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L’addiction au jeu vidéo introduite dans la classification des troubles mentaux de la CIM-11 (OMS)

La CIM-11, la 11e édition de la « Classification internationale des maladies » (1) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui sera publiée en juin 2018, introduit un nouveau « trouble d’addiction au jeu vidéo » (« gaming disorder »), selon la version bêta (non définitive) disponible en ligne.

Le trouble est classé parmi les troubles dus à des comportements d’addiction (« disorders due to addictive behaviours ») qui inclut aussi le « trouble de jeu d’argent » (« gambling disorder ») déjà présent dans la CIM-10.

Voici les critères diagnostiques du trouble de jeu vidéo selon la version bêta de la CIM-11 :

« Le trouble de jeu vidéo est caractérisé par un mode de comportement de jeu (“jeu numérique” ou “jeu vidéo”), qui peut être en ligne ou hors-ligne, persistant ou récurrent, qui se manifeste par :

  1. un contrôle réduit sur le comportement de jeu (ex., initiation, fréquence, intensité, durée, fin, contexte) ;

  2. une priorité accrue accordée au jeu dans la mesure où celui-ci l’emporte sur les autres intérêts dans la vie et activités quotidiennes ;

  3. la poursuite ou l’escalade du jeu malgré des conséquences négatives.

Le mode de comportement est suffisamment sévère pour entraîner une altération importante du fonctionnement personnel, familial, social, éducatif, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

Le mode de comportement de jeu peut être continu ou épisodique et récurrent. Le comportement de jeu et d’autres caractéristiques sont normalement évidents sur une période d’au moins 12 mois pour qu’un diagnostic soit établi, bien que la durée requise puisse être raccourcie si toutes les exigences diagnostiques sont satisfaites et que les symptômes sont sévères. »

« Les troubles dus à des comportements d’addiction sont des syndromes reconnaissables et cliniquement significatifs associés à une détresse ou à l’interférence avec les fonctions personnelles qui se développent en conséquence de comportements gratifiants répétitifs autres que l’usage de substances qui produisent une dépendance. » Cette catégorie inclut les troubles de jeu vidéo et de jeu d’argent.

Jeux d’argent et de hasard en ligne : danger d’addiction

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ICD-11 Beta Draft.
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Cartes interactives des prénoms les plus populaires par régions de France (1946 à 2015, Le Monde)

« En 2015, Gabriel et Louise étaient les prénoms les plus donnés en France ; mais en Ile-de-France c’était Inès et Adam. »

Le Monde présente deux cartes interactives (filles et garçons) des prénoms les plus populaires par régions de 1946 à 2015 en France. Elles ont été constituées à partir de la base des prénoms de l’Insee.

« Ces prénoms sont les plus donnés, mais ils ne pèsent souvent que très peu dans l’ensemble des prénoms attribués. Après la guerre, 10 % à 15 % des enfants s’appelaient Jean ou Marie. Mais si, au début des années 1990, Kévin est le prénom le plus donné », 3 % des garçons portent ce prénom, souligne Baptiste Coulmont, « Sociologie des prénoms » (La Découverte, 2014).

« En étudiant la diffusion des prénoms ces dernières années, on se rend compte qu’elle est de plus en plus rapide, et que le prénom reste moins de temps dans les plus donnés », note Thierry Mayer, professeur d’économie, qui a étudié la diffusion des prénoms.

Consulter les cartes interactives sur Le Monde : Quels sont les prénoms les plus populaires depuis 1946 ?

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“Sept à Huit”: le message bouleversant du petit Imad (vidéo)

“Sept à Huit”: le message bouleversant du petit Imad (vidéo). Il y a près d’un an, c’était déjà dans le magazine de TF1 “Sept à huit” son témoignage avait ému des millions de Français. Un an plus tard, les équipes du magazine sont allées prendre de ses nouvelles. Aujourd’hui, et même si son quotidien reste encore très compliqué, il nous offre une vraie leçon de vie face à la maladie.

