Archives de catégorie : ACTUALITES

Vaccin anti-dengue de Sanofi : suspension de la vaccination aux Philippines dans un climat de craintes et de colère

Les Philippines ont annoncé, le 3 décembre, la suspension d’une vaste campagne de vaccination contre la dengue dans un climat de craintes au sujet de la sécurité du vaccin et de colère dans la population, rapporte le New York Times. Environ 830 000 écoliers ont été vaccinés sur environ 1 million prévus.

Le fabricant français Sanofi est critiqué pour avoir ignoré des alertes précoces.

Le vaccin Dengvaxia, premier au monde à être autorisé contre la dengue, exposerait certaines personnes à un risque accru d’une forme grave de la maladie, rapporte le quotidien.

Le 29 novembre, Sanofi a indiqué que de nouvelles données montraient que dans de rares cas, chez les personnes n’ayant jamais été infectées par le virus de la dengue auparavant, le vaccin pouvait provoquer une maladie beaucoup plus sévère lors d’une infection ultérieure. Sanofi conclut que le vaccin ne devrait pas être recommandé pour les personnes qui n’ont jamais eu la dengue.

Le risque accru serait de 2 cas supplémentaires par 1000 personnes n’ayant jamais été infectées vaccinées, précise le New York Times (NYT).

Le 30 novembre, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a recommandé de son côté, « en attendant la revue complète des données, comme mesure de précaution et à titre provisoire, que le Dengvaxia ne soit administré qu’aux personnes dont on sait qu’elles ont été infectées par la dengue avant la vaccination.  »

Mais, souligne le NYT, il n’y a pas de test rapide pour savoir si quelqu’un a déjà été infecté.

Le Brésil, deuxième pays à avoir mis en œuvre une campagne de vaccination en 2016, a annoncé qu’il suivrait la recommandation de l’OMS.

Selon le Dr Scott B. Halstead, qui étudie la dengue depuis les années 1960 et qui a averti de ce risque en février 2016 dans la revue scientifique Vaccine, la problématique était bien connue, rapporte le NYT. « Nous en parlons depuis des années », a-t-il dit récemment. « Ce n’est pas un secret caché. »

Ces événements surviennent dans un contexte de commercialisation déjà difficile. Le vaccin est approuvé dans 19 pays mais il s’est beaucoup moins vendu que prévu, a rapporté Libération. « Selon les syndicats de Sanofi, l’objectif, qui était de vendre 100 millions de doses par an, a dû être revu à la baisse, car il s’en vendrait dix fois moins et le stock d’invendus atteindrait 400 millions de doses. »

L’avenir du Dengvaxia est d’autant plus incertain que deux autres vaccins concurrents approcheraient du marché.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : New York Times, Libération, OMS.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Au tour de la Nouvelle-Écosse d’interdire le dégriffage des chats : qu’en est-il au Québec ?

La Nouvelle-Écosse est la première province canadienne à interdire le dégriffage des chats. L’intervention est jugée contraire à l’éthique de la profession de vétérinaire lorsqu’elle n’est pas médicalement nécessaire, rapporte Le Devoir.

Alors que plusieurs pays d’Europe et l’Australie ont déjà interdit cette chirurgie depuis des années, la Nouvelle-Écosse est le premier État en Amérique du Nord à le faire.

Aux États-Unis, les États de New York et du New Jersey étudient des projets de loi en ce sens.

Au Québec, la présidente de l’Ordre des médecins vétérinaires (OMVQ), Caroline Kilsdonk, estime que la société québécoise n’est pas prête à suivre le pas.

Alain Roy, professeur à la Faculté de droit de l’Université de Montréal, spécialisé en droit animal, s’interroge : « Est-ce que des considérations économiques sont en cause ? C’est payant comme chirurgie, et ceux qui l’ont abandonnée reconnaissent en payer le prix. »

Selon M. Roy, la position de l’Ordre entre en contradiction avec la loi adoptée en 2015 par Québec définissant l’animal comme un « être doué de sensibilité et qui a des besoins essentiels de base » et non plus comme « un bien meuble ».

