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6 meilleurs extraits de plantes anti-vieillissement identifiés par des chercheurs

Une étude, publiée dans la revue Oncotarget, a identifié 6 extraits de plantes qui contiennent les groupes de molécules anti-vieillissement les plus efficaces jamais identifiés, disent les auteurs. Ces extraits sont déjà considérés comme non-toxiques par Santé Canada et présentent des avantages pour la santé déjà reconnus, est-il souligné.

L’équipe de Vladimir Titorenko de l’Université Concordia (Québec, Canada) et Éric Simard, président fondateur de la société de biotechnologie Idunn Technologies, ont réalisé plus de 10 000 essais pour dépister des extraits de plantes qui augmenteraient la durée de vie chronologique de la levure.

Pourquoi la levure ? Parce que, les cellules humaines et celles des levures vieillissant de façon similaire, il s’agit d’un modèle cellulaire idéal pour comprendre les mécanismes qui sous-tendent le processus anti-vieillissement.

« Plutôt que de porter sur le traitement d’une maladie distincte, les interventions sur les processus du vieillissement à l’échelle moléculaire peuvent simultanément retarder l’apparition et l’évolution de la plupart des maladies liées à l’âge », explique Éric Simard. « On estime que ce type d’intervention pourrait avoir un effet beaucoup plus vaste sur le vieillissement en santé et l’espérance de vie que celui qu’on exerce en ciblant spécifiquement chaque maladie ».

« Notre étude fournit également de nouvelles données sur les mécanismes par lesquels les composés chimiques extraits de certaines plantes peuvent ralentir le vieillissement biologique », ajoute le Pr Titorenko. Chaque extrait agissait différemment sur ces mécanismes.

« Un des groupes de molécules isolés est à la source de ce qu’on peut considérer comme l’intervention pharmacologique la plus puissante en matière de prolongation de la durée de vie décrite à ce jour dans la littérature scientifique : un extrait spécifique d’écorce de saule », rapporte le communiqué de l’université.

« L’écorce de saule était couramment utilisée à l’époque d’Hippocrate, où l’on en recommandait la mastication pour soulager la douleur et la fièvre. La recherche a révélé que l’extrait d’écorce de saule permet d’augmenter les durées de vie moyenne et maximale des levures dans une proportion de 475 % et de 369 %, respectivement. Cela représente un effet beaucoup plus important que la rapamycine et la metformine, les deux meilleurs médicaments connus pour leur action anti-âge ». La metformine est le médicament généralement recommandé comme traitement de première intention du diabète de type 2. La rapamycine est un immunodépresseur utilisé pour prévenir les rejets lors de greffes.

Les 6 extraits identifiés sont les suivants :

  1. Cimicifuga racemosa (actée à grappes) ;
  2. Valeriana officinalis L. (valériane officinale) ;
  3. Passiflora incarnata L. (passiflore, fleur de la passion) ;
  4. Ginkgo biloba ;
  5. Apium graveolens L. (céleri-rave, ache des marais) ;
  6. Salix alba (saule commun).

Ces nouvelles molécules seront bientôt intégrées dans des produits commerciaux, indique Éric Simard.

« Mais tout d’abord, des recherches supplémentaires doivent être réalisées. C’est pourquoi Idunn Technologies travaille en collaboration avec quatre autres universités dans le cadre de six programmes de recherche, pour faire porter les études au-delà des levures – sur un modèle de vieillissement chez l’animal ainsi que deux modèles expérimentaux de cancer. »

Illustration : Saule commun

Psychomédia avec sources : Université Concordia, Oncotarget.
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Des chercheurs français mettent en garde contre des médicaments qui augmentent le risque de démence

Quand des chercheurs français mettent en garde contre des médicaments qui augmentent le risque de démence. Selon les conclusions d’une étude française, il existerait une association entre consommation de benzodiazépines et survenue d’une démence. Principalement visés les benzodiazépines à demi-vie longue (qui disparaissent de l’organisme en plus de 20 heures). Dans cette étude – elle a été menée par des chercheurs de l’Inserm (Unité Inserm 897 « Centre de recherche Epidémiologie et biostatistique » à l’Université de Bordeaux) – il apparaît que les personnes prenant des benzodiazépines à demi-vie longue ont un risque de démence augmenté de 60%.

