Boire une canette de soda par jour est dangereux pour le foie

Boire une canette de soda par jour est dangereux pour le foie

Le 10 juillet 2019

Une étude de l’Inserm révèle que boire plus de 33 cl de soda chaque jour est mauvais pour le foie.

Des risques pour le foie

On le répète assez, boire de grandes quantités de sodas a divers effets néfastes sur la santé. Les consommateurs ont un risque accru de carie dentaire, un risque plus élevé de maladie cardiaque, d’obésité et de troubles métaboliques tels que le diabète de type 2. 

Pour la première fois, les scientifiques se sont penchés sur la quantité minimum de soda qui représentait un danger. Une étude de l’Inserm, présentée lors de la conférence internationale sur le foie à Paris, a montré que boire plus de 33 cl de soda quotidiennement était risqué pour le foie. 

La maladie du soda

Une alimentation trop grasse et trop sucrée engendre une pathologie nommée la maladie du soda. Cette maladie, qui touche 1 adulte sur, 5 est la stéatose hépatique non alcoolique (NASH). Environ 20% des Français ont le foie qui devient fibreux. Il ne parvient plus à éliminer les graisses en surplus et des cancers ou des cirrhoses peuvent alors survenir. 

Alors que cette maladie est encore méconnue des consommateurs de soda, l’étude de l’Inserm pourrait contribuer à prendre conscience des risques de ces boissons trop sucrées. Pour le moment, aucun traitement de prévention n’est disponible. Des chercheurs de l’université Howard à Washington ont d’ailleurs prédit en 2016 que cette maladie deviendrait la prochaine épidémie mondiale. Pour trouver des solutions, la société de biothechnologie française Genfit a créé un fonds de 1,9 million d’euros nommé The Nash Education Program. Il vise à rechercher des solutions thérapeutiques pour soigner les maladies du foie.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : 8 bonnes raisons d’abandonner les sodas

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Trop de sucre dans les aliments pour bébés, alerte l’OMS/Europe

Une grande proportion des aliments pour bébés contiennent trop de sucre, selon deux nouvelles études de l’OMS/Europe.

Les chercheurs ont analysé 7955 boissons ou produits alimentaires commercialisés pour les nourrissons et les jeunes enfants trouvés dans 516 commerces de 4 villes : Vienne (Autriche), Sofia (Bulgarie), Budapest (Hongrie) et Haïfa (Israël).

De 28 à 60 % des produits étaient commercialisés comme convenant aux nourrissons de moins de 6 mois. Bien que la législation de l’Union européenne l’autorise, cette pratique n’est pas conforme au Code international de commercialisation des substituts du lait maternel de l’OMS et aux orientations de l’OMS.

Dans 3 de ces villes, « la moitié ou plus des produits fournissaient plus de 30 % des calories provenant des sucres totaux. Environ un tiers d’entre eux comptaient du sucre, des jus de fruits concentrés ou d’autres édulcorants parmi leurs ingrédients ».

« Bien que les aliments comme les fruits et les légumes contenant des sucres naturels conviennent aux nourrissons et aux jeunes enfants, le taux très élevé de sucres libres des purées disponibles dans le commerce est préoccupant. »

Un apport élevé en sucre peut augmenter le risque de surpoids et de caries dentaires et une exposition précoce aux produits sucrés peut créer une préférence nocive pour les aliments sucrés pour le reste de sa vie, prévient l’OMS.

L’OMS recommande l’allaitement maternel exclusif pendant les 6 premiers mois.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : OMS.
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La pollution de l’air augmente le risque d’hypertension

La pollution de l'air augmente le risque d'hypertension

Le 11 juillet 2019

Selon une étude parue dans la revue Journal of Public Health, la pollution de l’air augmenterait le risque d’hypertension. 

Un effet néfaste sur la santé 

Les chercheurs de l’Université lituanienne des sciences médicales et de l’universite Vytautas Magnus, ont établi un lien entre la pollution de l’air associée à la vie en appartement et la hausse de la tension artérielle. 

