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Un virus pourrait tuer 10% de la population mondiale

Un virus pourrait tuer 10% de la population mondiale

Mercredi 1er août 2018. 

Des chercheurs de l’université américaine de Johns-Hopkins ont simulé une attaque virale à échelle internationale, afin de mesurer la réaction des politiques en situation sanitaire critique. Dans cette expérience, les dirigeants ne parviennent pas à solutionner la crise sanitaire et 10% de la population mondiale est décimée. 

Une expérience hypothétique pour anticiper une réalité possible 

Même si ce scénario semble tiré tout droit d’un roman de science-fiction, des chercheurs de l’université de Johns-Hopkins aux États-Unis, ont mené une expérience au cours de laquelle ils ont étudié les répercussions d’une attaque virale à échelle mondiale. Le but de ce travail, hypothétique et réalisé dans un laboratoire, était de jauger les réactions des dirigeants politiques internationaux face à une crise sanitaire d’ampleur inédite. 

D’après les résultats de cette expérience, si la Terre devait être la cible d’une attaque virale à propagation mondiale, les dirigeants politiques seraient dans l’incapacité de faire face au problème. Aucun vaccin ne serait trouvé durant la dispersion de l’infection, et cette dernière parviendrait à faire 900 millions de morts. Autrement dit, si un virus à usage guerrier était aujourd’hui répandu sur la la Terre, 10% de la population mondiale serait décimée, estiment les chercheurs américains.

Les dirigeants politiques ne pourraient pas gérer une attaque virale d’ampleur internationale

Les chercheurs étayent cette conclusion en avançant qu’il n’existe pour l’instant aucun système capable de réagir à une crise de cette acabit. En réalisant cette expérience sur une hypothétique épidémie virale, ils ont appris que « même des responsables politiques avec de l’expérience et des connaissances, qui ont vécu différentes crises, auraient des difficultés à gérer une situation comme celle-ci ». 

Les critères du virus que ces scientifiques avaient inventé pour réaliser cette hypothèse étaient les suivants : son germe se propagerait de l’Allemagne au Venezuela et ferait environ 50 morts par mois pour 400 malades ; il provoquerait des encéphalites, plongeant ses victimes dans un coma profond, potentiellement mortel ; les premiers signes permettant de caractériser la contagion seraient la fièvre, une violente toux et des propos confus. 

Flore Desbois

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Parkinson : un premier essai de traitement par cellules souches

Les iPS sont des cellules matures manipulées pour revenir à un stade précoce de développement à partir duquel elles peuvent se différencier en n’importe quelle des cellules spécialisées de l’organisme.

Dans cet essai, dirigé par Jun Takahashi de l’Université de Kyoto, un type de cellules qui se développent en neurones produisant de la dopamine (des progéniteurs dopaminergiques) sera injecté directement dans une région du cerveau jouant un rôle clé dans la dégénérescence neuronale associée à la maladie de Parkinson.

La maladie de Parkinson résulte de la mort de cellules cérébrales spécialisées qui produisent le neurotransmetteur dopamine. Un manque de dopamine entraîne une diminution de la motricité, ce qui entraîne des difficultés à marcher et des tremblements involontaires. Au fur et à mesure que la maladie progresse, elle peut mener à la démence.

La stratégie de l’essai consiste à dériver des progéniteurs dopaminergiques à partir de cellules iPS et à les injecter dans le putamen, une structure située à la base du cerveau antérieur (prosencéphale). Les chirurgiens perceront deux petits trous dans le crâne d’un patient et utiliseront un dispositif spécialisé pour injecter environ 5 millions de cellules.

Le groupe de Takahashi a rapporté l’an dernier que le traitement sur des singes a montré une amélioration significative toujours présente 2 ans après des injections de neurones préparés à partir de cellules iPS humaines.

Plutôt que de fabriquer des cellules iPS spécifiques aux patients, les chercheurs ont adopté la stratégie consistant à dériver les stocks de cellules iPS de donneurs sains ayant des types de cellules spécifiques qui sont moins susceptibles de provoquer un rejet immunitaire. « En utilisant des stocks de cellules, nous pouvons procéder beaucoup plus rapidement et à moindre coût », a déclaré Shinya Yamanaka, qui a remporté une part du prix Nobel de médecine en 2012 pour avoir découvert comment créer des cellules iPS. Comme précaution supplémentaire, les patients recevront un immunosuppresseur en même temps que les progéniteurs.

