Archives de catégorie : ACTUALITES

Un entraînement musculaire complet en 9 minutes, 9 mouvements, 9 vidéos (New York Times)

Le New York Times présente un programme d’entraînement musculaire de 9 minutes, pour tout le corps, élaboré par le Dr Jordan Metzl, spécialiste de médecine sportive à l’Hospital for Special Surgery (New York) et auteur de cinq livres sur l’entraînement.

À tout âge, souligne-t-il, « l’entraînement musculaire est la clé de la flexibilité, la mobilité, l’amélioration de la performance et la réduction du risque de blessure ».

Toute personne, quelle que soit sa condition physique, peut et doit s’entraîner, estime-t-il. Et il n’est pas nécessaire de passer des heures au gym pour voir des résultats.

Le programme, constitué de 9 mouvements à pratiquer en 9 minutes, se veut un enseignement des bases de l’entraînement musculaire.

Chaque mouvement, auquel est consacrée une vidéo, fait travailler un groupe de muscles. Ensemble, ils constituent un entraînement complet pour tout le corps. Les 9 exercices sont regroupés en trois ensembles. Après un ensemble, soit 3 minutes. Il est conseillé de prendre une minute de repos.

Ce programme, pour débutant, est recommandé 2 ou 3 fois par semaine. Aux stades intermédiaire et avancé, il est recommandé de passer de 1 à 2 et à 3 minutes pour chaque mouvement.

New York Times: The 9-Minute Strength Workout.

New York Times: The 9-Minute Strength Workout.

Le New York Times a aussi déjà publié une application mobile gratuite présentant deux entraînements intensifs de 7 minutes : le Scientific 7-Minute Workout et le Advanced 7-Minute Workout.

Pour plus d’informations sur les bénéfices de l’activité physique, voyez les liens plus bas.

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Les fraises seraient bénéfiques contre le cancer du sein

Les fraises pourraient inhiber la propagation des cellules du cancer du sein, selon une étude publiée dans la revue Scientific Reports.

Maurizio Battino de la Marche Polytechnic University (Italie) et ses collègues ont traité, in vitro, des cellules du cancer du sein d’une lignée agressive avec des extraits de la variété de fraises Alba. Selon la concentration et la durée de traitement, l’extrait bloquait la division cellulaire (processus de multiplication) et inhibait la migration.

L’extrait de fraise réduisait l’expression de plusieurs gènes impliqués dans les processus d’invasion et de métastase (tels que Csf1, Mcam, Nr4a3 et Set) et il stimulait l’expression du gène Htatip2, qui est lié à la suppression des métastases aux ganglions lymphatiques.

Chez la souris, l’extrait a stoppé la propagation des cellules cancéreuses aux tissus sains adjacents et réduit le poids et le volume de la tumeur, comparativement à des souris n’ayant pas reçu l’extrait.

Les fraises sont riches en polyphénols, dont les anthocyanines sont en plus grandes quantités. Elles ont également une teneur en vitamine C plus élevée même que celle des agrumes.

Ces résultats sont sans aucun doute valables pour comprendre les effets potentiels des fraises sur le cancer du sein et les mécanismes moléculaires impliqués, mais ils doivent être complétés par des études cliniques et épidémiologiques pour vérifier s’ils peuvent être extrapolés aux humains, soulignent les chercheurs.

Ils n’hésitent toutefois pas à réitérer la protection contre le cancer d’une alimentation équilibrée comprenant beaucoup de fruits et légumes, dont les fraises.

Avancée contre le cancer : 6 substances naturelles combinées détruisent les cellules cancéreuses en laboratoire

Pour plus d’informations sur l’alimentation et la prévention du cancer du sein, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Plataforma SINC, Scientific Reports.
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Cancer et maladies auto-immunes : un super antioxydant, le glutathion, stimule le système immunitaire

Des chercheurs du Luxembourg Institute of Health (LIH), dont les travaux sont publiés dans la revue Immunity, ont découvert un mécanisme moléculaire favorisant l’activation du système immunitaire : les lymphocytes T, un type de globules blancs, éliminent efficacement les agents pathogènes si un gène, le Gclc, est exprimé dans la cellule.