Ils ont étudié 1.354 participants vivant dans la deuxième plus grande ville de Lituanie, à Kaunas qui compte une population de 280.000 habitants. Ils ont mesuré l’exposition des personnes aux dioxyde d’azote et aux particules en suspension PM10 et PM2,5. Ces microparticules ne sont pas visibles à l’oeil nu et sont environ 8 fois plus petites que l’épaisseur d’un cheveu. Toutefois, elles pénètrent dans le système respiratoire et peuvent se loger dans les alvéoles. 

Un risque plus élevé d’hypertension

L’équipe de chercheurs a étudié le lien entre une exposition à long terme à la pollution de l’air et l’augmentation de la tension artérielle. Les résultats montrent que des niveaux de pollution de l’air supérieurs à la médiane augmentent le risque d’hypertension, uniquement pour les personnes habitant dans des immeubles. De même, vivre près d’un important trafic routier peut accroître l’hypertension mais aussi le taux de triglycérides.

Les scientifiques ont noté le phénomène inverse pour les personnes vivant à proximité d’espaces verts. Pour eux, il est essentiel de promouvoir le développement des espaces verts. Les arbres peuvent retenir jusqu’à 5,4 tonnes de CO2 par an. La pollution est également responsable d’autres problèmes de santé tels que l’asthme, les troubles de l’anxiété, la dépression, les AVC ou les migraines. Ainsi, pour améliorer la santé des citadins, la solution serait de multiplier la présence de végétation en milieu urbain. 

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Wifi, téléphones portables, antennes… Faut-il s’en méfier ?

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Stress, anxiété, dépression : demain est un autre jour, si la qualité du sommeil le permet

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Des chercheurs néerlandais « ont découvert pourquoi nous pouvons mieux, le lendemain, supporter ce qui nous afflige aujourd’hui. Et pourquoi cela peut échouer. »

Sirène du cerveau

« Quelque chose d’effrayant ou de désagréable ne passe pas inaperçu. Dans le cerveau, le circuit limbique devient immédiatement actif. D’abord et avant tout, de telles expériences activent l’amygdale. Ce noyau de cellules cérébrales situé profondément dans le cerveau peut être considéré comme la sirène cérébrale : attention ! Pour que le cerveau fonctionne correctement, la sirène doit également s’arrêter. Pour cela, un sommeil paradoxal réparateur, la phase du sommeil durant laquelle les rêves sont les plus vivides, s’avère indispensable. »

Les bons dormeurs

Rick Wassing de l’Institut néerlandais des neurosciences et ses collègues « ont placé des volontaires dans un scanner IRM le soir et leur ont présenté une odeur spécifique pendant une expérience visant à les perturber. Les scans ont montré comment l’amygdale est devenue active. Les participants ont ensuite passé la nuit dans le laboratoire du sommeil, tandis que l’activité de leur cerveau endormi était mesurée à l’aide de l’EEG, et que l’odeur spécifique était présentée de nouveau à l’occasion. Le lendemain matin, les chercheurs ont tenté de bouleverser à nouveau les volontaires, exactement de la même manière que la veille au soir. Mais ils n’ont alors pas si bien réussi à le faire. Les circuits cérébraux s’étaient adaptés du jour au lendemain ; la sirène du cerveau ne s’est plus déclenchée. L’amygdale répondait beaucoup moins, surtout chez ceux qui avaient eu beaucoup de sommeil paradoxal réparateur et qui, pendant ce temps, avaient été exposés à l’odeur spécifique. »

Les dormeurs agités

« Cependant, parmi les participants se trouvaient également des personnes ayant un sommeil paradoxal agité. Les choses étaient étonnamment différentes pour eux. Les circuits cérébraux ne se sont pas bien adaptés du jour au lendemain : la sirène du cerveau continuait à retentir le lendemain matin. Et si l’exposition nocturne à l’odeur a aidé les personnes ayant un sommeil paradoxal réparateur à s’adapter, la même exposition n’a fait qu’empirer les choses pour celles ayant un sommeil paradoxal agité. »

Les connexions neuronales s’affaiblissent et se renforcent

« Pendant le sommeil, les “traces de mémoire” des expériences de la journée passée sont spontanément rejouées, comme dans un film. Parmi tous les vestiges de la journée, une trace de mémoire spécifique peut être activée en présentant la même odeur que celle qui était présente lors de l’expérience éveillée. Les traces de mémoire sont ajustées pendant le sommeil : certaines connexions entre les cellules du cerveau sont renforcées, d’autres sont affaiblies. Le sommeil paradoxal agité perturbe ces ajustements nocturnes, essentiels à la récupération et à l’adaptation à la détresse. »

Santé mentale

Le sommeil paradoxal agité et l’amygdale hyperactive sont des caractéristiques du syndrome de stress post-traumatique, des troubles anxieux, de la dépression et de l’insomnie, soulignent les chercheurs.

