Archives de catégorie : ACTUALITES

Grippe : le pic pourrait être atteint la semaine prochaine

Grippe, news, actu. Toute la France est désormais concernée par l’épidémie de grippe dont le pic pourrait être atteint la semaine prochaine. Et c’est la région PACA (Provence-Alpes-Côte d’Azur, ndrl) qui est aujourd’hui la région plus touchée par la grippe avec 785 cas pour 100.000 habitants.

Comme l’a plusieurs fois annoncé Santé Publique France dans ses communiqués, la grippe semble toucher davantage les jeunes cette année. Un excès de mortalité a ainsi été observé chez les 15-64 ans. L’an dernier ce sont les 75 ans et plus qui étaient les plus touchés par les différentes souches du virus.

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Dans son dernier bulletin hebdomadaire, et en ce qui concerne la surveillance des cas graves de grippe admis en réanimation, on peut lire que parmi les 70 décès répertoriés 3 étaient âgés de moins de 5 ans, 29 de 15 à 64 ans et 38 de 65 ans et plus.

Face à ces chiffres inquiétants, et juste avant la rentrée des classes, Agnès Buzyn, notre ministre de la Santé, a d’ailleurs demandé au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) de lancer en urgence une campagne d’information en prévention.

D’abord en raison d’une épidémie d’une ampleur exceptionnelle mais aussi parce que 19% des passages aux urgences pour syndrome grippal ont concerné les moins de 15 ans, et près de 20% ont conduit à une hospitalisation. Et d’appeler au renforcement des mesures de prévention contre le virus de la grippe en milieu scolaire.

Grippe : pourquoi les jeunes sont-ils davantage touchés cette année ?

Pourquoi les jeunes sont-ils davantage concernés cette année ? Cité par France 3 le professeur Bruno Lina, responsable du réseau Sentinelles à Lyon, a expliqué que le principal virus en circulation était de type A(H1N1), suivi du virus de type B de lignage Yamagata.

“Les virus de type B touchent plutôt les enfants de 5 à 20 ans à peu près. Quant aux virus H1N1, les jeunes aussi, les enfants, mais plutôt les 15 à 65 ans. Par contre, ces deux virus épargnent plutôt les personnes âgées” a t-il ensuite précisé

Grippe : appel à la vigilance et au respect des gestes barrières

C’est pourquoi la direction générale de la Santé (DGS) en appelle aujourd’hui à la contribution de chacun pour limiter la progression rapide de ce virus : il suffit d’adopter des gestes simples pour prévenir la transmission de la maladie

Ces gestes « barrières » sont rappelés par des spots TV et radio d’urgence élaborés avec Santé publique France en cas d’épidémie de grippe de grande ampleur

Lavage des mains
Pour limiter la diffusion des germes et peut être éviter de passer quelques jours au fond du lit avec de la fièvre, quelques gestes simples de prévention doivent être adoptés comme le lavage des mains plusieurs fois dans la journée. Ce geste est indispensable après s’être mouché, avoir toussé ou éternué, après avoir rendu visite à une personne malade, après chaque sortie à l’extérieur et bien sûr avant de préparer les repas, de les servir ou de les prendre. Pour un bon lavage des mains, on conseille d’utiliser un savon liquide (le pain de savon n’est pas aussi hygiénique car il reste humide) pendant trente secondes et de ne pas oublier de frotter les ongles et le bout des doigts, la paume et l’extérieur des mains, les jointures des doigts et les poignets. Le séchage doit se faire avec une serviette propre ou à l’air libre. Une solution hydro alcoolique peut aussi remplacer le lavage des mains sur des mains non souillées.

Mouchoir en papier
Se couvrir la bouche dès que l’on tousse ou éternue (dans sa manche ou dans un mouchoir à usage unique) est un bon préalable qu’il faut également transmettre aux enfants. Utiliser un mouchoir en papier à jeter dans une poubelle fermée tout de suite après usage et se laver les mains ensuite.

Port du masque
Si l’on est malade, un masque chirurgical (que vous trouverez à acheter en pharmacie) permettra d’éviter la diffusion des microbes. Il faut se laver les mains avant de le manipuler, le changer toutes les 4 heures ou dès qu’il est mouillé, ne pas le réutiliser et le jeter dans une poubelle couverte avant de se laver les mains.

