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Les jeunes médecins encouragés à s’installer dans les déserts médicaux

Les jeunes médecins encouragés à s’installer dans les déserts médicaux

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Les mesures concernant l’incitation des jeunes médecins en France à s’installer dans les déserts médicaux prises dans le cadre du Pacte Territoire-Santé fin décembre viennent d’être publiés au Journal officiel. Un salaire minimum garanti de 3640 euros et une allocation de 1200 euros par mois pour les jeunes étudiants contre l’engagement à s’installer dans les territoires isolés seront-elles suffisantes pour lutter contre les déserts médicaux ?

La première mesure vise à proposer à 200 jeunes médecins généralistes en 2013 non encore installés ou installés depuis moins d’un an qui accepteraient d’ouvrir un cabinet médical dans les déserts médicaux des contrats de praticiens territoriaux de médecine générale (PTMG).

Dans le cadre de ce contrat, les jeunes médecins se verraient garantir un revenu net mensuel de 3640 euros pendant 2 ans sous forme de complément de revenus tirés des activités de soins. A cette garantie seront également adjoint des avantages en matière de protection sociale (rémunération versée pendant 3 mois en cas d’arrêt maladie ou pendant toute la durée du congé maternité).

Les jeunes médecins encouragés à s'installer dans les territoires isolés

En contrepartie, rappelle la Ministre de la santé, les bénéficiaires devront notamment s’engager à respecter les tarifs opposables mais également participer à la permanence des soins ambulatoires.

L’autre mesure phare pour lutter contre les déserts médicaux est le renforcement des contrats d’engagement de service public (CESP). Ce dispositif ouvre droit à percevoir une allocation mensuelle brute de 1200 euros pendant les études contre l’engagement du jeune médecin ou dentiste à exercer dans les territoires identifiés comme fragiles.

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Les dangers de la caféine pendant la grossesse

hart_es_anna/Flick

« Le café c’est bon… mais sous conditions » nous rappelait il y a quelques mois une étude dont les résultats étaient publiés sur News Santé .

Pour autant les chercheurs de l’Inserm nous mettent aujourd’hui en garde contre les dangers de la caféine pendant la grossesse et ses effets sur le cerveau en développement.

Une mise en garde qui intervient alors que la caféine reste encore et toujours la substance psychoactive la plus consommée au monde, y compris pendant la grossesse.

Selon une étude menée sur des souris par Christophe Bernard, directeur de recherche Inserm et son équipe au sein de l’unité 1106 Institut de Neurosciences des Systèmes” (Inserm/Université Aix Marseille),  la caféine affecte le cerveau en développement,  entraînant chez la progéniture une plus grande sensibilité aux crises d’épilepsie et des problèmes de mémoire.

Même s’il est délicat d’extrapoler ces résultats à la population humaine, ils posent la question des conséquences de la consommation de caféine par la femme enceinte.

Avant d’en arriver à ces conclusions, les scientifiques  ont reproduit chez des souris femelles une consommation de café régulière (équivalent de 2-3 cafés par jour chez l’Homme), tout au long de la période de gestation (19-20 jours) jusqu’au sevrage de la progéniture, en ajoutant de la caféine dans l’eau de boisson.

Au terme de l’étude ils ont notamment constaté que les bébés souris étaient beaucoup plus sensibles aux crises d’épilepsie et qu’une fois adultes elles présentaient d’importants problèmes de mémoire spatiale, à savoir des difficultés à se repérer dans leur environnement.

A propos des ces résultats,  Christophe Bernard a déclaré “Cette étude est la première démonstration des effets néfastes de l’exposition à la caféine sur le cerveau en développement. Bien qu’elle pose la question de la consommation de café chez la femme enceinte, il est nécessaire de rappeler la difficulté, liée à l’utilisation de modèles animaux, d’extrapoler ces résultats à la population humaine sans prendre en compte les différences de développement et de maturation entre les espèces”

Communiqué – Salle de presse de l’Inserm – Consommation de caféine pendant la grossesse et effets sur le cerveau en développement


News Santé

Blanchiment des dents : des produits bientôt interdits en France

Blanchiment des dents : des produits bientôt interdits en France

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Une décision de l’ANSM publiée vendredi au Journal Officiel encadre le recours aux produits de blanchiment des dents en France. Cette pratique à visée esthétique expose les consommateurs à des risques pour leur santé.