Ce gène code pour une protéine intervenant dans la production du glutathion – une molécule qui n’était auparavant connue que pour éliminer les déchets métaboliques.

Dirk Brenner et ses collègues ont découvert que le glutathion stimule également le métabolisme énergétique des lymphocytes T qui peuvent ainsi, lorsqu’ils sont en contact avec des pathogènes tels que des virus, croître, se diviser et les combattre.

« Le corps doit maintenir le système immunitaire dans une situation d’équilibre délicat », explique le chercheur. « Si nos défenses (…) sont hyperactives, elles se retournent contre le corps. C’est ce qui se passe dans les maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques ou l’arthrite, par exemple. Cependant, si elles sont trop faibles, les infections ne peuvent pas être contrées ou les cellules du corps peuvent proliférer sans contrôle et se développer pour former des tumeurs, ce qui peut devenir mortel. »

Les cellules immunitaires telles que les lymphocytes T se trouvent normalement dans un état d’hibernation, leur consommation d’énergie réduite au minimum. Si elles entrent en contact avec des agents pathogènes, elles se réveillent et stimulent leur métabolisme pour produire plus d’énergie. Cela crée une plus grande quantité de déchets métaboliques tels que les dérivés réactifs d’oxygène (ROS) et les radicaux libres, qui peuvent être toxiques pour les cellules.

Lorsque la concentration de ces oxydants augmente, les cellules T doivent produire plus d’antioxydants afin de ne pas être empoisonnées. En explorant ce phénomène, les chercheurs ont découvert que le glutathion, antioxydant produit par les lymphocytes T, sert non seulement d’éboueur en éliminant les déchets métaboliques, mais joue aussi un rôle essentiel dans l’activation du métabolisme énergétique qui contrôle la réponse immunitaire.

Les chercheurs ont utilisé des modèles animaux ayant des cellules T incapables de produire du glutathion. « Chez ces souris, nous avons découvert que la réponse immunitaire induite par une attaque virale est altérée – ces souris ont une immunodéficience. Les cellules T restent dans leur état d’hibernation. Cela signifie également qu’aucune réponse auto-immune ne peut se produire.

Cette découverte offre des perspectives pour développer de nouveaux traitements pour le cancer et les maladies auto-immunes, soulignent les chercheurs. Ces résultats forment notamment une base pour le développement d’une nouvelle génération d’immunothérapies», estiment-ils.

Comment fonctionne le système immunitaire adaptatif ? (vidéo)

Pour plus d’actualités récentes sur les mécanismes du système immunitaire, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Luxembourg Institute of Health.
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Cannabis au volant : nouveaux tests et contrôle renforcé en France

En France, les contrôles de drogue au volant seront renforcés, rapporte Le Parisien. 23 % des décès sur les routes en 2015 impliquaient des conducteurs sous l’emprise de drogues. Conduire après avoir pris de la drogue est un délit passible de deux ans de prison.

Dans les prochaines semaines, de nouveaux kits de tests salivaires permettront de détecter en quelques minutes si un conducteur a consommé du cannabis, de la cocaïne, des opiacés, de l’ecstasy ou des amphétamines.

A l’heure actuelle, un peu plus de 100 000 contrôles de stupéfiants sont effectués chaque année contre plus de 11 millions de contrôles d’alcoolémie. Le dépistage de la drogue est fait systématiquement lorsque le test d’alcoolémie est positif, a indiqué un policier au Parisien. Le risque d’accident mortel est multiplié par 15 lorsque le cannabis et alcool sont combinés.

Tout refus de se soumettre au test est équivalent à un test positif et tous les usagers de la route sont concernés, y compris les cyclistes et les personnes qui accompagnent un élève conducteur en conduite accompagnée.

Jusqu’à présent, en cas de test positif à la drogue, le conducteur était transporté auprès d’un médecin pour effectuer un prélèvement sanguin afin de confirmer le test salivaire. Il suffira désormais au policier, lors du contrôle, d’effectuer sur place un second test salivaire de confirmation. « Cela permettra de multiplier les contrôles », estime la sécurité routière.

En cas d’accident mortel, le dépistage de drogue est obligatoire. Mais des dépistages inopinés peuvent être menés à n’importe quel moment, même quand le véhicule est à l’arrêt, moteur coupé. Enfin, un conducteur peut être contrôlé positif plusieurs heures après la prise de stupéfiants (plusieurs jours s’il s’agit d’amphétamines).

Une nouvelle campagne télévisée de la sécurité routière rappellera la loi et les dangers encourus dans les semaines à venir.

Des tests salivaires pour détecter le cannabis évalués sur la route au Canada

Pour des informations sur l’utilisation du cannabis, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Le Parisien.
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Critères diagnostiques du trouble d’utilisation du cannabis (DSM-5)

Voici les critères diagnostiques du DSM-5 (1) pour le trouble d’utilisation du cannabis et de substances apparentées incluant le hashish et les composés cannabinoïdes synthétiques.

Le DSM-5, la 5e édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, combine les anciens diagnostics d’abus de substance et de dépendance à une substance du DSM-IV en un seul nouveau trouble d’utilisation d’une substance.

Critères diagnostiques du trouble d’utilisation du cannabis :

  1. Mode problématique d’utilisation du cannabis conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance qui sont cliniquement significatives, comme en témoignent au moins 2 des éléments suivants survenant dans une période de 12 mois :

    1. Le cannabis est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus longue que prévu.

    2. Il y a un désir persistant de diminuer ou de contrôler l’utilisation du cannabis ou des efforts infructueux pour diminuer ou contrôler l’utilisation.

    3. Beaucoup de temps est consacré à des activités nécessaires pour obtenir du cannabis, utiliser le cannabis et récupérer de ses effets.

    4. Forte envie, désir ou besoin de consommer du cannabis.

    5. L’usage du cannabis a pour conséquence des manquements récurrents à des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison.

    6. Poursuite de l’utilisation du cannabis malgré des problèmes sociaux ou interpersonnels, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets du cannabis.

    7. Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage du cannabis.

    8. Usage récurrent du cannabis dans des situations où c’est physiquement dangereux.

    9. L’usage du cannabis est poursuivi bien que la personne soit consciente d’avoir un problème physique ou psychologique persistant ou récurrent qui est susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par le cannabis.

    10. Tolérance, telle que définie par l’un des éléments suivants :

      1. Besoin de quantités notablement plus grandes de cannabis pour obtenir une intoxication ou l’effet souhaité.
      2. Effet notablement diminué avec l’utilisation continue de la même quantité de cannabis.
    11. Sevrage, tel que manifesté par un des éléments suivants :

      1. Le syndrome de sevrage caractéristique du cannabis.
      2. Le cannabis (ou une substance proche) est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.

Niveaux de sévérité :

  • Léger : présence de 2-3 symptômes.
  • Modéré : présence de 4-5 symptômes.
  • Sévère : présence de 6 symptômes ou plus.

Sevrage du cannabis : symptômes et critères diagnostiques du DSM-5

Pour plus d’informations sur l’utilisation du cannabis, voyez les liens plus bas.

(1) DSM-5, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (« Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders »), publié par l’American Psychiatric Association en 2013.

Psychomédia avec source : DSM-5.
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Légalisation du cannabis : l’association des psychiatres alerte sur les risques pour la santé mentale des jeunes (Canada)

À l’occasion du dépôt par le gouvernement fédéral canadien du projet de loi C-45 légalisant le cannabis au plus tard le 1er juillet 2018, l’

 ».

« Des données scientifiques fiables montrent que la consommation précoce et régulière de cannabis est susceptible d’avoir une incidence sur la cognition, comme la mémoire, l’attention, l’intelligence et la capacité de traiter des pensées et des expériences », explique le président de l’APC, le Dr Renuka Prasad.

« Elle peut aussi accroître le risque de développer un trouble psychotique primaire ainsi que d’autres problèmes de santé mentale, comme la dépression chez les personnes déjà vulnérables à ces maladies.

La recherche révèle que le cerveau humain continue de se développer jusqu’à l’âge de 25 ans environ ; c’est pourquoi les psychiatres craignent que la consommation régulière de cannabis avant cet âge ait une influence négative sur le processus de maturation normal du cerveau. »

Pour cette raison, l’APC (…) recommande que la consommation de cannabis avant l’âge de 21 ans soit illégale et que la législation prévoit des restrictions quant à la quantité et à la teneur en THC permises avant l’âge de 25 ans.

« Le cannabis à forte teneur en tétrahydrocannabinol (THC) peut entraîner une détérioration cognitive importante ou des problèmes de santé mentale graves, y compris l’aggravation du trouble panique et d’autres troubles anxieux, affirme le Dr Phil Tibbo, l’auteur principal de la déclaration de principes et membre du comité de recherche de l’APC. Il est aussi le chef du Programme de détection précoce de la psychose de la Nouvelle-Écosse ».

Selon l’APC, la législation doit tenir compte du besoin de sensibiliser les jeunes et les jeunes adultes sur les effets que la consommation précoce de cannabis peut avoir sur le développement du cerveau.

« La déclaration de principes a reçu l’appui de l’Académie canadienne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, l’Académie canadienne de psychiatrie gériatrique, l’Académie canadienne de psychiatrie et l’Académie canadienne de médecine psychosomatique. »

Détails sur les « données probantes » et les recommandations dans la déclaration de principes de l’APC : « Les répercussions de la légalisation du cannabis sur les jeunes et les jeunes adultes ».

Sevrage du cannabis : symptômes et critères diagnostiques du DSM-5

Pour plus d’informations sur le cannabis et la santé mentale, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : APC.
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Une tique présente dans plusieurs pays rend allergique à la viande

La maladie de Lyme n’est pas la seule à être causée par une morsure de tique. La morsure de la tique étoilée provoque des allergies à la viande dans le sud-est des États-Unis, rapporte le journaliste Jean François Bouthillette sur le site de Radio-Canada (émission Années lumière). La tique monte vers le nord et sera bientôt aux portes du Québec.

Des chercheurs rapportent aussi des cas d’allergie à l’alpha-gal, c’est-à-dire à la viande, en Australie, en France, en Allemagne, en Suède, en Corée, en Chine et au Japon.

Le journaliste rapporte notamment le cas d’une femme de 40 ans qui a trouvé une toute petite tique brune accrochée à son pied en revenant de son jogging. Quelques semaines plus tard ont commencé des symptômes de vomissements et de diarrhées entraînant une déshydratation et une hospitalisation. Sont ensuite apparues des crises d’anaphylaxie nécessitant des transports à l’urgence.

Après une errance diagnostique d’un an, un allergologue identifie une allergie à l’alpha-gal.

Elle ne peut pas manger de viande, sauf de la volaille ou du poisson. Elle doit lire tous les ingrédients sur les emballages. « Il y en a partout, des produits d’origine animale. Partout ! » « Ce n’est pas tant la viande qui me manque. C’est la tranquillité d’esprit. »

Elle est suivie par le Dr Thomas Platts-Mills, allergologue-immunologue à l’Université de la Virginie qui fait partie des chercheurs qui ont récemment découvert l’existence de ce syndrome dont il a vu les premiers cas en 2004.

Depuis l’an dernier, le médecin et ses collaborateurs ont répertorié près de 4000 cas d’allergie à l’alpha-gal aux États-Unis. Plusieurs cas sont certainement ignorés, « ceux de gens dont les symptômes sont moins graves (…) et qui n’ont pas reçu de diagnostic », explique-t-il.

« Les plus chanceux s’en tirent avec un mal de ventre ou des rougeurs s’ils mangent un steak. C’est le cas du Dr Platts-Mills, lui-même mordu et devenu allergique dans la foulée de sa découverte. »

On voit maintenant des cas jusqu’à l’extrémité nord de Long Island à New York, dans le sud du Maine et du Vermont…

Plus d’informations sur le site de Radio-Canada : Une tique qui rend allergique à la viande.

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Gras trans : Santé Canada veut interdire les huiles partiellement hydrogénées : quels aliments ?

Santé Canada prévoit interdire la principale source de gras trans industriels dans les aliments, les huiles partiellement hydrogénées (HPH). Un avis de proposition a été publié en ligne pour recueillir les commentaires jusqu’au 21 juin 2017.

« Les gras trans sont naturellement présents dans certains aliments d’origine animale, comme le bœuf, l’agneau et les produits laitiers », indique Santé Canada.

« Ils peuvent également résulter d’un procédé industriel appelé hydrogénation partielle, qui sert à durcir et à stabiliser les huiles végétales liquides pour améliorer la durée de conservation et la texture des aliments. »

« Les huiles partiellement hydrogénées se trouvent dans les margarines dures, les graisses végétales et les produits de boulangerie et de pâtisserie, comme les biscuits. »

Des mesures antérieures ont été l’indication obligatoire des gras trans sur les étiquettes nutritionnelles et l’établissement de limites maximales volontaires concernant la teneur en gras trans des aliments transformés.

« Le maintien de l’approche volontaire actuelle n’éliminerait pas les produits contenant toujours des HPH et ne permettrait pas au gouvernement d’atteindre l’objectif en matière de santé publique consistant à réduire l’apport en gras trans de la majorité des Canadiens pour qu’il soit inférieur à 1 % de leur apport énergétique total », comme le recommande l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Les gras trans sont malsains parce qu’ils peuvent accroître le risque de maladie du cœur en augmentant le taux de “mauvais” cholestérol (lipoprotéines de faible densité) et en abaissant le taux de “bon” cholestérol (lipoprotéines de haute densité) dans le sang », indique le communiqué de Santé Canada. « Des études ont montré qu’une consommation accrue de gras trans augmente sensiblement le risque de maladie du cœur. »

L’interdiction entrerait en vigueur un an après la finalisation du règlement pour donner aux fabricants le temps de reformuler leurs produits.

Une « Assiette Santé » qui se démarque des recommandations gouvernementales

Pour plus d’informations sur les différents types de gras alimentaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Santé Canada.
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Le sommeil profond, une fontaine de jouvence ?

Avec l’âge, les gens ont tendance à moins dormir. Une question se pose : le besoin de sommeil est-il réduit ou y a-t-il une incapacité à produire le sommeil nécessaire ?

La capacité, et non le besoin, est réduite selon les auteurs d’une étude publiée dans la revue Neuron. Et les besoins non rencontrés élèvent le risque de perte de mémoire ainsi que d’un éventail de troubles mentaux et physiques.

« Presque toutes les maladies qui nous tuent tard dans la vie ont un lien de causalité avec le manque de sommeil », indique Matthew Walker, professeur de psychologie et de neuroscience à l’Université de Californie à Berkeley. « Nous avons fait un bon travail pour prolonger la durée de la vie, mais un mauvais travail pour étendre la période de vie en santé. Nous voyons maintenant le sommeil et l’amélioration du sommeil, comme une nouvelle voie pour aider à remédier à cela. »

Des études ont montré des liens entre la détérioration du sommeil et des conditions telles que la maladie d’Alzheimer, les maladies cardiaques, l’obésité, le diabète et les accidents vasculaires cérébraux, dit-il.

Les somnifères sont un substitut médiocre pour les cycles de sommeil naturels dont le cerveau a besoin pour bien fonctionner. La sédation, dit-il, n’est pas un vrai sommeil.

Walker et ses collègues Bryce Mander et Joseph Winer citent des études, dont les leurs (telles que celle-ci et celle-ci), qui montrent qu’avec l’âge, le cerveau a de la difficulté à générer le genre d’ondes cérébrales lentes qui favorisent un sommeil curatif profond, ainsi que les substances chimiques qui aident à passer de façon stable du sommeil à l’éveil et l’inverse.

« Les parties du cerveau qui se détériorent le plus tôt sont les mêmes régions qui sont impliquées dans le sommeil profond », explique Mander.

Le vieillissement entraîne généralement un déclin du stade de sommeil profond et des ondes cérébrales caractéristiques qui lui sont associées.

Ces ondes aident à transférer les souvenirs et les informations de l’hippocampe, où ils sont stockés à court terme, au cortex préfrontal, où ils sont stockés à long terme. Elles diminuent de façon marquée en vieillissant. « Et nous découvrons maintenant que ce déclin du sommeil est lié au déclin de la mémoire plus tard dans la vie », explique Winer.

Une autre déficience qui survient avec l’âge est l’incapacité de réguler les neurotransmetteurs qui stabilisent le sommeil et aident à passer du sommeil aux états éveillés. Ces neurotransmetteurs incluent la galanine, qui favorise le sommeil et l’orexine qui favorise l’éveil.

Les recherches se poursuivent pour développer de meilleurs traitements pour restaurer un sommeil plus naturel que le font les somnifères actuels, indiquent les chercheurs.

Le manque de sommeil profond lié au développement de l’Alzheimer

Pour plus d’informations sur le sommeil et les fonctions cognitives, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : UC Berkeley, Neuron.
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Beaucoup de traitements et examens médicaux inutiles au Canada

« Le rapport Les soins non nécessaires au Canada, diffusé par l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) et la campagne Choisir avec soin, confirme l’ampleur du phénomène identifié par l’Association médicale du Québec (AMQ) il y a cinq ans », souligne celle-ci dans un communiqué.

« Le surdiagnostic, le surtraitement et la surmédicalisation affectent les ressources du système de santé, freinent l’accès aux soins, et entraînent des risques pour la santé des patients. »

Selon le rapport, « environ 30 % des examens, traitements ou interventions dans les 8 secteurs visés par les recommandations de la campagne Choisir avec soin pourraient ne pas être nécessaires ».

« Ces chiffres rejoignent l’estimation faite par l’AMQ en 2013 et qui se situe entre 18 % et 35 %. »

Par exemple, parmi les huit recommandations étudiées, figurent celles :

  • « de ne pas utiliser de benzodiazépines ou d’autres sédatifs hypnotiques chez les personnes âgées comme premier choix pour traiter l’insomnie, l’agitation ou le delirium » en raison de « préjudices associés à l’utilisation à long terme de ces médicaments »

  • « de ne pas utiliser d’antipsychotiques atypiques comme intervention de première intention pour traiter l’insomnie chez les enfants et les jeunes »

Or, une personne âgée sur 10 utilise un médicament benzodiazépine de façon régulière dans le cadre d’un traitement contre l’insomnie, l’agitation ou le delirium et le taux d’utilisation de la quétiapine (Seroquel) à faible dose chez les enfants et les jeunes (sans doute pour le traitement de l’insomnie) a connu une croissance rapide dans certaines provinces.

« L’AMQ est par ailleurs préoccupée par l’absence de données probantes en provenance du Québec dans le rapport de l’ICIS. (…) le Québec a pris un retard considérable sur les autres provinces canadiennes (…), entres autres en refusant de participer et de fournir ses données sur la question de la pertinence clinique.

Depuis son lancement, l’AMQ travaille en partenariat avec Choosing Wisely Canada pour le volet francophone de la campagne Choisir avec soin. Des réseaux régionaux sont mis en place afin de favoriser la mobilisation à l’échelle provinciale. À titre de leader québécois, l’AMQ a le mandat de rassembler différentes organisations partenaires dans la mise en œuvre du réseau Choisir avec soin Québec. (…)

« L’AMQ sensibilise les médecins québécois depuis près de cinq ans aux effets pernicieux du surdiagnostic et du surtraitement. Nos initiatives se multiplient, nous offrons maintenant des formations, mais ce n’est pas suffisant. Pour contrecarrer ce phénomène, il faut une prise de conscience globale, systémique. Le gouvernement doit se saisir de l’enjeu et rendre publiques les données qu’il possède. C’est la seule façon d’entamer une conscientisation qui aura un réel effet », a tenu à rappeler Dre Yun Jen, présidente de l’AMQ. »

Pour prendre connaissance des traitements et examens médicaux jugés inutiles, voire nuisibles, voyez la section destinée aux patients sur le site de la campagne Choisir avec soin.

Réduction des surdiagnostics et surtraitements : Québec à la traîne

Psychomédia avec sources : AMQ, ICIS.
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