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Allergies aux chats et aux chiens : un possible traitement à venir

Ils comptent parmi nos meilleurs amis mais parfois, on ne peut plus les « sentir »… parce qu’on a le nez bouché. Les allergies aux animaux de compagnie sont relativement courantes, et peuvent parfois se révéler assez gênantes. En cas de nez qui coule, de toux ou d’irritation, le seul traitement possible actuellement est la prise de médicaments antihistaminiques qui vont neutraliser la réponse de l’organisme à l’allergène.

Les allergies se caractérisent par une réaction excessive du système immunitaire à une molécule exogène pourtant inoffensive. Chez le chat, c’est plus fréquemment une protéine nommée Fel d 1 qui est en cause. Cet allergène est difficile à éliminer, car présent partout (chaussures, locaux, objets etc.). Retrouvée dans les squames (peaux mortes), ou encore mélangée à un peu de salive provenant de la langue râpeuse du félin durant le toilettage, on ignorait comment cette protéine pouvait engendrer une réponse inflammatoire aussi intense.

Les mécanismes viennent enfin d’être élucidés par une équipe de chercheurs de l’université de Cambridge (Royaume-Uni), dirigée par Clare Bryant. Leur travail met en évidence l’implication de deux autres acteurs : de faibles doses d’endotoxines bactériennes communes et des récepteurs aux pathogènes. Grâce à cette découverte, ils espèrent développer un traitement spécifique contre ces allergies.

Allergènes de chat, toxines bactériennes, et plus si affinités

Pour ce travail, publié dans le Journal of Immunology, les auteurs ont mis des cellules humaines au contact de protéines retrouvées dans des squames de chiens et de chats, en présence ou en absence de faibles doses de molécules bactériennes appelées lipopolysaccharides (LPS). Ces substances, retrouvées dans les membranes d’un grand nombre de bactéries, sont qualifiées d’endotoxines : lors de la destruction d’un microbe, elles sont libérées et peuvent parfois entraîner une septicémie grave voire mortelle.

Les réactions allergiques engendrent tout un tas de symptômes, parmi lesquels le nez qui coule, la toux ou des irritations. Parfois, celles-ci peuvent être plus graves et mener à un œdème de Quincke, potentiellement mortel si non traité.

Les résultats révèlent qu’en présence de LPS et des allergènes, la réaction inflammatoire est exacerbée du fait d’une intensification des signaux envoyés au système immunitaire. Mais comment ? Les scientifiques ont montré que Fel d 1 se lie à ces LPS, connus pour avoir également une affinité pour des récepteurs cellulaires impliqués dans la reconnaissance des pathogènes : les Toll-like receptors 4 (TLR4).

C’est l’activation de ces récepteurs qui induit alors les réactions allergiques. Les TLR4 sont déjà incriminés dans les allergies aux acariens par exemple, bien que le mécanisme soit un peu différent puisque dans ce cas précis, les allergènes seuls suffisent pour déclencher la réponse immunitaire.

Un futur traitement contre les allergies aux animaux de compagnie

Il a également été remarqué que les mécanismes étaient assez semblables dans le cas de Can f 6, une protéine canine à l’origine d’allergies, également retrouvée dans les peaux mortes des chiens. Or, par l’ajout d’un médicament bloquant les TLR4, ce travail révèle qu’il est possible d’inhiber la réaction inflammatoire et donc tous les symptômes désagréables.

Selon Clare Bryant, ce genre de médicament a déjà été développé. Les chercheurs se fixent désormais pour objectif de les tester spécifiquement contre les allergies aux animaux de compagnie. Si tout se passe comme ils le souhaitent, la scientifique britannique espère proposer un traitement efficace d’ici cinq ans.

[Source]

Tatouages éphémères noirs à base de henné : mise en garde !

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rappelle les risque de réactions cutanées parfois sévères lies aux tatouages éphémères noirs à base de henné. Les préparations utilisées contiennent une substance appelée paraphénylènediamine (PPD) illégalement ajoutée et susceptible de provoquer un eczéma allergique parfois grave.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) déconseille vivement la réalisation des tatouages noirs temporaires au henné. Ces tatouages rencontrent beaucoup de succès par leur coloration noire qui est plus appréciée que la teinte habituelle du henné qui varie du brun a l’orange. Ils sont proposés aux vacanciers sur les plages, dans les centres de vacances ou sur les marchés. La couleur noire est obtenue par l’ajout illégal de la paraphénylènediamine (PPD) dans le henné qui par ailleurs augmente la longévité du tatouage. La PPD est une substance autorisée dans les produits cosmétiques, uniquement dans les teintures capillaires, à une concentration ne pouvant excéder 6 %. Cette substance est également utilisée pour colorer les textiles notamment.