Éviter…
Enfin il faut éviter de serrer les mains, d’embrasser, de partager ses effets personnels (couverts, verre, brosse à dent, serviette de toilette…), éviter les lieux très fréquentés (centres commerciaux, transports en commun) et éviter si possible d’y emmener les nourrissons et les enfants.

Aérer
Enfin, pensez à aérer chaque pièce du logement tous les jours pendant au moins 10 minutes pour renouveler l’air.

Votre enfant à la grippe ? Il doit rester à la maison

Il va de soi que si votre enfant a la grippe, vous devez impérativement le garder à la maison pour éviter qu’il ne contamine ses petits camarades

 
News Santé

Produits et régimes amaigrissants : mieux détecter les nombreuses arnaques

« Soyez prudent au moment de dépenser votre argent sur des produits ou des régimes amaigrissants », conseille le Bureau de la concurrence du Canada. « Les arnaques sur la perte de poids promettent des pertes de poids importantes sans effort, ou avec très peu d’effort ».

Méfiez-vous des publicités d’appareils ou de régimes qui promettent :

  • « une perte de poids sans régime ni effort » ;

  • « une perte de poids garantie, peu importe ce que vous mangez » ;

  • « une perte de poids qui durera, même en cessant d’utiliser le produit » ;

  • « d’empêcher l’absorption du gras ou des calories, ce qui vous permet de perdre beaucoup de poids » ;

  • « d’importantes pertes de poids pour tout le monde » ;

  • « d’importantes pertes de poids en portant un produit sur vous ou en l’appliquant sur votre peau ».

« Assurez-vous de lire les clauses de non-responsabilité et les textes en petits caractères. »

« Il n’y a tout simplement pas de produit magique comme des timbres, des crèmes, des lotions, des enveloppements, des ceintures de sudation ou des boucles d’oreilles pour perdre du poids rapidement », souligne le communiqué.

Autres conseils :

  • « Faites des recherches sur des sites Web fiables. Soyez toutefois conscient que des articles ou des pages Web qui semblent légitimes peuvent en réalité être des publicités déguisées.

  • Consultez des évaluations et des commentaires de plusieurs sources avant de prendre une décision d’achat.

  • Ne vous fiez pas aux photos “avant” et “après”. Il n’y a aucune garantie que le régime ou l’appareil fonctionnera dans votre cas.

  • Faites preuve de scepticisme quant à l’appui de vedettes.

  • Consultez un professionnel de la santé avant de modifier considérablement vos habitudes. »

Le 10 janvier notamment, le Bureau de la concurrence a conclu une entente avec Thane Canada Inc. en vertu de laquelle l’entreprise a payé une sanction de 350 000 $ pour des indications trompeuses concernant les produits AbTronic X2 et Ab Command iX2, deux appareils électroniques de stimulation musculaire. Le Bureau a conclu que des indications telles qu’« Après 8 semaines, j’ai perdu 15 livres et 13 pouces de tour de taille ! » portaient les consommateurs à croire que l’utilisation de ces appareils permettait de perdre du poids et d’améliorer sa silhouette sans devoir changer son alimentation ou faire de l’exercice.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Bureau de la concurrence Canada.
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Démence : stades, types, traitement (document de l’OMS)

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié, en décembre 2017, un document d’information portant sur la démence.

« La démence est un syndrome, généralement chronique ou évolutif, dans lequel on observe une altération de la fonction cognitive (capacité d’effectuer des opérations de pensée), plus importante que celle que l’on pourrait attendre du vieillissement normal », décrit le document.

« Elle affecte la mémoire, le raisonnement, l’orientation, la compréhension, le calcul, la capacité d’apprentissage, le langage et le jugement. La conscience n’est pas touchée. Une détérioration du contrôle émotionnel, du comportement social ou de la motivation accompagne souvent, et parfois précède, les troubles de la fonction cognitive. »

La démence est causée par un ensemble de maladies et de traumatismes qui affectent le cerveau, comme la maladie d’Alzheimer ou l’accident vasculaire cérébral.

