Archives de catégorie : ACTUALITES

Nouvelle loi sur les soins psychiatriques définitivement adoptée

Alors que la réforme de la loi sur les soins psychiatriques a été définitivement adoptée la semaine dernière en commission mixte paritaire, la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme manifestera le samedi 5 octobre de 16h30 à 17h30 sur le boulevard Saint Martin près de la Place de la République à Paris pour dénoncer les abus psychiatriques.

Le 19 septembre 2013, les parlementaires ont définitivement adopté la loi sur les soins psychiatriques sans consentement en réforme de la loi du 5 juillet 2011.

Cette loi fait suite à la décision du Conseil Constitutionnel, demandant au gouvernement de modifier deux articles de la loi du 5 juillet 2011 relative aux soins psychiatriques sans consentement avant le 1er octobre 2013. La nouvelle proposition de loi avait été présentée par le député Denys Robiliard en juin 2013 suite au travail de la mission d’information sur la santé mentale et l’avenir de la psychiatrie. Votée à l’Assemblée Nationale puis au Sénat, cette proposition de loi a été définitivement adoptée en commission mixte paritaire.

Voici les principaux changements de cette loi

– Les soins psychiatriques en ambulatoire (hors hospitalisation dans l’établissement) ne peuvent plus être forcés. La contrainte dans ce contexte ne peut plus s’exercer sous décision du Conseil Constitutionnel.

– Les sorties d’essai seront de nouveau autorisées pour les personnes hospitalisées en temps complet.

– Les députés, sénateurs et parlementaires européens français pourront désormais visiter à tout moment les établissements psychiatriques

– L’intervention du Juge des Libertés et de la Détention lors d’une hospitalisation sous contrainte se fera dans les 12 jours suivant l’admission, au lieu de 15 jours actuellement. L’audience se fera au sein même de l’hôpital, et non plus au tribunal ou en visioconférence.

– La défense du patient par un avocat sera obligatoire, un droit souvent bafoué jusqu’alors.

La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme, association créée en 1974 pour le respect des Droits de l’Homme en psychiatrie, a été témoin de nombreux abus dans plusieurs établissements psychiatriques, et notamment de violations de la loi de 2011. Les modifications de cette loi respectent davantage les droits des patients et les articles fondamentaux de notre Constitution. La CCDH espère que cette réforme apportera un réel changement en France en matière d’abus psychiatriques.

Ceci est un communiqué de la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme


News Santé

Chirurgie robotique de la thyroïde : la France est à la traine !

15% de la population française est touchée par les maladies de la thyroïde. La thyroïdectomie classique, lorsqu’elle est nécessaire est synonyme de douleurs, de longue convalescence et autres désagréments. Il existe pourtant depuis bientôt 3 ans une technique révolutionnaire : l’assistance robotique. La France est dotée d’une trentaine de robots (contre 1300 aux Etats-Unis) et seulement 5 centres hospitaliers l’utilisent pour opérer la thyroïde. Pourquoi un tel retard ?

Bénéfices de la thyroïdectomie par chirurgie robotique

La thyroïdectomie par chirurgie robotique est une opération moins invasive et de qualité, elle présente de nombreux avantages dont :

– une hospitalisation plus courte,
– un rétablissement et un retour à une activité normale plus rapide donc un arrêt maladie plus court,
– des douleurs réduites,
– des usages médicamenteux réduits…

Pourquoi, face à ces avantages, les patients, (dont le nodule thyroïdien est inférieur ou égale à 5 cm) ne sont pas informés de cette technique? Pourquoi les chirurgiens ne souhaitent pas se former à cette technique ? Pourquoi la France est-elle à la traine ? Autant de questions que se pose l’association Da Vinci Mode Papillon.

Soutenue par le Docteur Patrick Aïdan, l’association se bat pour développer la thyroïdectomie par chirurgie robotique; pour former les chirurgiens à cette technique. Cette technique doit se généraliser. Le Docteur Aïdan, l’un des premiers à avoir développé cette technique, et qui a déjà opéré une centaine de patients avec succès précise bien que « grâce au robot, le geste est plus précis, il y a moins de complications ».