CC0 Public Domain/Pixabay

CC0 Public Domain/Pixabay

Les benzodiazépines et les psychotropes sont les médicaments les plus consommés en France. On estime que 30% des personnes âgées de 65 et plus en consomment. Ils sont prescrits pour un large spectre de pathologies allant des troubles du sommeil aux symptômes dépressifs en passant par l’anxiété. Depuis qu’ils sont largement utilisés, les chercheurs se penchent sur leurs éventuels effets secondaires dans la mesure où ils interagissent avec des neurotransmetteurs du cerveau. Si de précédentes études avaient déjà suggérées une augmentation du risque de démence consécutive à la prise de psychotropes, beaucoup de questions restaient en suspens. L’une d’entre elles concernait la différence d’effets potentiels des benzodiazépines à demi-vie courte (qui disparaissent de l’organisme en moins de 20 heures) versus celles à demi-vie longue.

Pour essayer d’en savoir plus, les chercheurs de l’Inserm se sont basés sur les données issues de l’étude dites des 3 Cités (Bordeaux, Dijon Montpellier), soit 8240 personnes âgées de plus de 65 ans et suivies depuis plus de 8 ans. 830 nouveaux cas de démence ont été diagnostiqués lors du suivi. Une procédure de dépistage et le diagnostic de chaque cas de démence a été mise en place par un comité d’experts. Par ailleurs, l’enregistrement systématique de tous les médicaments consommés par les participants, à domicile, en confrontant avec les ordonnances a été possible.

« Il y a clairement une différence de signal entre benzodiazépines à durée de vie longue et celles à durée courte. Or les premières ont déjà été identifiées comme dangereuses chez les personnes âgées, notamment en raison du risque de chutes, et nous avons été étonnés de voir qu’elles étaient encore fréquemment consommées.» déclare Christophe Tzourio, neurologue, directeur du centre de recherche Inserm U897 et professeur d’épidémiologie à l’université de Bordeaux.

Les personnes âgées consommant des benzodiazépines de demi-vie longue ont un risque augmenté de 60 % de développer une démence (majoritairement de type de la maladie d’Alzheimer) et ce sans que cela ne soit explicable par d’autres facteurs.

Les auteurs ont fait des analyses statistiques en profondeur permettant d’écarter certains biais et notamment le fait que la prise de benzodiazépines ait été la conséquence de symptômes initiaux de démence.

Il s’agit néanmoins d’une étude observationnelle ne permettant pas d’analyser les mécanismes de cette association. Ceux-ci devraient faire l’objet d’études physiopathologiques, d’imagerie, sur des modèles animaux, etc.

Malgré l’absence de certitude sur le mécanisme « le doute est suffisant pour encourager médecins et patients à trouver des formes alternatives pour les troubles du sommeil des personnes âgées qui sont le motif principal de prescription de ces médicaments : conseils hygiéno-diététiques, produits non médicamenteux, et au maximum les médicaments les moins dangereux comme les benzodiazépines à demi-vie courte. »

« Nos résultats suggèrent au minimum une vigilance renforcée de tous, en particulier des médecins et des autorités de santé, pour éviter cette consommation de benzodiazépines à demi-vie longue chez les personnes âgées. » déclare Christophe Tzourio. « Le signal sur l’ensemble des psychotropes, comprenant les antidépresseurs, est à confirmer par d’autres études mais il amène lui aussi à une inquiétude sur l’ensemble de ces produits et pas uniquement les benzodiazépines. »

Crédits/Source : Inserm


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Le gras est la sixième saveur de base, selon des chercheurs

DIETETIQUE – A faibles doses, le goût des acides gras peut améliorer la saveur tout comme des substances amères peuvent donner une touche exquise au vin, au café ou au chocolat, estiment des scientifiques…

Sucré, salé, amer, acide, umami… et gras? Pour des chercheurs américains, le goût du gras est unique et devrait être considéré comme la sixième saveur de base. Cette nouvelle saveur devrait être appelée «oleogustus» du latin Oleo, huileux et gustus pour goût, ont expliqué ces scientifiques de l’Université Purdue (Indiana), dont l’étude est publiée dans la revue britannique Chemical Senses.