Une étude publiée en 2017 dans le Journal of Feline Medicine and Surgery (JFMS) montrait que la douleur chronique souvent engendrée par cette chirurgie était la source de plusieurs problèmes subséquents : Pourquoi le dégriffage des chats cause douleur au dos, agression et élimination hors de la litière.

La chirurgie de dégriffage consiste à éliminer la troisième phalange (P3), ce qui oblige le chat à mettre son poids sur les extrémités cartilagineuses molles de la phalange moyenne (P2) préalablement protégées dans les espaces articulaires.

En mars 2017, l’Association canadienne des médecins vétérinaires a révisé sa position sur le dégriffage « afin de s’y opposer clairement ».

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Le Devoir.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Jouets de Noël : Risques d’ingestion de piles bouton !

Bientôt Noël ! Dans 10 jours à peine, des millions d’enfants vont découvrir émerveillés les jolis jouets que le Père Noël a laissé au pied du sapin. Des jouets par milliers dont certains nécessitent l’utilisation de piles bouton !

Pixabay/Creative Commons

Et c’est parce que ces piles sont de plus en plus présentes dans les jours, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, la Direction générale de la Santé, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) ont décidé d’alerter les parents sur les risques d’ingestion de ces piles.

Piles bouton : des cas récents d’intoxication par ingestion

Si les autorités insistent sur ces risques à quelques jours de Noël c’est parce que des cas d’intoxication de jeunes enfants par ingestion de piles bouton ont été récemment signalés, dont un grave. Les deux derniers incidents concernaient des enfants de 6 et 10 ans ayant mis dans leur bouche un hand spinner lumineux, dont la pile est sortie de son compartiment.

Ces cas mettent en évidence l’importance pour les parents de prévenir les accidents en évitant les produits à risque et en adoptant les bons réflexes en cas d’ingestion, même supposée, de piles bouton.

L’ingestion d’une pile bouton : un grave danger pour les enfants

De nombreux produits, tels que les jouets ou les télécommandes, sont susceptibles de contenir des piles de petite taille (on parle de piles bouton). L’ingestion de ces piles représente un danger grave pour les enfants, même en l’absence d’obstruction des voies respiratoires. En effet, une pile avalée peut entraîner en quelques heures la formation de lésions potentiellement mortelles dues à la libération de substances toxiques dans l’œsophage.

On estime que chaque année en France, plus de 1 200 visites aux urgences sont liées à l’ingestion de piles bouton. Les accidents dus à des piles bouton en tant que corps étrangers touchent très majoritairement les 0-5 ans. Il s’agit principalement d’accidents par ingestion (dans neuf cas sur dix), inhalation, projection de liquide ou introduction dans un orifice naturel.

Pour prévenir les accidents, vérifiez la sécurité des jouets… mais surtout des objets du quotidien

Étant destinés aux plus jeunes, les jouets sont soumis à des exigences strictes et notamment de non-accessibilité des piles, imposées par la législation européenne. Le compartiment où elles sont logées ne doit ainsi pas pouvoir être ouvert par un enfant ni s’ouvrir ou se casser en cas de chute du jouet. Autorité de protection des consommateurs, la DGCCRF s’assure de la sécurité des jouets mis sur le marché par des contrôles et des analyses en laboratoires, en particulier à l’approche des fêtes de Noël. En 2016-2017, 107 jouets électriques ont ainsi été contrôlés : les piles étaient accessibles pour 5 jouets, dont 3 hand spinners lumineux (toupies à main), qui ont été retirés du marché.

Pour autant, si les contrôles menés par la DGCCRF indiquent que cette réglementation est globalement bien respectée, des hand spinners lumineux, importés massivement et à bas coût depuis le début d’année 2017, semblent plus susceptibles de présenter des risques. Ainsi, en 2017, une dizaine d’alertes ont été notifiées au niveau européen concernant certains modèles lumineux de hand spinners du fait d’un risque d’ingestion de piles. En France, les laboratoires de la DGCCRF ont mis en évidence des non-conformités pour cette raison concernant 3 modèles de ces produits sur un total de 5 modèles de hand spinners lumineux testés.