A quand une journée dédiée ?

Pour faire entendre la voix de l’assistance robotique pour la thyroïdectomie, l’association Da Vinci Mode Papillon souhaite créer une Journée de la Thyroïde et une journée de la Chirurgie robotique. Deux journées qui ont du sens… Mais les Hautes Instances restent sourdes à cette demande, préférant la journée de la Chips ou la journée du fromage !

Ceci est un communiqué de l’Association Da Vinci Mode Papillon


News Santé

Implantation d’un larynx artificiel chez l’homme !

En novembre 2012, le Professeur Christian Debry et son équipe du service ORL des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg ont implanté, pour la première fois au monde, un larynx artificiel sur un homme de 65 ans souffrant d’un cancer du larynx. Grâce à cette intervention majeure, le patient a pu retrouver sa capacité à respirer normalement par les voies hautes. Le succès de cette grande première a été révélé dans un communiqué le 7 octobre 2013. L’opération a été réalisée en deux temps…

Lors de la première phase chirurgicale, l’équipe a procédé à l’ablation du larynx du patient et a implanté le premier composant du larynx artificiel, une bague trachéale en titane fabriquée par une société spécialisée dans les dispositifs médicaux innovants*. « La bague trachéale que nous avons posée vise principalement à rétablir le lien assuré normalement par le larynx entre la base de la langue et la trachée restante, faisant office de « cheminée » entre les deux », explique le Professeur Christian Debry. « Du fait du type de matériau dont il est composé, la bague est capable de s’intégrer avec les tissus environnants et, par conséquent, de devenir partie intégrante de la gorge. »

La deuxième étape de la pose du larynx artificiel a été effectuée quelques semaines plus tard, en novembre 2012. Un dispositif amovible constitué de valves a été inséré dans la bague trachéale par la bouche du patient sous anesthésie générale. Le dispositif larynx artificiel reproduit ainsi partiellement les fonctions naturelles du larynx. Le patient arrive à respirer à nouveau normalement par voie haute et retrouve une qualité de vie.

Cette alternative à la laryngectomie est un espoir pour les patients atteints d’un cancer du larynx. Après cette première expérimentation, les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg vont travailler à l’amélioration de cette technologie et de sa procédure chirurgicale avant d’envisager une diffusion plus large de la thérapie. Dans ce but, une étude clinique pan-européenne est en cours.

20 ans de recherche pour cette première mondiale
« Cette opération est l’aboutissement de plus de 20 ans de recherche de biomatériaux adaptés au remplacement du larynx. » confie le professeur Christian Debry qui a arrêté son choix sur une association de titane solide et poreux, des biomatériaux présentant toutes les qualités requises pour l’élaboration du larynx artificiel. Ses premières recherches remontent à sa thèse de doctorat alors qu’il était encore étudiant. Il a ensuite collaboré avec l’INSERM.

A propos du cancer du larynx

On estime à environ 1 500-1 600 le nombre total de laryngectomies totales effectuées chaque année, uniquement en France. La plupart d’entre elles est réalisée dans les cas de cancer du larynx. En 2008, 150 000 nouveaux cas de cancer du larynx ont été diagnostiqués dans le monde, dont 28 000 en Europe.

Actuellement, la seule solution proposée aux patients ayant subi une laryngectomie totale est la trachéotomie mais les malades perdent leur capacité à respirer et à parler normalement ; il leur est alors difficile de retrouver une vie professionnelle et familiale normale. Le larynx artificiel les aidera à vivre à l’égal de tous.

* la société PROTiP créée en 2005 dans le but d’accélérer le développement de dispositifs médicaux innovants traitant les pathologies du larynx. Basée à Strasbourg, est certifiée ISO 13485 et a bénéficié d’un soutien important de la part d’OSEO (désormais Bpifrance) et de la Région Alsace. Dès sa création, elle a poursuivi des collaborations de recherches multiples avec les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et l’INSERM en vue de la conception de ce premier implant larynx artificiel, appelé ENTegral®.