Des dermatologues et allergologues signalent chaque année à l’ANSM une dizaine de cas d’eczéma allergique de contact affectant y compris des enfants.

Les réactions surviennent quelques jours à quelques semaines à la suite de la réalisation de ces tatouages. Elles peuvent être limitées à la zone tatouée ou s’étendre à la zone avoisinante voire à tout le corps. Elles peuvent être sévères et nécessitent parfois une prise en charge médicale urgente voire une hospitalisation. Elles peuvent également conduire à une poly-sensibilisation irréversible, notamment à des caoutchoucs, à des colorants vestimentaires et à des teintures capillaires permanentes et empêcher la pratique de certaines activités professionnelles, comme la coiffure par exemple.

Compte tenu des cas d’eczéma allergique signalés, des difficultés de contrôle du circuit de distribution des produits et des lieux de réalisation des tatouages éphémères noirs à base de henné, l’ANSM en déconseille vivement la réalisation.

[Source]

Alzheimer : un test capable de détecter la maladie avant son apparition élaboré

Pour lutter contre la maladie d’Alzheimer, la prévention demeure l’une des priorités majeures de la recherche scientifique. Aux États-Unis, une société américaine spécialisée dans la neuroscience vient de s’illustrer dans ce domaine en concevant un test de diagnostic innovant. Son but ? Déceler les premiers symptômes de la maladie des années avant son apparition.

« Neurotrack permet de déceler Alzheimer via un test informatisé du mouvement des yeux six ans avant l’apparition des symptômes », affirme Elli Kaplan, directrice générale de l’entreprise du même nom basée en Virginie. Le test en question, développé en coopération avec l’université d’Emory à Atlanta et une équipe de neuroscientifiques, a même récemment remporté le prix de l’innovation en santé du festival South by South West (SXSW).

Bientôt sur nos téléphones ?

Une technologie qui serait susceptible de venir en aide aux laboratoires pharmaceutiques et hôpitaux puisque dans la majorité des cas, la maladie d’Alzheimer n’est repérable une fois que tous les symptômes se sont manifestés. Or, certaines séquelles deviennent irréparables d’ici là. Dans le cas de ce test, il suffit au sujet de comparer des images, certaines nouvelles et d’autres qu’il a déjà vues, sur un écran.

En étudiant la manière dont ces personnes font bouger leurs yeux, et comment ils regardent les nouvelles images par rapport à des images familières, il est ainsi possible de détecter des perturbations existant dans le fonctionnement de l’hippocampe, la partie du cerveau qui joue un rôle central dans la mémoire. Le test, existe déjà en deux versions différentes : l’une fonctionnant avec une caméra infrarouge et l’autre avec une simple souris d’ordinateur.

« Tous les êtres humains ont une préférence instinctive pour la nouveauté, et c’est un des éléments que nous testons », précise Elli Kaplan avant de conclure : « notre espoir est que d’ici 10 ans un traitement existe. On aurait juste à faire un test annuel et si on apprenait qu’on risquait de développer un Alzheimer, on pourrait faire quelque chose pour l’éviter ». À terme, la société à l’origine de ce projet espère le développer dans des applications pour téléphones ou tablettes.

Aucun lien entre durée du sommeil et fatigue

Torbjörn Aakerstedt, un neurologue suédois de l’université de Stockholm, estime qu’il n’y a pas de corrélation entre la durée du sommeil d’une personne et son état de fatigue. « La durée du sommeil n’est pas une bonne mesure pour analyser si on obtient assez de sommeil ou pas », affirme-t-il.

Le sommeil est une aide essentielle au service de nos performances physiques et intellectuelles. De nombreuses études réalisées chez l’Homme montrent que la durée et la qualité du sommeil ont un effet bénéfique sur les performances psychomotrices, cognitives et physiques. La durée moyenne du sommeil des Français se stabilise autour de 7 heures en semaine et 8h le week-­end.