Les parents sont donc appelés à vérifier que les piles des hand spinners lumineux manipulés par leurs enfants ne sont pas aisément accessibles. Par ailleurs, ils doivent rester vigilants concernant les autres objets du quotidien qui comprennent des piles bouton (télécommandes, clés de voiture) mais qui – non destinés aux enfants – ne sont pas soumis à ces obligations réglementaires strictes et sont régulièrement sources d’accident.

Afin d’éviter tout risque, il est recommandé de respecter les consignes suivantes :

– ne jamais laisser des piles bouton à la portée d’un enfant ;
– vérifier que le compartiment à piles soit bien sécurisé et ne puisse pas être ouvert, et, dans le cas contraire, ne pas laisser l’objet les contenant à disposition d’un enfant ;
– privilégier l’achat d’appareils dont le compartiment à piles est sécurisé (présence d’une vis ou nécessité d’accomplir deux manœuvres indépendantes pour l’ouvrir) ;
– en cas d’ingestion, même supposée, d’une pile bouton, contacter le 15 ou un centre antipoison en indiquant explicitement à votre interlocuteur qu’il s’agit d’un risque d’ingestion d’une pile bouton.

News Santé

Un chercheur stagiaire condamné pour avoir empoisonné ses collègues de travail

Il y a 3 ans de cela un jeune chercheur était interpellé dans le cadre d’une enquête portant sur l’empoisonnement de trois chercheurs de l’institut Gustave-Roussy à Villejuif. Placé en garde à vue il avait rapidement reconnu les faits et était mis en en examen pour «empoisonnement avec préméditation», «tentative de destruction de biens à l’aide de substances explosives» et «destruction de biens d’utilité publique».

Pixabay

Animé par un esprit de vengeance, car visiblement persuadé que ses collègue avaient exploité les résultats de ses recherches sans son consentement, il avait multiplié les actes de malveillance en éteignant les congélateurs de cellules, en jetant des bonbonnes de camping dans des cuves de cryogénisation où étaient conservés des ADN mais aussi en déposant de l’azoture de sodium dans une bouilloire destinée à la préparation de café. Il faut savoir que ce composant chimique explose s’il est chauffé rapidement…

Trois chercheurs de l’institut avaient été pris de vomissements et de maux de tête après avoir bu un café préparé avec l’eau de cette bouilloire.

Il aura fallu attendre le début de cette semaine pour connaître le verdict de la justice. Selon le Parisien, il a été condamné à cinq ans de prison dont trente mois avec sursis. Un mandat de dépôt ayant été délivré lors de l’audience, il a aussitôt été incarcéré.

News Santé

Système immunitaire : grippes plus sévères chez les hommes et maladies auto-immunes chez les femmes

La « grippe d’homme » correspondrait bel et bien à une réalité biologique, les symptômes de la grippe ayant effectivement tendance à être plus sévères chez eux, selon une étude publiée dans le British Medical Journal.

Kyle Sue, professeur de médecine familiale à la Memorial University (Terre-neuve, Canada), a effectué une revue de la littérature scientifique sur le sujet.

La recherche montre que des niveaux plus élevés d’œstrogène sont liés à des réponses immunitaires plus fortes et à des niveaux plus faibles de virus alors que des niveaux plus élevés de testostérone font le contraire. L’avantage des femmes disparait à la ménopause lorsque le taux d’œstrogènes chutent.

« Les données probantes suggèrent que les hommes ont peut-être un système immunitaire plus faible que les femmes, ce qui se traduit par des symptômes plus sévères et plus prolongés lorsqu’ils ont un rhume ou la grippe », conclut le chercheur.

Cependant, un système immunitaire plus fort chez les femmes n’est pas toujours une bonne chose. Les femmes sont plus vulnérables en ce qui concerne les maladies auto-immunes dans lesquelles le système immunitaire s’attaque aux propres cellules du corps.