Article de CHU Réseau, toute l’actualité des CHU – Tous droits de reproduction réservés


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Un opposant à Vladimir Poutine interné en hôpital psychiatrique

MOSCOU (Reuters) – Un opposant à Vladimir Poutine a été condamné mardi par la justice russe à une détention indéfinie en hôpital psychiatrique après une bagarre avec des policiers lors d’une manifestation.

Mikhail Kossenko, qui suivait un traitement psychiatrique avant son interpellation, faisait partie d’un groupe d’une vingtaine de personnes accusées d’émeutes lors d’un rassemblement le 6 mai 2012 à Moscou à la veille de la prise de fonction du président russe.

L’opposition russe estime que ces manifestants sont les victimes d’une répression conduite par le pouvoir et accuse Poutine de se servir de la justice afin de réduire au silence ses adversaires.

La justice a transformé la détention provisoire de Mikhail Kossenko, incarcéré depuis 16 mois, en internement indéfini avec obligation de suivre un traitement psychiatrique.

Le prévenu était accusé d’avoir agressé un officier de police bien que ce dernier ait déclaré dans sa déposition ne pas reconnaître Kossenko et ne pas souhaiter qu’il subisse un châtiment.

« Il s’agit d’un exemple clair du retour à la psychiatrie punitive en Russie », a commenté Alexander Podrabinek, militant des droits de l’homme, faisant référence aux pratiques de l’ère soviétique.

Valeri Stepchenkov; Pierre Sérisier pour le service français


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Esperity : premier réseau social multilingue destiné aux patients touchés par le cancer

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« Esperity : premier réseau social multilingue destiné aux patients touchés par le cancer » par le Docteur Erard de Hemricourt

« Vous avez un cancer ! », Voilà une phrase qu’on ne voudrait jamais entendre de la bouche de son médecin. Une phrase qui a la capacité d’ébranler le roc le plus solide, de faire douter de soi-même et de laisser sur son passage le désarroi le plus complet.

Malheureusement, selon les chiffres officiels, plus de 40 % des hommes et près d’un tiers des femmes seront touchés par cette maladie au cours de leur vie. Et même si, depuis quelques années, les spécialistes observent un très timide recul du taux de mortalité liée au cancer, il n’y a pas de quoi pavoiser.

Pour mieux faire face à cette maladie et à son impact psychologique, de plus en plus de patients utilisent les moyens technologiques disponibles pour chercher des compléments d’informations. Ces patients deviennent peu à peu des acteurs de cette nouvelle médecine dont peu de gens connaissent le nom. En effet, qui a déjà entendu parler de ‘Santé 2.0’ ou de ‘Médecine 2.0’ ? Peu de gens. Voire même quasiment personne. Et pourtant, nombreux d’entre nous font déjà partie de ce mouvement enclenché par l’arrivée des smartphones, des tablettes et autres outils qui nous empêchent de nous déconnecter du réseau mondial.

D’après les statistiques américaines de 2012 et 2013 (rapport Pew Internet Project’s research related to health and health care), 72 % des individus interrogés signalent avoir au moins une fois dans l’année écoulée été rechercher des informations médicales. Et plus de 50 % des utilisateurs de smartphone l’ont utilisé pour rechercher des compléments d’information sur leur santé.

Oui, sans le savoir, nous sommes de plus en plus nombreux à adopter cette nouvelle médecine, plus moderne, plus participative et plus sociale. Une médecine qui peut parfois faire peur à certains, surtout les médecins qui n’ont pas vu venir le coup et ne sont pas préparés à cette révolution en marche. Et pourtant la demande est là, surtout lorsque les patients sont touchés par des maladies chroniques ou des maladies aussi terrifiantes que le cancer.

Très souvent, trop souvent, le patient cancéreux est laissé à lui-même, à ses doutes. Même s’il reçoit les meilleurs soins, les meilleurs traitements avec les meilleurs médecins, de nombreuses questions restent sans réponse. En effet, le médecin spécialiste s’occupe avant tout de la maladie. Et il est naturel et logique de se concentrer sur l’efficacité d’un traitement, sur l’évolution de la maladie.