Il y a un an, il faisait l’objet du portrait de la semaine. Alors âgé de 8 ans, on le découvrait dans l’attente d’une greffe de rein. Une greffe dont il bénéficiera quelques semaines plus tard, grâce au rein de son papa.

Quitter son pays, voyager, lutter contre la maladie, avoir peur de mourir… Dans un entretien très touchant, Imad avait raconté à sa manière les épreuves qu’il traversait.

Cette semaine, dans le numéro inédit de “Sept à huit” diffusé ce dimanche 24 décembre 2017, le petit Imad a donné de ses nouvelles. Et même si elles ne sont pas forcément très bonnes –  une infection s’est récemment déclarée – il a surtout retenu le meilleur de cette année passée.

“J’ai fait mes premières vacances. Je suis parti à Marseille et voilà c’était formidable. J’ai découvert la mer pour la première fois et j’ai même bu un peu d’eau salée c’était trop bien” s’est-il ainsi souvenu alors que les médecins pensent avoir découvert une tumeur.

Un mot qui ne lui fait absolument pas peur. “Il ne va pas me tuer le mot tumeur (…) Je combats, je combats. Chaque maladie que j’aurais, je combattrai, coûte que coûte. Je ne lâche pas, je lâche rien” a déclaré Imad devant les caméres

Toujours aussi optimiste, il a rajouté “il y a toujours une solution”. Quelle belle leçon de vie…

Plus courageux et battant que jamais, Imad veut maintenant découvrir l’Amérique et espère pouvoir devenir pompier car il n’a désormais qu’une envie : pouvoir sauver des vies.

“Sept à Huit”: le message bouleversant du petit Imad (vidéo)

Découvrez maintenant la vidéo replay de ce reportage


News Santé

Noël : plusieurs possèdent des guirlandes dangereuses qui ont été rappelées (liste et conseils)

« Les risques d’incendie ou d’électrocution ne sont pas si rares avec les guirlandes électriques », met en garde le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation.

Le magazine présente une liste des modèles dangereux et quelques conseils généraux de sécurité en ce qui concerne l’utilisation des guirlandes lumineuses.

En 2015, rappelle le magazine, « les services de la Répression des fraudes avaient analysé 54 modèles : 24 s’étaient avérés dangereux ! Pas sûr que les choses se soient arrangées depuis… »

En effet, précise le magazine, « dans notre base de données de produits ayant fait l’objet d’un rappel auprès des consommateurs, une dizaine de modèles de guirlandes lumineuses ont été recensés durant les deux dernières années. Le plus souvent, ils peuvent entraîner un départ de feu ou un choc électrique. Le problème est que ces rappels passent le plus souvent inaperçus ! »

En conséquence, « nombre de consommateurs possèdent encore, sans le savoir, ces modèles dangereux. Pour limiter le risque d’incendie ou d’accident, vérifiez si votre guirlande figure dans la liste suivante » (le magazine fournit des détails pour chacun de ces produits) :

Guirlande lumineuse Décofêtes Siplec
Guirlande lumineuse Homday Lights
Guirlande lumineuse Cindeco Lighting
Guirlande lumineuse Mohne Power Co 200 Led
Christmas Lighting indoor and outdoor 40 LED bleu
Guirlande lumineuse 100 Led B10
Guirlande électrique de Noël 400 LED Indoor and outdoor vendue par La Foir’Fouille
Guirlande électrique d’extérieur Homday vendue par Gifi
Guirlande électrique d’intérieur clignotante Lucioles vendue par Gifi

Et même si votre guirlande ne figure pas dans la liste :

  • il est prudent de vérifier qu’elle est toujours en bon état (vérifier notamment si le transformateur et l’extrémité du câble de branchement ne sont pas endommagés) ;

  • une fois en place, « ne laissez pas les guirlandes électriques branchées sans surveillance toute la journée ou toute la nuit », conseillent aussi les services de la Répression des fraudes.