La durée moyenne du sommeil

La durée de sommeil moyenne des Français se situe autour de 7h05 en semaine et 8h11 le week-­end. L’étude suédoise fait apparaître une durée moyenne de sommeil de 6 heures et cinquante-cinq minutes la semaine, et d’une heure supplémentaire quand il n’y a pas d’obligation le lendemain. D’après les chercheurs, les jeunes adultes ont besoin de huit heures de sommeil en moyenne, tandis que les sexagénaires en ont besoin de six. « Mais il n’y a pas de moyenne globale« , selon le neurologue Aakerstedt. « Les gens de 20 ans peuvent dormir encore plus, tout en se sentant fatigués dans la journée car leur cerveau se développe encore », précise-t-il.

Il n’y a aucun rapport entre la durée de sommeil habituelle d’un individu et son état de fatigue, a déclaré le neurologue suédois Torbjörn Aakerstedt. C’est l’hérédité qui déterminerait la capacité de chacun à récupérer pendant la nuit. Selon les chercheurs suédois, certaines personnes sont nées avec la possibilité de récupérer plus efficacement pendant la nuit que d’autres. « Tout cela est conditionné par les gênes et dépend de l’âge et de l’état de santé », affirme Torbjörn Aakerstedt.

L’équipe du Docteur Torbjörn Aakerstedt est parvenu à cette conclusion à l’issue de trois études différentes, dont l’une portant sur les habitudes de sommeil de près de 6 000 personnes.Sommeil en France

Sommeil et performance

« Si vous vous sentez bien et dynamique dans la journée, vous avez probablement assez dormi », a déclaré Torbjörn Aakerstedt. Selon lui, la fatigue corporelle se manifeste lorsque l’individu n’a pas suffisamment dormi.

PERFORMANCES PHYSIQUES

Tout au long de notre vie, nous sommes gouvernés par une horloge biologique, située au niveau des noyaux suprachiasmatiques de l’hypothalamus, favorisant la restauration de notre organisme au cours de la nuit. Par cette horloge, au plus fort de la nuit, le sommeil organise une économie d’énergie essentielle à la préparation de notre organisme pour la journée suivante : baisse de la fréquence cardiaque et respiratoire et chute de la température, sécrétion des hormones de croissance et du cortisol, réparation des tissus musculaires lésés, défenses immunitaires. Le sommeil, et tout particulièrement le sommeil profond, crée les conditions nécessaires à notre performance quotidienne et à notre équilibre énergétique.

La privation aiguë ou chronique de sommeil perturbe la performance physique : altérations cardiovasculaires, fatigue musculaire, troubles immunitaires, prise de poids, risque diabétique, troubles de l’équilibre thermique. Elle perturbe aussi l’équilibre psychologique : irritabilité, anxiété, dépression accompagnent les privations aigües ou répétées de sommeil. Les études épidémiologiques le démontrent : dormir moins de 6 heures par 24 heures est associé à une altération de la santé et une difficulté de récupération.

De nombreuses études réalisées dans sept pays, dont la France, et sur de larges populations, ont montré un lien entre un sommeil court et l’élévation de l’indice de masse corporelle (IMC), à la fois chez l’adulte et l’enfant. Il est fondamental, à titre préventif, d’ajouter aux prescriptions de régime et d’exercice physique des conseils comportementaux relatifs au sommeil.

Pour la croissance de l’enfant, chez l’adulte au travail comme chez la personne âgée, bonne durée et bonne qualité de sommeil ont un impact positif sur les performances physiques. Chez les athlètes de haut niveau le sommeil est un allié objectif de la performance.Sommeil

PERFORMANCES INTELLECTUELLES ET COGNITIVES

Le déclin de la mémoire est une préoccupation majeure de santé publique. De même le stress et les risques psychosociaux sont au centre du débat de santé dans l’entreprise. Le sommeil, et en particulier le sommeil paradoxal, est un allié souvent ignoré pour faire face à ces problèmes.

Le sommeil est essentiel à la mémoire, à l’attention, à la prise de décisions quel que soit l’âge de la vie. La privation de sommeil s’accompagne de troubles mnésiques et attentionnels dont les conséquences sont parfois dramatiques : accidents de la route, désinsertion professionnelle. De plus, un bon sommeil favorise une stabilité de l’humeur et une moindre anxiété. L’activité physique régulière joue sur la qualité du sommeil en favorisant un meilleur sommeil à ondes lentes.

Chez les enfants et les étudiants une quantité et une qualité suffisantes de sommeil sont indispensables à l’apprentissage et au moment des examens.

Ainsi, à tout âge, notre sommeil peut devenir un allié de nos performances physiques et intellectuelles. « Un meilleur sommeil pour de meilleures performances » est donc le thème que nous aborderons lors de la Journée du Sommeil® 2012. Migraine

Troubles du sommeil

L’étude suédoise confirme qu’un manque de sommeil peut entrainer l’affaiblissement du système immunitaire, des maladies cardiovasculaires, du diabète de type 2 et la prise de poids.

En France, quatre personnes sur dix déclarent souffrir d’au moins un trouble du sommeil, en particulier d’insomnie et de troubles du rythme du sommeil. Des enquêtes d’opinion ont montré que plus d’un tiers des Français dorment seulement 5 à 6 heures par nuit. Il ne s’agit pas d’une durée qui correspond à leur besoin mais d’une véritable restriction de temps de sommeil, car ils déclarent qu’ils dormiraient plus s’ils le pouvaient. D’ailleurs, le week‐end, les Français dorment eux aussi 8 heures par nuit environ, soit 2 heures de plus qu’en semaine, les bons dormeurs ayant un différentiel de 30 minutes seulement. Cela signifie bien qu’ils essaient de rattraper leur retard de sommeil.

De très nombreuses études ont montré les effets délétères de ce manque à long terme. L’étude suédoise montre que les personnes concernées ont un surrisque important de troubles cardiovasculaires, de diabète, d’obésité, de troubles mentaux (anxiété, dépression) et même d’accidents. Les déterminants en sont bien connus. Ils sont biologiques, comportementaux et environnementaux.

Biologiques parce que le sommeil contribue à l’équilibre énergétique et au maintien de la température centrale. Il permet aussi les mécanismes de nettoyage musculaire et immunitaire nécessités par l’activité diurne.

Comportementaux car la privation de sommeil induit fréquemment du grignotage d’aliments sucrés, justement pour tenter de rattraper le manque énergétique ressenti, et un défaut d’activité physique dû à une sensation de fatigue.

Les facteurs environnementaux sont eux aussi bien connus : temps de transports allongés, travail de nuit ou travail posté, utilisation excessive des nouveaux outils informatiques, y compris le soir, contribuant à retarder le moment du coucher.

Une personne sur deux se sent moins performante au moins 1 fois par semaine. Il s’agit principalement des personnes souffrant de troubles du rythme du sommeil, d’insomnie, de troubles du sommeil, mais aussi de jeunes gens (25-­34 ans) et de personnes n’ayant pas d’activité sportive.

Pour le Docteur Joëlle Adrien, présidente du Conseil Scientifique de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV), « ces résultats confirment l’importance d’une bonne activité d’éveil dans la journée. C’est comme une balançoire : mieux vous gérez une activité soutenue le jour, plus en retour vous dormez bien la nuit. Par ailleurs, le stress au travail, accumulé pendant la journée, détériore le sommeil qui devient plus léger, et est entrecoupé de nombreux réveils nocturnes. L’activité physique est un bon moyen d’évacuer ce stress et d’éviter ainsi qu’il ne retentisse trop sur le sommeil ».

« D’une manière générale, ajoute le Professeur Léger, il semble que les personnes conjuguant activité professionnelle et familiale, les jeunes et les personnes qui dorment moins de 6 heures par nuit, soient dans une hyperactivité permanente dont elles ont le sentiment qu’elle est bien tolérée. D’autant plus qu’elles pensent récupérer en faisant une longue sieste le week­‐end et que, probablement, elles utilisent des excitants (café) pour tenir le coup. Elles sous-­estiment totalement les effets à long terme de l’insuffisance de sommeil, qui sont pourtant bien documentés ».Activité physique

Sommeil et activité physique

L’activité physique est tenue pour un facteur favorisant du sommeil, surtout si elle est régulière et que chaque séance est prolongée. Les mécanismes invoqués sont : une action sur le rythme circadien analogue à celle de la lumière intense, une facilitation de la baisse de température se produisant pendant le sommeil, des effets antidépresseurs (bien attestés chez les personnes âgées) et anti-­anxiété, favorisant la qualité du sommeil. Cependant, ce lien vertueux doit être relativisé : la plupart des études ont été menées chez de bons dormeurs et des travaux comparant la prise en charge de l’insomnie dans différentes populations (personnes âgées, déprimées, etc.) par l’exercice physique ou par un traitement médicamenteux restent à mener. En revanche, des études récentes ont montré que la sévérité du syndrome d’apnées du sommeil est inversement proportionnelle au nombre d’heures d’exercice par semaine, indépendamment de l’indice de masse corporelle.

Il ne faut pas décourager les personnes dont le travail ne le rend possible qu’en soirée. D’autant qu’il est fortement probable que la sédentarité diminue l’amplitude des rythmes circadiens, donc la durée du sommeil profond, le plus réparateur. Cependant, après tout exercice physique, il est recommandé de se rafraîchir par une douche d’eau fraîche pour permettre une facilitation de l’endormissement lié à la baisse de la température interne. Plus que l’intensité de l’exercice, c’est sa durée qui compte : pour les sédentaires comme pour les pratiquants réguliers, il faut 1 heure au moins d’exercice pour obtenir un effet positif sur le sommeil. De plus, il est conseillé de pratiquer 3 à 4 séances par semaine. Etre actif le jour prépare à bien dormir la nuit.Médecin femme

Conseil pratiques :

– Adopter des horaires de sommeil réguliers

Eviter des heures de coucher et de lever trop variables facilite le sommeil. Se lever tous les jours à la même heure, week-­‐end compris, a un effet synchroniseur du rythme veille-­‐sommeil.

– Se réveiller à son rythme

Le réveil doit être dynamique pour bien éveiller son corps : lumière forte, exercices d’étirement, petit déjeuner complet.

– Pratiquer un exercice physique en journée

Eviter l’exercice physique en soirée, en particulier avant d’aller dormir. La pratique d’un exercice physique régulier dans la journée favorise l’endormissement.

– Faire une courte sieste en début d’après-­‐midi

Il suffit de fermer les yeux 5 à 20 minutes en relâchant le corps. Le sommeil viendra rapidement si le besoin est là. La sieste permet de maintenir la vigilance pour le reste de la journée.

– Eviter les excitants après 15 heures

Café, thé, cola, vitamine C retardent l’endormissement et augmentent les réveils nocturnes.

– Eviter l’alcool et le tabac le soir

La nicotine est un stimulant qui retarde l’endormissement, augmente les réveils nocturnes et rend le sommeil plus léger. L’alcool a une action sédative mais favorise l’instabilité du sommeil avec des éveils nocturnes fréquents. De plus, l’alcool est un facteur aggravant des problèmes respiratoires nocturnes (apnées, ronflements).

– Eviter les somnifères

Ils sont à prendre sur avis médical uniquement.

– Faire un dîner léger, nécessaire, au moins 2 heures avant le coucher

Privilégier les aliments à base de glucides lents (pommes de terre, riz, pain, pâtes), qui favorisent le sommeil car ils permettent une meilleure régulation des apports tout au long de la nuit. Les produits laitiers sont également conseillés le soir. Eviter les fritures et les graisses cuites. Ne pas manquer le repas du soir sous peine de risquer une fringale en seconde moitié de nuit.

– Se ménager un environnement favorable au sommeil

Maintenir une température dans la chambre aux alentours de 18°C et bien l’aérer. Faire l’obscurité dans la chambre, qui favorise le sommeil profond. La mélatonine est sécrétée dans l’obscurité. Prendre soin de sa literie et la changer régulièrement. Le lit doit être un espace exclusivement réservé au sommeil (à l’exception de l’activité sexuelle).

– Favoriser les activités calmes et la relaxation en fin de journée

Eviter un travail intellectuel juste avant le sommeil. La lumière vive, le travail ou les jeux sur ordinateur entraînent des difficultés d’endormissement. Au moins 30 minutes avant le sommeil, réserver une période de calme et de relaxation. Instaurer son propre rituel d’endormissement permet de glisser doucement vers le sommeil.

– Se coucher dès les premiers signaux de sommeil

Bâillements, paupières lourdes, yeux qui piquent, clignements des yeux sont signes qu’il est temps d’aller dormir. Inutile de les anticiper, mais une fois ces signaux ressentis, il ne faut pas tarder à se coucher, sinon l’envie de dormir passe au bout d’une quinzaine de minutes et ne reviendra qu’au prochain cycle (toutes les 90 minutes).

– Prendre le temps de s’endormir

Si après 15 minutes, le sommeil ne vient pas et que son attente est pénible, il est préférable de se lever et de pratiquer une activité calme. Le besoin de sommeil reviendra au prochain cycle.

[Source]

Le petit déjeuner, c’est bon pour le coeur des hommes !

Souvent boudé, notamment chez les jeunes, le petit déjeuner est un repas essentiel. Dans certains pays, il est d’ailleurs considéré comme le plus important de la journée.

Aujourd’hui une étude américaine menée par chercheurs de la Harvard School of Public Health confirme les bienfaits de ce repas. Cette vaste étude a consisté essentiellement à observer les comportements alimentaires de près de 27 000 hommes âgés de 45 à 82 ans entre 1992 et 2008.

La conclusion est on ne peut plus claire : les hommes qui sautent le petit-déjeuner ont 27 %  de risques en plus d’avoir une crise cardiaque ou de mourir d’insuffisance coronarienne, en comparaison bien sûr avec ceux qui ne se nourrissent pas correctement le matin.

Les auteurs de l’étude ont par ailleurs précisé que ne pas prendre son petit-déjeuner le matin pouvait conduire à certains risques, comme l’obésité, l’hypertension, un fort taux de cholestérol et de diabète.

Cette étude a permis de révéler que les hommes sautant le petit-déjeuner étaient souvent « jeunes, fumeurs, travaillant à plein temps, célibataires, ayant moins d’activité physique et buvant davantage d’alcool ».

Des chiffres qui confirment les tendances déjà observées au sein de la population française. Il n’y pas si longtemps, une enquête de l’USEM (l’Union Nationale des Mutuelles Etudiantes Régionales) avait permis de démontrer que les matins sans petits déjeuners étaient malheureusement monnaie courante chez les étudiants,  1 étudiant sur 5 ne prenant que deux repas par jour.


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Santé bucco-dent​aire des enfants : des inégalités dès le plus jeune âge

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C’est une bien triste réalité mais la santé dentaire des enfants est un marqueur d’inégalités sociales.

Tel est l’un des constats de la DREES qui vient de publier les résultats de son étude « Santé bucco-dentaire des enfants : des inégalités dès le plus jeune âge ».

Il en ressort, qu’à l’instar du surpoids et de l’obésité, la santé bucco-dentaire reste un marqueur d’inégalités sociales, et ce dès le plus jeune âge.

Si la situation s’améliore nettement depuis vingt ans, des disparités continuent de subsister selon le milieu social, tant sur l’état de santé bucco-dentaire que sur le recours au dentiste.

Ainsi, cette étude a permis de révéler qu’en 2006, à l’âge de 6 ans, 7 enfants d’ouvriers sur 10 n’ont jamais eu de caries contre 9 enfants de cadres.

Autre constat, les enfants d’ouvriers de 5 à 15 ans (selon les données de l’enquête Handicap-Santé 2008) vont moins au dentiste que les autres. 6 enfants d’ouvriers ont ainsi eu recours à un dentiste dans l’année contre 8 enfants de cadres sur 10.

La Haute Autorité de santé préconise pourtant une visite annuelle chez le dentiste dès l’apparition des dents de lait.

Ces écarts de recours se traduisent par un repérage plus tardif des caries. En maternelle, à l’examen de santé scolaire obligatoire, 4 % des enfants de cadres ont au moins une carie non soignée contre 23 % des enfants d’ouvriers.

Ces inégalités sociales dans l’enfance sont pénalisantes pour la santé bucco-dentaire. D’une part, les habitudes de soins et de suivi régulier non prises dans l’enfance auront plus de mal à s’acquérir à l’âge adulte.

C’est d’autant plus désolant qu’une identification précoce des problèmes dentaires permet d’éviter des traitements lourds et coûteux ensuite.

Rappelons enfin qu’une mauvaise santé bucco-dentaire peut avoir des conséquences graves sur l’état de santé général, physique comme psychologique (maladies cardio-vasculaires, obésité…).

L’occasion de rappeler que, pour remédier à ces inégalités, l’Assurance-maladie a lancé en 2007 le programme de prévention « M’T’Dents ».

M’T dents c’est un examen bucco-dentaire pour faire vérifier la santé de ses dents. Cet examen est gratuit, intégralement pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie et sans avoir à faire l’avance des frais. En clair, et pour faire court, c’est un rendez-vous de prévention chez le dentiste pour vérifier si tout va bien.

Sont concernés les enfants et adolescents âgés de 6, 9, 12, 15 et 18 ans, âges les plus exposés aux caries. Attention il s’agit de rendez-vous complémentaires des visites habituelles chez le dentiste.

Les parents des enfants concernés reçoivent un mois avant la date anniversaire vous un courrier d’invitation de l’Assurance Maladie pour un rendez-vous de prévention dentaire.