L’équipe prévoit recruter sept patients et les suivre pendant deux ans.

Il s’agit du troisième essai sur l’humain utilisant des cellules iPS approuvé au Japon. Le premie utilise des cellules rétiniennes dérivées de cellules iPS pour remplacer le tissu oculaire endommagé par la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Plus tôt cette année, une équipe de l’Université d’Osaka a obtenu l’approbation conditionnelle d’une étude sur les cellules iPS pour les cardiopathies ischémiques.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Science Magazine.
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Dormir avec un ventilateur allumé est déconseillé

Dormir avec un ventilateur allumé est déconseillé

Le 31 juillet 2018.

En période de fortes chaleurs, nombreux sont ceux qui dorment avec un ventilateur allumé dans la pièce afin de la rafraîchir. D’après certains spécialistes du sommeil, ça ne serait pas une bonne idée. 

Les ventilateurs soulèvent les pollens et la poussière

Dormir avec un ventilateur allumé afin de rafraîchir la pièce peut aider à trouver le sommeil plus rapidement mais ce ne serait pas une bonne idée, selon certains spécialistes. En faisant circuler l’air dans la pièce, les ventilateurs soulèvent également les pollens et la poussière. Ils dispersent aussi les germes présents dans votre chambre. Leur utilisation ne serait donc pas recommandée dans les lieux où dorment les personnes sensibles comme les nourrissons ou les personnes âgées. 

Par ailleurs, dormir avec un ventilateur allumé pourrait affecter vos sinus nasaux en les asséchant et provoquer des sinusites voire des allergies, pour ceux qui sont sensibles aux pollens et aux acariens. Le risque serait donc de se réveiller le matin avec des maux de tête et le nez bouché car le corps produit automatiquement davantage de muscus quand les narines sont asséchées. 

Les ventilateurs créent des courants d’air 

Lorsque vous dormez avec un ventilateur allumé dans votre chambre, il vous est plus aisé de sombrer dans les bras de Morphée grâce au courant d’air obtenu. Néanmoins, ce courant d’air passe également plusieurs fois au même endroit de votre corps durant la nuit. Il est donc fort probable que vous vous réveilliez avec des crampes ou pire, un torticolis, si le ventilateur soufflait dans votre cou. Dormir les fenêtres ouvertes peut donc être préférable à l’usage d’un ventilateur la nuit. 

Si vous désirez tout de même dormir avec un ventaliteur car la chaleur est insupportable, sachez qu’il existe des petites astuces pour éviter ces désagréments. Évitez de l’allumer à sa puissance maximale et positionnez-le dans un coin de la pièce éloigné de votre lit afin qu’il puisse la rafraîchir sans vous provoquer de crampes. Vous pouvez également poser un verre d’eau plein sur votre table de chevet et boire quand vous vous réveillerez la nuit. Humidifier votre corps régulièrement lui évitera en effet d’avoir à produire du mucus supplémentaire, vous ne devriez donc pas avoir le nez bouché en vous réveillant. 

Flore Desbois

À lire aussi : Cinq astuces pour bien dormir quand il fait chaud

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Traumatisme cérébral : un test sanguin de détection en 10 minutes bientôt disponible

Linnéa Lagerstedt et Jean-Charles Sanchez de l’Université de Genève (UNIGE), en collaboration avec des chercheurs des Hôpitaux de Barcelone, Madrid et Séville, ont mis au point un petit boitier qui analyse le taux de protéines dans le sang et permet, à l’aide d’une goutte de sang, de diagnostiquer la possibilité d’un traumatisme cérébral léger chez le patient. Leurs travaux sont présentés dans la revue Plos One.

« Chuter à ski, tomber dans les escaliers ou prendre un coup sur la tête entraîne des symptômes tels qu’une vision floutée, des vomissements, une perte de conscience ou de mémoire pendant une trentaine de minutes. Il y a alors un risque de traumatisme cérébral léger, soit plus du 90 % des traumatismes cérébraux admis dans les hôpitaux. Mais il y a-t-il vraiment une atteinte du cerveau ? (…)

Aujourd’hui, les blessés doivent se rendre aux urgences d’hôpitaux équipés d’un CT Scan, un examen coûteux qui envoie des rayons X au cerveau afin de détecter la présence ou non d’un traumatisme cérébral. (…)

“Nous nous sommes demandés s’il était possible d’isoler certaines protéines dont la présence dans le sang augmente en cas de traumatisme cérébrale léger”, explique Jean-Charles Sanchez (…).

“Notre idée était de trouver le moyen de faire un examen rapide qui permettrait, lors d’un match de boxe ou de football américain par exemple, de dire si le sportif peut retourner sur le terrain ou si son état nécessite une hospitalisation.” (…)

Lors d’un choc à la tête, certaines cellules cérébrales sont abîmées et relâchent les protéines qu’elles contiennent, faisant augmenter leur taux dans le sang.

Les scientifiques de l’UNIGE et des hôpitaux espagnoles ont alors comparé le sang de patients admis pour traumatisme cérébral léger mais diagnostiqués négatifs, avec celui de patients ayant effectivement un traumatisme cérébral léger.

Grâce à des analyses protéiomiques, qui permettent de quantifier des milliers de protéines simultanément et d’observer les variations de leur taux dans le sang, ils ont progressivement isolé quatre molécules indiquant la présence d’un traumatisme cérébral léger : H-FABP, Interleukin-10, S100B et GFAP.

“Nous avons remarqué que le taux de H-FABP à lui seul permet d’affirmer qu’il n’y a aucun risque de trauma chez un tiers des patients admis après un choc !”, s’enthousiasme Jean-Charles Sanchez. Le restant ira passer un CT Scan afin de confirmer le diagnostic.

Il fallait encore mettre au point un appareil permettant de faire l’examen partout, rapidement et simplement, et que l’on puisse se procurer en pharmacie ou dans les salles de sport. (…)

Son équipe a mis au point un test de diagnostic rapide nommé TBIcheck, inspirés par le principe du test de grossesse : en posant une seule goutte de sang sur la languette d’un petit boitier en plastique de 5 cm, le patient sait en 10 minutes s’il y a un risque de trauma léger, à savoir si son taux de H-FABP est supérieur ou non à 2,5 nanogrammes par millilitre de sang.

“Si une bande apparaît, le blessé doit aller passer un CT Scan, s’il n’y a rien, il peut rentrer chez lui sans risque !”, affirme Jean-Charles Sanchez. En cas de doute lors de la lecture du résultat, un petit lecteur, le Cube Reader, peut être posé sur TBIcheck. Celui-ci écrira “positif” ou “négatif” et enverra le résultat sur le Smartphone du patient ou du soignant via Bluetooth.

Ces résultats, brevetés par l’UNIGE et récompensés par le Prix de l’Innovation Academy en décembre 2017, seront commercialisés dès 2019 par ABCDx, une start-up fondée il y a quatre ans par Jean-Charles Sanchez de l’UNIGE et Joan Montaner de l’hôpital de Vall d’Hebron à Barcelone, co-auteur de cette étude.

“Aujourd’hui, nos recherches montrent que les résultats sont encore plus précis lorsque nous combinons les taux de H-FABP et de GFAP”, continue Jean-Charles Sanchez. “Nous sommes en train de préparer un TBIcheck encore plus performant, qui permettra de renvoyer à la maison 50 % des patients, mais qui demande une augmentation de la sensibilité de la languette qui reçoit le sang”. »

« A terme, l’objectif de ABCDx est de mettre sur le marché des biomarqueurs capables de diagnostiquer des traumatismes cérébraux, mais aussi des AVC et des anévrismes. “Les biomarqueurs sont une mine d’informations sur l’état de santé des patients, à nous de savoir les décoder”, conclut le chercheur. »

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Danger : les amandes d'abricots contiennent du cyanure

Danger : les amandes d'abricots contiennent du cyanure

Le 30 juillet 2018

Les amandes d’abricots auraient des propriétés curatives. Toutefois, il est déconseillé d’en consommer de grande quantié en une seule prise car elles contiennent du cyanure. Inoffensives consommées en petites quantités, elles peuvent donc devenir nocives en cas d’abus. 

Il ne faut pas manger plus de trois amandes d’abricots par jour 

Entre 2012 et 2017, soit seulement 5 ans, 154 intoxications dues au cyanure contenu dans les amandes d’abricots ont été recensées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Les amandes d’abricots, qui se trouvent à l’intérieur du noyau du fruit, sont réputées pour disposer de nombreuses vertues. Il leur est notamment attribué des qualités permettant de lutter contre le cancer. Pour les amateurs de confitures, il s’agit souvent d’un fait bien connu. 

Résultat : il est désormais tendance de consommer des amandes d’abricots considérées comme un remède naturel. L’Anses alerte pourtant sur leur composition : elles contiennent du cyanure. En consommer en grandes quantités peut donc s’avérer dangereux pour la santé, alors même que leur « prétendues propriétés anti-cancer » n’ont jamais été prouvées, souligne l’institution. En revanche, la femme d’une cinquantaine d’années qui a été hospitalisée en hypotension après avoir consommé 50 amandes d’abricots en une journée, elle, est bien réelle. 

Les amandes d’abricots peuvent provoquer des gênes respiratoires

Si l’Anses ne déconseille pas la consommation d’amandes d’abricots comme un « agrément alimentaire », elle rappelle aux consommateurs qu’il est important d’en consommer raisonnablement. Autrement dit, il est primordial de ne pas en manger plus de trois par jours si vous êtes un adulte. Chez l’enfant il n’est pas recommandé de consommer des amandes d’abricots, et le cas échéant, il faut qu’ils se limitent à une demi-amande d’abricot par jour. 

Dans son communiqué pour rappeler les dangers concernant la consommation d’amande d’abricots, l’Anses révèle que cet aliment « suscite un engouement que l’on mesure sur internet où des sites encouragent leur consommation en grande quantité, pouvant aller de dix amandes par jour en prévention à soixantes amandes pour les personnes atteintes d’un cancer ». Consommer de grandes quantités d’amandes d’abricots peut provoquer des sensations de malaise, des troubles digestifs, des vertiges, de la gêne respiratoire, des palpitations ou encore des maux de tête. 

Flore Desbois

Lire aussi notre fiche : Abricot

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Un test sanguin détecte le mélanome à un stade précoce

Des chercheurs australiens, dont les travaux sont publiés dans le journal Oncotarget, ont mis au point un test sanguin dépistant le mélanome à un stade précoce, avant qu’il ne se propage dans le corps.

Les personnes dont le mélanome est détecté à un stade précoce ont un taux de survie à cinq ans entre 90 et 99 %, indique Pauline Zaenker de l’Université Edith Cowan qui a dirigé l’étude.

Le taux est inférieur à 50 % lorsque la détection est tardive et qu’il y a des métastases.

Actuellement, le diagnostic repose sur un examen visuel effectué par un médecin. En cas de lésion suspecte, celle-ci est enlevée chirurgicalement afin d’être analysée.

Le test identifie les anticorps produits par le système immunitaire en réponse au cancer. Zaenker et ses collègues ont examiné 1 627 types d’anticorps et identifié une combinaison de 10 parmi ceux-ci qui sont les meilleurs indicateurs de la présence d’un mélanome.

Dans une étude menée avec 105 personnes atteintes d’un mélanome et 104 personnes en bonne santé, le test a permis de détecter un mélanome à un stade précoce dans 79 % des cas.

Les chercheurs doivent mener un autre essai clinique pour valider leurs conclusions, avant que le test puisse, espèrent-ils, être mis à la disposition pour une utilisation clinique.

Pour plus d’informations sur le cancer de la peau, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Edith Cowan University, Oncotarget.
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Ce pain brioché est remboursé par la Sécurité sociale

Ce pain brioché est remboursé par la Sécurité sociale

Le 27 juillet 2018.

C’est un petit pain aux vertus étonnantes. Très riche et protéiné, il aiderait à lutter contre la dénutrition. Bonne nouvelle, il sera remboursé par l’Assurance maladie.

Un petit pain pas comme les autres

Ce pain brioché baptisé G-nutrition n’est pas un pain ordinaire tout simplement car sa composition va bien au-delà de la simple farine de blé. Il a été développé en Côte d’Or grâce à un partenariat entre le laboratoire Cérélab, le CHU de Dijon, l’Inra, Dijon Céréales, le Centre des Sciences, du Goût et de l’Alimentation et les entreprises Eurogerm et Welience.

La bonne nouvelle, c’est que la Sécurité sociale a annoncé son remboursement jusqu’au mois de juillet 2023. Ce petit pain est en effet considéré comme un aliment médicament, un « alicament », idéal pour les personnes touchées par la dénutrition, à savoir les personnes âgées ou celles frappées par une maladie (cancer, VIH) ou une fonte musculaire. 

Combler les manques de la personne dénutrie

Qu’est-ce que ce petit pain contient de si particulier ? C’est surtout l’ensemble de sa composition qui le place comme un véritable complément alimentaire pour les personnes dénutries : on compte 3,01 kilocalories pour un gramme, soit un peu plus de 300 kcal/100g, et 20,6g de protéines/100g. Sachez également que chaque portion de 65 grammes contient calcium, sélénium, vitamines B12, B6 et B9. 

La dénutrition et les carences touchent un très grand nombre de personnes âgées qui mangent souvent de moins bon appétit, de manière moins équilibrée. C’est ce constant qui a poussé la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, à prendre un arrêté, le 9 juillet 2018, afin de contribuer à la lutte contre le vieillissement. 

Maylis Choné

À lire aussi : Dénutrition, deux millions de personnes touchées en France

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Onze bébés meurent au cours d’une étude sur le Viagra

Onze bébés meurent au cours d’une étude sur le Viagra

Le 26 juillet 2018.

Des chercheurs du centre hospitalier universitaire d’Amsterdam, en collaboration avec des médecins de 10 hôpitaux des Pays-Bas, travaillaient sur un projet depuis 2015. Une expérimentation qui s’est très mal terminée.

Le Viagra peut-il stimuler la croissance des fœtus ?

Administrer aux femmes enceintes du Viagra pour stimuler la croissance du fœtus, telle était l’idée de départ de chercheurs néerlandais qui ont lancé une étude approfondie sur le sujet. Étude qui a dû prendre fin après le décès de onze bébés. Mais que s’est-il réellement passé ? Pour rappel, le Viagra favorise la dilatation des vaisseaux sanguins. Il est connu pour ses effets dans la lutte contre les troubles de l’érection.

Selon eux, ce médicament pouvait favoriser l’afflux sanguin dans le placenta et résoudre ainsi les problèmes de développement du fœtus. Pour confirmer cette intuition, les chercheurs ont prescrit du Viagra à une centaine de femmes enceintes de bébés qui ne grandissaient pas normalement. Au cours de l’expérimentation, dix-neuf nouveaux-nés sont morts, dont onze à cause d’une hypertension pulmonaire. Or, il se pourrait que cette hypertension ait un lien direct avec le médicament.

Aucun traitement n’existe contre ce problème de croissance

Les auteurs de cette étude ont tenu cependant à expliquer que les nourrissons qui ont ce genre de problèmes de croissance in utero, avaient déjà peu de chances de survivre et qu’aucun traitement n’existe actuellement pour les sauver. Cependant, face au nombre de décès, ils ont préféré stopper l’expérimentation. Six autres bébés sont nés prématurés avec des problèmes pulmonaires, mais ils ont survécu.

Les chercheurs supposent que ce problème pulmonaire est lié au Viagra car les femmes enceintes, suivies sur la même période mais qui pour leur part, avaient pris un placebo, n’ont pas perdu leur bébé pour les mêmes raisons. Dans le groupe placebo, neuf enfants sont morts mais aucun n’a contracté de complications pulmonaires. « La dernière chose que nous voulons est de nuire aux patients », a déclaré Wessel Ganzevoort, le gynécologue qui a dirigé l’étude. Reste que l’expérimentation ne sera pas reconduite. 

Marine Rondot

À lire aussi : Enceinte, quelle alimentation pour le futur bébé ?

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Sel : boulangeries et pâtisseries contribuent le plus à l’apport (voyez la liste, Canada)

« La moyenne de l’apport en sodium quotidien chez les Canadiens est actuellement estimée à 2 760 mg, ce qui est plus élevé que l’objectif établi de 2 300 mg par jour », selon un nouveau rapport de Santé Canada.

Une consommation trop élevée de sel « fait courir un plus grand risque de souffrir d’hypertension artérielle, et donc de maladie cardiaque et d’accidents vasculaires cérébraux ».

Points saillants du rapport :

  • 58 % des Canadiens âgés d’un an et plus, et 72 % des enfants âgés de 4 à 13 ans ont un apport trop élevé en sodium par rapport aux limites recommandées.

  • Les hommes consomment beaucoup plus de sodium que les femmes : plus de 90 % des hommes de 14 à 30 ans ont un apport excessif en sodium.

  • Les produits de boulangerie et de pâtisserie, les mets composés et les viandes transformées composent la moitié de la consommation de sodium.

  • Les fromages, les soupes, les sauces et les condiments contribuent aussi à l’apport en sodium.

  • La réduction volontaire du sodium dans les aliments transformés entre 2010 et 2017 a représenté une diminution de seulement 240 mg, ou 8 % de l’apport moyen quotidien en sodium.

  • Ces résultats montrent que les efforts visant à réduire l’apport en sodium n’ont pas été suffisants jusqu’à maintenant, puisque la plupart des Canadiens, particulièrement les enfants, les adolescents et les hommes continuent de consommer trop de sodium.

Pourcentage de la contribution de l’apport en sel des catégories d’aliments :

  • Produits de boulangerie et de pâtisserie : 19,5 %
  • Mets composés : 19,4 %
  • Viandes transformées : 11,2 %
  • Fromages : 7 %
  • Soupes : 6,5 %
  • Sauces, trempettes, fonds et condiments : 4,7 %
  • Graisses, huiles, tartinades et vinaigrettes : 3,3 %
  • Collations : 2,6 %

  • Produits de poisson et de fruits de mer : 2,4 %

  • Céréales pour le petit-déjeuner : 2,2 %

  • Légumes transformés et jus de légumes : 1,9 %

  • Beurres de noix : 0,4 %

    Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec source : Santé Canada.
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Varicelle : le grand retour de l’épidémie dans sept régions

Varicelle : le grand retour de l’épidémie dans sept régions

Le 25 juillet 2018.

La varicelle gagne du terrain dans de nombreux territoires. Comment se protéger et quels réflexes adopter si un enfant est touché ?  

Les Pays de la Loire très fortement touchés

Le réseau Sentinelles, l’organisme chargé de la veille des maladies infectieuses en France, vient de mettre en garde les parents contre l’avancée de l’épidémie de varicelle en France. Le virus aurait en effet fortement progressé dans les départements de la région Grand-Est, notamment dans le Haut-Rhin, le Bas-Rhin, la Moselle, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, les Ardennes, la Marne et une partie des Vosges.

Selon son dernier bulletin, dans ces départements on compte près de 40 cas pour 100.000 habitants. Mais la région Grand-Est n’est pas la seule à être touchée par cette maladie qui touche en grande majorité les enfants de moins de 10 ans. « Une activité forte » a en effet été identifiée en Pays de la Loire (75 cas pour 100.000 habitants). Dans les régions Hauts-de-France, Centre-Val de Loire et Bourgogne-Franche-Comté, l’épidémie est « modérée ».

Que faire en cas de varicelle ?

La varicelle se manifeste par une apparition de fièvre accompagnée d’une poussée de petits boutons rouges sur le ventre, sur le visage, puis sur tout le corps. Ces lésions cutanées provoquent des démangeaisons. Mais il faut empêcher l’enfant de se gratter pour éviter de causer des cicatrices. En temps normal, la varicelle disparaît au bout de 15 jours. Chaque année, près de 700.000 cas de varicelle sont recensés.

Quand il fait très chaud, comme c’est le cas en ce moment en France, les démangeaisons peuvent être plus importantes avec la transpiration. Les parents sont donc invités à se rendre chez leur médecin ou leur pharmacien pour obtenir soit un traitement antihistaminique, soit une lotion à appliquer sur les boutons pour qu’ils sèchent plus vite. Astuce plus naturelle : pensez également à faire prendre à votre enfant des bains d’eau tiède dans lesquels vous aurez ajouté une petite quantité de bicarbonate de sodium.

Marine Rondot

Lisez notre dossier complet : La varicelle

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