Mais trop souvent, le médecin et le patient ne parlent pas le même langage. Que retient un patient au sortir d’une consultation médicale ? Pas grand-chose !

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Oui, le cancer touche aussi l’individu, dans sa chair, dans sa qualité de vie tant physique que psychologique. Combien de patients soignés aux anti-androgènes pour un cancer de la prostate parleront librement de leur libido sexuelle avec leur médecin ? Combien de femmes traitées pour un cancer du sein discuteront de leur image corporelle anéantie à jamais. On comprend mieux pourquoi de plus en plus de patients se tournent vers d’autres patients souffrant de la même maladie pour interagir et trouver des réponses à leurs questions spécifiques.

C’est un peu dans cette optique qu’a été lancé très récemment le site Esperity, afin de laisser plus de poids et surtout une plus grande liberté de parole et d’échanges aux patients touchés par le cancer. Esperity est le premier réseau social multilingue au monde destiné à tous les patients touchés par le cancer, quelle que soit leur langue ou leur localisation géographique. En effet, que l’on soit en France, en Allemagne, en Russie ou en Argentine, la situation reste identique. Un cancer reste un cancer et un patient passera par les mêmes épreuves quelle que soit sa langue, sa religion ou sa culture.

En proposant une approche multilingue (actuellement www.esperity.com est disponible en 3 langues et d’ici quelques semaines en plus de 10 langues), ce site permettra à tous les patients d’interagir et de discuter de leur vécu, de leurs doutes et de poser leurs questions. Avec Esperity, chaque patient pourra trouver son ‘jumeau médical’ c’est-à-dire le patient qui lui correspond le plus en fonction de critères présélectionnés.

Avec Esperity, les patients disposeront également des outils pour mieux suivre au cours du temps l’évolution de leur qualité de vie (sommeil, appétit, interactions sociales par ex.) ou l’évolution des effets secondaires associés à leur traitement. À terme, s’ils le souhaitent, ils pourront partager toute une série d’informations avec d’autres patients et même leur médecin qui, lors de la visite médicale, aura une vision dynamique et non plus statique du patient.

Il est temps de replacer le patient au centre de l’échiquier et de lui redonner le rôle central qu’il a perdu lors de l’annonce de sa maladie. Un rôle qui lui permettra de mieux comprendre le langage de son médecin avec une gestion plus active de sa santé et de sa qualité de vie.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé et Esperity ©2013 – Tous droits réservés
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Le clostridium, une bactérie mutante qui inquiète à Marseille

Au moins trois personnes sont décédées à Marseille après avoir été infectées par une souche mutante du clostridium difficile. Depuis le mois de mars, 41 personnes ont été touchées par cette « bactérie tueuse », précise l’Agence régionale de santé.Depuis une douzaine d’années, on constate une augmentation des cas d’infections à Clostridium difficile (ICD) tant en milieu communautaire qu’hospitalier. Cette bactérie est responsable de diarrhées post-antibiotiques pouvant être mortelles.

Trois des dix malades recensés à Marseille sont décédés en juillet. Au moins six nouveaux cas ont été signalés ces derniers cas dans des maisons de retraite.

Des mesures d’hygiène ont été prises pour stopper la circulation de ce germe qui se transmet par contact oro-fécal, assure l’Agence Régionale de Santé (ARS).

Mort imminente : le cerveau fonctionnerait toujours

Des chercheurs américains affirment qu’un cerveau en état de mort clinique présente une activité caractéristique de la perception consciente. Une étude contestée par la communauté scientifique.

Les récits des personnes ayant vécu un cas de mort clinique sont souvent chargés de mystère. Les scientifiques de l’université du Michigan, aux Etats-Unis, ont décidé de se pencher sur la question. Dans une étude publiée dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences, ils expliquent avoir effectué des recherches sur des rats et affirment que ces sensations étranges correspondent à un regain d’activité cérébrale quand la circulation sanguine cesse dans le cerveau.