Pour plus de détails, cliquez ici


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Comment le bonheur se traduit dans vos gènes

Crédits photo : © Fotolia

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« Comment le bonheur se traduit dans vos gènes » par le Docteur Erard de Hemricourt.

« Faire du bien est le plus vrai bonheur que le cœur humain puisse goûter » disait le poète et écrivain Jean-Jacques Rousseau en 1777. Et bien, presque 250 ans après, les faits scientifiques semblent lui donner entièrement raison.

Une équipe de chercheurs américains vient de montrer que le bien-être a une influence directe sur l’expression de certains de nos gènes, impliqués dans nos défenses immunitaires et l’état inflammatoire de notre organisme (A functional genomic perspective on human well-being. Barbara L. Fredrickson et al. PNAS 2013; July 29, 2013, doi:10.1073/pnas.1305419110).

Pour commencer, les spécialistes ont défini deux groupes de patients : ceux qui pratiquaient l’hédonisme et ceux qui aspiraient à l’eudémonisme. Pour faire simple, l’hédonisme est une manière de vivre pour obtenir du plaisir personnel. Le but de la vie est de rechercher le plaisir (par tous les moyens) et d’éviter tout ce qui nuit ou freine ce plaisir.

En comparaison, l’eudémonisme peut être considéré comme une sorte d’altruisme ou le plaisir personnel découle des actes que l’on fait ou que l’on rend autour de soi. Les philosophes retiennent plus aisément que l’hédonisme sert à renforcer son plaisir personnel et que l’eudémonisme sert à nouer et renforcer des liens sociaux, à créer un environnement social positif autour de soi.

Et bien que ces deux conceptions du plaisir semblent distinctes, ils sont souvent liés l’une à l’autre et peuvent s’influencer réciproquement. Le but de l’étude américaine était justement de voir quelles étaient les implications biologiques et génétiques liées à ces deux formes de bien-être.

Afin de réaliser cette étude, 80 patients ont été sélectionnés sur base d’un questionnaire précis (Short Flourishing Scale) et ensuite répartis dans les deux catégories de bien-être, en fonction des réponses apportées. Les chercheurs ont ensuite réalisé des prélèvements sanguins et analysés le profil génétique de chacun des patients.

Sur un total d’environ 21.000 gènes présents dans notre génome, une série de gènes avaient déjà montré une réponse adaptive en fonction des conditions externes comme le stress, le sentiment de menace ou d’inquiétude. Ces gènes regroupés sous le terme CTRA pour ‘Conserved Transcriptional Response to Adversity’ interviennent dans l’élaboration de certaines réponses inflammatoires, dans les réactions de défenses du système immunitaire, dans la production d’anticorps, etc.

D’après les résultats publiés, les patients qui présentaient un état de bonheur eudémonique/altruiste avaient une expression réduite des séquences CTRA liées aux molécules inflammatoires et présentaient également un renforcement de l’expression de gènes impliqués dans les réponses antivirales.

À l’opposé, les patients hédoniques avaient une surexpression des séquences CTRA et une réduction des réponses antivirales de l’organisme. Il semble donc que, d’après cette étude, bien que les deux formes de bien-être semblent liées conceptuellement, les implications génétiques et biologiques se situent totalement à l’opposé.

En d’autres termes, atteindre un état de bien-être en diffusant du bonheur autour de nous serait très bénéfique pour notre organisme. A l’inverse, un comportement purement hédonique où seul notre plaisir personnel nous importe serait plutôt délétère d’un point de vue biologique.

D’après le Dr Steven Cole ayant participé à cette étude, la présence de stimuli négatifs provenant de notre environnement social peut d’une manière activer une inflammation et provoquer des maladies cardiaques, neurodégénératives ou d’autres affections et limiter nos capacités de défenses antivirales.

Toujours d’après le Dr Cole : « cette étude nous dit que faire du bien [autour de soi] et se sentir bien ont des effets très différents sur nos gènes même si le sentiment de bien-être général qui en découle semble être de même nature. Apparemment, notre génome humain semble être beaucoup plus sensible que notre conscience aux différentes voies qui nous mènent au bonheur ».

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé ©2013 – Tous droits réservés
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De l’urine pour fabriquer une dent ?

De l’urine pour fabriquer une dent ?

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Fabriquer une dent à partir d’urine ? Surprenant ? C’est pourtant l’exploit que viennent de réaliser une des chercheurs chinois. En utilisant des cellules souches pluripotentes induites (cellules iPS) issues de cellules prélevées dans l’urine, les scientifiques ont réussi à faire pousser une dent en trois semaines.

Les cellules souches, et notamment les cellules souches pluripotentes induites sont de plus en plus utilisées dans la recherche pour recréer différents organes du corps. Ces cellules ont en effet la particularité de pouvoir se transformer en n’importe quel type cellulaire.

Jusqu’à présent, ce sont principalement des prélèvement au niveau de la peau qui ont permis de donner naissance à ces cellules iPS. L’avantage de cette nouvelle technique est qu’elle est plus simple à réaliser et moins invasive qu’un prélèvement de peau.

Les chercheurs chinois ont donc prélevé des cellules dans l’urine, les ont reprogrammé en cellules souches pluripotentes induites. Ces cellules transplantées sur une souris se sont développées et ont donné naissance à une dent au bout de 3 semaines. Mais cette technique de prélèvement à partir de l’urine présente des inconvénients. Lire la suite

De l'urine pour fabriquer des dents

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La pleine lune perturberait bien le sommeil

13-journee-sommeilLes organisateurs de la 13eme journée nationale du sommeil® avaient choisi pour thème « Sommeil et performance : de l’excellence au quotidien », de nombreuses études ayant montré que la durée et la qualité du sommeil avaient un effet bénéfique sur les performances psychomotrices, cognitives et physiques.

Cette année ils avaient tenu tout particulièrement à sensibiliser les Français sur l’importance de l’environnement pour un sommeil de qualité…

Pourquoi ? Parce que trop souvent notre sommeil est perturbé par des nuisances environnementales qui ne sont pas sans conséquences sur notre santé comme sur notre qualité de vie.

Oui mais il est parfois difficile de tout maîtriser…. Si l’homme peut lutter contre certains facteurs qui perturbent notre sommeil (bruit, excès de températures, lumière nocturne), il ne peut pas faire grand chose contre la lune !

Et oui l’astre lunaire entre également en compte selon les résultats d’une étude menée par des chercheurs de l’hôpital psychiatrique universitaire de Bâle en Suisse.

C’est en mesurant l’activité cérébrale de 30 volontaires qu’ils ont constaté l’influence des cycles lunaires sur le sommeil.

C’est ainsi qu’en période de pleine lune, l’activité cérébrale liée à la phase profonde du sommeil se retrouve diminuée de 30% en moyenne.

Les chercheurs ont également constaté que durant cette phase on mettait 5 minutes de plus à s’endormir et qu’on dormait 20 minutes de moins.


News Santé

Diane 35 : trois questions sur le retour imposé de la pilule controversée

Diane 35 avait relancé le débat sur la dangerosité des pilules contraceptives, suscité la polémique sur les liens entre laboratoires et gynécologues et plongé de nombreuses femmes dans le désarroi. Elle devrait pourtant faire son retour dans les pharmacies.

Mardi 30 juillet, la Commission européenne a imposé à la France de remettre sur le marché ce traitement anti-acné, largement prescrit comme pilule contraceptive avant que des révélations sur les risques de thromboses ne viennent questionner son utilisation. Que faut-il savoir sur ce retour ?

Pourquoi revenir sur son retrait du marché ?

Contrairement aux autres pays européens, la France a décidé seule, en janvier, de retirer ce médicament de la vente. Le retrait est entré en vigueur le 21 mai. A cette époque, la décision française avait déjà été désavouée par l’organisme regroupant les agences nationales du médicament des différents Etats membres de l’Union européenne, le CMDh.

Il revenait à la Commission européenne de trancher en dernière instance : mardi, elle s’est prononcée pour sa remise sur le marché hexagonal. Sur la base des conclusions du Comité pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (Prac), la Commission juge que « le rapport bénéfice/risque du médicament est favorable », mais émet une série de réserves.

La polémique était-elle infondée ?

En mai, le CMDh, saisi du cas Diane 35, s’était opposé à un retrait mais s’était toutefois prononcé pour des précautions supplémentaires dans l’usage du médicament. Ainsi, prenant en compte les inquiétudes françaises, la Commission européenne a décidé, mardi, de restreindre les prescriptions de ce médicament. Elle demande :

– une meilleure information sur ses contre-indications, pour minimiser le risque « connu de thrombo-embolie » [formation de caillots sanguins pouvant boucher un vaisseau irriguant les poumons]. La Commission a aussi réclamé une révision des notices d’utilisation, pour les (…) Lire la suite sur Francetv info

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