Dans des cas d’infections pandémiques, comme la grippe espagnole de 1918 ou la grippe H1N1, explique le chercheur, il a été montré que les systèmes immunitaires des femmes peuvent réagir de façon excessive, créant une « tempête de cytokines » qui submerge le corps, entraînant une maladie plus grave et davantage de décès.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Memorial University, British Medical Journal.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Revenu de base : ceux qui seront admissibles devront patienter 66 mois (Québec)

Dans son Plan d’action gouvernemental pour l’inclusion économique et la participation sociale 2017-2023, Québec établit un revenu de base qui atteindra 18 000 $ en 2023. « Mais ceux qui se qualifieront devront être bénéficiaires de l’aide sociale depuis 65 mois avant de pouvoir obtenir ce soutien », souligne Le Devoir.

« Il n’y aura pas d’exception, avertit la garde rapprochée du ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais », précise le quotidien.

« Cela signifie que toute personne handicapée devra patienter 66 mois afin de bénéficier du nouveau programme, et ce, peu importe la nature et la gravité de son handicap physique, mental ou psychologique. »

« Il y a désormais les “mauvais pauvres” [ceux sans contraintes sévères à l’emploi], les “bons pauvres” [ceux ayant des contraintes sévères à l’emploi reconnues par le ministère depuis moins de 66 mois], puis les “bons pauvres plus, plus” [ceux ayant des contraintes sévères à l’emploi reconnues par le ministère depuis plus de 66 mois] », se désole le porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté, Serge Petitclerc.

Au 31 mars 2017, sur les quelque 400 000 prestataires de la solidarité sociale, 128 320 avaient des contraintes sévères à l’emploi. Plus de 44 000 d’entre eux (35 %) seraient inadmissibles au Programme du revenu de base puisqu’ils n’ont pas été inscrits « au moins 66 mois au cours des 72 derniers mois.

Le plan prévoit, en 2023, un revenu disponible de 18 000 dollars par année — 5280 $ de plus qu’aujourd’hui — aux personnes seules souffrant de contraintes sévères à l’emploi. En 2018, celles-ci toucheront 13 625 $ — 876 $ de plus qu’aujourd’hui.

Alors que pour les bénéficiaires de l’aide sociale n’ayant pas de contrainte reconnue à l’emploi la prestation de base des personnes seules passera de 9389 $ à 9929 $ en 2023, ce qui représente 55 % du seuil de pauvreté.

Dans Le Devoir :

Sur Psychomédia : Près de 300 professeurs d’université dénoncent la réforme de l’aide sociale (Québec, 2016)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Lancement du dossier médical en ligne accessible par les patients au Québec

Le Gouvernement du Québec a annoncé, le 11 décembre, le lancement du « Carnet santé Québec », un service en ligne qui permettra aux usagers du réseau de la santé et des services sociaux d’accéder en tout temps à leurs renseignements de santé.

Il « sera rendu disponible à une partie de la population, avant son déploiement dans l’ensemble du Québec au printemps 2018. »

« Ainsi, les résidents de Laval inscrits auprès d’un médecin de famille dans une clinique médicale de Laval, de même que les personnes inscrites auprès d’un médecin de famille de la super-clinique de Québec, MAclinique Lebourgneuf, pourront avoir accès à Carnet santé Québec, et ce, à compter du 5 janvier 2018. »

« Gratuit, simple à utiliser, fiable et sécuritaire, Carnet santé Québec a été conçu pour vous aider à prendre votre santé en main. Il regroupera vos informations de santé en un seul endroit, accessible de partout, en tout temps, à partir de votre cellulaire, de votre tablette ou de votre ordinateur. »

« Vous pourrez y effectuer les actions suivantes :

  • Consulter votre liste de médicaments reçus en pharmacie ;

  • Consulter vos résultats de prélèvement ;

  • Consulter vos résultats d’examens d’imagerie médicale ;

  • Prendre rendez-vous en ligne avec un médecin de famille à l’aide du service Rendez-vous santé Québec, l’annuler au besoin et voir l’historique de vos rendez-vous ;

  • Vous inscrire au Guichet d’accès à un médecin de famille et modifier votre inscription, au besoin. »

Le service sera offert dans l’ensemble du Québec au printemps 2018. Au fil du temps, d’autres services se grefferont à ceux qui sont déjà disponibles, selon les priorités établies et les besoins des utilisateurs.

