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Route des vacances : l’alimentation influence fortement la vigilance et la somnolence au volant (conseils)

A la veille d’un nouveau week-end de départs en vacances, l’association française d’assureurs Attitude Prévention dévoile les résultats d’une étude portant sur le lien entre l’alimentation et la vigilance.

« En France, la somnolence au volant est la première cause de mortalité sur autoroute, impliquée dans 1/3 des accidents mortels », souligne l’association.

L’étude, dirigée par le Dr Frédéric Saldmann, cardiologue et nutritionniste, et le Pr Fabrice Bonnet, médecin endocrinologue, a été menée au moyen d’un simulateur. Elle a évalué les risques d’hypovigilance avant et après un repas normal ou hypercalorique ou un jeûne séquentiel (10 heures).

La baisse de la vigilance était évaluée par l’observation du mouvement des yeux et les postures grâce à un boitier infrarouge.

Deux repas « hypercaloriques » étaient testés. L’un de ceux-ci était constitué de chips, d’une tranche de saucisson sec, d’un hamburger fromage/jambon, suivis d’une part de fromage et d’un moelleux au chocolat pour un total de 1500 calories environ.

Un fort impact de la nutrition sur la vigilance a été observé. Le repas « hypercalorique » altérait les capacités de freinage dans 100 % des cas, augmentait la distance de freinage et diminuait significativement la vigilance chez 60 % des conducteurs. Le niveau maximal d’extrême somnolence a même été atteint chez 17,5 % d’entre eux.

Ces chiffres ont été atteints alors que l’expérience s’est déroulée sur des parcours de seulement 40 minutes, un temps bien inférieur à la durée moyenne des trajets de départs en vacances.

Dans le groupe de conducteurs ayant consommé un repas classique de 500 calories, seuls 17,5 % des conducteurs ont atteint un état allant vers la « somnolence modérée ». Lors de la séquence de freinage, même si une majorité (75 %) a vu ses capacités de freinage légèrement s’altérer, ceci n’avait que peu d’impact sur la distance supplémentaire nécessaire à l’arrêt total du véhicule.

Concernant le groupe des conducteurs à jeun (depuis la veille au soir du trajet), aucun n’a dépassé le niveau dit « légèrement somnolent ».

Ainsi, l’étude démontre clairement l’impact très important de l’alimentation, en dehors de toute prise d’alcool ou de restriction de sommeil, sur la vigilance du conducteur.

« Les repas trop copieux sont à proscrire car ils ont tendance à aggraver la somnolence », conclut l’association.

« La somnolence entraîne des périodes de microsommeil de 1 à 4 secondes : 4 secondes, c’est 150 mètres parcourus si on roule à 130 km/h », indique l’association. (Somnolence au volant : entre Paris et Nice, plusieurs minutes de microsommeil)

Conseils à mettre en pratique avant de prendre la route des vacances et pendant le trajet :

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Attitude Prévention.
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Des antidépresseurs diminuent fortement l’efficacité d’un antidouleur très utilisé : alternatives

Des antidépresseurs interagissent avec l’analgésique opioïde tramadol (Contramal, Ixprim, Topalgic…) et le rendent moins efficace, selon une étude publiée dans la revue Pharmacotherapy.

Ces résultats pourraient aussi aider à expliquer pourquoi certaines personnes dépassent la dose prescrite de tramadol, ce qui augmente leur risque de dépendance.

Derek A. Frost de l’University Hospitals Portage Medical Center (UHPMC, Ohio) et ses collègues ont examiné les dossiers médicaux de 152 personnes admises dans deux hôpitaux et ayant reçu du tramadol, qui est un opioïde dit faible, pendant au moins 24 heures.

Les participants qui prenaient également les antidépresseurs fluoxétine (Prozac), paroxétine (Paxil) ou bupropion (Wellbutrin) ont eu besoin de trois fois plus d’analgésiques par jour pour maîtriser la douleur « aiguë » comparativement à ceux ne prenant pas ces antidépresseurs.

Pour la totalité du séjour à l’hôpital, ceux qui prenaient ces antidépresseurs ont pris une quantité 4 fois plus élevée de l’antidouleur.

Des études précédentes menées avec des volontaires en bonne santé ont montré des effets sur les concentrations sanguines lorsque le tramadol est associé à ces antidépresseurs spécifiques. Il s’agit toutefois de la première étude à documenter les effets de cette interaction dans un contexte réel chez des patients, souligne le communiqué des chercheurs.

« Nous savions qu’il y avait un problème théorique, mais nous ne savions pas ce que cela signifiait en ce qui concerne le contrôle de la douleur chez les patients », explique le chercheur.

L’action du tramadol repose sur l’activation de l’enzyme CYP2D6. Cette enzyme peut être inhibée par des médicaments qui sont de forts inhibiteurs du CYP2D6, comme ces antidépresseurs.

Il est probable que des millions d’Américains souffrent des effets néfastes de cette interaction médicamenteuse, souligne le chercheur.

« Ces médicaments sont super courants », dit-il. « Ils sont tous dans le top 200 des médicaments d’ordonnance. De plus, la douleur chronique, la dépression et l’anxiété vont de pair. De nombreux patients souffrant de douleur chronique prennent des antidépresseurs, principalement des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), dont plusieurs des inhibiteurs du CYP2D6 font partie. »

Heureusement, indique le chercheur, ce problème a une solution relativement facile.

