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La médecine familiale principalement au frais des patients d’ici 5 à 10 ans au Québec ?

Des défenseurs du système public et des tenants du privé estiment que la médecine de famille au Québec se fera « principalement dans le privé, aux frais des patients, dans un horizon de cinq à dix ans », rapporte la journaliste Jessica Nadeau dans Le Devoir. « Et c’est le gouvernement qui (…) pousse dans cette direction ».

« Les médecins sont plus nombreux que jamais cette année à se désaffilier de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). (…) Si certains n’y voient qu’un épisode passager lié à l’insatisfaction provoquée par les réformes du ministre de la Santé, Gaétan Barrette, ils sont de plus en plus nombreux à y voir une accélération d’un mouvement inexorable vers la fin du public en première ligne. »

« La population se fait encore berner parce qu’il n’y en aura plus, de système public en première ligne, dans cinq ans », estime le Dr François-Pierre Gladu, président de l’Association des jeunes médecins du Québec.

Pour le Dr Marc Lacroix, fondateur des cliniques privées qui portent son nom, « en première ligne, c’est écrit dans le ciel que dans dix ans, peut-être même cinq, la bonne majorité des médecins vont travailler au privé. »

Pour le Dr Gladu, le Québec se dirige vers un système de santé à l’américaine, en vidant tranquillement le réseau public de ses ressources, médecins et infirmières.

« L’érosion graduelle du système : c’est encore la meilleure façon de faire accepter à la population de payer pour des services qu’elle paie déjà à travers ses impôts, notent plusieurs observateurs du milieu de la santé », rapporte la journaliste.

« On voit qu’on est arrivé aux limites de la capacité du système public à couvrir tout ce qui est demandé en services de santé », constate la présidente de l’Association médicale du Québec (AMQ), la Dre Yun Jen. « Donc, quand on parle de limite de capacité du système public, nécessairement, cela implique que le privé va prendre plus de place, si la tendance se maintient ».

Selon l’AMQ, il faut « faire le ménage » et s’attaquer au surdiagnostic pour se concentrer sur ce qui est médicalement requis, ce qui permettrait d’économiser entre 18 et 39 % du budget. Sans quoi « la tendance va se maintenir », les coupes budgétaires vont continuer d’asphyxier la première ligne et on va « accentuer le phénomène de système à deux vitesses », dans lequel les plus nantis peuvent avoir accès à des services plus rapidement dans le privé.

L’intention du ministre d’ajouter un amendement dans le projet de loi 20 pour normaliser les frais accessoires facturés par les cliniques est un « exemple parfait du fait que nous sommes en train d’accepter, ou de normaliser, un financement privé (…) sans qu’il y ait de débat public (…) », ajoute-t-elle.

Article du Devoir (Jessica Nadeau) : La médecine familiale dans la spirale du privé

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Les insectifuges à choisir et à éviter selon Santé Canada

Santé Canada a publié, le 31 juillet, un communiqué rappelant l’importance d’utiliser les insectifuges pour éviter les piqûres de moustiques, de mouches et de tiques de façon sécuritaire.

Les insectifuges aident à réduire les risques, tels que le virus du Nil occidental et la maladie de Lyme, rappelle Santé Canada, « mais il ne faut pas oublier que ce sont des pesticides qui doivent être utilisées en respectant le mode d’emploi. »

Conseils de sécurité :

  • Porter des vêtements qui couvrent le plus possible et utiliser un insectifuge approuvé par Santé Canada (portant un numéro d’homologation sur l’étiquette).

  • Choisir les produits qui répondent le mieux à vos besoins. Par exemple, pour un bref séjour à l’extérieur, choisir un produit contenant une plus faible concentration et répéter l’application uniquement au besoin. (Plus la concentration est élevée, plus la protection est longue.)

  • Avant d’utiliser un insectifuge, lire et respecter à la lettre les directives sur l’étiquette. De nombreux insectifuges sont assortis de restrictions quant à l’utilisation sur les enfants et au nombre maximal d’applications permises en une journée.

  • Appliquer le produit en petite quantité et seulement sur les régions exposées et sur les vêtements. Ne jamais vaporiser d’insectifuge directement sur le visage. Vaporiser le produit sur vos mains et l’appliquer sur le visage. Ne répéter l’application qu’au besoin et selon les instructions figurant sur l’étiquette.

  • Maintenir tous les contenants d’insectifuge hors de la portée des enfants et des animaux de compagnie et superviser l’application d’insectifuge sur les enfants. Éviter d’appliquer de l’insectifuge sur les mains d’un enfant pour éviter qu’il s’en mette dans les yeux ou la bouche.

Produits recommandés par Santé Canada

  • DEET : « Les produits homologués contenant du DEET sont sécuritaires, à condition de bien respecter le mode d’emploi », indique notamment Santé Canada sur son site. Plus la teneur en DEET est élevée, plus la protection sera longue. Bien que le DEET protège à la fois des piqûres de moustiques et de tiques, la protection contre les moustiques est plus longue. Si vous voulez vous protéger contre les piqûres de tiques, utilisez un produit spécialement conçu à cet effet. »

    • Adultes et enfants de plus de 12 ans : concentration maximale en DEET de 30 % ; chaque application devrait offrir une protection efficace contre les moustiques pendant 6 heures.

