Archives de catégorie : DOSSIERS

Pourquoi chauffer son thé au micro-ondes est meilleur pour la santé

Pourquoi chauffer son thé au micro-ondes est meilleur pour la santé

Le 18 avril 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Newcastle, en Australie, faire chauffer l’eau pour un thé au micro-ondes, plutôt que dans une bouilloire, serait meilleur pour la santé. Explications.

Un thé meilleur pour la santé

Voilà une étude qui risque de chatouiller les puristes qui considèrent que pour que la température du thé soit parfaite, il faut porter l’eau à ébullition dans une casserole. Selon une étude australienne, il serait en effet préférable de chauffer l’eau de son thé directement au micro-ondes. Cela permettrait notamment d’activer les antioxydants présents dans le thé, ces molécules qui permettent, entre autres, de prévenir les risques de cancers.

Le professeur Quan Vuong, qui a dirigé ces travaux, affirme que les bienfaits du thé seraient maximisés avec ce mode de cuisson. L’équipe du chercheur a en effet constaté que le micro-ondes permettait d’activer 80 % de la caféine et de la théanine. Or, on sait que la théanine favorise la relaxation et combat la fatigue. Le thé aurait, par ailleurs, un meilleur goût après un passage au micro-ondes.

Activer les antioxydants du thé vert et du thé noir

Toujours selon ces travaux, en activant les antioxydants présents notamment dans les thés noirs et verts (les polyphénols), nous pourrions nous prémunir du diabète, de l’hypertension, du mauvais cholestérol et des maladies cardio-vasculaires. Ce constat se vérifie quel que soit le thé que l’on consomme : qu’il soit en feuilles ou en sachet.

Mais comment procéder ? Selon le professeur Quan Vuong, il est conseillé de mettre des feuilles de thé ou le sachet dans une tasse d’eau froide et de la placer au micro-ondes. 30 secondes à puissance moyenne suffiront. On vous recommandera en revanche de patienter une petite minute avant de déguster votre boisson chaude pour éviter de vous brûler. Vous n’êtes pas convaincu par cette démonstration ? C’est le moment ou jamais d’essayer !

Marine Rondot

Vous aimerez aussi : Thé et santé: à chaque infusion ses propriétés

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

La consommation de viande rouge est-elle dangereuse pour la santé ?

La consommation de viande rouge est-elle dangereuse pour la santé ?

Le 13 avril 2017.

Il est difficile de faire le tri parmi toutes les informations qui tombent au sujet de la viande rouge. Mais il est certain que les Français sont de plus en plus méfiants et cela peut mettre leur santé en danger.

Un quart des Français ont réduit leur consommation de viande

Les études scientifiques sur les dangers de la viande rouge sur la santé, les mises en garde de l’Organisation mondiale de la santé sur le caractère « cancérogène » de ces viandes, les scandales de la vache folle ou de la viande de cheval ont créé, dans l’esprit des Français, une véritable suspicion. Si bien qu’aujourd’hui, selon les chiffres du groupe Bigard, 25 % des consommateurs auraient réduit leur consommation de viande.

Faut-il s’en féliciter ou s’en inquiéter ? C’est à cette question qu’ont tenté de répondre nos confrères du magazine 60 millions de consommateurs dans leur dernier numéro hors-série. « Notre idée n’est pas de trancher le débat de manière définitive, de dire ‘il faut faire ci ou ne pas faire ça’, mais d’éviter les dogmes, dans un sens ou l’autre », note Adeline Trégouët, rédactrice en chef déléguée du magazine.

Trouver le juste équilibre

Certes, les personnes qui abusent de la viande rouge et des viandes transformées (saucisses, charcuterie…) augmentent leurs risques de « développer des maladies cardio-vasculaires, des troubles métaboliques comme le diabète de type 2, de même que certains cancers », rappellent les experts de 60 millions de consommateurs. Mais retirer la viande de son alimentation peut aussi être mauvais pour la santé car on augmente le risque de carences, notamment en vitamine B12 et en fer.

Alors que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) recommande de limiter la consommation de viande rouge à 70 grammes par jour, il semblerait que les Français se limitent à 52,5 grammes par jour, soit 25 % de moins que ces recommandations. « Ce chiffre recouvre d’importantes disparités : si 37 % mangent moins de 245 grammes par semaine, 28 % dépassent les 500 grammes », peut-on lire dans les colonnes du magazine. Il est donc temps de retrouver un juste équilibre.

Vous serez sans doute intéressé par notre fiche sur  : Le Boeuf 

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Combattre l’endométriose avec des ultrasons

Combattre l’endométriose avec des ultrasons

Le 14 avril 2017.

1 à 2 femmes sur 10 souffrent d’endométriose en France. En cas d’inefficacité des médicaments, il n’existe actuellement que la chirurgie pour combattre la maladie. Mais une équipe lyonnaise vient de mettre au point une nouvelle méthode révolutionnaire qui utilise des ultrasons.