« Le traitement du sommeil paradoxal agité pourrait aider à traiter les souvenirs émotionnels pendant la nuit et leur donner une meilleure place dans le cerveau. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Netherlands Institute for Neuroscience, Current Biology.
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Plantes toxiques : attention aux réactions allergiques cet été

Plantes toxiques : attention aux réactions allergiques cet été

Le 12 juillet 2019

L’été est là et les plantes poussent partout. Elles offrent une beauté inégalée et nous permettent de nous ressourcer. Toutefois, certaines d’entre elles sont nocives et peuvent provoquer des allergies sévères.

Des plantes allergisantes

Les randonneurs se promènent en short généralement sans savoir que certaines plantes peuvent être à l’origine d’allergies graves. En mai dernier, sept enfants en classe verte en Charente-Maritime ont été victimes de brûlures au deuxième degré causées par des feuilles de figuier.

Certaines plantes comme le figuier ou le citron sont photosensibilisantes. Lors de l’exposition au rayonnement solaire, la sève du figuier peut provoquer une phytophotodermatose, une réaction cutanée anormale.

D’autres plantes dont il faut se méfier

Combinées à une exposition au soleil, d’autres plantes peuvent également s’avérer allergisantes voire urticantes. C’est le cas de l’ambroisie, une plante géante pouvant atteindre quatre mètres de haut. Cette plante est présente en France, en particulier en Ardèche, dans la Drôme, l’Allier et le Cher. L’ambroisie, originaire d’Amérique du nord, est une plante envahissante qui connaît sa floraison à l’été. Le pollen de cette plante est très irritant et allergisant. Il peut provoquer de l’asthme, des rhinites allergiques et de graves irritations.

La berce du Caucase est une autre plante toxique. La sève de cette plante exotique cause des lésions à la peau combinée à l’exposition du soleil. Ces lésions sont semblables à des brûlures. En France, la plante est présente au nord-est mais aussi dans les Alpes. La pariétaire de Judée est une autre plante qui peut provoquer des allergies respiratoires. Cette plante qui appartient à la même famille que l’ortie, se trouve principalement à proximité de falaises sous le climat méditerranéen. On l’a trouve également en pleine ville où elle pousse sur de vieux murs. Son pollen est très allergène et peut causer un rhume des foins, des démangeaisons ainsi qu’un asthme sévère.

Stéphanie Haerts   

À lire aussi : Yeux qui piquent, nez qui gratte… Et si c’était une allergie saisonnière ?  

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Réduire les calories (de combien ?) améliore la santé même chez les personnes avec peu ou pas de surplus de poids

ou qui ne pèsent que quelques kilos de trop, une réduction des calories quotidiennes permet d’améliorer plusieurs biomarqueurs de santé, montre une étude américaine publiée en juillet dans

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William E. Kraus, cardiologue et professeur à l’Université Duke, et ses collègues ont mené un essai randomisé avec 218 personnes âgées de 21 à 50 ans. Elles étaient assignées à faire partie d’un groupe réduisant leurs calories ou d’un groupe témoin.

Pendant le premier mois, les participants se familiarisaient avec la nouvelle alimentation en prenant trois repas par jour qui permettaient de réduire du quart le nombre de calories quotidiennes.

Ils assistaient également à des séances de counseling de groupe et individuel pendant les six premiers mois de l’essai, tandis que les membres du groupe témoin continuaient simplement leur régime alimentaire habituel et rencontraient les chercheurs une fois tous les six mois.

Il était demandé aux participants de maintenir la réduction de 25 % de calories pendant deux ans. Leur capacité à le faire variait, la réduction moyenne pour l’ensemble des participants ayant été d’environ 12 %. Ils ont réussi à maintenir une baisse de 10 % de leur poids, dont 71 % de matières grasses.