«La plupart des graisses que nous consommons se trouvent sous la forme de triglicérides, des molécules formées d’acide gras», explique Richard Mattes, professeur de science de la nutrition à l’Université Purdue et principal auteur de ces travaux. «Les triglycérides donnent des textures agréables aux aliments comme surtout l’onctuosité mais ne sont pas vraiment des stimulants gustatifs», précise-t-il dans un communiqué.

Le goût des graisses «unique, amer, irritant voire déplaisant»

Pour tenter de cerner la saveur unique de ces acides gras, ces chercheurs ont fait appel à une centaine de participants à qui ils ont demandé de classer le goût par rapport aux saveurs de base. Ils ont tous estimé que le goût des graisses était unique et différent de ceux des autres échantillons testés, certains le jugeant amer, irritant voire déplaisant.

«Le goût de ces acides gras lui-même n’est pas plaisant et quand leur concentration est élevée dans des aliments, il y a un phénomène de rejet par la personne qui les consomme comme si la nourriture était rance», relève le professeur Mattes qui étudie les mécanismes et les fonctions du goût. Mais poursuit-il, à faibles doses, le goût de ces acides gras peut améliorer la saveur tout comme des substances amères peuvent donner une touche exquise au vin, au café ou au chocolat.

La découverte sur le goût unique des (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

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Une expédition de chercheurs dans l’Himalaya pour étudier le mal des montagnes

RECHERCHE – Ils évalueront les effets de la haute altitude sur le corps humain…

Cinq semaines durant, cinq équipes de recherche internationales, accompagnés de cinquante volontaires, vont mener une expédition scientifique au cœur de l’Himalaya, au Népal. Objectif pour la partie française de l’expédition «Manaslu 2015»: étudier l’impact cérébral et cardiaque de la haute altitude et les altérations du sommeil qu’elle provoque. L’occasion de se pencher sur la question de l’intolérance à l’altitude, alors que les séjours en moyenne et haute altitude font de plus en plus d’adeptes et cause chaque année de graves accidents.

Etudier le mal des montagnes

Après des tests réalisés au niveau de la mer au Pays de Galles sur les volontaires il y a quelques semaines, chercheurs et volontaires français ont quitté Genève (Suisse) ce vendredi pour rejoindre le Népal. Les valeurs de référence obtenues seront comparées aux mêmes tests, réalisés cette fois-ci en haute montagne. 

Les équipes débuteront ce mardi leur ascension du Mont Manaslu (8.156m). Un trek qui fera grimper aux chercheurs et aux volontaires 5.000 mètres en une dizaine de jours et permettra aux équipes d’étudier les mécanismes de déclenchement du mal des montagnes.

«Un mal qui peut provoquer des maux de tête, des nausées, une fatigue inhabituelle et, dans les cas les plus graves en haute montagne, des œdèmes pulmonaire et cérébral», explique Samuel Vergès, chargé de recherche à l’Inserm et coordinateur de la partie française de l’expédition. Le mal des montagnes touche une personne sur deux au-dessus de 4 000 m, et trois sur quatre au-delà de 5 000 mètres d’altitude.