Alors que 20% des personnes qui survivent à un arrêt cardiaque parlent d’une expérience de mort imminente pendant leur décès clinique, « nous sommes partis de l’idée que si cette expérience résulte d’une activité cérébrale, elle devrait pouvoir être détectée chez les hommes comme chez les animaux, même après l’arrêt de la circulation du sang dans le cerveau », explique la neurologue Jimo Borjigin, principal auteur de l’étude, cité par l’AFP.

Des signatures électriques

En effet, les neuf rats anesthésiés, dont les chercheurs ont induit un arrêt cardiaque, ont connu une augmentation de leur activité cérébrale, analysée par l’électro-encéphalogramme. « Nous avons été surpris par les hauts niveaux d’activité du cerveau », relève George Mashour, l’un des coauteurs de l’étude, dont les propos sont également rapportés par l’AFP. « En fait, en état de mort imminente, de nombreuses signatures électriques cérébrales de l’état de conscience excèdent celles enregistrées à l’état de veille, ce qui laisse penser que le cerveau est capable d’une activité électrique bien organisée aux premiers stades de la mort clinique », ajoute-t-il.

Un certain scepticisme règne pourtant parmi la communauté scientifique qui a du mal à valider l’interprétation livrée par les chercheurs américains.

Retrouvez cet article sur Topsanté

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Plus de 8 000 médecins acceptent de limiter leurs tarifs

Ils sont 8 611 à avoir paraphé le document. En signant le « contrat d’accès aux soins » (CAS), ces médecins acceptent de limiter leurs dépassements d’honoraires. « Les conditions sont donc réunies pour que le contrat puisse entrer en vigueur de manière effective dans les plus brefs délais », a indiqué l’assurance-maladie jeudi 3 octobre.

Un accord avait été signé en novembre entre la Sécu, les syndicats de médecins libéraux et les complémentaires santé pour mettre un frein à la progression des dépassements d’honoraires, qui sont considérés comme un obstacle financier à l’accès aux soins. L’accord prévoyait qu’au moins un tiers des 24 600 médecins éligibles au contrat devaient l’avoir signé au 1er juillet. Ce délai a été repoussé ensuite au 1er octobre, faute d’avoir atteint le minimum de signatures requis au début de l’été.

Après une fronde d’une partie des médecins opposés à l’accord, sous l’égide de syndicats médicaux non signataires de l’accord, et quelques retards administratifs de la part de l’assurance-maladie, la collecte des signatures s’est accélérée depuis fin mai. Le rythme est actuellement de « 120 à 150 nouveaux contrats par jour », selon l’assurance-maladie. En signant le contrat d’accès aux soins, les médecins de secteur 2 s’engagent à limiter leurs dépassements, en échange du paiement d’une partie de leurs cotisations maladie et retraite, comme le fait l’assurance-maladie pour les médecins de secteur 1, qui ne pratiquent pas de dépassements.

Quelque 70% des contrats ont été signés par des médecins spécialistes, la cible principale visée par les pouvoirs publics. Mais si plus de 50% des néphrologues, radiologues, neurologues et pneumologues ont signé le CAS, un peu plus de 20% seulement des spécialistes de bloc opératoire (chirurgiens, anesthésistes, gynécologues obstétriciens), et des ORL l’ont fait (…) Lire la suite sur Francetv info

Pourquoi l’accord sur les dépassements d’honoraires fait tousser les patients
VIDEO. Une épidémie provoquée par une bactérie inquiète dans les Bouches-du-Rhône
Une bactérie mutante inquiète Marseille
VIDEO. L’hôpital de Lille veut redonner de l’appétit aux patients
Le site medicaments.gouv.fr propose une base de données sur les traitements


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La dépression ne serait pas liée à la survenue ultérieure d’un cancer

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Selon une nouvelle étude de l’Inserm, il n y aurait pas de lien significatif entre le vécu de symptômes dépressifs au cours de sa vie et la survenue ultérieure d’un cancer. Voici les conclusions d’une recherche réalisée auprès de 14 203 personnes qui ont été suivie entre 1994 et 2009 et dont 1119 ont développé un cancer.