« Elle touche différemment chaque personne atteinte, selon les effets de la maladie et la personnalité d’origine du patient. »

Stades de la démence

  • Stade initial : le stade initial passe souvent inaperçu, la maladie apparaissant graduellement. Les symptômes courants sont notamment :

    • avoir tendance à oublier ;
    • perdre conscience du temps ;
    • se perdre dans des endroits familiers.
  • Stade intermédiaire : à mesure que la démence progresse vers le stade intermédiaire, les signes et les symptômes se précisent et deviennent plus visibles. Le malade peut entre autres :

    • oublier les événements récents et le nom des gens ;
    • se perdre à la maison ;
    • avoir plus de difficulté à communiquer ;
    • nécessiter de l’aide pour les soins d’hygiène personnelle ;
    • présenter des changements de comportement, par exemple errer ou répéter les mêmes questions.
  • Dernier stade : le dernier stade de la démence est caractérisé par une dépendance et une inactivité presque totales. Les troubles de la mémoire sont importants et les signes et symptômes physiques deviennent plus évidents. Les symptômes sont notamment :

    • perdre conscience du temps et du lieu ;
    • avoir de la difficulté à reconnaître les proches et les amis ;
    • nécessiter une aide accrue pour les soins d’hygiène personnelle ;
    • avoir de la difficulté à marcher ;
    • présenter des changements de comportement, le patient pouvant aller jusqu’à l’agression.

Formes communes de démence

La maladie d’Alzheimer est la forme la plus commune et serait à l’origine de 60-70 % des cas. Les autres formes répandues sont notamment la démence vasculaire, la démence à corps de Lewy, et la démence fronto-temporale (dégénérescence des lobes frontaux du cerveau). « Les frontières entre les différentes formes de démence ne sont pas nettes et les formes mixtes sont fréquentes. »

Traitement

« À l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement qui permette de guérir de la démence ou d’en modifier l’évolution. (…) Cependant, il est possible de faire beaucoup pour soutenir les personnes atteintes de démence et améliorer leur vie. »

Sur le site de l’OMS : La démence

En mai 2017, l’OMS a adopté un plan mondial d’action de santé publique contre la démence 2017 – 2025.

TEST : Une personne proche souffre-t-elle de démence ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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L’Atlas de la santé mentale en France – version numérique


L’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) et la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) du ministère des Solidarités et de la Santé lancent : http://santementale.atlasante.fr, un atlas interactif qui constitue une base de données territorialisée en santé mentale inédite. Il a été conçu en collaboration avec l’Agence régionale de la santé Provence-Alpes-Côte d’Azur (ARS Paca), et avec l’appui de l’équipe Atlasanté, le projet mutualisé de système d’information géographique des agences régionales de santé.

Issu d’un groupe de travail ayant réuni les principaux producteurs de données et experts de la thématique, cet atlas propose une série d’indicateurs pertinents pour décrire et suivre les politiques de santé mentale et leurs déclinaisons territoriales. L’utilisateur peut afficher et éditer des cartes à la demande, et exporter les données rassemblant des informations relatives à la santé mentale dans les territoires de France métropolitaine et les départements et régions d’outre-mer, jusqu’au niveau de la commune, en fonction des données disponibles.

L’atlas propose ainsi environ 350 indicateurs, construits à partir de plus de dix bases de données (recensement, bases de données médico-administratives, enquêtes, recueils spécifiques), qui peuvent être mobilisés notamment pour élaborer et faire le suivi des diagnostics territoriaux partagés ou des projets territoriaux en santé mentale. Il est destiné à l’ensemble des acteurs intervenant dans le champ de la santé mentale : usagers, professionnels, décideurs et chercheurs.

L’atlas est organisé sous forme de rubriques thématiques qui présentent le contexte territorial, l’offre de santé mentale, et différentes entrées populationnelles : adultes, enfants et adolescents, personnes âgées et personnes vulnérables.

Il sera complété par la publication de l’ouvrage L’atlas de la santé mentale en France, coédité par l’Irdes et la DREES. Ce panorama actualisé de la santé mentale en France proposera une analyse des disparités territoriales en termes d’offre, de recours aux soins et de besoins.

News Santé

Du fentanyl trouvé dans de la cocaïne et du crack à Montréal, avertit le CIUSSS Centre-Sud

Du fentanyl a récemment été trouvé dans du crack et de la cocaïne à Montréal, avertit la Direction régionale de santé publique (DRSP) du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal.