Tester une alternative au caisson hyperbare

Autre axe majeur de l’étude pour les chercheurs français: tester l’effet d’un masque à pression positive «minimisant les effets délétères de l’altitude» pour améliorer l’acclimatation à de telles hauteurs et qui «pourrait se (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

Sexualité féminine: Dormir plus pour désirer plus
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Des chercheurs découvrent un gène clé dans l’apparition du cancer

SANTÉ – Bloquer son action pourrait avoir un impact direct sur l’apparition de tumeurs cancéreuses…

C’est l’un des mystères que la recherche contre le cancer tente de résoudre. Comment une protéine, le TGF-bêta, a-t-elle la double faculté d’empêcher dans certains cas l’apparition du cancer et dans d’autres d’encourager sa progression agressive? Les chercheurs du Comprehensive Cancer Center de l’Université du Michigan pourrait bien l’élucider. Les scientifiques ont découvert un gène clé, le BUB1, qui pourrait expliquer ce paradoxe et, à terme, permettre d’élaborer un traitement ciblé.

Une découverte inattendue

Connu pour être un surpresseur de tumeur, le TGF-bêta est un régulateur négatif de la prolifération cellulaire. En clair, un surpresseur de tumeur empêche les cellules de devenir malignes. Problème: il arrive que sa fonction se retourne et qu’il devienne un accélérateur de la tumeur, favorisant la croissance agressive et la propagation du cancer. L’étude, publiée dans Science Signaling révèle que les chercheurs ont identifié BUB1 comme un gène clé impliqué dans la régulation des récepteurs de TGF-bêta.

«Nos données sur ce gène sont complètement inattendues», explique le directeur de l’étude Dr Alnawaz Rehemtulla, radio-oncologue et codirecteur du Centre d’imagerie moléculaire à l’Université du Michigan. «BUB1 est bien connu pour son rôle dans la division cellulaire. Mais c’est la première étude qui le lie au TGF-bêta. Nous pensons que cela peut expliquer le paradoxe du TGF-bêta en tant qu’accélérateur et surpresseur de tumeur», ajoute-il.

L’équipe de chercheurs de l’Université du Michigan a développé une méthode de dépistage et découvert que le BUB1 jouerait un rôle important dans la manière dont agit le TGF-bêta.

Sur la voie d’une solution

L’étude a démontré que le gène BUB1 avait une influence directe sur la prolifération de cellules cancéreuses agressives (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

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Sida : les origines de l’épidémie identifiées par des chercheurs

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Des scientifiques viennent de découvrir les origines de l’épidémie de Sida. En reconstituant l’histoire génétique du virus de l’immunodéficience acquise humaine responsable du sida, ils ont pu établir que la pandémie a débuté dans les années vingt à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

Le virus n’a été découvert qu’en 1981, pourtant le début de son histoire remonte à 60 années auparavant. C’est en analysant les données génétiques de la souche du groupe M, la plus fréquence, que les scientifiques ont pu estimer l’origine du virus et découvrir l’ancêtre commun du VIH qui serait né en 1920 à Kinshasa.

Les scientifiques savaient déjà que la transmission initiale du virus de l’animal à l’homme s’était faite par la chasse et la consommation de viande de brousse. L’étude des chercheurs des universités britannique d’Oxford et belge de Louvain viennent de montrer qu’en raison de plusieurs facteurs entre 1920 et 1950, comme l’urbanisation rapide, le développement du chemin de fer en RDC, et des changements dans les comportements sociaux et entre autre dans le commerce du sexe ont favorisé la propagation du virus à partir de Kinshasa.

A l’indépendance du Congo en 1960, des changements dans la société ont probablement permis que le virus infecte des populations plus étendues et se propage finalement dans le monde à la fin des années 70 avant d’être finalement identifié en 1981.

L'épidémie de Sida serait partie de Kinshasa en 1920

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Grippe espagnole : son origine découverte par des chercheurs

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L’origine de la pandémie de grippe espagnole qui a décimé des populations entières à la fin de la Première Guerre mondiale, faisant au moins 20 millions de morts vient d’être découverte. Selon une étude parue lundi dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS), le virus responsable de cette épidémie extrêmement mortelle était un ancêtre du virus H1N1 de 2009.