S’il existait des hypothèses consistant à établir un lien entre le vécu d’une dépression dans une vie et la survenue d’un cancer ultérieurement, aucune étude à grande échelle n’avait jusqu’à présent permis d’infirmer ou de confirmer cette association. Afin de répondre à ce questionnement, Cédric Lemogne dans l’équipe de Marie Zins Inserm de l’Université Versailles Saint-Quentin a mené une large étude épidémiologique pour explorer les liens entre dépression et cancer. Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont travaillé auprès de 14 203 personnes qui ont été suivies entre 1994 et 2009. Ils se sont appuyés, pour valider la survenue d’une dépression, sur les absences pour dépression (arrêt de travail) certifiées par des médecins mais ont également collecté des questionnaires spécifiques remplis tous les 3 ans pendant 15 ans permettant de mesurer l’humeur dépressive. En ce qui concerne l’apparition d’un cancer, des données très précises comme le fait de la validation du cancer par un médecin, des dates de diagnostic certifiés, des données d’incidence ont également été recueillies.

Les résultats montrent que 1119 personnes sur la cohorte ont développé un cancer diagnostiqué par un médecin mais il n’a pu être établi aucune association significative entre le vécu de symptômes dépressifs au cours de sa vie et l’apparition ultérieure d’un cancer. Certaines idées reçues qui font le lien entre l’apparition d’un cancer et le vécu d’une histoire personnelle douloureuse seraient étayées par certaines études scientifiques. Aucune méta-analyse n’avait pourtant jusqu’à présent permis de confirmer ou d’infirmer cette association.

Les résultats de l’étude des scientifiques de l’Inserm à paraitre dans The American Journal of Epidemiology viennent donc apporter un solide et sérieux éclairage sur cette question. Il n y aurait pas d’association entre le développement d’une dépression au cours de son existence et la survenue postérieure d’un cancer. Les auteurs de l’étude rendent cependant attentif au fait que l’annonce d’un cancer, par contre, peut susciter des symptômes dépressifs.

Il n y aurait aucun lien significatif entre le vécu d'une dépression au cours de la vie et la survenue d'un cancer ultérieur

Il n y aurait aucun lien significatif entre le vécu d’une dépression au cours de la vie et la survenue d’un cancer ultérieur

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Arthrite: les bracelets de cuivre ou magnétiques sont inefficaces

Les bracelets de cuivre ou magnétiques sont inefficaces pour soulager la douleur, l’enflure ou la progression de la polyarthrite rhumatoïde, concluent des chercheurs britanniques.

Les scientifiques de l’Université de York ont demandé à 70 patients présentant des symptômes actifs de la maladie de porter quatre appareils différents sur une période de cinq mois et de noter des informations portant sur leur douleur, leur incapacité et leur médication pendant la durée de l’étude.

Les participants ont aussi fourni des échantillons sanguins, après avoir porté chaque appareil pendant cinq semaines, pour mesurer les fluctuations de l’inflammation.

Il s’agissait de la première étude randomisée contrôlée réalisée sur le sujet. Les chercheurs en viennent à la conclusion que l’effet des deux types de bracelets est comparable à celui d’un placebo.

L’auteur principal de l’étude, le docteur Stewart Richmond, a expliqué que les patients qui croient d’emblée à l’efficacité des bracelets pourront déceler une amélioration de leurs symptômes. De plus, puisque plusieurs patients commencent à les porter alors que leurs symptômes sont les plus intenses, le soulagement qui survient naturellement pourra être attribué à l’efficacité des appareils, a-t-il dit.

Le docteur Richmond recommande plutôt aux patients de se procurer des suppléments d’huile de poisson, dont l’effet thérapeutique sur la polyarthrite rhumatoïde est nettement mieux documenté.

Les résultats de l’étude sont publiés par le journal scientifique PLOS ONE.