Archives de catégorie : ACTUALITES

Une collégienne de 13 ans succombe à une méningite foudroyante

Pour la seconde fois depuis le début de cette nouvelle année, la méningite foudroyante a fait une nouvelle victime. Il s’agit d’une collégienne de l’établissement Jules-Verne de Rosières-en-Santerre. Âgée de 13 ans, elle est décédée dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier alors qu’elle était hospitalisée au CHU d’Amiens. Selon les informations de France 3 “Hauts-de-France-Somme” l’adolescente est décédée quelques heures seulement après son admission.

«  Un cas de méningite a bien été signalé concernant une adolescente de 13 ans résidant dans la commune de Roye. Elle est décédée des suites de cette méningite. L’ARS a procédé à l’enquête épidémiologique autour du cas, c’est-à-dire la recherche des sujets qui ont eu des contacts proches, prolongés et répétés avec la malade pour leur proposer un traitement préventif de courte durée par antibiotiques, accompagné éventuellement d’une vaccination en fonction du groupe de méningocoque identifié » a indiqué l’Agence Régionale de Santé

Selon la procédure habituelle, un  traitement antibiotique préventif est en effet prescrit aux personnes de l’entourage proche. Une fois que le sérogroupe est connu, une vaccination est éventuellement proposée aux personnes déjà traitées.

«  La méningite est provoquée par une bactérie appelée méningocoque présente dans la gorge. Elle se transmet uniquement de personne à personne par des contacts directs, répétés et rapprochés. Le risque de transmission est donc relativement faible. Dans la majorité des cas, la personne contaminée ne développe pas de maladie  » a rajouté l’ARS.

A propos de la méningite

Le méningocoque est un germe qui se transmet de personne à personne par les gouttelettes de salive par contact rapproché. Ce germe très fragile, ne survit pas dans l’environnement, ce qui ne nécessite pas de désinfection des locaux fréquentés par un malade.

Les infections invasives à méningocoques sont des maladies rares en France. La méningite est la forme la plus fréquente. Elle se traduit par une fièvre, des maux de tête, une raideur de nuque accompagnée de vomissements et une gêne à la lumière. D’autres signes, en particulier digestifs ou articulaires, peuvent survenir, ainsi que l’apparition de taches rouges qui progressent rapidement.

Notez des vaccins existent et sont efficaces contre certains types de méningocoques. Ainsi, depuis 2010, le vaccin contre le méningocoque C est recommandé et remboursé chez tous les enfants, adolescents et jeunes adultes de 1 à 24 ans.

Au moindre doute, il faut contacter en urgence le 15 ou le médecin traitant.

News Santé

A la recherche de bénévoles pour câliner des bébés malades dans les hôpitaux

Le quotidien des enfants en bas âge qui sont hospitalisés n’est pas des plus faciles. Aujourd’hui l’association “Main dans la Main” s’est fixé pour objectif de leur permettre de s’évader de l’univers hospitalier et de rejoindre l’univers de rêve où ils s’épanouissent. Pour cela elle recrute des bénévoles qui ont pour mission de câliner, de bercer et de réconforter les bébés malades en l’absence de leurs parents.

Et si aujourd’hui l’association compte déjà 600 « câlineurs » volontaires, elle n’a pas l’intention d’en rester là ! Aujourd’hui elle recrute de nouveaux bénévoles qui devront jouer avec eux, leur lire des histoires, les écouter, leur parler, les bercer si nécessaire…Etc

Une présence rassurante et apaisante qui leur permettra, quelle que soit leur pathologie, bénigne ou grave, quel que soit leur âge, de communiquer, de s’évader, de jouer, de rêver.

Pour devenir « câlineurs » sachez qu’il faut être âgé d’au moins 20 ans, être en bonne forme physique, s’engager pour un an minimum, avoir de nombreuses disponibilités et bien sûr se soumettre à certaines obligations (tous les détails sont ICI)

Interrogée il y a quelques jours par France Inter, la responsable du service pédiatrie générale à l’Hôpital Necker à Paris, Véronique Abadi, a notamment déclaré que ces “câlineuses” et “câlineurs” faisaient partie intégrante de l’équipe soignante.

Puis de préciser « Pour nous c’est un apport important parce que du coup ce sont des enfants calmes, des enfants plus faciles à apprécier sur le plan médical, des enfants qui vont mieux »

News Santé

Une étude a évalué l’efficacité du yoga facial pour rajeunir l’apparence

Des exercices faciaux, qualifiés de « yoga du visage », rajeuniraient bel et bien l’apparence, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) : Dermatology.

« Les exercices augmentent le volume et fortifient les muscles du visage, de sorte qu’il devient plus ferme et tonique et prend une forme plus jeune », rapporte Murad Alam de la Northwestern University, dermatologue et coauteur.

À mesure que le visage vieillit, la peau perd de son élasticité et les coussinets graisseux entre le muscle et la peau s’amincissent. Les coussinets de graisse donnent au visage une grande partie de sa forme. Au fur et à mesure que la peau s’affaisse, les coussinets amincissants s’atrophient et glissent.

« Mais si les muscles en dessous deviennent plus volumineux, la peau a plus de rembourrage et donne une forme plus pleine au visage », explique Emily Poon, coauteure. « La croissance musculaire augmente le volume facial et contrecarre les effets de l’amincissement des graisses et du relâchement cutané liés à l’âge. »

Les chercheurs ont mené cette étude avec 27 participantes, âgées de 40 à 65 ans qui ont suivi deux séries de séances de formation de 90 minutes offertes par un instructeur d’exercices faciaux. Elles continuaient à faire ces exercices à la maison. Le programme durait 20 semaines au total. Pendant les 8 premières semaines, elles faisaient les exercices quotidiennement pendant 30 minutes. De la 9e à la 20e semaine, elles les faisaient tous les deux jours.

Elles ont appris 32 exercices distincts qu’elles pratiquaient chacun pendant environ une minute. Les exercices ont été développés et fournis par Gary Sikorski de Happy Face Yoga, coauteur de l’étude.

Sur les 27 participantes, 16 ont fait tous les exercices pendant toute la durée de l’étude.

Des dermatologues ont évalué, sur des photographies, 19 caractéristiques du visage et estimé l’âge des participantes au début de l’étude, à la 8e et à la 20e semaine.

La plénitude de la joue supérieure et inférieure, en particulier, a été significativement améliorée à la suite des exercices. L’âge moyen des participantes était évalué à 50,8 ans au début de l’étude, à 49,6 ans à 8 semaines, puis à 48,1 ans à 20 semaines.

Il s’agit d’une diminution de près de trois ans sur une période de 20 semaines, souligne Alam. Les participantes se sont également dites très satisfaites des résultats et ont remarqué une amélioration dans presque tous les secteurs du visage qui étaient évalués.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Northwestern University, JAMA: Dermatology, .
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La forte augmentation des prescriptions de Neurontin et de Lyrica inquiète

Les prescriptions de médicaments contre la douleur neuropathique, la gabapentine (Neurontin) et la prégabaline (Lyrica), ont plus que triplé aux États-Unis au cours des dernières années, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) : Internal Medicine, relayée par Reuters.

La proportion d’Américains ayant reçu des prescriptions de ces médicaments est passée de 1,2 % en 2002 à 3,9 % en 2015, une période qui a également vu une montée en flèche des surdoses et des décès liés aux opioïdes.

La famille de médicaments, connue sous le nom de gabapentinoïdes, comprend la gabapentine (Neurontin, Gralise, Horizant) et la prégabaline.

Près d’un adulte sur 25 prend un gabapentinoïde au cours d’une année, alors que « nous avons peu de données pour appuyer l’utilisation de cette classe de médicaments et des données minimales pour appuyer leur innocuité à long terme », souligne l’auteur de l’étude, le Dr Michael Johansen de l’Université Ohio à Athens.

« Je soupçonne qu’une grande partie de cette utilisation est motivée par la tentative de traiter la douleur chronique avec un médicament non opiacé », a-t-il indiqué à Reuters par courriel.

La gabapentine et la prégabaline ont toutes deux obtenu l’approbation de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis pour le traitement des crises épileptiques partielles et d’un type de douleur neuropathique causée par le zona. Une version de la gabapentine a également été approuvée pour le syndrome des jambes sans repos, et la prégabaline a reçu des approbations supplémentaires pour la fibromyalgie et les douleurs neuropathiques liées au diabète et aux lésions de la moelle épinière.