De nombreuses améliorations étaient constatées concernant des marqueurs mesurant le risque de maladie métabolique : taux de cholestérol, de tension artérielle, de glycémie et d’autres marqueurs. Après deux ans, les participants ont également présenté une réduction d’un marqueur qui indique une inflammation chronique qui est également liée aux maladies cardiaques, au cancer et au déclin cognitif. (Comment adopter une alimentation anti-inflammatoire pour prévenir les maladies chroniques)

Le fait que ces améliorations soient constatées chez des personnes ayant un poids santé confirme l’hypothèse des chercheurs selon laquelle ce n’est pas seulement la perte de poids qui mène à ces améliorations, mais des changements métaboliques plus complexes déclenchés par la consommation de moins de calories que ce qui est dépensé.

« Il y a quelque chose au sujet de la restriction calorique, un mécanisme que nous ne comprenons pas encore et qui entraîne ces améliorations », dit le chercheur. « Nous avons recueilli des échantillons de sang, de muscle et d’autres échantillons chez les participants et nous continuerons à explorer ce que pourrait être ce signal métabolique ou cette molécule magique. »

« Ces résultats montrent que même une modification qui n’est pas aussi grande que celle utilisée dans cette étude pourrait réduire le fardeau du diabète et des maladies cardiovasculaires », souligne-t-il. « Les gens peuvent le faire assez facilement en modifiant leurs petites consommations ici et là, ou peut-être en réduisant leur nombre, comme ne pas grignoter après le dîner. »

Pour plus d’informations sur les façons de perdre du poids et sur les calories et le poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Duke University Medical Center, Lancet Diabetes & Endocrinology.
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Cannabis thérapeutique : l’expérimentation autorisée en France

Cannabis thérapeutique : l'expérimentation autorisée en France

Le 12 juillet 2019

L’Agence du médicament a autorisé jeudi 11 juillet 2019 un test du cannabis à usage thérapeutique en situation réelle.

Ouvrir la voie au cannabis thérapeutique

L’ANSM a validé jeudi 11 juillet le cadre global proposé fin juin par un groupe d’experts. Selon l’Agence du médicament, les propositions sont satisfaisantes. Le travail réalisé par le groupe d’experts a d’ailleurs été salué. L’ANSM leur avait demandé fin 2018 de réfléchir aux contours de l’expérimentation du cannabis thérapeutique.

Cette première étape est un enjeu de taille, puisque les données recueillies devraient permettre d’autoriser ou non la légalisation du cannabis à visée médicale. Plusieurs milliers de patients pourraient expérimenter le cannabis thérapeutique parmi 276.000 patients concernés en France. Les participants seront suivis par des équipes de médecins spécialistes des maladies concernées et répertoriés dans un registre national électronique de suivi. 

Une solution pour les patients en impasse thérapeutique

Cette expérimentation devrait permettre de prescrire du cannabis thérapeutique aux patients souffrant de certaines formes d’épilepsie résistantes aux traitements, mais aussi de douleurs neuropathiques résultant de lésions nerveuses pour lesquels aucun traitement ne peut soulager le patient jusqu’ici. Le cannabis thérapeutique pourrait également être prescrit aux personnes subissant les effets secondaires des chimiothérapies, mais également de contractions douloureuses liées à la sclérose en plaques et à d’autres pathologies du système nerveux.  

Toutefois, il n’est pas question de prescrire des « joints sur ordonnance », dont la combustion entraîne des effets nocifs. Les produits autorisés durant ce test contiendront divers dosages de deux principes actifs du cannabis, le THC et le CBD qui ont des effets différents. Les patients se verront proposer des huiles et des fleurs de cannabis séchées inhalées. D’autres solutions buvables ainsi que des gouttes et des capsules d’huile pourront être ingérées. 

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Le cannabis est-il dangereux pour la santé ?  

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Route des vacances : l’alimentation influence fortement la vigilance et la somnolence au volant (conseils)

A la veille d’un nouveau week-end de départs en vacances, l’association française d’assureurs Attitude Prévention dévoile les résultats d’une étude portant sur le lien entre l’alimentation et la vigilance.