Les produits à base de peroxyde d’hydrogène peuvent entraîner une hypersensibilité des dents, notamment une irritation des muqueuses liée à la causticité du produit, l’apparition de douleurs et une altération de l’émail pouvant conduire à une usure prématurée et même à une fragilisation des dents.

Ces risques augmentent si la teneur de ces produits en peroxyde d’hydrogène (ou eau oxygénée) est supérieure à 0,1%, soit la concentration maximale autorisée par la réglementation en vigueur en France pour les produits d’hygiène buccale.

Les autorités sanitaires mettent en garde contre le risque de recoloration plus rapide des dents en cas d’expositions trop longues ou trop fréquentes. Lire la suite

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Des ‘neurones GPS’ mis en évidence dans le cerveau

Des chercheurs américains viennent d’identifier chez l’homme des « cellules-grillage » dans le cerveau, dont la fonction servirait entre autres à se repérer dans l’espace et se souvenir de leur position. Une découverte qui pourrait être utile dans le traitement de la maladie d’Alzheimer.

Comment expliquer le sens de l’orientation ? Passer d’un point A à un point B et savoir retourner sur ses pas, même si entre temps le décor, la lumière a changé ? Une équipe de chercheurs américains viennent de mettre en évidence chez l’homme un nouveau type de neurones, les « cellules-grillage ».

Publiée dans la revue Nature Neuroscience, leur étude a consisté à observer l’activité cérébrale de patients épileptiques hospitalisés avec des électrodes implantés dans leur cerveau pour leur traitement. Pour tester leurs capacités de localisation dans l’espace, l’équipe leur a donné un jeu vidéo simple. Objectif : rejoindre des objets répartis sur un terrain. Une fois l’objet atteint, il fallait recommencer sauf que cette fois-ci l’objet est rendu invisible. Il fallait donc utiliser sa mémoire et son sens de l’orientation pour pouvoir le retrouver.

Des cellules qui gèrent les données de navigation

Les chercheurs ont ensuite étudié l’activité cérébrale des sujets afin de déterminer quelles cellules étaient impliquées dans cette tâche. C’est ainsi qu’ils ont mis en évidence des structures encore inconnues, du moins chez l’homme. En effet, les cellules-grillage (« grid cell » en anglais) ont déjà été mis en évidence chez les rats, laissant supposer qu’elles existent chez l’homme. Mais leur existence n’avait pas encore été confirmée.

Ces neurones doivent leur nom aux grillages composés de triangles qui s’activent dans le cerveau lorsque l’individu se déplace. Ce comportement permet au cerveau de gérer les données de navigation entre le point de départ et l’arrivée, tout (…)

Lire la suite sur maxisciences.com Video – Quels effets la foudre a t-elle sur le corps humain ? Video – Deux tigres de Sumatra sont nés au zoo de Washington Video – MixBit, la nouvelle application de partage vidéos des fondateurs de YouTube Video – Moustique : que se passe t-il quand l’insecte vous pique ? Réponse en vidéoVideo – L’exceptionnelle naissance d’un requin zèbre filmée par l’Océanopolis de Brest


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Coronavirus MERS : et si le virus provenait des dromadaires ?

Selon une étude qui vient de paraître, les dromadaires pourraient être à l’origine du nouveau coronavirus MERS.

Le nouveau coronavirus est peu contagieux de patient à patient. Il touche surtout des personnes déjà fragilisées par des maladies chroniques ou immunodéprimées et provoque des problèmes respiratoires, pulmonaires et une insuffisance rénale. Depuis quelques temps déjà, les chercheurs soupçonnaient des chauves-souris d’être à l’origine du nouveau coronavirus.

Néanmoins, ils pensaient que, pour se transmettre à l’homme, le virus se servait d’hôtes intermédiaires. Une nouvelle étude publiée aujourd’hui dans The Lancet pourrait avoir trouver l’identité de ces hôtes : selon elle, les dromadaires pourraient être ce vecteur. Pour arriver à cette conclusion, une équipe de scientifiques, dirigée par le docteur néerlandais Chantal Reusken, a étudié des échantillons de sang de 349 animaux : dromadaires, vaches et chèvres provenant d’Oman, des Pays-Bas, d’Espagne et du Chili.

Ces analyses ont permis de retrouver des anticorps anti-coronavirus MERS chez 50 dromadaires originaires du sultanat d’Oman, et dans une moindre mesure dans celles d’une centaine de dromadaires originaires des îles Canaries. Comme l’indique Marion Koopmans, une des chercheuses ayant participé à l’étude, « la présence d’anticorps signifie que ces dromadaires ont été en contact avec le virus ou un virus très similaire ».

Un réservoir du virus ?

Toutefois, « nous devons également trouver le virus avant de pouvoir dire avec certitude qu’il s’agit du même que celui qui infecte les humains », a-t-elle précisé cité par le Point. Pour le moment, la seule hypothèse est « que les dromadaires pourraient être l’un des réservoirs du virus qui provoque la maladie chez les humains », d’autant qu’au Moyen-Orient la viande dromadaire et le lait de chamelle sont régulièrement consommés.

Pour confirmer ces résultats, (…)

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L’obésité recule chez les enfants américains

© Fotolia

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Alors que de très pessimistes prévisions tablent sur une obésité galopante aux Etats-Unis (voir « Près de la moitié des Américains obèses en 2050« ), un rapport des autorités sanitaires américaines démontre pour la première fois que l’obésité est en baisse chez les enfants américains.

Une tendance qui s’observe chez les très jeunes enfants (2-4 ans) issus de familles à bas revenus. Un recul certes modeste mais un recul quand même constaté dans 19 états, et ce après des décennies de hausse.

Pas de quoi pavoiser pour autant, ce recul n’étant que d’environ 1% en moyenne pour les états de Floride, de Géorgie, du Missouri, du New-Jersey, ou bien encore du Dakota du Sud avec des écarts variant de de 0,3 à 2,6 points.

Dans certains états, l’obésité infantile gagne encore un peu de terrain. C’est par exemple le  cas du Colorado, de la Pennsylvanie et du Tennessee.

Une baisse plus que modeste mais qui pour certains observateurs est un bon début. Rappelons que la lutte contre l’obésité infantile fait partie des priorités de la première Dame des Etats-Unis, Michelle Obama.

Il y a un peu plus d’un an, estimant que les efforts déployés depuis plusieurs années n’avaient  pas été suffisants, l’Institut de Médecine américain décidait de partir en lutte contre ce fléau rappelant que l’obésité est facteur important de  risque pour la santé (apparition de certains cancers, problèmes cardio-vasculaires, hypertension, diabète).

800 recommandations avaient ainsi été publiées. Parmi elles : une heure d’activité physique par jour à l’école, de nouvelles taxes sur les sodas qui pourraient être carrément interdits au sein des établissements scolaires,  des portions moins caloriques pour les enfants dans les fast-foods, des menus plus équilibrés dans les cantines mais aussi des crédits d’impôts en faveur des collectivités qui encourageront l’ouverture de magasins vendant des produits « sains ».

Pour autant le combat est loin d’être gagné puisqu’aujourd’hui encore un enfant américain sur 8 souffre de surpoids et/ou d’obésité.


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Un comprimé de cannabis plus efficace qu’un joint contre la douleur

Une étude américaine révèle que les comprimés de marijuana seraient plus efficace que le joint pour lutter contre les douleurs. En France, le cannabis thérapeutique est toujours interdit.

Un comprimé de cannabis serait plus efficace qu’un joint contre la douleur. C’est ce que révèle une étude, publiée dans la revue du groupe Nature Neuropsychopharmacology.

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs de l’Université Columbia, à New York, ont divisé 30 fumeurs réguliers en plusieurs groupes. Les premiers devaient continuer à fumer du cannabis, les seconds devaient prendre entre 0,10 et 20 mg de dronabinol (version synthétique de l’ingrédient actif de la marijuana) et enfin, les derniers prenaient un placebo (sans le savoir, évidemment).

Au bout de deux semaines d’expérience, les résultats ont montré que les « cobayes » ayant ingéré le dronabinol, tout comme les fumeurs, ressentaient moins la douleur que ceux ayant reçu des placebos, lorsqu’on leur trempait le bras dans une eau très froide.

Le dronabinol, plus fort que le joint

Si de précédentes études avaient déjà permis de prouver les effets positifs du cannabis sur la douleur, aucune n’avait comparé la fumette et la prise de médicaments par voie orale. Or, selon l’étude, les personnes traitées au dronabinol toléraient encore mieux la douleur que les fumeurs de joints, puisqu’ils parvenaient à laisser leur bras plus longtemps dans l’eau glacée. De plus, le comprimé oral rendrait moins accro que le joint.

Le cannabis thérapeutique interdit en France

En Europe, plusieurs pays tels que les Pays-Bas, l’Espagne, l’Italie ou encore l’Allemagne ont déjà légalisé l’usage médical du cannabis. En France, ce type de thérapie est toujours interdit. Le dronabinol (commercialisé sous l’appellation Marinol) peut toutefois être prescrit pour des douleurs chroniques dans le cadre d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU), une procédure spéciale réservée à des pathologies pour lesquelles il n’existe pas de traitement approprié.

Le jeu Tetris utilisé pour traiter l’amblyopie

Des chercheurs de l’Université McGill au Canada ont trouvé une manière originale de traiter le syndrome de « l’oeil paresseux » (ou amblyopie): en proposant au patient de jouer au célèbre jeu vidéo de casse-tête « Tetris », afin d’entraîner les deux yeux à collaborer, a rapporté mardi la BBC.

Une équipe de recherche sous la supervision du Dr Robert Hess de l’Université McGill et de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill ont utilisé le jeu vidéo Tetris dans une approche novatrice pour traiter l’amblyopie chez l’adulte. En divisant l’information entre les deux yeux de façon complémentaire, le jeu les entraîne à travailler ensemble, ce qui constitue une nouveauté par rapport aux traitements précédents, qui utilisaient un cache-oeil, explique l’université dans un communiqué diffusé lundi. Les données de cette recherche, publiée dans la revue Current Biology, confirment qu’en atténuant la suppression de l’oeil le plus faible en forçant les deux yeux à coopérer, on augmente le niveau de plasticité du cerveau de la personne amblyope et on lui permet de réapprendre.

Cache-oeil inefficace chez l’adulte

L’amblyopie est la cause la plus courante de déficience visuelle chez l’enfant. Les traitements qui consistent à couvrir l’oeil fort dans le but de forcer l’oeil faible à travailler fonctionnent partiellement chez les enfants, mais sont inefficaces chez les adultes.

Les blocs pour l’un, le sol pour l’autre

Les chercheurs ont étudié la possibilité de traiter les adultes amblyopes à l’aide du jeu Tetris, qui consiste pour rappel à encastrer des blocs de différentes formes au fur et à mesure qu’ils descendent. « En utilisant un visiocasque, nous avons été capables de jouer le jeu en présentation dichoptique, c’est-à-dire où un oeil était seulement en mesure de voir les objets qui tombent, et l’autre seulement le sol », développe le Dr Hess. « Nous pensions que le fait de forcer les yeux à travailler ensemble pourrait améliorer la vision de l’oeil paresseux », ajoute-t-il.