La grippe espagnole est une maladie qui a tué, durant l’hiver 1918- 1919 entre 20 et 50 millions de personnes dans le monde (165 000 en France). Touchant principalement les jeunes adultes entre 20 et 40 ans, les victimes mourraient principalement de surinfection bactérienne, qui apparaissait au bout de 4-5 jours et entraînait le décès en une dizaine de jours après les premiers symptômes grippaux, en l’absence d’antibiotiques.

Selon les travaux de Micheal Worobey et collaborateurs de l’Université d’Arizona aux États-Unis, la grippe espagnole aurait d’abord infectée de jeunes soldats américains au Kansas, qui étaient réunis durant trois mois dans des camps de formation militaire (50 000 à 70 000 individus) qui auraient ensuite traversé le pays et pris la mer pour l’Europe.

Elle tirerait son origine de la combinaison d’une souche humaine de la grippe (H1) provenant de la grippe saisonnière H1N8 qui était en circulation entre 1900 et 1917, et de gènes aviaires (N1). C’est ce croisement qui aurait donné naissance à la souche H1N1 qui est apparue entre 1917 et 1918.

Pour expliquer la sensibilité des jeunes adultes à cette grippe, le Professeur Micheal Worobey explique qu’ils auraient été affectés par une grippe de type H3N8 lorsqu’ils étaient enfants, et n’auraient de fait pas été immunisés contre le virus H1, contrairement aux personnes plus âgées. En raison des conditions extrêmement difficiles d’après guerre, des mauvaises conditions sanitaires, la circulation du virus aurait été favorisée.

Le seuil épidémique de la grippe est franchi en France

L'origine de la grippe espagnole de 1918 dévoilée

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Institut Gustave Roussy : trois chercheurs empoisonnés ?

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La direction de l’institut Gustave-Roussy à Villejuif dans le Val-de-Marne a porté plainte pour tentative d’empoisonnement après l’intoxication de trois chercheurs de ce centre à l’azide de sodium. Les scientifiques avaient en effet été pris de vomissements après avoir bu un café préparé avec de l’eau chauffée dans une bouilloire de leur salle de pause. Après investigation, il a été constaté la présence de ce produit toxique utilisé habituellement dans les laboratoires pour la conservation d’échantillons biologiques dans la bouilloire.

L’institut Gustave-Roussy, le premier centre de lutte contre le cancer en Europe aurait-il été la victime d’un acte de malveillance sur son personnel ? C’est en tout cas ce que pense la Direction de l’établissement. Le lundi 31 mars, en effet, des employés avaient constaté que la porte du frigo de leur salle de repos avait été forcée et que certains tubes de culture des laboratoires avaient été déplacés derrière des meubles du pavillon.

De plus, alors qu’après examen,  la présence d’azide de sodium dans la bouilloire (un produit inapproprié pour détartrer la machine) avait été constaté , l’eau du robinet était pourtant propre à la consommation. Tout semble attester d’un acte de malveillance, même si personne à l’institut Gustave Roussy ne peut expliquer pour le moment ni le pourquoi de la présence de cette substance dans la bouilloire, ni le mobile de ce geste.

C’est dès l’ingestion que les chercheurs ont manifesté les premiers symptômes : ils ont été pris d’étourdissements et d’une perte de connaissance. Ils avaient bien senti une odeur anormale, ont à peine bu avant de recracher, mais le peu qu’ils ont absorbé a suffit à les empoisonner. Si les conséquences auraient pu être dramatiques, il n’en est heureusement rien, puisqu’ après des examens à l’Hôpital du Kremlin-Bicêtre, les chercheurs ont pu rentrer chez eux.

Après avoir porté plainte pour empoisonnement, la direction a mis en place des mesures de surveillances et a recommandé à ses salariés d’être vigilants, de rincer les récipients avant utilisation et de fermer les portes.

Trois chercheurs empoisonnés à l'institut Gustave Roussy ?

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