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Régime : trente minutes de sport par jour plus efficaces qu’une heure ?

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Faire trente minutes d’activité physique par jour serait plus efficace pour maigrir que d’en faire une heure. Voici les conclusions d’une étude danoise de la faculté des Sciences Médicales et de la Santé de l’Université de Copenhague. Les chiffres parlent d’eux même : alors que les personnes pratiquant 30 minutes d’exercices ont perdu 3,6 kilos, le deuxième groupe ayant travaillé pendant 1 heure par jour n’ont perdu que 2,7 kilogrammes au bout de 3 mois.

Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques ont observé 60 Danois en léger surpoids mais en bonne santé qui ont été répartis sur deux groupes. Le premier groupe devait pratiquer 30 minutes de programme sportif intensif (course, vélo et musculation) par jour tandis que le deuxième devait pratiquer une heure par jour. Au cours de cette étude qui s’est déroulée sur 3 mois, les participants ont été interrogés sur leur ressenti pendant cette période.

Les résultats recueillis au bout de trois mois montrent que les personnes du premier groupe ayant fait moins d’exercices par jour, soit 30 minutes, avaient perdu en moyenne 3,6 kg tandis que celles du deuxième groupe avaient perdu seulement 2,7 kg. Un résultat qui au premier abord peut sembler paradoxal.

Selon une nouvelle étude, 30 minutes de sport par jour seraient plus efficaces pour maigrir qu'une heure

Selon une nouvelle étude, 30 minutes de sport par jour seraient plus efficaces pour maigrir qu’une heure

Les réponses données concernant le questionnaire auxquelles les volontaires inscrits dans cette étude ont permis de donner une explication à ce résultat qui peut sembler étonnant. Les participants du premiers groupes disaient avoir plus de ressources en énergies, plus de motivation pour s’entraîner et suivre un rythme de vie sain que les personnes du deuxième groupe. Parallèlement au programme d’entraînement, elles étaient ainsi motivées pour aller au travail à vélo, par exemple.

Les personnes du deuxième groupe qui s’entraînaient une heure par jour par contre se sentaient épuisés après le sport, démotivés et moins ouverts aux changements d’attitude.

Les auteurs de cette étude concluent en affirmant qu’une dose modérée d’exercice aurait un impact significatif sur les pratiques quotidiennes des personnes.

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Le régime hypocalorique

Ce n’est pas un régime, c’est un changement d’habitudes.

En effet, le but n’est pas de mettre le patient dans une cage de verre pendant 3 mois et lui faire perdre du poids sans sortir au restaurant en stoppant sa vie sociale.

Au contraire, il faut le laisser se confronter à des situations où il faudra faire preuve de volonté pour faire la fête « raisonnablement ».

Le changement d’habitudes doit s’initier progressivement en 3 phases.

1ere phase :

Retrouver ses sensations de faim et de satiété.

Pour cela on prend le rythme de 3 repas par jour + 1 collation ; de façon à retrouver dès le matin une alternance entre faim et satiété.

Pour ne pas se poser de question le 1er plan alimentaire sera relativement strict et identique pendant 3 semaines.

2eme phase :

Au bout de ces 3 semaines, le patient commence à se connaitre et réapprend à manger selon son appétit. Le bilan est fait et on retravaille le plan alimentaire selon les observations du patient.

Puis le patient tient un carnet alimentaire qui permet de voir s’il  est capable de composer ses repas et d’équilibrer sa journée et sa semaine.

3eme phase :

Autonomisation du patient qui peut réintroduire des aliments plus caloriques ou qu’il  avait peur de ne pas maitriser.

Pendant ces 3 phases il est recommandé de continuer à sortir au restaurant et à répondre aux invitations des amis.

On peut de façon raisonnable consommer des aliments tel que le chocolat ou le fromage selon le ressenti du patient qui se sent à même à se limiter.

