Archives de catégorie : ACTUALITES

Les chats, un problème de santé publique?

Des parasites proliférant dans les excréments et la litière de chats atteignent des niveaux sans précédent dans l’environnement, affirment des chercheurs américains.

La présence de ces parasites, appelés Toxoplasma gondii, constituerait même un problème de santé publique, selon le chercheur Robert H. Yolken du centre médical de l’Université Johns Hopkins University et ses collègues.

Leurs travaux montrent que, seulement aux États-Unis, pas moins de 1,2 million de tonnes métriques de litières à chat sont déversées annuellement dans l’environnement.

Depuis quelques années, la présence dans l’eau de Toxoplasma gondii a attiré l’attention des responsables de la santé publique sur l’importance des parasites excrétés dans les fèces des chats infectés.

Les analyses menées à travers le pays montrent une augmentation du nombre de parasites présents dans les différentes régions des États-Unis, particulièrement dans les zones où les chats sont nombreux.

Une infection parasitaire par le Toxoplasma gondii se nomme toxoplasmose. Elle est très répandue puisqu’environ 50 % de la population adulte mondiale est porteuse.

Si la toxoplasmose est habituellement bénigne et passe inaperçue, elle peut mener à des complications chez les personnes plus vulnérables, et les foetus.

Les chercheurs s’inquiètent surtout parce que certaines études tendent à montrer que la toxoplasmose est liée à la schizophrénie, aux troubles obsessionnels compulsifs, à l’arthrite rhumatoïde et à des cancers du cerveau.

Afin d’éviter d’être contaminé, les chercheurs conseillent de :

  • Bien éliminer la litière des chats
  • Garder les chats à l’intérieur
  • Réduire la population de chats sauvages
  • Protéger les aires de jeux des enfants

Le détail de cette étude est publié dans la revue Trends in Parasitology.

Le saviez-vous?

Le parasite T. gondii ne peut se multiplier de manière sexuée que chez les félidés.

Cancer : les femmes de grande taille plus exposées

Les grandes femmes sont plus susceptibles que celles de petite taille de développer un cancer, a révélé une étude publiée jeudi aux États-Unis. Les chercheurs ont examiné près de 145 000 femmes ménopausées âgées de 50 à 79 ans et constaté que pour chaque dix centimètres de taille de plus leur risque de souffrir d’un cancer du sein, du côlon, du rein, de l’ovaire, du rectum, de la thyroïde et de la peau (mélanome) augmentait de 13 %.

« Le cancer résulte d’un processus lié à la croissance. De ce fait, il est logique que les hormones et d’autres facteurs contribuant à la croissance puissent accroître le risque de cancer », relève le docteur Geoffrey Kabat, un épidémiologiste de la faculté de médecine Albert-Einstein de l’Université Yeshiva à New York, principal auteur de cette recherche parue dans la revue américaine Cancer Epidemiology.

Un facteur toutefois mineur

Le lien entre la taille et un risque accru de cancer a subsisté après avoir pris en compte d’autres facteurs pouvant accroître la probabilité de développer la maladie, tels que l’âge, le poids, le niveau de formation, le tabac, la consommation de l’alcool et le fait de suivre une thérapie hormonale. « Nous avons été surpris par le nombre de centres de traitement du cancer où la taille était clairement liée au développement de la maladie. Dans ces statistiques, davantage de cancers semblent avoir un lien avec la taille qu’avec l’indice de masse corporelle », ajoute-t-il.

Parmi les femmes les plus grandes, le risque de certains cancers (rein, rectum, sang, et thyroïde) est même nettement plus élevé, allant de 23 à 29 % pour chaque 10 centimètres de plus. L’étude n’a pas établi une certaine taille à partir de laquelle le risque de cancer commence à augmenter, relève le docteur Kabat tout en soulignant que ce risque reste faible. « Il est important de souligner que l’âge, le tabagisme, le surpoids et certains autres facteurs de risque jouent un rôle considérablement plus grand », souligne le chercheur.

Oreilles: gare aux gouttes et aux coton-tiges

Et prudence avant de vous rabattre sur des produits d’origine naturelle (comme l’huile pour bébé), conseille un docteur spécialisé en oto-rhino-laryngologie au Canada.

Ainsi, les médias ont fait état d’une étude menée par l’Hôpital de Montréal pour enfants selon laquelle certaines gouttes vendues sans ordonnance pour déloger le cérumen – la cire des oreilles – pouvaient causer des dommages à l’oreille.