Deux signalements inhabituels de surdoses sévères à Montréal ont été reçus, dont l’une ayant causé un décès. « Ces cas sont survenus chez des consommateurs occasionnels ayant inhalé de petites quantités de cocaïne qui contenait du fentanyl. »

« D’autres cas de surdoses sévères chez des consommateurs de crack possiblement contaminé par du fentanyl sont également sous enquête. »

« La cocaïne et possiblement le crack s’ajoutent donc à liste des drogues comme l’héroïne qui peuvent contenir du fentanyl, un opioïde 40 fois plus puissant que la morphine.  »

Le communiqué du CIUSSS fait les recommandations suivantes :

« Les personnes qui consomment par injection mais également celles qui utilisent d’autres modes de consommation (fumé, prisé) doivent être extrêmement prudentes lors de leur consommation :

  • ne pas consommer seul
  • à plusieurs : ne pas consommer tous en même temps
  • diminuer la dose (pour voir l’effet)
  • avoir de la naloxone disponible
  • appeler le 911 en cas de surdose.

Les usagers de drogues par injection peuvent également utiliser les services d’injection supervisée (SIS). »

La DRSP de Montréal rappelle que la naloxone (antidote aux opioïdes) est maintenant disponible gratuitement dans toutes les pharmacies.

Pour plus d’informations sur les surdoses : dsp.santemontreal.qc.ca/surdose

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Ce jeune homme de 20 ans risque de mourir, son meilleur ami l’aide à réaliser ses rêves (VIDEO)

Ce jeune homme de 20 ans risque de mourir, son meilleur ami l’aide à réaliser ses rêves (vidéo). Chris n’est âgé que de 20 ans, mais ses jours sont déjà comptés selon les médecins. 8 ans après avoir remporté une première bataille contre la leucémie, ce jeune américain a appris qu’il avait fait une rechute. Sauf que cette fois, et selon les dires de ses médecins, ses chances de survie sont beaucoup faibles. Sans greffe de moelle, ils estiment qu’il n’a plus qu’un an ou deux à vivre. Il faut dire que son patrimoine génétique rend les chances de trouver un donneur compatible très minces…

capture Youtube

En 2009, lorsque la maladie s’était déclarée une première fois, Dillon, son meilleur ami était là. Aujourd’hui il est toujours à ses côtés pour l’aider à traverser ce nouveau et peut-être ultime combat. Par amitié il carrément décidé d’abandonner ses études pour aider son ami d’enfance à concrétiser ses rêves avant de mourir.

Comment ? En lui demandant d’abord de dresser la liste des 50 choses qu’il aimerait accomplir. Puis il a lancé “One list, one life” un projet participatif pouvant être financés par les internautes.

Et quelques semaines seulement après le lancement de “One list, one life” Chris a déjà réalisé plusieurs de ses rêves : aider des SDF, piloter un avion, se faire tatouer et faire une énorme bataille d’oreillers avec des inconnus. “C’est fantastique de vraiment vivre sa vie” a t-il déclaré bien conscient.

Il a formulé bien d’autres souhaits comme aider une femme âgée à traverser la rue; visiter le Japon; apparaître dans un jeu vidéo; voir un match de baseball, démolir une maison et même trouver l’amour…

L’objectif, mais vous l’aurez compris c’est bien sûr d’aider Chris à réaliser ses rêves, mais pas que.

Par sa démarche Dillon veut aussi sensibiliser le public à l’histoire de son ami, trouver pourquoi pas un donneur de moelle compatible et récolter un maximum de fonds pour les challenges les plus onéreux. Et si aujourd’hui 126 de ses vœux ont pu être réalisés, aucun donneur n’a été trouvé.

News Santé

L’utilisation d’opioïdes chez les personnes atteintes d’arthrose

Une proportion élevée des personnes souffrant d’arthrose du genou, de la hanche et de la colonne vertébrale à un stade avancé utilisent des médicaments opioïdes pour gérer leur douleur chronique, selon une étude canadienne présentée l’assemblée annuelle de l’American College of Rheumatology (ARC) qui s’est tenue en novembre 2017 à San Diego.

L’arthrose est la maladie articulaire la plus fréquente chez les personnes d’âge moyen et les personnes âgées.

Raja Rampersaud de l’Université de Toronto et ses collègues ont mené cette étude avec 1 204 personnes, âgées en moyenne de 65 ans, souffrant d’arthrose du genou, de la hanche et de la colonne vertébrale avant et après une intervention chirurgicale.