En général, la perte de poids commence dès la 1ere phase au cours de laquelle les grosses erreurs sont corrigées.

Puis un rythme de 1 à 2 kg en moins par mois s’installe.

En complément, il est vivement recommandé de reprendre une activité physique (à différencier du sport) allant de la marche rapide au sport que le patient choisira lui-même ; le but étant de renforcer la masse musculaire en parallèle de la perte de la masse grasse.

A propos de l’auteur : Monica

Diététicienne diplômée depuis 1998, travaille en cabinet libéral et dans une maison de retraite parisienne. Domaines d’expertise: hygiène alimentaire et perte de poids ( adulte, adolescent, enfants); troubles du comportement alimentaire ( anorexie-boulimie); nutrition-insuffisance rénale, insuffisance respiratoire; gériatrie et dénutrition.

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Regimes alimentaires

Le régime nordique, une alternative locale au régime méditerranéen?

Le régime méditerranéen est souvent encensé comme moyen de prévenir certaines maladies, notamment cardio-vasculaires . Au menu, huile d’olive, légumes, fruits secs et frais, poissons…

Mais quand on vit au Danemark ou en Suède, on fait comment si on veut se lancer? La Méditerranée n’est pas la porte à côté et il n’est pas forcément facile de trouver les aliments nécessaires.

Alors un groupe de chercheurs en nutrition, venus d’Islande, de Suède, du Danemark, de Finlande et de Norvège, a décidé de plancher sur un régime nordique «sain» et bon pour la santé, à partir de produits locaux comme le hareng, l’huile de colza, les myrtilles… Les résultats sont publiés dans le Journal of Internal Medicine, rapporte NPR.

Pour tester ce régime alimentaire, les chercheurs ont observé des personnes atteintes du syndrome métabolique, qui préfigure plusieurs maladies.

Baies et poissons au menu

Un groupe a donc mangé (pendant 18 à 24 semaines) en suivant ce régime nordique «sain», principalement composé d’ingrédients locaux: des baies (groseilles, myrtilles…), de l’huile de colza, des céréales complètes, des légumes racines, trois repas de poisson par semaine (de préférence des poissons gras comme le saumon et le maquereau).

Ils pouvaient le reste du temps manger végétarien, ou de la volaille et du gibier, mais pas de viande rouge. Le tout en évitant le sucre. Quelques similitudes, donc, avec le régime méditerranéen…

L’autre groupe s’est contenté d’un régime nordique «moyen», comprenant du beurre à la place de l’huile de colza, moins de légumes et de baies, sans restriction sur la viande rouge, le pain blanc et le sucre.

Les chercheurs n’ont pas vu de changement dans la pression artérielle ou la sensibilité à l’insuline chez les sujets testés. Mais le rapport entre bon et mauvais cholestérol s’est nettement amélioré. Un «marqueur de l’inflammation» a également été modifié, ce qui peut entraîner une réduction (…) Lire la suite sur Slate.fr


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Le régime méditerranéen : que du bon pour votre santé !

huileolive

« Le régime méditerranéen : que du bon pour votre santé ! » par le Docteur Erard de Hemricourt. Ceux qui s’intéressent un tant soit peu à leur santé et leur alimentation savent qu’il existe des aliments à privilégier et d’autres à éviter. C’est le principe même du régime méditerranéen dont les acquis avaient déjà été confirmés dans le passé en particulier par la célèbre étude dite de Lyon qui évaluait l’impact de ce type de nutrition dans la prévention secondaire d’événements cardiovasculaires.

D’après cette étude, un régime méditerranéen typiquement constitué de beaucoup de fruits et légumes, de noix, d’huile d’olive, de viande blanche et de poisson et de peu de viande rouge, d’alcool ou de produits laitiers permettait de réduire de manière importante tout risque d’événements cardiovasculaires en prévention secondaire, c’est-à-dire après la survenue d’un problème médical.

Il restait à ce jour à montrer l’intérêt d’un tel régime non plus en prévention secondaire mais en prévention primaire, chez des individus n’ayant pas encore développé de problèmes cardiaques. C’est ce que vient de faire l’équipe du Docteur Ramon Estruch dans un article publié le mois dernier dans la revue ‘New England Journal of Medicine’ (Ramón Estruch et al. Primary Prevention of Cardiovascular Disease with a Mediterranean Diet. New England Journal of Medicine, 368 ;14 -2013).

L’étude PREDIMED, c’est son nom, avait pour but justement d’évaluer l’impact du régime méditerranéen sur un ensemble d’individus n’ayant pas souffert de pathologie cardiovasculaire mais présentant par contre des facteurs de risques tels que diabète de type II ou une association d’au moins trois facteurs parmi les suivants : tabagisme, hypertension, élévation des LDL, diminution des HDL, excès de poids ou obésité.

Précisons également que cette étude espagnole, a reposé sur un ensemble de 7447 personnes âgées de 55 à 80 ans et que celle-ci a été randomisée et multicentrique (plusieurs centres médicaux). L’ensemble de la population étudiée a été réparti de manière égale en trois groupes en fonction du type d’alimentation consommée : soit un régime méditerranéen supplémenté en huile d’olive, soit un régime méditerranéen supplémenté en noix, soit un régime dit de contrôle (où il était simplement recommandé de réduire la consommation de graisses).

Le critère d’analyse principal, et c’est là un élément crucial de ce type d’étude, n’était pas la réduction du taux de cholestérol ou de l’hypertension mais bien un événement réel et concret comme la survenue d’un infarctus, d’un accident vasculaire cérébral ou d’un décès d’origine cardiovasculaire. L’étude a été stoppée au bout d’une médiane de 4,8 ans, officiellement en raison de l’impact positif net et réel de l’alimentation sur la santé des individus suivis.

En effet, d’après les résultats récoltés au bout de la période d’étude, les régimes supplémentés soit en huile d’olive soit en noix ont entraîné une réduction de 3 événements cardiovasculaires majeurs par rapport au groupe de contrôle (rapportés à un total de 1000 personnes/années). Ce chiffre absolu, peu significatif, ne doit pas cacher la réduction relative, beaucoup plus significative de 30 % ! Cela signifie tout simplement que les individus qui consomment un régime méditerranéen particulier (soit le premier type soit le second) s’exposent à une réduction de 30 % de souffrir d’un événement cardiaque majeur.

D’après les commentaires de l’auteur, ce résultat pourrait expliquer pourquoi la mortalité cardiovasculaire rencontrée dans les pays du bassin méditerranéen est nettement moindre comparativement aux pays d’Europe du Nord.

Bien que le nombre d’événements cardiovasculaires majeurs ait été assez limité et tenant compte d’une durée d’étude assez brève (seulement 5 ans), les résultats actuels ne peuvent qu’encourager l’ensemble de la population à faire attention à leur type d’alimentation et éviter au maximum tous les pièges de la nutrition ‘moderne’.

Et comme le dit lui-même le Dr Estruch : « Nous recommandons à tous nos patients à haut risque cardiovasculaire de consommer un régime méditerranéen classique. Un régime pauvre en graisse n’est pas la bonne protection contre les maladies cardiovasculaires, même chez les patients obèses. Selon nos données, un régime méditerranéen traditionnel est beaucoup plus utile ».

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé ©2013 – Tous droits réservés
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Photo ©Véronique PAGNIER/One Work


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6 conseils pour réussir son régime à la cantine

photoLes restaurants d’entreprise et cafétérias ne sont pas forcément synonymes d’un repas équilibré. Si cette solution vaut mieux qu’un sandwich, elle nous pousse souvent à prendre des des plats trop caloriques et trop gras. Comment déjeuner au boulot sans prendre des kilos ? Voici quelques trucs infaillibles.



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