D’après Sam Daniel, chercheur principal de l’étude et directeur du laboratoire de sciences auditives McGill à l’Hôpital de Montréal pour enfants, «ces gouttes émolliantes sont utiles pour désagréger et disperser l’excès de cérumen».

Mais il y a un mais: les effets de ces médicaments sur les cellules de l’oreille n’ont pas fait l’objet d’études approfondies… et les chercheurs ont observé une perte auditive, une inflammation grave et des lésions aux cellules nerveuses chez les patients qui ont utilisé de telles gouttes.

«Comme le public peut se procurer certains de ces produits facilement sans consultation avec un médecin ni ordonnance, il est important de s’assurer que leur usage est sécuritaire. Notre étude montre que, dans un modèle animal [à l’appareil auditif très semblable à celui des humains], un de ces produits, Cerumenex, est en réalité toxique pour les cellules de l’oreille», rapporte le Dr Sam Daniel.

Il ajoute qu’il ne bannit pas catégoriquement l’usage de ces produits: d’après lui, seules les personnes dont le tympan est intact et exempt de performations devraient y avoir recours, sans quoi le produit risque de pénétrer dans l’oreille interne et y détruire les cellules nerveuses. Bref, si vous souffrez – ou avez souffert – d’otites à répétition… prudence.

Mais dans le doute, que faire pour déloger le cérumen de façon la plus sécuritaire possible? «Rien ne vaut un simple rendez-vous chez le médecin, qui pourra procéder à l’extraction du cérumen et, au besoin, référer le patient à un oto-rhino-laryngologiste», indique Sylvain St-Pierre, président de l’Association d’oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale du Québec.

Et que penser des solutions «maison», notamment l’huile pour bébé et le peroxyde, pour désagréger l’excès de cire? «La prudence est de mise, car aucune étude n’a été réalisée sur la sûreté de ces produits « naturels ». Rien ne prouve qu’ils ne peuvent pas, eux aussi, causer de l’irritation ou de l’inflammation», avance le Dr Sylvain St-Pierre.

Coton-tiges

Nombreux sont ceux qui utilisent quotidiennement des coton-tiges (communément appelés «Q-tips») pour se nettoyer les oreilles. Habitude risquée?

Oui, si on en croit le rapport du coroner Jacques Ramsay rendu public hier au sujet d’une mort survenue à Montréal l’an dernier.

Daniel St-Pierre, 43 ans, est décédé à la suite d’une complication intracrânienne d’une otite moyenne bactérienne. Il avait utilisé des coton-tiges.

«L’écoulement sanguinolent tend à supporter une perforation traumatique de la membrane tympanique», peut-on lire dans le rapport du coroner, même si ce dernier explique que l’otite externe peut également être responsable de cet écoulement.

«Non seulement les tiges de coton sont responsables de nombreuses perforations du tympan, ils favorisent, lorsqu’on les utilise, le développement d’otites externes en modifiant le pH dans le canal auditif externe», indique le Dr Jacques Ramsay.

D’après ce coroner, l’utilisation de coton-tiges dans les oreilles est encore trop fréquente, et ce même si les fabricants de tiges de coton ouaté expliquent sur les boîtes qu’il est déconseillé de les introduire dans le canal externe de l’oreille.

C’est pourquoi il demande à Santé Canada d’obliger ces fabricants à apposer sur les emballages un pictogramme montrant une oreille avec un X rouge pour que le message soit plus clair.

Les paquets de cigarettes neutres inciteraient à l’arrêt du tabac

Les paquets de cigarettes neutres incitent-ils à l’arrêt du tabac ? Et la réponse est OUI selon une étude menée à l’automne dernier auprès des 536 fumeurs de l’Etat de Melbourne (Australie).

Ce pays est en effet l’un des tous premiers au monde à avoir opté pour des paquets de cigarettes neutres, sans marque et sans logo… des paquets qui comportent exclusivement des photos chocs et des messages sanitaires visant à rappeler les méfaits du tabac sur la santé.

Selon cette étude, dont les résultats viennent d’être publiés sur le site de la revue spécialisée BMJ Open, les fumeurs de paquets neutres trouvent que les cigarettes sont moins plaisantes (+70%) et de moindre qualité (+66%). L’habit ferait-il  le moine ?