Beaucoup d’autres antidépresseurs faisant partie de la même classe n’inhibent pas cette enzyme, comme la sertraline (Zoloft), le citalopram (Celexa) et l’escitalopram (Lexapro). « Vous avez également d’autres options pour le contrôle de la douleur — des médicaments non opioïdes comme les AINS. Si nous devons utiliser des opioïdes, une morphine ou une oxycodone éviterait cette interaction. »

Pour plus d’informations sur les médicaments antidouleurs, les antidépresseurs et chacun des antidépresseurs mentionnés dans cette étude, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University Hospitals Cleveland Medical Center, Pharmacotherapy.
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La mortalité liée aux maladies transmissibles a fortement diminué

Le 14 octobre 2016.

Les maladies transmissibles font de moins en moins de morts dans le monde. Une étude américaine note cependant que ce sont les mauvaises habitudes de vie qui, aujourd’hui, sont mortelles pour les pays riches.

Le sida fait 33 % de morts en moins qu’en 2005

L’espérance de vie mondiale augmente chaque année. En France, elle est aujourd’hui de 69 ans chez les hommes, contre 78,4 ans pour les femmes. Partout dans le monde, les hommes vivent dix ans de plus qu’en 1980. Un bénéfice de vie à mettre sur la nette réduction du nombre de décès lié à des maladies transmissibles. C’est ce qu’indique une récente étude publiée dans la revue The Lancet.

Des maladies comme le paludisme, le sida ou la diarrhée font aujourd’hui moins de morts qu’il y a quelques années. Les chiffres sont même très encourageants, puisque si le sida a fait 1,2 million de morts en 2015, c’est 33 % de moins que 10 ans auparavant. Même constat pour le paludisme, qui a tué 730 000 personnes l’année dernière, soit 33 % de moins qu’en 2005.

Les maladies coronariennes sont le plus grand danger des pays développés

Cette étude, financée par la Bill & Melinda Gates Foundation, note qu’aujourd’hui, 70 % des décès sont liés à des maladies non-transmissibles telles qu’Alzheimer ou des troubles cardiovasculaires. Les pays développés sont particulièrement concernés par ce constat, qui met en cause le mode de vie des Occidentaux. Mauvaise alimentation, tabac et alcool sont aujourd’hui les principales causes de décès des pays au développement économique important.

Les États-Unis sont, dans ce domaine, de très mauvais élèves. Les Américains sont « en bien moins bonne santé qu’ils ne le devraient au vu de leurs ressources », explique ainsi le Dr Christopher Murray, directeur d’un institut de recherche de l’université de Washington, et qui a commenté cette étude. Dans l’analyse du rapport entre richesse et taux de mortalité lié aux modes de vies, la France est en revanche bien placée, puisque les performances françaises sont, selon l’étude, deux fois supérieures à ce que la richesse du pays l’exigerait.

À lire aussi : Pollution : l’Inde perd six années d’espérance de vie

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Grippe : les personnes âgées fortement touchées par l’épidémie

Cette année, la grippe a été particulièrement virulente et meurtrière.
Mais le pic de l’épidémie semble enfin être passé. « On voit bien qu’on est dansla phase de décroissance de l’épidémie », affirme le docteur Serge Smadja.
La grippe a touché en particulier les plus de 65 ans, plus vulnérables. Les personnes âgées développent souvent des surinfections pulmonaires et des problèmes cardiaques après la grippe. C’est leur prise en charge qui occupe les hôpitaux en ce moment. « J’ai dû faire appel plusieurs fois aux ambulances de réanimation du Samu ces jours derniers pour des personnes qui vraiment décompensent sur le plan respiratoire, sur le plan organique général. Et effectivement je crains un nombre de décès plus important qu’habituellement », explique au micro de France 3, Pierre-Jean Lacaille, médecin urgentiste.

Les chiffres officiels seraient bien en dessous de la réalité. Ils font état de 970 cas graves et 98 décès. Alors qu’une épidémie de grippe classique fait entre 2 000 et 3 000 morts, cet épisode-là pourrait être deux fois plus meurtrier faute de moyens dans les hôpitaux. « Le retard à la prise en charge d’un patient qui vient en urgence et qui doit être transféré en réanimation, ce retard entraine une surmortalité de 30% », explique le docteur Christophe Prudhomme.

Par ailleurs, cette année, le vaccin serait moins efficace et contribue ainsi au mauvais bilan. « Le virus a muté au printemps, après que nous ayons décidé de la constitution du vaccin », explique le docteur Daniel Lévy-Bruhl.

Retrouvez cet article sur Francetv info

Des mains bioniques pour les personnes amputées
Les médicaments anti-rhume : un marché lucratif
La grippe tue plus que d’habitude, cette année
La syllogomanie : un mal profond
La grippe a frappé fort cette année


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Le nombre de cas de VIH et de sida augmente fortement en Chine

photoPEKIN (Reuters) – Les cas de séropositivité et de sida ont considérablement augmenté en Chine, notamment chez les jeunes étudiants et les hommes de 60 ans et plus, rapporte mercredi l’agence de presse Chine nouvelle, citant des responsables de la santé publique. Le centre chinois de contrôle et de prévention des maladies a publié des données faisant état de 48.000 nouveaux cas dans le pays en 2011, écrit l’agence. Près de 82% de ces nouveaux cas ont été transmis par voie sexuelle contre 11,6% entre 1985 et 2005, poursuit l’agence. …



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