Site Carnet santé Québec

Psychomédia avec source : Cabinet du ministre de la Santé.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Dépression : thérapies cognitivo-comportementale et humaniste comparées dans le programme public en Angleterre

En Angleterre, le programme public de psychothérapie, appelé « Improving Access to Psychological Therapies » (IAPT), a débuté en 2008. Plus de 900 000 personnes ont maintenant accès aux services de l’IAPT chaque année.

Le « counselling », qui regroupe diverses approches de psychothérapie humaniste et expérientielle, n’est recommandé que lorsque d’autres traitements ont échoué et son efficacité a été mise en doute.

Une étude gouvernementale, réalisée dans le cadre du programme d’évaluation « UK National Audit of psychological therapies », a comparé l’efficacité de ces deux types de thérapie pour le traitement de la dépression. Les résultats ont été publiés en juin 2017 dans la revue BMC Psychiatry.

Jo Pybis et ses collègues (1) ont analysé les données concernant 33 243 personnes ayant reçu des services de psychothérapie dans 103 IAPT. Environ 2/3 avaient reçu une psychothérapie cognitivo-comportementale et un tiers, une thérapie dite de « counselling ». (Dans l’ensemble du programme, seuls 2 % avaient reçu d’autres formes de psychothérapies approuvées.)

L’efficacité était évaluée au moyen des changements dans les résultats au test de sévérité de la dépression PHQ-9 (« Patient Health Questionnaire »).

Des études précédentes, incluant des méta-analyses, avaient déjà suggéré qu’il y avait peu de différence de résultats entre les deux approches, rapportent les chercheurs.

Toutefois, l’hétérogénéité des pratiques incluses sous l’appellation « counselling » a conduit les services britanniques à développer une forme de counselling basée sur une combinaison de compétences génériques et spécifiques des thérapies humanistes. Appelée « Counselling for Depression » (CfD), cette thérapie est une forme de « thérapie existentielle centrée sur la personne » qui inclut des aspects de la thérapie centrée sur les émotions.

Quel que soit le traitement reçu, la moitié des patients (50,1 %) ont atteint le critère d’amélioration au PHQ-9 (amélioration de 6 points), 46 % sont restés stables et 3,5 % se sont détériorés (détérioration de 6 points).

Pour la thérapie cognitivo-comportementale, 50,4 % se sont améliorés, 46,1 % sont restés stables et 3,6 % ont vu leur état empiré.

Pour le counselling, les proportions correspondantes étaient de 49,6 %, 47,1 % et 3,3 %.

« Le counselling (psychothérapie humaniste) n’est pas inférieur à la thérapie cognitivo-comportementale et il semble qu’il y ait peu ou pas de raison pour considérer cette dernière comme étant supérieure en ce qui a trait à l’allocation des fonds publics pour le financement d’essais dans le domaine de la dépression », conclut l’étude.

« Il est préoccupant de constater que la moitié des patients, quel que soit le type d’intervention, n’a pas montré d’amélioration », ajoutent les auteurs.

Pour plus d’informations portant sur la psychothérapie pour le traitement de la dépression, voyez les liens plus bas.

(1) David Saxon, Andy Hill et Michael Barkham.

Psychomédia avec source : BMC Psychiatry.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Livre : Désordonnances, conseils plus ou moins pratiques pour survivre en santé (Dr Alain Vadeboncoeur)

« La santé est l’affaire de tous et chacun devrait pouvoir faire des choix éclairés en ce domaine ». C’est dans ce but que le médecin urgentiste québécois Alain Vadeboncoeur a écrit son dernier livre « DÉSORDONNANCES Conseils plus ou moins pratiques pour survivre en santé » (Lux Éditeur, octobre 2017).