Ce résultat a été obtenu en comparant les réponses de deux groupes : d’un côté des fumeurs de paquets neutres, de l’autre des fumeurs ayant encore des cigarettes provenant de paquets « classiques ».

Toujours selon cette surprenante étude , le nombre de personnes ayant envisagé, au moins une fois, d’arrêter de fumer serait en hausse de 81% dans le premier groupe.

En France, le Comité national contre le tabagisme incite le gouvernement à suivre l’exemple Australien. « L’instauration de paquets neutres standardisés en France contribuera de manière importante à casser l’image encore très glamour des produits du tabac » déclarait l’hiver dernier le CNT dans un communiqué.

Karine Gallopel-Morvan chercheur en marketing social à l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique précisait à ce sujet :

« Les paquets neutres standardisés par rapport aux paquets actuels sont considérés comme ternes, peu stylés et ne renvoient plus à l’imaginaire de la marque, univers essentiel dans le déclenchement de l’acte d’achat. Les paquets neutres ne donnent pas envie d’être achetés et en ce sens ils constituent un frein majeur à l’initiation des plus jeunes dans le tabagisme. Parmi les non fumeurs, ils renforcent leur position de ne pas fumer et vis à vis des fumeurs, ces packagings contribuent également à réduire la consommation. L’enjeu sanitaire de ces produits est fondamental : il est de permettre aux responsables de santé publique de concevoir le packaging comme un support au service de la santé publique ».


News Santé

Des piscines changées en ‘bouillon de culture’ par le manque d’hygiène des baigneurs

Selon une enquête menée par le Parisien, l’hygiène des piscines françaises laisserait de plus en plus à désirer. Faute à des nageurs qui ne se lavent pas toujours avant d’aller piquer une tête.

« Les Français vont à la piscine pour se laver et c’est une catastrophe ! », explique Bernard Boullé-Giammatteï, responsable du réseau piscines de la Ville de Paris. Alors que le mercure a bien monté, laissant place à des températures caniculaires, les piscines ont été prises d’assaut par les Français en quête de fraicheur. Seulement voilà, aussi bleue et claire qu’elle puisse paraitre, l’eau des 16.000 piscines françaises n’est pas si digne de confiance qu’on aimerait le croire.

C’est ce que révèle une enquête publiée le lundi 5 août dans le journal Le Parisien qui a de quoi doucher les envies d’aller piquer une tête à la piscine. Doucher, oui car c’est bel et bien de là que vient le problème : beaucoup de baigneurs ne se lavent pas avant d’aller nager, constituant ainsi la « principale source de contamination et de risque microbiologique », selon une note publiée par l’Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire (Anses).

En effet, « les déchets organiques des baigneurs forment un véritable bouillon de culture avec son lot de désagréments : otites, rhinites, conjonctivites, gastro-entérite », écrit le Parisien. Même les crèmes, maquillages et la sueur représentent un risque car ceux-ci réagissent avec le chlore présent dans les piscines, formant une molécule volatile appelée trichloramine, qualifiée de toxique par l’Anses. Si elle peut paraitre rassurante, l’odeur des piscines qui est en fait celle de la trichloramine, serait donc loin de prouver que la piscine est propre.

Se savonner avant d’aller plonger

Pourtant, il ne serait pas si difficile de remonter l’hygiène des piscines françaises : il suffirait que tous les baigneurs prennent l’habitude de se passer au savon (…)

Lire la suite sur maxisciences.com Video – Une énorme créature des mers luminescente filmée dans les profondeurs Video – Steak créé en laboratoire : quel goût a le « frankenburger » ? Video – Le robot Wall-E construit en version réelle en Californie ! Video – Le Samsung Galaxy Note 3 présenté le 4 septembre prochain en aval de l’IFA ? Video – Curiosity boucle une première année pleine de découvertes sur Mars


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Une infirmière loue ses seins sur Internet

En région parisienne, une jeune infirmière de 29 ans met en location ses seins afin de permettre aux couples homosexuels d’allaiter leurs bébés pour un tarif de 100 euros par jour, et de 500 euros par semaine.

« Seins de maman à louer pour bébés de couples homosexuels » ? «Avec e-loue, tout se loue!», y compris des seins ! Une «jeune maman», se présentant comme une infirmière de 29 ans « en bonne santé », propose de louer ses seins pour permettre aux couples homosexuels hommes d’allaiter leur enfant.