Bien que la FDA n’autorise pas les compagnies pharmaceutiques à promouvoir ces médicaments pour d’autres conditions de santé, les médecins sont libres de prescrire ces médicaments pour des utilisations non approuvées, écrit Johansen dans le JAMA.

Johansen a analysé les données concernant les conditions médicales et les prescriptions de médicament d’un échantillon représentatif à l’échelle nationale de 346 177 adultes.

Dans l’ensemble, plus de quatre ordonnances de gabapentinoïdes sur cinq concernaient la gabapentine,.

L’augmentation des ordonnances était concentrée chez les personnes âgées, les diabétiques, les personnes souffrant de problèmes de santé chroniques multiples et celles prenant déjà des opioïdes ou des benzodiazépines comme le Valium (diazépam) et le Xanax (alprazolam), rapporte Reuters.

Combiner ces médicaments avec des opioïdes et des benzodiazépines peut les rendre encore plus dangereux, a indiqué par courriel Marissa Seamans de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health à Baltimore qui n’a pas participé à l’étude.

« Les gabapentinoïdes sont de plus en plus souvent prescrits aux patients avec des opioïdes et des benzodiazépines, ce qui augmente le risque de dépression respiratoire et de décès », a-t-elle ajouté.

Pour plus d’autres actualités sur ces médicaments, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Reuters, JAMA Internal Medicine.
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De plus en plus de perfectionnisme chez les étudiants

Le désir d’être parfait chez les étudiants d’aujourd’hui a considérablement augmenté par rapport aux générations précédentes, ce qui pourrait avoir des répercussions négatives sur leur santé mentale, selon une étude publiée dans le Psychological Bulletin, une revue de l’American Psychological Association (APA).

L’étude couvre une période allant de 1989 à 2016.

Les auteurs, Thomas Curran et Andrew Hill, respectivement des universités de Bath et York St John, définissent le perfectionnisme comme étant « un désir irrationnel de réussir en même temps qu’une critique excessive de soi-même et des autres ».

Ils ont analysé des données concernant 41 641 étudiants américains, canadiens et britanniques de niveau collégial ayant participé à 164 études, réalisées de la fin des années 1980 jusqu’à 2016. Dans ces études, les participants ont complété un test de perfectionnisme (la « Hewitt Multidimensional Perfectionism Scale ») qui mesurait :

  • le perfectionnisme orienté envers soi-même : le désir irrationnel d’être parfait ;

  • le perfectionnisme prescrit socialement : la perception d’attentes excessives de la part des autres ;

  • le perfectionnisme orienté vers les autres : l’imposition de normes irréalistes aux autres.

Les générations plus récentes ont obtenu des résultats significativement plus élevés pour chaque forme de perfectionnisme que les générations précédentes. Entre 1989 et 2016, le score de perfectionnisme orienté vers soi-même a augmenté de 10 %, celui de la prescription sociale, de 33 % et celui orienté vers les autres, de 16 %.

L’augmentation du perfectionnisme parmi les millénariaux (ou génération Y) est alimentée par un certain nombre de facteurs, note Curran.

Par exemple, les médias sociaux pourraient exercer des pressions sur les jeunes adultes pour qu’ils se perfectionnent par rapport aux autres, ce qui les rendrait insatisfaits de leur corps et augmenterait l’isolement social. Des recherches supplémentaires seraient nécessaires pour vérifier cette hypothèse.

Le désir de gagner de l’argent, la pression pour obtenir une bonne éducation et établir de grands objectifs de carrière sont d’autres domaines dans lesquels les jeunes d’aujourd’hui font preuve de perfectionnisme. Un autre exemple, cite Curran, est celui des efforts des étudiants de niveau collégial pour perfectionner leur moyenne pondérée et la comparer à celles de leurs pairs. Ces exemples, estime le chercheur, représentent une hausse de la méritocratie parmi les millénariaux, les universités encourageant la concurrence entre étudiants pour gravir les échelons sociaux et économiques.