« Les études, de plus en plus nombreuses, démontrent que les opioïdes n’apportent que peu ou pas de bénéfices cliniquement significatifs contre la douleur de l’arthrose, particulièrement lorsque comparés à d’autres médicaments », soulignent les chercheurs. Et, « il y a une préoccupation croissante concernant le potentiel de mésusage, de dépendance et d’augmentation des événements indésirables, dont les décès liés aux opioïdes. »

« Des recherches limitées publiées dans ce domaine suggèrent que l’utilisation préopératoire d’opioïdes pourrait être associée à des résultats cliniques moins bons », rapporte Rampersaud.

« De nombreuses options de gestion de la douleur pour ces patients sont limitées, inefficaces ou risquées. Il y a vraiment eu peu de progrès dans ce domaine », ajoute-t-il.

Environ 15 % des participants prenaient parfois des opioïdes et 15 % en prenaient quotidiennement. L’utilisation d’opioïdes était la plus élevée chez ceux atteints d’arthrose de la colonne vertébrale (40 %). Chez ceux atteints d’arthrose du genou et de la hanche, elle était respectivement de 28 % et 30 %.

Les femmes de moins de 65 ans rapportaient la plus grande consommation globale d’opioïdes, surtout celles atteintes d’arthrose de la colonne vertébrale. Une plus grande probabilité d’utiliser des opioïdes était associée à l’arthrose de la colonne vertébrale, à l’âge précoce, à l’obésité, à la présence de fibromyalgie, à des symptômes dépressifs plus sévères, à une douleur accrue et à l’utilisation courante d’autres analgésiques.

« Les personnes qui consommaient le plus d’opioïdes rapportaient aussi les niveaux de douleur les plus élevés, ce qui laisse supposer que les opioïdes n’ont peut-être pas l’effet antidouleur escompté chez tous les patients », note le chercheur. « Étant donné le manque relatif d’efficacité, la réponse la plus simple est de ne pas commencer à les prendre et, si nécessaire, de le faire pendant de courtes périodes à la dose la plus faible possible. »

L’utilisation d’opioïdes avant la chirurgie était un prédicteur indépendant d’un plus grand degré de douleur trois mois après la chirurgie.

Les chercheurs prévoient poursuivre leurs travaux afin de déterminer l’efficacité de différents parcours préopératoires permettant d’éliminer ou réduire l’utilisation d’opioïdes.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : American College of Rheumatology.
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Une saisonnalité dans les symptômes de dépression chez les femmes

Chez les femmes, mais pas chez les hommes, des variations dans les symptômes de dépression sont observées avec les saisons, selon une étude publiée dans le Journal of Affective Disorders.

Daniel Smit, professeur de psychiatrie à l’Université de Glascow et ses collègues, ont analysé des données concernant 150 000 participants de la cohorte UK Biobank.

Ils ont évalué les variations saisonnières dans la sévérité des symptômes dépressifs dans leur ensemble, ainsi que des symptômes individuels d’humeur dépressive, d’anhédonie (incapacité de profiter des activités habituellement agréables), de tension et de fatigue.

La baisse d’humeur, la fatigue et l’anhédonie atteignaient un sommet durant les mois d’hiver chez les femmes.

L’allongement des journées était associé à une diminution de l’humeur dépressive et de l’anhédonie, mais à une augmentation de la fatigue.

Ces variations observées étaient indépendantes des facteurs sociaux et du mode de vie, comme le tabagisme, la consommation d’alcool et l’activité physique.

Ces résultats suggèrent qu’un mécanisme biologique spécifique aux femmes pourrait être en cause, note le chercheur.

Le trouble affectif saisonnier, ou dépression saisonnière, touche jusqu’à 3 % de la population générale, note le communiqué de l’université. Il est fréquent que les personnes ayant des antécédents de dépression majeure aient plus de symptômes durant l’hiver. Les nouvelles ordonnances d’antidépresseurs augmentent également pendant l’hiver.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

TEST : Quelle est la sévérité de votre dépression ?

Psychomédia avec sources : University of Glascow, Journal of Affective Disorders.
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Quel impact de la légalisation du cannabis sur la consommation des adolescents ?

L’impact de la légalisation du cannabis récréatif sur la consommation des adolescents dépend s’ils consommaient ou pas avant la légalisation, selon une étude de l’Oregon Research Institute publiée dans la revue Psychology of Addictive Behaviors.