« Les modèles munis d’ampoules Led, désormais très répandus, consomment moins d’électricité que les guirlandes plus anciennes, équipées d’autres types d’ampoules », note le magazine.

30 % des guirlandes lumineuses de Noël sont dangereuses (Commission européenne)

Pour plus d’informations et conseils sur la sécurité durant le temps des fêtes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : 60 Millions.
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Les bars à kava (un « Xanax naturel ») pullulent à New York et ailleurs

Les bars et cafés à kava, une boisson venant du Pacific du Sud aux propriétés relaxantes, se multiplient à New York et ailleurs aux États-Unis, rapporte le journaliste Zach Montague dans le New York Times.

Nombreux à Hawaï et dans certaines parties du sud de la Floride depuis le début des années 2000, le premier bar n’est apparu à New York qu’en 2015. Depuis, la croissance a été rapide et plusieurs autres ont ouvert dans les principales villes du pays.

Préparé à partir de la racine de la plante kava (piper methysticum) en poudre, la boisson est consommée depuis des siècles à des fins cérémonielles et médicinales sur les îles du Pacifique comme Fidji, Hawaï et Vanuatu.

Avant cette actuelle renaissance, le kava avait rapidement atteint les marchés internationaux, à la fin des années 1900, sous forme de comprimés et d’extraits qui étaient souvent puissants. En 2002, un certain nombre de pays, dont le Canada, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, ont interdit la vente des compléments de Kava en raison de cas d’effets indésirables sur le foie. Les États-Unis n’ont pas banni ce produit mais les avertissements émis ont amené une baisse drastique des ventes.

Depuis, rapporte le journaliste, des recherches plus approfondies ont partiellement tempéré l’alarme initiale. En Allemagne, l’interdiction a été levée en 2015.

En même temps, la préparation traditionnelle, moins puissante, constituée de racine pelée en poudre mélangée à de l’eau, a largement remplacé les compléments alimentaires concentrés. De nombreux bars présentent la concoction dans des coquilles de noix de coco, comme elle est traditionnellement servie.

« C’est l’une de ces choses où tout est dans la modération », explique Craig Hopp, expert en herboristerie et produits botaniques aux National Institutes of Health américains. « Le consommer de la manière dont il a toujours été consommé est probablement plus sûr que de le consommer en extrait. »

Le goût amer du Kava et les sensations inhabituelles qu’il provoque peuvent être rebutantes pour certains. Une variété de cocktails imaginatifs sans alcool qui aident à masquer la saveur naturelle amère de la racine est souvent offerte.

Pour la plupart des gens, certains effets physiques du kava, comme l’engourdissement dans la bouche, apparaissent après un seul verre. Les habitués avisent souvent qu’il faut habituellement plusieurs portions de plus pour atteindre le niveau désiré de relaxation et de réduction de l’inhibition sociale, surtout pour ceux qui en font l’essai pour la première fois.

Pour certains, le buzz de la boisson offre une alternative à des drogues ou à l’alcool. Le kava, apporterait une euphorie et une relaxation sans affecter la carté mentale.

« Le kava a des activités biologiques intéressantes », dit le Dr Hopp. « Il a une activité anxiolytique assez bien documentée et connue. (…) C’est un peu comme un Xanax naturel », dit-il.

Comme le Xanax (et les autres benzodiazépines), le kava module l’activité du neurotransmetteur GABA.

Une étude, publiée en 2002 dans la revue Neuropsychopharmacology, a fortement suggéré qu’il n’y a pas d’altération de la fonction cognitive chez les personnes qui consomment beaucoup de kava à long terme, ni d’altération chez les personnes qui en ont consommé beaucoup dans le passé, mais qui se sont abstenues pendant plus de six mois, a rapporté le journal Forbes en 2015.