« Les jeunes réagissent en faisant état d’attentes éducatives et professionnelles de plus en plus irréalistes. Par conséquent, le perfectionnisme s’élève parmi la génération du millénaire. »

« Les jeunes d’aujourd’hui sont en compétition les uns avec les autres pour faire face aux pressions sociétales de réussir et ils sentent que le perfectionnisme est nécessaire pour se sentir en sécurité, socialement connectés et ayant une valeur. »

L’augmentation du perfectionnisme peut en partie affecter la santé psychologique des étudiants, estime Hill, citant des niveaux plus élevés de dépression, d’anxiété et de pensées suicidaires qu’il y a dix ans.

8 facettes du perfectionnisme

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : APA, Psychological Bulletin.
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Ces vaccins qui deviennent obligatoires en 2018

Depuis hier, lundi 1er janvier 2018, 11 vaccins sont désormais obligatoires pour les enfants. A la liste des 3 vaccins déjà obligatoires contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite s’ajoutent désormais : les vaccins contre l’haemophilius influenzae B (bactérie provoquant des pneumopathies et des méningites), la coqueluche, l’hépatite B,  la rougeole, les oreillons, la rubéole, le méningocoque C (bactérie provoquant des méningites), le pneumocoque (bactérie provoquant des pneumopathies et des méningites).

whitesessions/Pixabay

En pratique, l’extension à 11 vaccins obligatoires représente 10 injections pour les enfants, étalées sur 2 ans. Au moins 70 % des enfants connaissent déjà ces 10 injections sur 2 ans et 80 % plus de 8 injections.

Concrètement les parents des enfants nés après le 1er janvier 2018 devront présenter à partir du 1er juin 2018, leur carnet de santé – pages vaccination – dûment tamponné ou un certificat de vaccinations pour être admis en crèche, ou dans toutes les collectivités d’enfants : écoles, centre de loisirs, colonies.  S’ils ne sont pas vaccinés, ils ne pourront donc pas entrer en collectivité.

La ministre de la Santé a justifié sa décision en expliquant qu’elle répondait à une nécessité de santé publique. Car si la France a des taux de couverture vaccinale meilleurs que les autres pays pour les vaccins obligatoires, ils sont en revanche très insuffisants pour la plupart des vaccins recommandés.

Cette couverture vaccinale insuffisante, à l’origine d’épidémies, a conduit à la réémergence de certaines maladies et engendré des hospitalisations et des décès évitables.

Nouveaux vaccins obligatoires : quelles conséquences sur le calendrier vaccinal ?

Le calendrier vaccinal est revu chaque année après avis de la Haute Autorité de santé pour tenir compte notamment de modifications dans la circulation des bactéries et virus responsables des maladies infectieuses et de l’arrivée éventuelle de nouveaux vaccins.. En ce qui concerne le calendrier vaccinal 2018, il devrait être inchangé au regard des âges de vaccination.

News Santé

Un Allemand obligé de boire 20 litres d’eau par jour pour survivre

On le sait, boire de l’eau c’est bon pour la santé. Oui mais pour cet Allemand de 36 ans – enfin si l’on s’en réfère à ses propos en tout cas – l’eau c’est carrément VITAL ! Explications…

Si chaque personne possède des besoins en eau qui lui sont propres – plusieurs facteurs entrent en compte dans ce calcul – on estime qu’en moyenne un adulte doit boire entre 1.5et 2 litres d’eau par jour.

Sauf que pour cet homme dont tout le monde parle aujourd’hui, c’est beaucoup plus compliqué. Selon les informations du magazine Neue Westfälische, ce dernier doit boire 20 litres d’eau par jour pour survivre. S’il ne le fait pas, il meurt. Atteint d’une maladie rare, (le diabète insipide, ndrl) il vit un véritable enfer au quotidien.

eau de source

Pixabay

Pourquoi ? Parce que ses reins éliminent très régulièrement l’eau de son corps mais aussi et surtout de manière totalement démesurée (entre 4 et 10 litres par jour). Architecte de profession, il lui arrive de se rendre jusqu’à 50 fois aux toilettes dans une même journée. Et cela se produit de jour, comme de nuit.

Atteint de cette maladie depuis qu’il est enfant, il n’a jamais réussi à faire une nuit complète. Il ne dort ainsi jamais plus de deux heures car deux heures sans boire menacent déjà son pronostic vital

Inutile de vous préciser que ce handicap n’a pas été sans conséquence sur sa vie sociale, personnelle mais aussi professionnelle.