Un couple gay doit débourser pas moins de 100 euros par jour pour bénéficier des services de la jeune infirmière qui peut aller jusqu’à 10 tétées à la journée. Cécilia a déjà reçu quatre commandes depuis la diffusiond e son annonce.

L’annonce est bien sérieuse et a été vérifiée par le service de modération d’e-loue.com avant publictation, assure Alexandre Woog, directeur et co-fondateur de ce site de petites annonces.

En France, le don de lait est encadré par le Code de santé publique. Les experts juridiques estiment que Cécilia ne doit pas vendre son lait maternel d’après l’article L2323-1 du Code de la santé publique qui stipule que cette activité à but non lucratif incombe aux seuls lactariums.

« Sauver des vies à la naissance »

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Le partenariat international Saving Lives at Birth a récemment annoncé les noms de 22 candidats qui recevront des subventions destinées à financer des moyens novateurs pour sauver la vie des mères et des nouveau-nés dans les pays en développement.

Au départ, plus de 400 candidatures, émanant des quatre coins du monde, ont été recensées. Sur ce nombre, 53 finalistes ont été invités à présenter leurs projets à Washington. Et 22 d’entre eux, plébiscités par le public qui a pu voter en ligne pour le projet de son choix, négocieront avec les investisseurs la somme qui leur sera accordée pour qu’ils mettent leurs projets à exécution.

Leurs noms ont été annoncés le 31 juillet lors de la clôture d’un forum de trois jours au siège de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), à Washington, où des innovateurs issus d’organismes à but non lucratif, d’universités et d’entreprises privées du monde entier, ont présenté leurs idées à des spécialistes du développement et à des investisseurs potentiels. Il s’agissait de la troisième série d’un concours annuel qui a pour titre : Sauver des vies à la naissance : un grand défi pour le développement (Saving Lives at Birth : A Grand Challenge for Development).

Selon le site Saving Lives at Birth, chaque année, 150.000 mères meurent en couches, 1,2 million de bébés sont mort-nés et 1,6 million de nouveau-nés décèdent dans les 48 heures suivant l’accouchement. Quand les femmes enceintes ont un accès limité à l’eau potable, aux services de transport, aux soins de santé et aux fournitures médicales ou encore à l’éducation en matière santé, leurs chances de survie – et celles de leur bébé – se trouvent grandement compromises.

Le partenariat Saving Lives at Birth regroupe l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), le gouvernement de la Norvège, la fondation Bill & Melinda Gates, le gouvernement du Canada et le département du Royaume-Uni pour le développement international.

Les 22 groupes dont les idées novatrices ont été retenues sont les suivants :

• L’ONG Africare/Sénégal, à Dakar, pour l’intégration des services communautaires par le biais de la mise en place de la téléphonie mobile et de la télémédecine afin d’améliorer l’accès aux soins prénatals.

• BILIMETRIX SRL, de Trieste, en Italie, pour un projet de diffusion d’un test rapide et peu coûteux de dépistage de l’hyperbilirubinémie, une forme souvent mortelle de lésions cérébrales provoquées par une jaunisse grave.

• Bioceptive Inc., de la Nouvelle-Orléans, pour son applicateur bon marché et réutilisable de dispositif intra-utérin, lequel simplifie l’usage de cette méthode de contraception et la rend plus sûre.

• Convergent Engineering Inc., de Newberry, en Floride, pour son système bon marché, facile à utiliser et portatif de détection précoce des signes de pré-éclampsie.

• Dimagi Inc. de Cambridge, au Massachusetts, pour un système de distribution « open source » qui intègre la technologie mobile et de localisation GPS afin d’accélérer la fourniture des soins médicaux dans les zones difficiles d’accès.

• Duke University, à Durham, en Caroline du Nord, pour la poche Pratt, une petite pochette qui stocke à domicile les médicaments antirétroviraux contre le sida pendant un an. Cette pochette est destinée à être utilisée dans le cadre de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant.

• Emory University, à Atlanta, pour un patch micro-aiguille qui facilite l’administration des vaccins contre la grippe et le tétanos aux femmes enceintes et aux enfants.

• Le Centre de recherche épidémiologique en santé sexuelle et reproductive à Guatemala, pour une approche intégrée capable de réduire la mortalité maternelle et périnatale par le biais de la formation et de l’amélioration de la gestion des soins de santé.

• Harvard College, de Boston, pour un moniteur de poche des signes vitaux permettant un diagnostic rapide chez les nouveau-nés fragiles et malades.