Dans l’état américain de l’Oregon, la vente légale de cannabis récréatif à des personnes de plus de 21 ans a débuté en octobre 2015. La légalisation n’est pas uniformisée dans l’État car chaque comté peut autoriser ou non la vente.

Julie C. Rusby et ses collègues ont analysé les résultats d’une enquête menée auprès des adolescents de 8e et 9e années de 11 écoles secondaires rurales et de banlieues de 7 districts scolaires de l’Oregon. Ils ont aussi questionné les parents sur leur propre consommation.

Dans les comtés où le cannabis a été légalisé, il n’y a eu aucun changement important dans le nombre de jeunes qui en consommait, mais une augmentation de la fréquence de consommation chez ceux qui en consommaient déjà.

Ceux qui consommaient déjà en 8e année ont augmenté leur consommation de 26 % après la légalisation, alors qu’ils étaient en 9e année, comparativement aux élèves de 9e année de l’année avant la légalisation.

La consommation des adolescents déjà initiés au cannabis a également augmenté dans les communautés n’ayant pas légalisé le cannabis.

Il n’y avait pas d’impact de la légalisation sur la consommation des parents.

Les chercheurs recommandent que des campagnes de prévention éduquent les jeunes sur les risques liés à la consommation de cannabis pendant que leur cerveau est encore en développement, et renforcent les capacités et les ressources des parents pour qu’ils puissent discuter du cannabis avec leurs enfants adolescents.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Oregon Research Institute, Psychology of Addictive Behaviors.
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Les benzodiazépines (Xanax, Lexomil, Valium…) contribuent à la crise des surdoses d’opioïdes

Plus de 30 % des surdoses impliquant des opioïdes impliquent aussi des médicaments benzodiazépines comme l’alprazolam (Xanax), rapporte le National Institute on Drug Abuse (NIDA) sur son site.

Les benzodiazépines sont des médicaments sédatifs qui augmentent l’activité du neurotransmetteur inhibiteur GABA dans le cerveau.

Les benzodiazépines courantes incluent notamment le diazépam (Valium) et le clonazépam (Klonopin, Rivotril en France), note le NIDA. Une cinquantaine de benzodiazépines et médicaments apparentés sont commercialisés internationalement dont une vingtaine en France où le Xanax est suivi par le zolpidem (Stilnox) et le bromozépam (Lexomil).

La combinaison d’opioïdes et de benzodiazépines peut être dangereuse parce que ces deux types de médicaments sont sédatifs et suppriment la respiration – la cause du décès par surdose – en plus d’altérer les fonctions cognitives.

En 2015, 23 % des personnes décédées d’une surdose d’opioïdes ont également été testées positives aux benzodiazépines, rapporte le NIDA. « Malheureusement, de nombreuses personnes se font prescrire les deux types de médicaments simultanément. »

Dans une étude portant sur plus de 300 000 personnes assurées qui ont reçu des ordonnances d’opioïdes entre 2001 et 2013, la proportion ayant également reçu une prescription de benzodiazépines est passée de 9 % en 2001 à 17 % en 2013. L’étude a montré que les personnes qui consommaient simultanément les deux médicaments étaient plus à risque de se rendre aux urgences ou d’être admises à l’hôpital pour une urgence liée aux médicaments.

Des études précédentes ont également montré les dangers de la co-prescription d’opioïdes et de benzodiazépines. Une étude de cohorte menée en Caroline du Nord a montré que le taux de décès par surdose chez les personnes recevant les deux types de médicaments était 10 fois plus élevé que chez celles qui prenaient seulement des opioïdes.

Dans une étude sur les décès par surdose chez des personnes ayant reçu une prescription d’opioïdes pour traiter une douleur non cancéreuse au Canada, 60 % des patients ont également reçu des benzodiazépines.

« Les personnes à qui l’on prescrit des médicaments devraient informer leur médecin de tous les autres médicaments qu’elles prennent, et elles devraient consulter leur médecin au sujet des dangers potentiels de l’utilisation conjointe de divers médicaments et substances, dont l’alcool », conclut le NIDA. (L’alcool agit également sur le neurotransmetteur GABA, amplifiant ainsi les effets des benzodiazépines.)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : NIH National Institute on Drug Abuse.
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