Pour autant, et malgré les difficultés qu’il rencontre, il se montre on ne peut plus optimiste. S’il a tenu à témoigner dans la presse c’est aussi pour qu’on parle de cette maladie que trop peu de gens connaissent.

Reste que son témoignage suscite tout de même quelques interrogations. Le diabète insipide peut en effet être efficacement traité. Souhaite t-il simplement attirer l’attention sur sa maladie ? La question est posée.

News Santé

Espoir pour le trouble bipolaire et la schizophrénie : parfois une maladie auto-immune traitable et réversible

Une certaine proportion des personnes atteintes de schizophrénie ou de trouble bipolaire peuvent en fait souffrir d’un trouble du système immunitaire traitable, estiment des chercheurs du Houston Methodist Neurological Institute.

En 2007, l’équipe des chercheurs a découvert une encéphalite dans laquelle des anticorps s’attaquent aux récepteurs N-methyl-D-aspartate (NMDA) du cerveau.

Cette maladie cause des symptômes semblables à la schizophrénie ou au trouble bipolaire, mais peut être traitée avec des médicaments d’immunothérapie existants.

« Nous soupçonnons qu’un nombre important de personnes considérées comme étant atteintes de schizophrénie ou de trouble bipolaire souffrent d’un trouble du système immunitaire qui affecte les récepteurs cérébraux », indique Joseph Masdeu, chercheur principal de l’étude.

« Si c’est vrai, ces gens ont des maladies qui sont complètement réversibles – ils n’ont besoin que d’un diagnostic et d’un traitement approprié pour les aider à reprendre une vie normale. »

Le système immunitaire produit normalement des anticorps pour attaquer les substances étrangères dans le corps, telles que les bactéries. Lorsque ce processus est défectueux, il peut produire des anticorps qui attaquent des récepteurs du cerveau, ce qui fait que ceux-ci « cessent d’écouter les signaux qui leur sont envoyés ».

« Les affections qui causent un dysfonctionnement des récepteurs cérébraux sont souvent confondues avec la schizophrénie ou le trouble bipolaire parce que ces maladies sont associées à une diminution de l’activité des récepteurs NMDA, qui contrôlent la façon dont quelqu’un pense, prend des décisions et perçoit le monde qui l’entoure. »

« Les symptômes classiques de schizophrénie et du trouble bipolaire observés dans l’encéphalite anti-récepteurs NMDA et d’autres affections semblables incluent le fait d’entendre des voix et la paranoïa. »

Environ 1 % de la population américaine souffre de schizophrénie et 2,6 % de trouble bipolaire. « Ce que nous ne savons pas, c’est combien de ces patients ont un de ces troubles immunitaires traitables ».

Masdeu et ses collègues amorcent une étude qui recrutera 150 personnes atteintes de schizophrénie ou de trouble bipolaire et 50 personnes en bonne santé. Leur liquide céphalo-rachidien sera analysé afin de dépister la présence d’anticorps attaquant le NMDA et d’autres récepteurs.

Ils projettent d’utiliser les résultats de l’étude pour développer des tests plus sensibles afin d’aider à la détection des anticorps impliqués.

En collaboration avec Josep Dalmau, Masdeu a commencé à étudié les causes auto-immunes possibles de la schizophrénie au début des années 2010 alors qu’il travaillait aux National Institutes of Health américains, est-il rapporté.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Houston Methodist.
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L’addition aux jeux vidéo bientôt classée comme une maladie ?

addiction aux jeux vidéo

pixabay

Et si l’addiction aux jeux vidéo était classée comme une maladie à part entière ? Si pour l’instant rien n’est fait, tout pourrait changer en 2018. L’OMS (Organisation mondiale de la santé,ndrl) pourrait en effet inscrire l’addiction aux jeux vidéo dans sa prochaine Classification internationale des maladies.

Une simple rumeur ? Pas vraiment. Un document de travail circule actuellement à ce sujet et préfigure de cette inscription dans la prochaine classification internationale des maladies qui doit être rendue publique dans le courant de l’année 2018.