« Le titre de chacun de ses 32 courts chapitres énonce un conseil pour faire des choix éclairés en matière de santé. »

« L’urgentologue au sens de l’humour aiguisé en profite pour départager le vrai du faux, expliquer simplement des concepts complexes et parler de l’histoire de la médecine (et un peu de la sienne). »

Dans une interview, il mentionne que les meilleurs conseils pour la santé, à son avis, sont la marche régulière et une alimentation comportant beaucoup de fruits et de légumes.

« Suivre une diète végétarienne ou méditerranéenne a clairement un impact sur les maladies cardiovasculaires et sur beaucoup de cancers. C’est bien plus efficace que n’importe quel dépistage ! Éloigner les viandes rouges, diminuer les produits laitiers, augmenter les huiles, les poissons et surtout les fruits et les légumes… »

Le livre traite notamment de la médicalisation et de la surmédicalisation. « Les gens ont tendance à investir énormément dans la médecine au sens où ils recherchent des réponses qui, des fois, ne sont pas là. Ils veulent passer des tests qui ne sont pas très utiles, ils veulent absolument rencontrer leur médecin régulièrement alors que ça ne sert pas nécessairement à grand-chose…  »

Une étude du British Medical Journal, cite-t-il au début du livre, « conclut que seulement 35 % des traitements prescrits aujourd’hui peuvent prétendre à un bénéfice démontré ou probable ».

Interview de l’auteur sur le site de Lux Éditeur : Conseils simples pour vivre mieux.

Extrait du livre sur le site de Lux Éditeur : Désordonnances : Conseils plus ou moins pratiques pour survivre en santé.

Alain Vadeboncoeur est aussi auteur de « Privé de soins » et de « Les acteurs de savent pas mourir » ainsi que coauteur de « Ne renonçons à rien ».

Livre : « Trop soigner rend malade »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Lux Éditeur
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Temps des fêtes : réduire le stress financier

Près des deux tiers des Canadiens affirment qu’ils perdent la maîtrise de leurs dépenses pendant la période des Fêtes, selon un sondage de la Banque CIBC.

Les budgets de magasinage des Fêtes ont augmenté de 8 % par rapport à l’an dernier, s’élevant en moyenne à près de 650 $ (plus pour les parents) pour les cadeaux et d’une somme supplémentaire de 300 $ pour les réceptions et célébrations.

Toutefois, « plus de la moitié (52 %) des répondants s’attendent à dépasser leur budget, et deux répondants sur cinq (41 %) reconnaissent qu’ils n’ont vraiment pas les moyens de dépenser autant pendant la période des Fêtes, mais qu’ils se sentent obligés de participer ».

« Les Canadiens nous disent qu’ils se sentent secrètement frustrés en raison du magasinage, du stress et des dépenses excessives qui peuvent finir par éclipser la joie de cette période », rapporte David Nicholson de la CIBC.

« Il est temps de redéfinir les attentes, de façon à ce que l’on puisse profiter pleinement du temps des Fêtes. Aucune tradition n’est coulée dans le béton. Avec vos amis et les membres de votre famille, prenez le temps de discuter de nouvelles traditions qui pourraient mieux refléter vos valeurs communes et vous aider à diminuer les coûts et le stress liés à la période des Fêtes. »

La moitié (50 %) des répondants reconnaissent que le fait d’échanger des cadeaux les réjouit un peu, ou qu’ils se sentent obligés d’y participer, et 9 % affirment qu’ils détestent offrir des cadeaux en raison des coûts et du stress qui en découlent.

Le sondage montre aussi que 38 % des Canadiens ont déjà modifié une tradition du temps des Fêtes afin de diminuer le stress et les dépenses : 43 % établissent une limite aux dépenses en matière de cadeaux, 27 % acceptent d’offrir des cadeaux aux jeunes enfants uniquement et 20 % optent pour l’échange d’un unique cadeau provenant d’un Père Noël secret.

Parmi eux, un sur quatre (27 %) ne participe tout simplement pas aux échanges de cadeaux et 14 % ont opté pour une expérience partagée plutôt que pour un échange de cadeaux.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : CIBC.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia