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Nés avec une maladie génétique, ils ne peuvent être sauvés que par un traitement expérimental

Nés avec une maladie génétique, ils ne peuvent être sauvés que par un traitement expérimental

Le 7 août 2018.

Hugo (34 mois) et Emma (9 mois) souffrent tous les deux de Sanfilippo type B, une maladie génétique rare. Leurs parents portent tous leurs espoirs sur un traitement expérimental, mais pour mener à bien leur projet, ils doivent d’abord collecter 4 millions d’euros.

La maladie Sanfilippo, un trouble du métabolisme aux conséquences mortelles

Il existe des maladies génétiques pour lesquelles la science n’a pas encore trouvé de traitement. Et pourtant, à travers le monde, des personnes souffrent de ces maladies, qui limitent fortement leur pronostic vital. C’est notamment le cas de deux jeunes Français, Hugo (34 mois) et Emma (9 mois), chez qui les médecins ont diagnostiqué la maladie Sanfilippo type B.

 

La maladie Sanfilippo se manifeste par un trouble du métabolisme qui fait que des substances nocives ne sont pas correctement évacuées. De ce fait, elles s’accumulent dans le cerveau, provoquant des retards de développement (retard du langage, troubles cognitifs). S’en suit une phase d’hyperactivité, puis une phase de déclin physique et cognitif, se terminant par un décès prématuré entre l’âge de 10 et 15 ans.

L’essai clinique coûte 4 millions d’euros

La maladie Sanfilippo touche 1 enfant sur 70 000. Cette maladie a 1 chance sur 4 de s’installer lorsque l’ADN des deux parents manque d’une enzyme particulière. Aucun traitement n’existe actuellement, à part un expérimental consistant en une double injection intraveineuse et directement dans le cerveau de gènes modifiés génétiquement et sains.

 

Le faible âge d’Emma et Hugo permet de les inclure dans cet essai clinique. Afin de le payer, les parents se sont lancés dans une collecte en ligne : à ce jour, 80 500 euros ont été collectés par l’association VML (Vaincre les Maladies Lysosomales), qui aide la famille à mettre ne place le traitement expérimental.

 

Anton Kunin

 

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Mélanome : deux immunothérapies et une thérapie ciblée autorisées (France)

L’Agence française du médicament (ANSM) « a élaboré trois Recommandations Temporaires d’Utilisation (RTU) dans le traitement adjuvant du mélanome pour Opdivo (nivolumab), Keytruda (pembrolizumab) et l’association Mekinist-Tafinlar (trametinib-dabrafenib) ».

Au moyen des RTU, « l’ANSM peut encadrer l’utilisation de médicaments dans des indications qui ne correspondent pas encore aux autorisations de mise sur le marché (AMM), s’il existe un besoin thérapeutique et dès lors que le rapport bénéfice/risque est présumé favorable ».

« Les RTU permettent ainsi aux patients de bénéficier d’un accès précoce et sécurisé à des médicaments innovants dans la prise en charge d’une pathologie grave ».

Le communiqué de l’ANSM explique :

« L’objectif du traitement est de prévenir la réapparition du mélanome, chez les patients ayant subi une intervention chirurgicale pour le supprimer.

Ces RTU répondent à un besoin thérapeutique insuffisamment couvert à ce jour dans cette pathologie grave et sont fondées sur les dernières données disponibles permettant de présumer d’un rapport bénéfice/risque favorable.

En concertation avec l’Institut national du cancer (INCa), les experts en oncologie et la Société française de dermatologie (SFD), l’ANSM a élaboré trois RTU pour :

  • OPDIVO (nivolumab) dans le traitement adjuvant des patients adultes atteints d’un mélanome de stade III ou IV, après résection complète,

  • KEYTRUDA (pembrolizumab) dans le traitement adjuvant des patients adultes atteints d’un mélanome de stade III, après résection complète,

  • l’association MEKINIST-TAFINLAR (trametinib-dabrafenib) dans le traitement adjuvant des patients adultes atteints d’un mélanome de stade III porteurs d’une mutation BRAF V600 après résection complète. »

L’Opdivo et le Keytruda sont des immunothérapies alors que l’association Mekinist-Tafinlar fait partie des thérapies dites ciblées.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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Consommer de l’aloe vera n’est pas sans danger

Consommer de l’aloe vera n’est pas sans danger

Le 6 août 2018.

Les feuilles fraîches d’aloe vera, dont la consommation est actuellement à la mode, peuvent vous faire plus de mal que de bien, met en garde la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Aloe vera : séparez bien les parties non consommables

Les vertus médicinales et cosmétiques de l’aloe vera font un tabac sur Internet. Crèmes, pommades et autres préparations à base de cette plante existent. Mais dans le commerce vous pouvez aussi trouver ses feuilles fraîches, que vous cuisinez vous-même chez vous. C’est ce dernier cas qui inquiète les autorités françaises, car la dangerosité ou non de ces feuilles dépend de la façon dont elles seront préparées par le client.

 

Dans une feuille d’aloe vera coupée dans le sens de la largeur, seul le gel se trouvant au centre de la feuille est consommable, après cuisson. Ce gel est entouré de toutes parts par une fine couche de latex, un liquide jaune qui, lui, est hautement dangereux. Lorsque les feuilles sont vendues entières, il revient donc au client de bien séparer le gel, seule partie consommable de cette plante.

L’aloe vera comporte de multiples dangers

Diverses études sur les propriétés de l’aloe vera ont été menées par le passé. Les chercheurs rappellent que cette plante peut provoquer des crampes au niveau de l’estomac, voire la diarrhée et la constipation. Par ailleurs, l’aloe vera peut perturber l’équilibre électrolytique et le fonctionnement du foie. Elle peut aussi provoquer l’arythmie. Dans un avis publié en janvier 2018, l’Agence européenne de sécurité des aliments (AESA) indique que les composés du latex de l’aloe vera sont susceptibles d’endommager l’ADN et d’être cancérogènes.

 

La DGCCRF recommande donc de faire preuve de prudence si vous choisissez d’acheter les feuilles fraîches de cette plante, et déconseille leur consommation aux enfants, femmes enceintes et allaitantes et aux personnes fragiles.

Anton Kunin

À lire aussi : Comment réaliser un soin apaisant à l’aloe vera ?

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Avec la canicule, la pollution à l’ozone dans plusieurs régions de France (effets sur la santé)

Les fortes chaleurs qui touchent la France favorisent la formation d’ozone.

Il s’agit d’un polluant dit « secondaire », c’est-à-dire qu’il n’est pas rejeté directement dans l’atmosphère mais provient de la transformation chimique d’autres polluants : les oxydes d’azote (NOx) et les Composés organiques volatils (COV), sous l’action des rayons UV du soleil et en cas de fortes chaleurs, explique le site d’AirParif.

« C’est donc un polluant “estival” dont les concentrations sont très corrélées à l’ensoleillement et aux températures élevées. »

Les effets sur la santé sont les suivants, selon Santé publique France :

« L’ozone peut provoquer une réaction inflammatoire des bronches, et entraîner des lésions du tissu pulmonaire.

L’inhalation d’ozone peut entraîner un certain nombre d’effets sur la santé qui sont observés dans de larges portions de la population. Les symptômes respiratoires peuvent inclure : toux et irritation de la gorge, du nez et des yeux.

En plus de ces symptômes, les résultats d’études épidémiologiques indiquent que des concentrations journalières élevées d’ozone sont associées à une augmentation de crises d’asthme, d’admissions hospitalières pour causes respiratoires et cardiovasculaires et peuvent conduire à un excès de mortalité.

De nouvelles études de suivi de l’exposition à long terme à l’ozone ont par ailleurs rapporté un rôle de l’ozone sur les nouveaux cas d’asthme et sur la sévérité de l’asthme. Et plusieurs analyses de cohorte réalisées récemment ont montré des effets de l’exposition à long terme à l’ozone sur la mortalité respiratoire. L’ozone pourrait également induire des troubles de la reproduction et du développement. »

Les seuils d’information ou d’alerte ont été déclenchés et la pollution persistera dans plusieurs régions, rapporte Le Monde : en Ile-de-France, dans le Grand Est, en Alsace et dans les Ardennes, l’Aube et la Marne ; en Auvergne-Rhône-Alpes, une bonne partie de l’Ain, de l’Ardèche, du Rhône, de l’Isère et de la Savoie ; en Bourgogne-Franche-Comté ; dans plusieurs départements du pourtour méditerranéen : Gard, Hérault, Vaucluse et Bouches-du-Rhône ; dans le nord de la Nouvelle-Aquitaine et en Gironde.