Alors que le kava devient de plus en plus présent à New York et ailleurs, les vendeurs ont commencé à s’intéresser activement à la protection de son avenir, rapporte le journaliste. Des groupes tels que l’American Kava Association ont commencé à organiser des bars et cafés à l’échelle nationale, et de nombreux importateurs, et même certains cafés, s’associent également à des laboratoires pour vérifier la qualité de leurs produits. Au début de la chaîne d’approvisionnement, certains agriculteurs des pays producteurs comme les Fidji ont commencé à appliquer des réglementations et des pratiques de contrôle de la qualité.

Psychomédia avec sources : New York Times, Forbes, Neuropsychopharmacology.
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Grippe : forte augmentation de l’activité, 8 régions particulièrement concernées

Comme l’avaient prévu les médecins du réseau Sentinelles/Inserm la semaine dernière, la grippe s’étend peu à peu à toute la France. Ainsi, et pour la semaine du 11 au 17/12/17, on note une activité grippale en forte augmentation en métropole selon Santé publique France.

Sur l’ensemble de la France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a ainsi été estimé à 193 cas pour 100 000 habitants.

whitesessions/Pixabay

Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Ile-de-France (300 cas pour 100 000 habitants, Bretagne (296 cas pour 100 000 habitants) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (252 cas pour 100 000 habitants) mais toutes les régions ou presque sont concernées. On note une forte hausse en Normandie, Centre-Val-de-Loire, Grand-Est et Auvergne-Rhône-Alpes. Seule la Corse semble pour le moment épargnée.

Mais attention… Selon les modèles de prévision reposant sur les données historiques et sur les délivrances de médicaments, l’incidence des cas de syndromes grippaux devrait continuer d’augmenter et confirmer le démarrage de l’épidémie de grippe dans les prochaines semaines.

Grippe : quelques gestes de prévention

Il existe des gestes simples et efficaces pour limiter la transmission du virus. Passons-les maintenant en revue

– Se laver les mains régulièrement avec de l’eau et du savon ou utiliser une solution hydroalcoolique
– Se couvrir la bouche dès que l’on tousse, éternue (dans sa manche ou dans un mouchoir à usage unique) et transmettre ce réflexe aux enfants
– Porter un masque et limiter les contacts
– Se moucher dans des mouchoirs à usage unique et les jeter
– Éviter de serrer les mains, d’embrasser, de partager ses effets personnels (couverts, verre, brosse à dent, serviette de toilette, etc.), éviter les lieux très fréquentés (centres commerciaux, transports en commun) et éviter si possible d’y emmener les nourrissons et les enfants
– Penser à aérer son logement chaque jour pour en renouveler l’air.

La prévention passe aussi par le vaccin ! C’est même la meilleure façon de se protéger de la grippe et de ses complications.

Le vaccin contre la grippe sera t-il efficace cette année ?

Le vaccin contre la grippe sera t-il efficace cette année ? Une question que vous êtes nombreux à vous poser surtout après que des virologues américains aient évoqué le risque d’une saison 2017-2018 quelque peu difficile en raison de la mutation de la souche H3N2.

Ainsi et selon une étude de l’Académie américaine des sciences (PNAS), l’efficacité du vaccin contre la grippe a été particulièrement limitée l’an dernier puisqu’il n’aurait protégé en moyenne que 20% à 30% des personnes vaccinées.

Et c’est justement en raison de cette mutation de la souche H3N2 que son efficacité s’en est trouvée réduite. Le nouveau vaccin étant similaire à celui de la saison précédente, les scientifiques américains craignent donc une nouvelle saison difficile si toutefois elle est de nouveau dominée par le virus H3N2. Notez qu’ils recommandent malgré tout la vaccination, notamment des personnes à risques.

Scott Hensley, professeur à la faculté de médecine Perelman de l’université de Pennsylvanie et principal auteur de l’étude, a précisé que si le vaccin 2016 avait bien été « actualisé » pour y inclure la nouvelle version de cette protéine mutante, cela s’était avéré infructueux. En cause selon lui, le mode de production des vaccins, les virus étant cultivés dans des oeufs de poules.