• JustMilk, de l’Université de Cambridge, au Royaume-Uni, pour un moyen peu coûteux d’administrer des médicaments et des nutriments lors de l’allaitement : des comprimés solubles sont placés dans une téterelle spécialement modifiée.

• La faculté des sciences et de la technologie de l’Université de Mbarara à Mbarara, en Ouganda, pour un appareil de réanimation infantile qui prévient les professionnels de santé de la possibilité d’asphyxie à la naissance ou dans le cas d’une naissance prématurée.

• Le Massachusetts General Hospital, à Boston, pour les dispositifs de tamponnement utérin dans le cadre du traitement de l’hémorragie post-partum.

• Nanobiosym Inc., à Cambridge, au Massachusetts, pour une plate-forme qui permet le diagnostic mobile rapide et précis du VIH et, partant, la mise en place rapide d’un traitement antirétroviral afin de réduire la mortalité infantile liée au VIH.

• Le centre hospitalier pour enfants Nationwide de Columbus, dans l’Ohio, pour un test peu coûteux de dépistage précoce de la pré-éclampsie, à partir d’une analyse d’urine au moyen de bandes de papier, afin de réduire la morbidité et la mortalité imputables à cette complication de la grossesse.

• L’Oregon Health and Science University de Portland, dans l’Oregon, pour un applicateur équipé d’une mini-éponge et utilisé dans le cadre du traitement de l’hémorragie du post-partum.

• Population Services International, de Washington, pour un applicateur qui permet l’utilisation de dispositifs intra-utérins dès le début du post-partum, et ce pour accroître le recours à la contraception.

• Program for Appropriate Technology in Health, de Seattle, pour un comprimé d’ocytocine à dissolution rapide à prendre par voie orale, résistant à la chaleur, à prescrire dans le traitement des hémorragies du post-partum.

• Program for Appropriate Technology in Health, cette fois pour un gel de sulfate de magnésium qui simplifie le traitement de la pré-éclampsie et de l’éclampsie.

• L’Université du Wisconsin à Madison, dans le Wisconsin, pour une souche de Lactobacillus casei qui permet la production à domicile de produits laitiers enrichis en bêta-carotène destinés aux mères à risque.

• L’Université de Melbourne, en Australie, pour un concentrateur d’oxygène fonctionnant sans électricité et à faible coût, capable de fournir de l’oxygène, de manière provisoire, aux nouveau-nés.

• L’Université de Toronto au Canada, pour un pré-mélange de fer encapsulé par pulvérisation et destiné à être fixé aux feuilles de thé. L’objectif est de réduire la carence en fer chez les femmes enceintes.

• L’Université de Valence, en Espagne, pour des bandelettes de dépistage précoce et rapide de la septicémie pendant la grossesse et l’accouchement, à utiliser sur place.

En 2012, les États-Unis se sont engagés avec l’UNICEF et les gouvernements de l’Inde et de l’Éthiopie à mettre fin aux décès évitables d’enfants en l’espace d’une génération.

Kathryn McConnell

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Dysfonction érectile : des testicules très développés augmentent le risque cardiaque

Avoir des testicules très développés augmenterait les risques cardiaques, selon une étude menée par des chercheurs italiens de l’Université de Florence sur 2800 hommes atteints de dysfonction érectile.

Il est connu que la taille des testicules peut prédire la capacité reproductive. Les scientifiques de l’Université de Florence ont mesuré la taille des testicules de plus de 2800 Italiens souffrant de troubles sexuels afin de mesurer la corrélation clinique entre cette capacité et son impact sur le risque d’événements cardiovasculaires.

Selon les résultats publiés dans le Journal of Sexual Medicine, la taille des testicules peut être révélatrice de l’état de santé général d’un individu et de sa prédisposition aux maladies cardiaques.

L’hormone lutéinisante (LH) et l’hormone folliculo-stimulante (FSH) sont responsables des niveaux d’hormones sexuelles. Les hommes ayant des problèmes de santé ont des taux de testostérone les plus bas compensés par une une forte sécrétion d’hormones hypophysaires, ce qui pourrait conduire à une augmentation de la taille des testicules.

Prouvé scientifiquement: les crèmes solaires freinent le vieillissement de la peau

Les personnes soucieuses de leur peau adeptes des crèmes solaires apprécieront une étude australienne qui confirme les bienfaits scientifiques d’une application régulière lorsqu’on s’expose au soleil.