Améliorations spectaculaires

L’étude a impliqué un groupe de dix-huit adultes souffrant d’amblyopie. Neuf participants ont joué au jeu avec uniquement l’oeil le plus faible, alors que l’oeil le plus fort était couvert (présentation monoculaire). Le reste des participants ont joué au même jeu, mais en se servant de leurs deux yeux, où chacun des yeux pouvait voir une partie différente du jeu (présentation dichoptique). Après deux semaines, la vision de l’oeil faible et la vision 3D des participants qui jouaient au jeu de manière dichoptique s’étaient améliorées de manière spectaculaire. Quand le groupe avec la vision monoculaire, qui n’avait montré qu’une amélioration modérée, est passé au nouvel entraînement dichoptique, la vision des participants de ce groupe a également connu une nette amélioration, affirme le communiqué.

La pertinence de l’utilisation de cette approche thérapeutique chez les enfants fera l’objet d’un essai clinique plus tard cette année.

Être inactif est plus dangereux que de fumer?

Les fumeurs et amateurs des produits du tabac sont séquestrés dans une catégorie peu enviable depuis quelques années, reclus et méprisés par une population de plus en plus anti-tabac.

Voilà un phénomène qui pourrait aussi frapper les plus paresseux et sédentaires d’entre nous, alors qu’une étude rapportée par Santé Log fait état de risques cardiovasculaires plus importants chez ces individus que chez les fumeurs.

Mondialement, on rapporte que c’est facilement le tiers de la population qui ne pratique aucune activité physique, donc qualifié de sédentaire. Du lot, on associe 5,3 millions de décès reliés à cette procrastination physique, contre 5,1 millions liés au tabagisme.

Le fait de ne pas bouger ou de ne pas pratiquer d’activités physiques est donc devenu un facteur de risque de troubles cardiovasculaires mortels plus important que la cigarette, ce qui inquiète plusieurs observateurs.

C’est d’ailleurs pourquoi l’International Chair on Cardiometabolic Risk (ICCR) publie un rapport qui dévoile ces chiffres, afin de sensibiliser la population à cet état de fait et tenter d’en convaincre une partie de retrouver ses chaussures de sport.

De plus, ces personnes associent souvent ce comportement de farniente à un régime alimentaire trop gras, trop salé et pauvre en nutriments et minéraux. Un cocktail visiblement mortel.

Le rat-taupe nu détiendrait le secret du traitement contre le cancer

Un petit rongeur résistant au cancer pourrait s’avérer essentiel pour mettre au point un traitement de cette maladie, révèle une nouvelle étude publiée mercredi sur le site web de la revue Nature.

Des études de laboratoire ont identifié une sécrétion cellulaire sucrée du rat-taupe nu qui empêche la propagation de tumeurs cancéreuses.

Les résultats pourraient conduire à de nouvelles thérapies sur des humains à long terme, rapporte l’équipe de chercheurs américaine dirigée par Andrei Seluanov et Vera Gorbunova de l’Université de Rochester, à New York.

Ces derniers ont prélevé en laboratoire des cellules du rongeur et ont constaté que les tissus étaient riches en acide hyaluronique, un sucre gluant qui répare des tissus. Une version similaire de la substance est d’ailleurs utilisée comme médicament pour traiter l’arthrite et les rides.

Lorsque cet acide est retiré des cellules du rat-taupe nu, le rongeur n’est plus résistant au cancer, révèle l’étude.

Cette espèce de rongeur myope et dépourvu de pilosité, plus près du porc-épic que du rat, peut vivre jusqu’à 32 ans. Les scientifiques n’ont jamais détecté de cancer chez aucun d’entre eux, contrairement aux souris, qui meurent souvent de cancer et vivent rarement au-delà de quatre ans.

Les chercheurs estiment que la substance qui le protège du cancer lui confère également sa peau élastique et fripée qui le caractérise.