« Il est recommandé d’éviter les sorties durant l’après-midi lorsque l’ensoleillement est maximum, ainsi que les activités physiques et sportives intenses en plein air. Des conseils qui rejoignent les mesures préconisées en cas de canicule. »

La circulation différentiée sera notamment mise en place lundi à Paris et en proche banlieue (intérieur de l’autoroute A86), selon un communiqué de la mairie de Paris.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : AirParif, Le Monde, Santé publique France.
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Cannabis : effets psychotropes et sur la santé (Santé Canada)

Santé Canada a mis en ligne, en mars 2018, une page d’information sur les effets du cannabis sur la santé.

« Les effets peuvent se faire sentir dans les secondes ou les minutes après avoir fumé, vaporisé ou “dabbé” du cannabis. Ces effets peuvent durer jusqu’à 24 heures », est-il indiqué.

« Si vous consommez du cannabis sous forme d’aliment ou de liquide, les effets peuvent apparaître de 30 minutes à 2 heures après la consommation, et durer jusqu’à 24 heures. »

Sont décrits les effets à court terme sur la santé (dont les effets psychotropes), les effets à long terme sur la santé, les effets sur la santé pendant la grossesse et l’allaitement ainsi que les usages thérapeutiques éventuels du cannabis.

S’y trouvent aussi des liens vers des pages d’information sur le cannabis et la santé mentale ainsi que sur l’affaiblissement des facultés et les risques pour la sécurité.

Sur le site du gouvernement du Canada : Effets du cannabis sur la santé

Pour plus d’informations sur le cannabis et la santé, voyez les liens plus bas.

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Un pain brioché remboursé par la Sécu, mais uniquement à partir de septembre

pain brioché

Pixabay (photo non contractuelle)

Oui c’est vrai ! Le pain brioché G-Nutrition va bien être remboursé par la Sécurité Sociale. Mais attention aux effets d’annonce(s) et/ou aux autres articles trompeurs. Ce n’est qu’à partir du mois de septembre que ce pain pas tout à fait comme les autres pourra faire l’objet d’une prise en charge par l’Assurance Maladie, et ce sous certaines conditions. Il ne pourra en effet être prescrit et pris en charge que dans des cas précis de dénutrition.

Selon l’arrêté publié au journal officiel, ce pain est un mélange polymérique hyperprotidique et hyperénergétique pour complémentation orale destinée aux adultes et destiné à des fins médicales.

Et même s’il est possible d’en commander sur le site internet de son fabricant, ce pain sera disponible en pharmacie à partir du mois de septembre et au minimum jusqu’au 31 juillet 2023.

A propos du pain de mie brioché G-Nutrition

Selon le laboratoire Cérélab, G-Nutrition® est plus riche en protéines et participe activement au maintien de la masse musculaire chez les seniors, ce qui en fait un allié de poids pour lutter contre la dénutrition.

Riche en vitamines du groupe B, G-Nutrition® comble aussi efficacement les déficits et les carences des seniors.

G-Nutrition® contient également plus de calcium, ce qui permet de lutter plus efficacement contre les effets du vieillissement, plus de fibres et plus de sélénium, ce qui en fait une barrière naturelle face aux agressions extérieures.

“Cet aliment est recommandé dans les situations suivantes : besoins protéiques accrus des personnes âgées et/ou dénutries, dans le cas d’une pathologie (cancer, VIH…) ou d’une fonte musculaire” indique le laboratoire.

Plus d’infos sur g-nutrition.fr/

A propos du pain brioché G-Nutrition®

Le pain brioché pain brioché G-Nutrition® fait l’objet d’études cliniques dans huit maisons de retraite en Bourgogne ainsi que dans les services gériatriques du CHU de Dijon. Il a permis d’augmenter les apports nutritionnels de la personne âgée sans lui couper l’appétit.

– Enrichi en protéines, vitamines et minéraux spécifiques, il permet de combler les déficits et carences de la personne âgée.

– Meilleure couverture des besoins spécifiques des personnes âgées dénutries (amélioration des taux plasmatiques en sélénium et en vitamine B12, évolution favorable des marqueurs de la dénutrition et de l’inflammation ainsi qu’une augmentation des apports énergétiques sur la journée).

– Plus de 80 % des sujets en EHPAD ont consommé le produit tous les jours pendant trois mois, c’est presque 10 % de plus que le groupe ayant consommé le CNO lacté.

– Sur le plan sensoriel, les notations attribuées pour la couleur du pain, son moelleux et sa facilité à mâcher sont de 3 sur une échelle de 4.

Dans tous les cas, demandez conseil à votre médecin
et/ou à votre pharmacien


News Santé

Valsartan : des comprimés dangereux retirés des pharmacies

Valsartan : des comprimés dangereux retirés des pharmacies

Le 3 août 2018.

Les médicaments à base de valsartan fabriqués par le laboratoire chinois Zhejiang Huahai Pharmaceuticals se sont révélés cancérogènes. L’Agence européenne des médicaments vient d’interdire leur commercialisation.

Valsartan chinois : un risque faible mais non moins réel

Si vous prenez un médicament contenant du valsartan comme substance active, et que celui-ci a été fabriqué par Zhejiang Huahai Pharmaceuticals, vous devez rapporter votre boîte de médicament en pharmacie. Telle est la consigne de l’Agence européenne des médicaments (EMA). La raison ? Ces comprimés mal conçus pourraient être cancérigènes.

 

Mais ne paniquons pas : le risque que quelqu’un tombe réellement malade après avoir pris ces médicaments est, somme toute, relatif. L’EMA estime que sur 5.000 patients prenant ces comprimés quotidiennement pendant sept ans minimum, un patient supplémentaire pourrait développer un cancer à cause de la prise de ces comprimés.

Valsartan : des alternatives existent

Si le valsartan vous a été prescrit, n’arrêtez surtout pas votre traitement : Zhejiang Huahai Pharmaceuticals n’est pas le seul laboratoire fabriquant des comprimés à base de valsartan. Le pharmacien vous indiquera et vous dispensera sûrement un médicament équivalent, fabriqué par un autre laboratoire.

 

Le valsartan est indiqué aux patients souffrant de troubles de la circulation sanguine (hypertension artérielle, insuffisance cardiaque, crise cardiaque survenue récemment…). Il est donc déconseillé d’arrêter totalement la prise de valsartan.

Anton Kunin

À lire aussi : Alcool et cancer : y a-t-il une quantité sécuritaire?

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Régimes, exercices : le microbiote influence la perte de poids

Les bactéries intestinales peuvent jouer un rôle dans la perte de poids, selon une étude publiée dans le numéro d’août de la revue Mayo Clinic Proceedings.

« Chez certaines personnes, des bactéries intestinales spécifiques peuvent être responsables de leur incapacité à perdre du poids, malgré le respect d’un régime alimentaire strict et des exercices réguliers. »

« Nous savons que certaines personnes ne perdent pas de poids aussi efficacement que d’autres, malgré la réduction de la consommation calorique et l’augmentation de l’activité physique », souligne Purna Kashyap, gastro-entérologue à la Clinique Mayo et coauteur.

« Les bactéries intestinales ont la capacité de décomposer des particules alimentaires complexes, ce qui fournit de l’énergie supplémentaire. Et c’est normalement bénéfique », explique Vandana Nehra, gastro-entérologue de la Clinique Mayo, également coauteure.

« Cependant, pour certaines personnes essayant de perdre du poids, ce processus peut devenir un obstacle. »

Les Drs Kashyap et Nehra ont, avec leurs collègues, recueilli et analysé des échantillons de bactéries intestinales d’un groupe de 26 participants à un programme de traitement de l’obésité. Les bactéries intestinales chez ceux qui n’ont pas perdu de poids étaient différentes de ceux en ayant perdu.

En particulier, la bactérie Phascolarctobacterium était associée au succès de la perte de poids, tandis que la bactérie Dialister était associée à l’échec. La capacité accrue d’utiliser certains glucides était associée à l’incapacité de perdre autant de poids.

Il s’agit d’une conclusion préliminaire d’une petite étude et d’autres recherches sont nécessaires pour confirmer le rôle des bactéries intestinales dans la perte de poids, souligne le Dr Kashyap.

Pour plus d’informations sur la perte de poids et l’influence du microbiote, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Mayo Clinic, Mayo Clinic Proceedings.
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Gare à l'allergie au soleil

Gare à l'allergie au soleil

Jeudi 2 août 2018.

La sensibilité et l’allergie au soleil sont deux affections cutanées différentes. L’allergie au soleil, plus fréquente qu’il n’y paraît, toucherait 10 à 15% de la population mondiale. 

L’allergie au soleil existe réellement

L’allergie au soleil, de son nom médical lucite, existe réellement. D’après une récente étude réalisée par le site She Knows, 10 à 15% de la population mondiale serait même touchée par cette maladie. Il ne faut d’ailleurs pas la confondre avec la sensibilité au soleil, qui se caractérise par une peau fragile qui marque rapidement en cas de forte exposition aux rayons ultra-violets (UV). Autrement dit, la sensiblité au soleil concerne principalement des personnes à la peau claire, qui deviennent rouge écrevisse après quelques heures d’exposition au soleil et ce, malgré une protection solaire. 

L’allergie au soleil, également dénommée « éruption lumineuse polymorphe ou photosensibilité  », est provoquée par un processus génétique ou médicamenteux. L’Organisation mondiale de la santé explique que lorsqu’elles sont exposées au soleil, les cellules cutanées se modifient. L’allergie au soleil apparaît lorsque le système immunitaire d’une personne ne reconnaît pas ces modifications. En rejetant ces cellules cutanées modifiées, le système immunitaire donc provoque la maladie. 

L’allergie au soleil n’est pas permanente 

Si vous avez développé une allergie au soleil à la suite d’une prise médicamenteuse régulière, vous serez sûrement soulagé d’apprendre que cette affection est le plus souvent éphémère. Il arrive fréquemment qu’une allergie au soleil apparaisse soudainement avant de disparaître après une ou deux années. Dans tous les cas, si vous en constatez des symptômes sur votre corps ou sur celui d’un proche, n’hésitez pas à consulter un médecin. 

Plusieurs mesures préventives permettent également d’éviter de contracter une allergie au soleil voire d’en limiter les effets. Quelle que soit la couleur de votre peau, même pour les plus brunes, pensez à vous protéger avec de la crème solaire durant la période estivale. Vous pouvez également éviter de vous exposer aux heures les plus chaudes de la journée, soit généralement entre 11h30 et 15h30. Sachez enfin que plusieurs médicaments interdisent de s’exposer au soleil lors du traitement. Lire les précautions d’utilisation de ces produits pourrait donc aussi aider. 

Flore Desbois

À lire aussi : Les maladies de la peau

 

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Rhinite allergique saisonnière : efficacité modeste des désensibilisations et risques (Prescrire, conseils)

Dans la rhinite allergique saisonnière, alias « rhume des foins », « l’efficacité des désensibilisations sous-cutanées et sublinguales est modeste », indique la revue Prescrire dans son numéro d’août. Et, « elles exposent à des réactions d’hypersensibilité graves ».

« La rhinite allergique saisonnière est une affection gênante mais bénigne. Ses symptômes diminuent au cours de la vie chez la moitié des patients. »

Pendant la saison des pollens, rappelle la revue, « appliquer certaines mesures visant à réduire l’exposition à l’allergène semble limiter les symptômes » :

  • fermer les fenêtres,
  • limiter les sorties dans la journée par temps sec et chaud, ou après un orage, fermer les vitres en voiture,
  • changer de vêtements et se doucher, y compris les cheveux, après être sorti,
  • éviter de faire sécher le linge à l’extérieur.

« Lorsque la gêne est importante, le cromoglicate de sodium en pulvérisation nasale (Lomusol ou autre) est une option de premier choix. »

« Quand la gêne persiste malgré les traitements symptomatiques, une désensibilisation est parfois proposée si le ou les pollens en cause ont été identifiés.

La désensibilisation consiste à administrer, par voie sous-cutanée ou par voie sublinguale, des doses croissantes de l’allergène ou des allergènes en cause, pour réduire les symptômes du patient lors de l’exposition à cet allergène.

La désensibilisation par voie sous-cutanée est contraignante, et son efficacité est faible pour réduire les symptômes et diminuer la consommation de médicaments. Elle expose à des réactions d’hypersensibilité graves parfois mortelles. Même si ces réactions sont exceptionnelles, il n’est pas justifié de prendre de tels risques pour une affection bénigne.

L’efficacité de la désensibilisation par voie sublinguale est au mieux modeste. Elle expose aussi à des effets indésirables graves. Quand elle est envisagée, les patients ou l’entourage des enfants ont à être avertis du risque de réaction grave et de la conduite à tenir lors de la survenue d’une telle réaction. »

Les symptômes spécifiques des allergies croisées pollens-aliments

Pour plus d’informations sur les allergies respiratoires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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