Selon lui il est nécessaire d’investir dans de nouvelles technologies qui vont permettre d’accroître la production de vaccins contre la grippe ne dépendant pas des œufs. En attendant il recommande tout de même la vaccination car « même une protection limitée contre les virus H3N2 vaut mieux que rien ».

News Santé

Nanoparticules dans les bûches de Noël (non déclarées sur l’étiquette, France)

A l’approche des fêtes de Noël, Agir pour l’environnement révèle la présence potentielle de nanoparticules dans plus de 100 desserts glacés, essentiellement des buches de Noël.

A l’issue d’une enquête menée dans 10 enseignes, l’association a identifié plus de 100 desserts glacés très susceptibles de contenir des nanoparticules : Carte d’Or, Lenôtre, Fauchon, Leclerc, Picard, Monoprix, Lidl, Auchan…

Ils contiennent en effet des colorants que l’on retrouve en général à l’échelle nanoparticulaire : le E171 (dioxyde de titane) qui permet de blanchir, d’opacifier ou de faire briller les préparations et le E172 (oxydes de fer), un colorant rouge.

Cette nouvelle liste porte le nombre de produits alimentaires suspects à plus de 350 : bonbons, chewing-gums, mélanges d’épices, chocolats, biscuits… En somme, beaucoup de produits appréciés par les enfants !

« Ces substances dangereuses doivent être interdites et, au minimum, mentionnées sur l’étiquette, comme l’exige la loi », estime Magali Ringoot, coordinatrice des campagnes à Agir pour l’environnement.

« Il est quasiment certain que ces 100 bûches de Noël devraient porter la mention [nano] dans la liste des ingrédients. Les analyses indépendantes révèlent à chaque fois la présence de nanoparticules cachées, constat confirmé par les enquêtes de la Répression des Fraudes (DGCCRF), présentées lors de la réunion de l’ANSES “nanomatériaux et santé”, le 14 décembre. »

« Récemment, l’ANSES avait validé l’étude de l’INRA, montrant que l’ingestion de E171 favorise des lésions précancéreuses du colon chez les rats au bout de 3 mois seulement », rappelle l’association

« L’Anses recommande de limiter l’exposition au E171, de peser l’utilité des nanomatériaux dangereux et de classer les nanoparticules de dioxyde de titane comme substances dangereuses. Ces substances infiniment petites (un milliardième de mètre) peuvent plus aisément franchir les barrières physiologiques. Leurs effets toxiques sont de mieux en mieux documentés : dommages à l’ADN, perturbation du fonctionnement cellulaire, affaiblissement du système immunitaire… »

« Ces additifs peuvent être facilement retirés, comme le montre l’exemple des très nombreuses entreprises qui ont décidé, depuis un an, de se passer des additifs suspects : William Saurin, Lutti, Verquin, Carrefour, Sainte-Lucie, Thiriet… », souligne l’association.

Communiqué et liste des 350 produits sur le site d’Agir pour l’environnement : 100 bûches de NANOËL ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : <a href= »https://www.agirpourlenvironnement.org/communiques-presse/nouvelle-enquete-100-buches-de-nanoel-nanoparticules-31086 » target= »_blank »>Agir pour l’environnement.
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Ralentir le déclin cognitif de 11 ans avec certains légumes

Les légumes verts à feuilles peuvent ralentir le déclin cognitif, suggère une étude publiée dans la revue Neurology.

Martha Clare Morris de l’Université Rush à Chicago et ses collègues ont mené cette étude avec 960 hommes et femmes âgés de 58 à 99 ans qui ont rempli des questionnaires sur leur alimentation et ont passé deux évaluations cognitives ou plus sur une période de suivi de cinq ans.

