atteints d’un cancer ou d’une maladies cardio-vasculaires qui sélectionnent un établissement frontalier. Les belges viennent au CHU de Lille et au Centre de lutte contre le cancer (CLCC) Oscar Lambret, les allemands et luxembourgeois sont pris en charge dans les CHU de Strasbourg et de Nancy, les italiens et monégasques au CLCC de Nice, les espagnols au CH de Perpignan, les malgaches au CHU de la Réunion … et les Koweitiens en Ile de France et tout particulièrement à Gustave Roussy qui tisse des liens étroits avec cet Emirat depuis 5 ans. A l’Assistance publique- Hôpitaux de Paris 13 000 séjours de patients étrangers sont recensés chaque année mais plus de la moitié restent impayés ; un dysfonctionnement en passe d’être réglé selon les responsables de l’AP-HP. Quant à l’Assistance publique- Hôpitaux de Marseille, l’institution a comptabilisé 1 143 séjours de patients algériens, marocains et italiens en 2011 « plus du tiers vienne pour des dialyses extrarénales dont une majorité d’enfants. » est-il précisé.

Pourfendeurs des dysfonctionnements du système de santé, les journalistes dénoncent les abus de la chirurgie réfractive  notamment dans le traitement des myopies fortes de l’hypermétropie et surtout de la presbytie.

Les docteures opèrent
25% des chirurgiens sont des femmes mais on les rencontre plus rarement en orthopédie, l’urologie (4 % chacun), chirurgie artérielle (8 %) et chirurgie cardiaque et thoracique (9 %). Et la parité n’est pas non plus de mise dans les postes hiérarchiques les plus élevés (PUPH, chef de service…) toujours dominés par les hommes.

*publics ou privés à but non lucratif participant au service public hospitalier

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Les sodas nuiraient à la fertilité

Les sodas nuiraient à la fertilité

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Une étude sur l’impact des boissons très sucrées sur l’organisme réalisée par des chercheurs de l’Université de l’Utah et de l’Institut de l’enfance en Californie (USA), confirment que les sodas pourraient provoquer des problèmes de fertilité et affecter l’instinct de survie.

On savait que la consommation de boissons gazeuses, à raison de 30 à 40 grammes de sucres par canette, peut engendrer des problèmes de santé (cancer, diabète, asthme, obésité,…). Une étude de l’Université de l’Utah et de l’Institut de Californie montre que les sodas ont un effet négatif sur la reproduction et la survie.

D’autres études montrent que les hommes qui consomment l’équivalent d’une canette de soda par jour sont sujets à un risque accru de cancer de la prostate, indique une étude médicale suédoise publiée lundi.

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Marseille : émoi suite au décès du jeune homme poignardé et à l’agression d’un infirmier des urgences

Un garçon de 18 ans a été poignardé dimanche 18 août près du vieux port à Marseille (13). Touché au thorax, il a été hospitalisé à l’hôpital Nord où il a été opéré puis placé en réanimation. Le lendemain, l’AP-HM annonçait  le décès du blessé à l’hôpital Nord « Malgré tout le professionnalisme et le dévouement des équipes  de l’AP–HM et l’espoir de l’opération chirurgicale qui s’était bien déroulée ce dimanche, l’extrême gravité des blessures a emporté ce jour la vie de ce jeune homme ».

Dimanche soir, la violence s’est poursuivie aux urgences de l’hôpital de la Conception

Suite à la rixe qui s’est déroulée le Cours Jean Ballad, les agresseurs du jeune homme se sont rendus à l’hôpital de la Conception pour faire traiter leurs blessures. « Aux urgences, l’un d’entre eux a blessé un infirmier à l’arme blanche qui lui demandait ses papiers d’identité et de sécurité sociale » a expliqué Bastien Ripert, directeur de cabinet de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM). « Ce genre de situation n’est absolument pas acceptable. Nos moyens de sécurité ont des limites. Nous demandons donc un accompagnement des pouvoirs publics pour faire face à ce type de situation, avec la présence de forces de police sur place dans un dispositif qu’il convient d’inventer, sans quoi nous ne sommes plus en mesure d’assurer la sécurité » a confié le responsable à l’AFP.