    • Enfants de 2 à 12 ans : concentration maximale de 10 % et jusqu’à 3 applications par jour. Chaque application devrait offrir une protection efficace contre les moustiques pendant 3 heures.

    • Enfants de 6 mois à 2 ans : concentration maximale de 10 % et une seule application par jour. Chaque application devrait offrir une protection efficace contre les moustiques pendant 3 heures.

    • Enfants de moins de 6 mois : pas d’insectifuge contenant du DEET sur un nourrisson de moins de 6 mois. Installez plutôt une moustiquaire autour du berceau, du parc ou de la poussette.

  • P-menthane-3,8-diol : jusqu’à 2 heures de protection contre les moustiques et jusqu’à 5 heures contre les mouches noires. Éviter de les utiliser sur un enfant de moins de 3 ans. On peut les appliquer 1 ou 2 fois par jour.

  • Huile de soya : les insectifuges inhibiteurs contenant 2 % d’huile de soya offrent 3 heures et demie de protection contre les moustiques et jusqu’à 8 heures contre les mouches noires. Aucune restriction concernant l’âge ou la fréquence d’utilisation ne s’applique à ces produits.

  • Citronnelle : protection contre les piqûres de moustiques de 30 minutes à 2 heures. À éviter sur les nourrissons et les jeunes enfants. Certains de ces produits comportent des limites quant au nombre d’applications par jour. Lire le mode d’emploi sur l’étiquette avant de les utiliser

  • Produits à éviter

    « Les produits suivants sont déconseillés, soit parce qu’ils sont peu efficaces ou que leur effet est de trop courte durée, soit parce qu’ils peuvent être nocifs » :

    • les dispositifs électroniques ou à ultrasons ;
    • les dispositifs d’électrocution de type « bug zapper » ;
    • les bracelets, colliers et bandes aux chevilles imprégnés d’insectifuge ;
    • les pièges qui attirent les moustiques par l’odeur ;
    • le pélargonium odorant ou géranium citronnelle ;
    • la vitamine B1 prise par voie orale ;
    • les produits combinant hydratant pour la peau et insectifuge.

    Psychomédia avec sources : Santé Canada, Santé Canada (Insectifuges).
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    Un vaccin contre la fièvre Ebola se révèle efficace à 100%

    Un

    vaccin contre Ebola existe bel et bien, et il serait efficace à 100% a annoncé aujourd’hui l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a été testé en Guinée pendant quatre mois. Les médecins l’ont injecté à tous les proches – familles, amis ou soignants – de malades qui venaient tout juste d’être diagnostiqués.

    A l’OMS, on retrouve de l’espoir. Sa sous-directrice, le docteur Marie-Paule Kieny, indique que « sur les 2 014 personnes vaccinées, aucune n’a développé la maladie » alors qu’elles avaient récemment été contaminées par le virus.

    Plus de 11 000 morts

    Le vaccin, développé en partenariat avec deux laboratoires américains doit maintenant faire ses preuves sur des patients « plus jeunes ». A l’Institut Pasteur, on y croit. « C’est un vaccin que l’on peut utiliser pendant que les épidémies sont en cours, ce qui est très important pour enclencher une stratégie vaccinale. On ne sait jamais où l’épidémie va sévir », explique à France 3 le professeur Jean-Claude Manuguerra. Depuis un an et demi, le virus Ebola a tué plus de 11 000 personnes en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria.

    Retrouvez cet article sur Francetv info

    Ebola : un premier vaccin « efficace à 100% »
    Ebola : l’OMS annonce la découverte d’un vaccin efficace à 100%
    Cinq types de cancers de la prostate identifiés
    Ebola : un vaccin protecteur à 100%
    Visites théâtralisées de la faculté de médecine de Montpellier

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    Un enfant non vacciné meurt de diphtérie

    © Inserm, M. Depardieu

    © Inserm, M. Depardieu

    Pour la première fois depuis 1987, une personne atteinte de diphtérie est décédée en Espagne. Il s’agit d’un petit garçon de 6 ans décédé à l’hôpital de Vall d’Hebron après un mois de lutte contre la bactérie. L’enfant était hospalisé depuis fin mai et n’était pas vacciné a précisé l’hôpital dans un communiqué.

    Si l’enfant a bien été soigné, il s’avère que son traitement a été retardé par la difficulté à trouver de l’antitoxine en Europe…

    Par peur d’effets secondaires, ses parents avaient refusé de vacciner leur enfant et culpabilisent aujourd’hui. Ils dénoncent la pression des anti-vaccination et les accusent de les avoir trompés.

    En France, la vaccination contre la diphtérie est obligatoire dès l’âge de 2 mois.

    Après ce décès, et malgré une très forte couverture vaccinale (95% selon les données de l’OMS), les autorités espagnoles appellent donc les parents à faire vacciner leur enfant.