Des chercheurs australiens ont fait appel à 900 adultes à la peau blanche âgés de 25 à 55 ans, vivant dans la région très ensoleillée du Queensland.

Les participants ont été répartis en deux groupes, on a demandé aux personnes du premier groupe de se mettre de la crème solaire à leur convenance et aux autres d’appliquer une protection SPF 15 ou plus sur le visage, le cou, les bras et les mains au quotidien et d’en remettre après avoir transpiré, de s’être baigné ou d’être resté exposé pendant quelques heures.

Au début de l’étude, les chercheurs ont passé au microscope une empreinte du dos de la main des sujets; quatre ans et demi plus tard ils ont renouvelé l’expérience pour examiner en détail le vieillissement de la peau. Pendant toute la durée du test, ils ont pris soin de peser les flacons de crème solaire tous les trois mois afin de mesure les quantités utilisées.

Leurs résultats ont montré que les adultes qui utilisaient régulièrement de la crème solaire pendant les quatre années avaient la peau moins ridée et leur vieillissement cutané était moins important (de 24%) que les personnes qui ne mettaient de la crème que de temps en temps.

Cette étude a été publiée le 4 juin dans la revue Annals of Internal Medicine.

[Source]

Sexualité : « les nuits sans lendemain » liées à la dépression

Une étude révèle que les jeunes qui ont des rapports sexuels occasionnels, sont plus déprimés que les autres. Les psychiatres sont mitigés vis à vis de ses résultats. Les gens déprimés auraient simplement moins de relations sexuelles stables.

Alors que l’été débute et que pour certains cela rime avec « amours de vacances », et surtout les aventures d’un soir, une étude américaine risque de refroidir les ardeurs des premiers vacanciers. En effet, les résultats de celle-ci révèlent que les jeunes qui ont des rapports sexuels occasionnels, sont plus déprimés et plus anxieux que les autres. Des résultats à prendre avec précaution malgré tout, les auteurs eux-même concluent qu’ils mettent en avant une association et non un lien de cause à effet.

Pour en arriver à un tel constat, les auteurs de cette enquête publiée dans la revue Journal of Sex Research ont examiné l’association entre le sexe occasionnel et la santé psychologique chez 3907 étudiants hétérosexuels de 18 à 25 ans. « Le sexe occasionnel » y était défini comme le fait d’avoir des rapports sexuels avec un partenaire connu depuis moins d’une semaine. Autrement dit, une rencontre sexuelle entre deux inconnus relatifs. Avec un questionnaire sur internet, ces chercheurs ont demandé aux étudiants de se rappeler combien de fois au cours des 30 derniers jours, ils avaient mis en pratique ce vagabondage sexuel. Les participants ont également dû répondre à plusieurs questionnaires évaluant leur bien-être psychologique, leur estime de soi, leur satisfaction de vie, leur niveau d’anxiété ou de dépression.

Sans surprise, cette analyse montre que la gente masculine pratique plus fréquemment le sexe occasionnel. 18,6% des hommes contre 7,4% des femmes ont déclaré au moins un rapport sexuel au cours du mois précédant l’étude. En revanche, les auteurs de ce travail ont été étonnés de voir que, chez les hommes comme chez les femmes, « les nuits sans lendemain » étaient associées à un état psychologique plus précaire avec un niveau plus important d’anxiété et de dépression. Du côté des psychiatres en revanche, ces résultats sont analysés avec précautions et doutes.

Plusieurs publications suggèrent, elles aussi, une association entre le sexe avec un inconnu et une faible estime de soi. Mais d’autres études mettent en évidence qu’il y a souvent des différences psychologiques entre homme et femme dans la pratique du sexe occasionnel. Les femmes seraient plus sujettes aux regrets ou à la culpabilité. « Quoiqu’il en soit, méfions nous quand même d’une sorte de contrôle des pratiques intimes sous couvert de psychiatrie. L’un des maux de notre époque, c’est la médicalisation de ce qui n’a pas lieu de l’être» ajoute le Pr Lejoyeux.

Impossible donc  d’affirmer que le sexe occasionnel provoque une détresse mentale ou que le fait d’être plus déprimé pousse à des pratiques sexuelles plus décontractées. Que les séductrices et les Don Juan de l’été se rassurent, la dépression ne les attend pas forcément à la rentrée. En revanche, pas question d’oublier que les infections sexuellement transmissibles elles, ne prennent pas de vacances.

[Source]