Les inspecteurs de la brigade criminelle de la Sureté mènent activement des recherches pour retrouver les agresseurs.

Depuis le début de l’année, Marseille est le théâtre de règlements de comptes violents ayant entraîné la mort d’une dizaine de personnes.
Pour le sénateur-maire de Marseille, Président du Conseil de surveillance de l’AP-HM, Jean-Claude Gaudin «Trop c’est trop ! Cette nouvelle agression survenue en plein centre-ville est la démonstration que mes demandes d’effectifs supplémentaires de police nationale sont plus que jamais légitimes. (…) Je souhaite que le gouvernement sorte de ses postures médiatiques et qu’il réponde enfin concrètement aux Marseillais qui veulent légitimement se sentir en sécurité dans tous les quartiers de la ville, et pas uniquement dans les Zones de sécurité prioritaires», a-t-il déclaré, dans un communiqué daté du 18 août.

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Le goût des pommes modifié par le réchauffement climatique

Le goût des pommes modifié par le réchauffement climatique

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Le réchauffement climatique aurait des conséquences sur le goût et la texture des pommes, selon une nouvelle étude japonaise. Depuis le début de cette recherche en 1970, en effet, les pommes seraient devenues moins acides, moins croquantes mais plus sucrées.

L’étude a porté sur l’observation depuis 1970 d’arbres fruitiers produisant deux variétés de pommes, la Fuji et la Tsugaru. Différents paramètres liés à la texture et au goût des pommes ont été observés, mais également leurs croissances du stade de bourgeon jusqu’au mûrissement. Afin d’évaluer l’évolution climatique, un relevé de températures a également été effectué dans les vergers.

Les résultats de cette recherche a permis de montre que l’augmentation de la température à peine perceptible (0,32°C en moyenne) a conduit à changer la texture et à modifier le goût des pommes. Elles sont devenues moins acides, moins croquantes mais plus sucrées.

Le réchauffement climatique modifie le goût des pommes

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Hémorroïdes : les bons réflexes pour soulager les symptômes

Ca vous démange, ça vous fait mal ? Voici 9 astuces qui devraient vous soulager si vous souffrez d’hémorroïdes.

Pour diminuer la pression sur les veines hémorroïdaires

Levez-vous souvent de votre siège au bureau et faites quelques pas afin de relancer la circulation sanguine. Ne restez pas trop longtemps assis aux toilettes. Dans cette position, les muscles de l’anus se relâchent.

Pour réduire les démangeaisons

Lavez-vous en utilisant un savon très gras, sans tomber dans l’excès d’hygiène responsable d’irritation. Pour vous sécher – l’humidité aggrave l’irritation – en évitant les frottements d’une serviette, utilisez un sèche-cheveux à distance.

Après être allé à la selle, nettoyez la région anale. Utilisez du papier humidifié avec de l’eau ou mieux, avec de la lotion à l’hamamélis. Vous pouvez aussi opter pour des lingettes de bébés sans alcool et jetables.

Bon à savoir : il existe de très chic WC-douches japonais. Leur particularité : un jet d’eau vous rince le postérieur, suivi d’un séchage à air chaud télécommandé.
Où ? Boutique Le Trône, 85 rue d’Assas, 75006 Paris. Tél. : 01 42 45 01 73. Premier prix : environ 900€. Toto, Inax, Geberit…

Pour soulager les crises

Prenez des bains de siège 3 ou 4 fois par jour pendant 10 à 15 minutes.

Pour soulager la douleur

Une astuce consiste à appliquer un glaçon glissé dans un préservatif (ou dans un sac plastique…) sur votre hémorroïde.

Pour éviter d’aggraver la situation

Ne soulevez pas d’objets lourds ou encombrants.

Pour lutter contre la constipation

Marchez d’un bon pas, cela stimule les intestins paresseux et renforce les muscles de la région anorectale. 20 minutes par jour suffisent : descendez une station avant votre arrêt de bus habituel, promenez le chien un peu plus longtemps, faites une promenade digestive.

Lors d’un voyage en avion

Prévoyez un coussin pour vous asseoir et toutes les deux heures, levez-vous pour faire quelques pas. La pressurisation de l’appareil s’accompagne d’une baisse de la pression d’oxygène dans le sang qui risque d’aggraver (…) Lire la suite sur Topsanté

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Hommes et femmes inégaux face à la mort subite liée au sport

© Fotolia/Inserm

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« Hommes et femmes inégaux face à la mort subite liée au sport » par le Docteur Erard de Hemricourt.

La pratique sportive est bonne pour l’organisme … sauf quand elle se complique de lésions traumatiques ou conduit dans de très rares cas à des morts subites. Et bien que ces événements soient relativement rares, du fait de leur surmédiatisation dans les journaux, ils font peurs et interpellent les sportifs.

Des données précédentes montraient déjà que les morts subites consécutives à une activité sportive se rencontraient plus souvent chez les hommes mais certains experts attribuaient cela à une participation plus réduite des femmes dans les activités physiques intenses.

Or, voici une nouvelle étude française réalisée par l’équipe du Dr Eloi Marijon à l’Université Paris Descartes qui apporte quelque éclaircissement (Incidence of sports-related sudden death in France by specific sports and sex. Eloi Marijon et al. JAMA 2013 ;310(6) : 642-643).

Les auteurs ont analysé de manière rétrospective des données récoltées entre 2005 et 2010 sur un total de 35 millions d’habitants. Les scientifiques ont retenu trois activités sportives le plus souvent pratiquées par les femmes à savoir le jogging, le vélo et la natation. Également, seules les activités intenses et soutenues ont été prises en compte puisqu’on sait qu’une faible activité physique ne conduit que très rarement à une complication sur le plan cardiovasculaire. Les données ont ensuite été classées en fonction de l’âge des individus et de leur sexe.

Un total de 775 morts subites a été enregistré au cours de la période 2005-2010. Ces décès sont survenus soit pendant l’activité elle-même soit endéans l’heure après l’arrêt de l’exercice physique. Parmi tous les cas enregistrés, seuls 42 décès concernaient des femmes (0,5 %). Ces données confirment donc bien les données précédentes puisque la grande majorité des décès sont effectivement survenus chez les hommes (95 %). Mais cela ne répond pas à la question de savoir si ces décès sont plus fréquents chez les hommes du fait de leur nombre plus important comparativement aux femmes dans la pratique des sports de haut niveau.

Pour répondre à cette question bien précise, les chercheurs ont calculé le nombre de décès sur l’ensemble des femmes et l’ensemble des hommes inclus dans la base de données. Et là, également la différence est flagrante. L’incidence de la mort subite était de 0,51 par million de femmes pratiquant une activité sportive et de 10,1 par million d’hommes soit une multiplication par vingt du risque relatif chez les hommes par rapport aux femmes !

D’après le Dr Marijon, plusieurs explications sont possibles pour expliquer cette grande différence : tout d’abord, les hommes à l’inverse des femmes peuvent débuter leur pratique sportive de manière beaucoup plus brutale, en parvenant très rapidement au summum de leurs capacités physiques.

La seconde hypothèse est plus liée à l’état des coronaires chez les hommes qui présentent plus souvent des lésions et des rétrécissements à ce niveau. Cela pouvant directement augmenter le risque coronarien chez les hommes sportifs.

Quoi qu’il en soit et sur base des données préliminaires récoltées ici, il est donc conseillé aux hommes de faire un bilan cardiovasculaire avant toute pratique sportive intense et cela surtout chez les hommes d’un certain âge puisque cette étude a également permis de montrer que le risque de mort subite, à l’inverse de ce qui est observé chez les femmes, augmenterait avec l’âge.

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