    La diphtérie est une infection bactérienne grave qui se propage habituellement par la toux ou les éternuements. Une fois dans le système respiratoire, les bactéries à l’origine de la diphtérie produisent une toxine susceptible d’affaiblir le patient, et de provoquer des maux de gorge, de la fièvre et un gonflement des ganglions du cou. Même sous traitement, la maladie peut entraîner de graves complications, notamment le décès dans environ 10 % des cas. (source OMS)


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    Le gras est la sixième saveur de base, selon des chercheurs

    DIETETIQUE – A faibles doses, le goût des acides gras peut améliorer la saveur tout comme des substances amères peuvent donner une touche exquise au vin, au café ou au chocolat, estiment des scientifiques…

    Sucré, salé, amer, acide, umami… et gras? Pour des chercheurs américains, le goût du gras est unique et devrait être considéré comme la sixième saveur de base. Cette nouvelle saveur devrait être appelée «oleogustus» du latin Oleo, huileux et gustus pour goût, ont expliqué ces scientifiques de l’Université Purdue (Indiana), dont l’étude est publiée dans la revue britannique Chemical Senses.

    «La plupart des graisses que nous consommons se trouvent sous la forme de triglicérides, des molécules formées d’acide gras», explique Richard Mattes, professeur de science de la nutrition à l’Université Purdue et principal auteur de ces travaux. «Les triglycérides donnent des textures agréables aux aliments comme surtout l’onctuosité mais ne sont pas vraiment des stimulants gustatifs», précise-t-il dans un communiqué.

    Le goût des graisses «unique, amer, irritant voire déplaisant»

    Pour tenter de cerner la saveur unique de ces acides gras, ces chercheurs ont fait appel à une centaine de participants à qui ils ont demandé de classer le goût par rapport aux saveurs de base. Ils ont tous estimé que le goût des graisses était unique et différent de ceux des autres échantillons testés, certains le jugeant amer, irritant voire déplaisant.

    «Le goût de ces acides gras lui-même n’est pas plaisant et quand leur concentration est élevée dans des aliments, il y a un phénomène de rejet par la personne qui les consomme comme si la nourriture était rance», relève le professeur Mattes qui étudie les mécanismes et les fonctions du goût. Mais poursuit-il, à faibles doses, le goût de ces acides gras peut améliorer la saveur tout comme des substances amères peuvent donner une touche exquise au vin, au café ou au chocolat.

    La découverte sur le goût unique des (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

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    Les relations sociales à 20 et 30 ans prédisent différemment le bien-être à 50 ans

    La quantité de relations sociales à 20 ans et leur qualité à 30 ans prédisent le bien-être à 50 ans, selon une étude publiée dans la revue Psychology and Aging.

    Les liens sociaux nécessitent des connaissances sociales et la capacité de cultiver l’intimité, soulignent les auteurs. Des théoriciens en psychologie du développement ont fait l’hypothèse que des objectifs de recherche d’informations sociales au début de l’âge adulte cèdent la place à des objectifs de proximité émotionnelle à des stades ultérieurs de l’âge adulte.

    La psychologue Cheryl Carmichael de l’Université de Rochester et ses collègues (1) ont mené cette étude avec 222 participants qui, à l’âge de 20 ans, puis de 30 ans, ont enregistré dans un journal toutes leurs interactions sociales de plus de 10 minutes en évaluant leur niveau d’intimité et la satisfaction qu’ils en retiraient. Vingt ans plus tard, ils ont retracé 133 de ces participants, âgés de 50 ans, qui ont rempli différents questionnaires portant sur la qualité de leur vie sociale et leur bien-être.

    Les résultats confirment l’hypothèse que la quantité des interactions sociales à 20 ans et la qualité à 30 ans prédisent le bien-être à 50 ans (non pas pour chaque individu, mais en moyenne).

    « Les interactions sociales fréquentes à 20 ans aident à comprendre qui nous sommes », explique la chercheuse. « C’est souvent autour de cet âge que nous rencontrons des gens de divers horizons, avec des opinions et des valeurs qui sont différentes des nôtres, et que nous apprenons comment gérer au mieux ces différences ».

    Étonnamment, dit-elle, l’étude montre qu’à 30 ans, la quantité d’interactions sociales n’est pas liée à des bénéfices psychosociaux à 50 ans. Mais, les relations intimes et satisfaisantes le sont. L’engagement social significatif est bénéfique à tout âge, mais plus encore à 30 ans qu’à 20 ans. Les chercheurs ont également été surpris de constater que les jeunes socialement actifs à 20 ans ne réussissent pas nécessairement à avoir des relations de qualité à 30 ans.

    « Compte tenu de tout ce qui se passe dans la vie de ces personnes sur 30 ans – mariage, famille, carrière – il est extraordinaire qu’il semble y avoir une relation entre les types interactions lorsque jeune adulte et la santé émotionnelle plus tard dans la vie », note la chercheuse.

    « Il serait intéressant de voir si l’activité sociale bénéfique durant les années de collège et au début de l’âge adulte continue à avoir un effet, en termes de longévité, de mortalité, et d’autres résultats pour la santé, alors que ces participants vieillissent », ajoute-t-elle.

    (1) Harry T. Reis et Paul R. Duberstein

    Psychomédia avec sources : University of Rochester, Psychology of Aging.
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