« En France, la somnolence au volant est la première cause de mortalité sur autoroute, impliquée dans 1/3 des accidents mortels », souligne l’association.

L’étude, dirigée par le Dr Frédéric Saldmann, cardiologue et nutritionniste, et le Pr Fabrice Bonnet, médecin endocrinologue, a été menée au moyen d’un simulateur. Elle a évalué les risques d’hypovigilance avant et après un repas normal ou hypercalorique ou un jeûne séquentiel (10 heures).

La baisse de la vigilance était évaluée par l’observation du mouvement des yeux et les postures grâce à un boitier infrarouge.

Deux repas « hypercaloriques » étaient testés. L’un de ceux-ci était constitué de chips, d’une tranche de saucisson sec, d’un hamburger fromage/jambon, suivis d’une part de fromage et d’un moelleux au chocolat pour un total de 1500 calories environ.

Un fort impact de la nutrition sur la vigilance a été observé. Le repas « hypercalorique » altérait les capacités de freinage dans 100 % des cas, augmentait la distance de freinage et diminuait significativement la vigilance chez 60 % des conducteurs. Le niveau maximal d’extrême somnolence a même été atteint chez 17,5 % d’entre eux.

Ces chiffres ont été atteints alors que l’expérience s’est déroulée sur des parcours de seulement 40 minutes, un temps bien inférieur à la durée moyenne des trajets de départs en vacances.

Dans le groupe de conducteurs ayant consommé un repas classique de 500 calories, seuls 17,5 % des conducteurs ont atteint un état allant vers la « somnolence modérée ». Lors de la séquence de freinage, même si une majorité (75 %) a vu ses capacités de freinage légèrement s’altérer, ceci n’avait que peu d’impact sur la distance supplémentaire nécessaire à l’arrêt total du véhicule.

Concernant le groupe des conducteurs à jeun (depuis la veille au soir du trajet), aucun n’a dépassé le niveau dit « légèrement somnolent ».

Ainsi, l’étude démontre clairement l’impact très important de l’alimentation, en dehors de toute prise d’alcool ou de restriction de sommeil, sur la vigilance du conducteur.

« Les repas trop copieux sont à proscrire car ils ont tendance à aggraver la somnolence », conclut l’association.

« La somnolence entraîne des périodes de microsommeil de 1 à 4 secondes : 4 secondes, c’est 150 mètres parcourus si on roule à 130 km/h », indique l’association. (Somnolence au volant : entre Paris et Nice, plusieurs minutes de microsommeil)

Conseils à mettre en pratique avant de prendre la route des vacances et pendant le trajet :

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Attitude Prévention.
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Un risque de démence supérieur à 50% avec certains médicaments

Un risque de démence supérieur à 50% avec certains médicaments

Le 1er juillet 2019

Chaque année, 200.000 nouveaux cas de démence sont diagnostiqués et 900.000 personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer. Un nombre croissant qui suscite des interrogations autour de certains médicaments.

Une étude sur les anticholinergiques

Les anticholinergiques sont des médicaments prescrits pour traiter la dépression, la maladie de Parkinson, l’épilepsie mais aussi l’hyperactivité de la vessie. Une étude britannique a montré que les personnes de plus de 55 ans qui consommaient ces médicaments avaient un risque de démence de 50%.

Des scientifiques de l’université de Nottingham ont étudié les données d’environ 58.000 personnes atteintes de démence. Les patients tous âgés de plus de 55 ans avaient en moyenne 82 ans. L’étude a révélé que 57% des participants qui sont atteints de démence avaient pris des anticholinergiques. Ces personnes ont reçu en moyenne six prescriptions. Le médicament le plus prescrit était l’antidépresseur, l’antimuscarinique mais aussi des médicaments contre les vertiges.

Un risque de démence plus important

L’étude, publiée dans JAMA Internal Medicine, a suivi les patients sur onze ans. Elle montre également que le risque de démence augmentait de 49% pour les personnes ayant consommé des médicaments anticholinergiques en comparaison à des personnes qui n’en avaient jamais pris. Ces médicaments pourraient causer des détériorations de certaines capacités cognitives. Ils auraient un impact sur la mémoire, le langage mais aussi le temps de réaction.

Le lien entre la démence et ces médicaments est plus important quand la maladie est diagnostiquée avant 80 ans. Les chercheurs recommandent certaines précautions avec les anticholinergiques d’autant plus chez les personnes d’âge moyen et les personnes âgées. Toutefois, il est déconseillé d’arrêter ce traitement brusquement et il est nécessaire d’en parler à un médecin avant de prendre une décision.

Stéphanie Haerts  

À lire aussi : Démence : trois fois plus de cas prévus d’ici 2050

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Partir en vacances seul(e) coûte beaucoup plus cher que pour une personne en couple, dénonce UFC-Que Choisir

Pour une personne seule, partir en vacances coûte beaucoup plus cher que pour une personne en couple.

L’association de consommateurs française UFC–Que Choisir dénonce, sur la base d’une étude des tarifs de 17 des principaux acteurs du tourisme (1), « les surfacturations injustifiées dont sont victimes les consommateurs voyageant seuls ».

« Les suppléments appliqués sont hors de proportion avec les coûts réellement supportés par les professionnels. »

L’association a relevé les prix de 86 séjours tout compris (en club vacances, à l’hôtel ou en croisières) en France et à l’étranger. Elle a comparé le prix par personne pour un couple au prix pour un voyageur seul.

« Les vacances en solo coûtent en moyenne 53 % plus cher que pour une personne en couple. »

  • C’est dans les clubs vacances que le surcoût est le moins marqué, notamment en France.

  • En revanche, les voyages combinés (vol et hôtellerie tout compris) à l’étranger appliquent un surcoût moyen de 52 %.

  • Enfin, chez les grands croisiéristes : le prix payé par une personne seule est en moyenne presque équivalent au prix total payé par un couple !

Tous types de voyages confondus, l’étude montre un surcoût moyen de plus de 400 € par semaine pour une personne seule.

« S’il est compréhensible que l’occupation d’une même chambre soit facturée peu ou prou au même prix à une ou deux personnes (les coûts sont effectivement proches), comment ne pas s’insurger devant les sur-tarifications des prestations directement liées au nombre de voyageurs ? Il en est ainsi du transport, des repas et boissons, ou des prestations d’animation ou de loisirs inclues dans le prix.

Les grandes disparités de supplément pour personnes seules entre les différents voyagistes, pour des destinations et des prestations similaires, montrent d’ailleurs bien l’absence de justification économique des suppléments les plus élevés. »

Clubs vacances

« Ainsi, sur les clubs vacances en France, TUI ou Thomas Cook appliquent un supplément de moins de 25 % en moyenne, quand il dépasse 40 % chez Fram ou Marmara. »

Croisiéristes

Le supplément voyageurs seuls est de 34 % en moyenne chez Costa, de 96 % chez MSC Croisières et de 149 % chez Royal Caribbean. « Ce qui signifie qu’avec cette compagnie, une personne seule paie 25 % plus cher qu’un couple ! »

Parcs d’attraction

« Chez Disneyland, mieux vaut ne pas être une famille monoparentale »

L’association a comparé les tarifs d’un séjour pour une famille de deux enfants, selon qu’elle compte un ou deux adultes chez les quatre principaux parcs d’attraction français

« Si l’on déduit le coût des entrées, on se rend compte que la partie hôtelière du séjour est moins chère pour un adulte que pour deux au Parc Asterix, au Futuroscope et au Puy du Fou.

C’est en revanche l’inverse chez Disneyland Paris, qui facture plus cher la même chambre à une famille monoparentale qu’à une famille avec deux adultes. »

Faire jouer la concurrence

L’association « appelle les consommateurs à la vigilance sur les suppléments appliqués, qui peuvent varier fortement d’un voyagiste à l’autre, et leur recommande de faire jouer la concurrence ».

Pour plus d’informations sur les voyages et les vacances, voyez les liens plus bas.

(1) Belambra, Club Med, Costa Croisières, Disneyland Paris, Fram, Futuroscope, Look Voyages, Marmara, MSC Croisières, Oui SNCF, Parc Astérix, Promovacances, Puy du Fou, Royal Caribbean, Thomas Cook, TUI, Voyage Privé.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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