Pour les experts de l’OMS, le comportement de certains joueurs relève bien d’un trouble mental : perte de contrôle ou contrôle réduit face au jeu; priorité quasi absolue accordée au jeu par rapport à toute autre activité; poursuite ou escalade du jeu même s’il doit engendrer des conséquences négatives… etc

Pour toutes ces raisons, et selon LCI, l’addiction aux jeux vidéo pourrait être intégrée prochainement à la catégorie “Troubles liés aux aux comportements addictifs avec plusieurs caractéristiques de la dépendance”.

Pourquoi ? Parce qu’une telle dépendance, peut aussi aussi avoir de graves conséquences sur la vie sociale, familiale et même professionnelle de certains joueurs.

Addiction aux jeux vidéo : l’avis de l’Institut fédératif des addictions comportementales

Ce n’est pas la première fois que l’on se pose des questions à ce sujet. Il faut dire que le jeu vidéo est devenu un média incontournable dans tous les foyers français ou presque.

C’est pourquoi l’Institut fédératif des addictions comportementales (Ifad) a édité un petit guide du jeu vidéo afin de prévenir et d’informer sur l’usage des jeux vidéo à la maison.

Dans ce guide particulièrement intéressant – à télécharger gratuitement ICI – on apprend que le jeu vidéo reste dans l’ensemble un plaisir, une source d’amusement, de créativité et de divertissement.

Chez une faible proportion de joueurs, la perte de contrôle du temps passé à jouer est manifeste et les conséquences sur la vie quotidienne parfois importantes

La pratique excessive des jeux vidéo peut ensuite conduire à des difficultés scolaires et/ou professionnelles, ainsi qu’à un repli au domicile avec abandon des autres loisirs et diminution des relations sociales dans la vie réelle.

Comment savoir si votre enfant joue trop ?

Pour les parents dont les enfants jouent souvent, voici quelques conseils. Ces signes doivent vous alerter :

– l’enfant commence à jouer toute la nuit et perd la notion du temps
– Il se replie au domicile et abandonne ses autres loisirs
– Ses résultats scolaires connaissent une forte baisse
– Il a des troubles de l’humeur, semble triste, voire parfois agressif quand il ne peut pas jouer
– Ses relations sociales dans la vie réelle diminuent
– Il se détourne de sa famille et est au centre de conflits familiaux. …
– etc…

En cas de doute, sachez qu’il existe en France quelques centres spécialisés dans la prise en charge de la dépendance aux jeux vidéo. Renseignez-vous!

News Santé

Se tenir debout pour maigrir ? Découverte d’une balance interne régulant le poids

Le seul régulateur homéostatique connu du poids corporel est le système de l’hormone leptine, expliquent les auteurs d’une étude, publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), qui estiment avoir découvert un deuxième régulateur.

John-Olov Jansson de l’Université de Gothenburg (Suède) et ses collègues ont fait l’hypothèse qu’il existe un second homéostat régulant le poids corporel ayant un impact sur la masse graisseuse.

L’étude a été réalisée avec des rongeurs obèses qui ont été rendus artificiellement plus lourds en leur faisant porter un poids supplémentaire. Les animaux ont perdu presque autant de poids que la charge artificielle. Le surpoids a aussi entraîné une amélioration de la glycémie.

Les chercheurs concluent qu’il existe un homéostat de poids corporel qui régule la masse adipeuse indépendamment de la leptine.

Le poids du corps est enregistré dans les membres inférieurs. S’il tend à augmenter, un signal est envoyé au cerveau pour diminuer l’apport alimentaire et maintenir le poids corporel constant.

Comme l’effet sur la réduction du poids était dépendant des ostéocytes, des cellules osseuses, les chercheurs proposent l’hypothèse de l’existence d’un capteur du poids corporel dans les longs os des extrémités inférieures qui agit comme une « balance corporelle ».

Ce capteur ferait partie d’un homéostat du poids corporel, le « gravitostat », dont la fonction est de maintenir constants le poids corporel et la masse graisseuse.

Récemment, plusieurs études ont établi un lien entre le temps assis, l’obésité et la santé. Les résultats de la présente étude pourraient aider à expliquer pourquoi. « Nous croyons que les balances internes du corps donnent une mesure inexactement basse quand on s’assoit. En conséquence, vous mangez plus et gagnez du poids », explique Claes Ohlsson, coauteur.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Gothenburg, PNAS.
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