Parmi de nombreux autres aliments, les chercheurs ont enregistré le nombre de portions de légumes verts à feuilles : laitues, épinards, choux frisés (kale), choux verts…

Pour mieux comprendre les mécanismes biologiques qui sous-tendent l’association avec le déclin cognitif, ils ont étudié les associations individuelles des éléments nutritifs et bioactifs principaux des légumes feuillus verts, dont la vitamine K (phylloquinone), la lutéine, le bêta-carotène, les nitrates, les folates (vitamine B9), le kaempférol et l’alpha-tocophérol (une forme de vitamine E).

En tenant compte, dans l’analyse, d’une diversité d’autres facteurs pouvant affecter le déclin cognitif, ceux qui mangeaient le plus de légumes feuillus – une à deux portions par jour – avaient un score cognitif correspondant à 11 ans de moins comparativement ceux qui en mangeaient peu ou pas du tout.

Des apports plus élevés de chacun des éléments nutritifs et agents bioactifs, à l’exception du bêta-carotène, étaient individuellement associés à un ralentissement du déclin cognitif.

Pourrait-on obtenir le même effet avec des suppléments contenant ces nutriments ? Probablement pas. « Les données probantes sur les suppléments ne sont pas positives, que ce soit dans le cadre d’études observationnelles ou d’essais cliniques », précise la chercheure, relayée par le New York Times.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : New York Times, Neurology.
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Et si nous ne consommions plus d’alcool d’ici 10 ou 20 ans ?

Et si nous ne consommions plus d’alcool d’ici 10 ou 20 ans ? Si demain l’alcool tel que nous le connaissons n’existait plus et était remplacé par un alcool de synthèse ?

Les ravages de l’alcool sur notre santé sont désormais connus de tous. À long terme, la consommation d’alcool est une cause de morbidité et de mortalité pour certaines maladies chroniques comme la cirrhose, certains cancers comme ceux des voies aérodigestives, du foie et du sein et certaines maladies cardiovasculaires, comme l’hypertension artérielle (HTA) et l’accident vasculaire cérébral (AVC).

À court terme, la consommation d’alcool est responsable de traumatismes intentionnels et non intentionnels, notamment des accidents pouvant causer des blessures (et la mort dans certains cas), la mauvaise évaluation des situations à risque et la perte du contrôle de soi. C’est en particulier vrai en cas de consommation ponctuelle importante.

Oui mais demain les choses pourraient changer. Un célèbre professeur de l’Imperial College de Londres croit dur comme fer à ce qu’on appelle l’alcool synthétique ! Expert en addictologie, il travaille actuelleent sur un projet dont l’objectif est de trouver des substances qui peuvent se rapprocher de l’alcool.

Au site Business Times, il a déclaré : “D’ici dix ou vingt ans, les gens ne boiront plus d’alcool à part lors de rares occasions”.

“Ne serait-ce pas fantastique si nous pouvions remplacer l’alcool par quelque chose qui n’entraînerait presque pas de décès? Ce serait l’un des plus grands développements de l’Histoire en matière de santé publique” a poursuivi David Nutt.

Selon lui l’émergence de « l’alcoolsynth » est proche.. Il s’agit d’un alcool synthétique permettant de ressentir l’ivresse de la boisson mais sans souffrir des effets indésirables qui vont avec.

Et de faire un parallèle avec les cigarettes électroniques qui peu à peu remplacent les cigarettes traditionnelles.

Pour lui, et face au ravage de l’alcool, les consommateurs finiront par se tourner massivement vers l’alcool synthétique qui pourrait bien devenir leur boisson préférée dans les prochaines années.

Alcool : nouvelles recommandations

L’occasion de revenir sur les nouvelles recommandations de Santé publique France et de l’Institut national du cancer sur la consommation d’alcool.

En raison des risques liés à la consommation d’alcool pour la santé au cours de la vie, des risques qui augmentent avec la quantité consommée, les experts recommandent

• de ne pas consommer plus de 10 verres standard par semaine et pas plus de 2 verres standard par jour ;
• d’avoir des jours dans la semaine sans consommation.

Et pour chaque occasion de consommation, il est recommandé :

• de réduire la quantité totale d’alcool que vous buvez ;
• de boire lentement, en mangeant et en alternant avec de l’eau ;
• d’éviter les lieux et les activités à risque ;
• de s’assurer que vous avez des gens que vous connaissez près de vous et que vous pouvez rentrer chez vous en toute sécurité.

Pour les femmes qui envisagent une grossesse, qui sont enceintes ou qui allaitent : pour limiter les risques pour votre santé et celle de votre enfant, l’option la plus sûre est de ne pas consommer d’alcool.

Pour les jeunes et les adolescents : pour limiter les risques pour votre santé, l’option la plus sûre est de ne pas consommer d’alcool.

D’une façon générale, l’option la plus sûre est de ne pas consommer d’alcool en cas :

• de conduite automobile ;
• de manipulation d’outils ou de machines (bricolage, etc.) ;
• de pratique de sports à risque ;
• de consommation de certains médicaments ; • de l’existence de certaines pathologies.

Il faut noter qu’on autorise une alcoolémie à 0,5g/l ou à 0,2 g/l pour les détenteurs d’un permis de moins de deux ans, alors qu’il existe un sur-risque entre 0 et 0,5g/l.

Dans tous les cas, n’oubliez pas que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Plusieurs études nous ont déjà démontré qu’une consommation excessive pouvait être à l’origine de sept types de cancers mais avoir aussi de graves conséquences sur les fonctions respiratoires.

News Santé

Alzheimer : une méthode non invasive de détection précoce

Une étude, publiée dans la revue Human Brain Mapping, a établi un lien entre des altérations de l’anatomie cérébrale et des biomarqueurs présents dans des phases précoce de la maladie d’Alzheimer.

Cette découverte pourrait mener à la mise au point d’un test de dépistage non invasif qui pourrait être utilisé avant l’apparition des symptômes cognitifs.

Il est déjà connu que l’accumulation de protéines bêta-amyloïde et tau dans le cerveau constitue l’un des premiers signes de la maladie d’Alzheimer et que l’hippocampe s’atrophie plusieurs années avant le début du déclin cognitif chez certaines personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

John Breitner et ses collègues de l’Université McGill et d’hôpitaux affiliés ont mené cette étude avec 88 personnes qui présentaient un risque héréditaire de la maladie, mais qui n’avaient aucun signe cognitif de la maladie.

Ces participants ont passé des examens d’imagerie par résonance magnétique (IRM) ayant permis de mesurer le volume de leur cerveau. Un prélèvement de liquide céphalorachidien a été réalisé afin de mesurer leurs taux de protéines bêta-amyloïde et tau.

Des taux élevés de protéines bêta-amyloïde et tau étaient associés à un plus faible volume et à une plus faible intensité des images radiologiques de certaines régions du circuit hippocampique. Ces constats étaient moins fréquents en présence d’une accumulation d’une seule de ces deux protéines. « La diminution de l’intensité des images porte à croire que les chercheurs peuvent recourir à l’IRM pour étudier les altérations microstructurales susceptibles de se produire avant même les pertes de volume plus importantes. »

Ces biomarqueurs pourront être utilisés pour évaluer l’efficacité de médicaments expérimentaux administrés dans le cadre d’essais cliniques, souligne le communiqué de l’université. Ils pourraient un jour permettre aux médecins de détecter les personnes exposées à la maladie grâce à la seule IRM, sans devoir soumettre leurs patients à une douloureuse ponction lombaire.

« Nos travaux indiquent clairement qu’il est possible, voire nécessaire, de recourir à des biomarqueurs sensibles aux altérations précoces du circuit hippocampique pour évaluer l’impact d’interventions thérapeutiques au cours de la phase présymptomatique de la maladie d’Alzheimer », souligne Christine Tardif, professeure adjointe à l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal et auteure principale de l’article.

TEST : Perte de mémoire normale, déficit cognitif léger, maladie d’Alzheimer ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Université McGill, Human Brain Mapping.
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