Des ultrasons capables de s’attaquer à la maladie

L’endométriose est une maladie qui se caractérise par des douleurs très violentes pendant les règles et pendant les rapports sexuels. Ces douleurs peuvent être apaisées par des médicaments mais il arrive que ces médicaments ne soient pas suffisants. Alors les femmes peuvent se tourner vers la chirurgie. Seulement voilà, cette opération est invasive, lourde et peut même entraîner des complications (problèmes pour uriner, ablation d’une partie de l’intestin…).

Pour éviter ces complications et passer outre une hospitalisation d’une semaine, le professeur Gil Dubernard, chef du service de gynécologie obstétrique de l’hôpital de la Croix-Rousse, à Lyon, a mis au point un procédé révolutionnaire : des ultrasons capables de s’attaquer aux nodules responsables de la maladie. Ces nodules se développent entre l’utérus et le rectum et sont difficiles à atteindre sans faire des dégâts.

Une manipulation de quelques minutes

Pour combattre ces excroissances, le professeur Gil Dubernard a eu l’idée d’introduire une sonde dans le rectum des patientes, sous anesthésie locale. La sonde va envoyer des ultrasons en direction des nodules qui auront été préalablement localisés grâce à une échographie. Ces ultrasons viendront les dévitaliser sous l’effet de la chaleur. L’opération est indolore et ne dure que quelques minutes.

Le dispositif a été testé chez cinq femmes et a prouvé son efficacité. Certaines d’entre elles avaient déjà testé la chirurgie qui s’était montrée inefficace et très contraignante. Avec les ultrasons, leur quotidien est devenu beaucoup plus supportable. Cette méthode n’a encore jamais été utilisée ailleurs qu’en France, elle pourrait donc représenter une véritable révolution pour des millions de femmes atteintes d’endométriose digestive dans le monde.

À lire aussi : Endométriose

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Même une faible quantité de tabac pendant la grossesse impacte le poids du bébé

Même une faible quantité de tabac pendant la grossesse impacte le poids du bébé

Le 14 avril 2017.

Selon une récente étude menée par des chercheurs français, même une très faible consommation de tabac au cours d’une grossesse pourrait réduire le poids de naissance d’un bébé par rapport à un autre dont la maman n’a pas fumé.

Des chercheurs comparent le poids de 371 bébés en fonction du tabagisme de leur mère

Fumer pendant la grossesse peut être très dangereux pour la santé du bébé à naître. De nombreuses études se sont déjà penché sur le sujet et cette dernière ne vient que confirmer ce que l’on savait déjà : le tabac est nocif pour le développement in utero. Mais ce que cette recherche réalisée par une équipe de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière apporte de nouveau, c’est le caractère nocif de cette consommation de tabac, et ce même si la femme enceinte a largement réduit sa consommation de cigarettes.

Pour établir ce constat, les chercheurs ont étudié les grossesses de 371 femmes, dont 20 non-fumeuses, 192 qui fumaient moins de 5 cigarettes par jour, 122 qui en fumaient entre 5 et 9 par jour et 37 qui affirmaient en fumer plus de 10 chaque jour. Au terme de ces grossesses, les scientifiques ont recoupé ces données avec les poids des bébés.

Les bébés des non-fumeuses ont un poids de naissance plus élevé que les autres

Ils ont alors observé que si la mère avait totalement arrêté de fumer, le bébé avait un poids de naissance moyen supérieur à 3,4 kg, soit plus élevé que les bébés des mamans fumeuses. Ce poids descendait, en moyenne, à 3,081 kg pour les fumeuses de moins de 5 cigarettes par jour, à 3,043 kg pour les mamans qui avouaient fumer entre 5 et 9 cigarettes chaque jour et enfin à 2,831 kg pour toutes celles qui dépassaient les 10 cigarettes quotidiennes.

« Ces données montrent l’extrême toxicité des cigarettes pour les nouveau-nés en termes de poids de naissance », déplorent les auteurs de cette étude qui concluent qu’au cours d’une grossesse, limiter sa consommation de cigarettes ne suffit pas, un arrêt total est fortement conseillé pour la santé du bébé.

À lire aussi : Fumer pendant la grossesse

Sybille Latour

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

La perte auditive est plus complexe que vous ne le pensez

La perte auditive est plus complexe que vous ne le pensez

Le 17 avril 2017.

Si vous croyez que les problèmes d’audition ne touchent que les personnes âgées, ou que pour faire partie des personnes à risque, il faut avoir un travail bruyant, vous avez tort ! Si le mode de vie moderne rend le bruit inévitable, certaines précautions permettraient néanmoins d’atténuer son exposition.

Le fait d’habiter une ville bruyante ferait vieillir de 10 ans !

Selon une étude publiée en 2014 par Lai Meng Looia, Detlev Gantenb, Peter F McGrathc, Manfred Grossd et George E Griffine dans la prestigieuse revue The Lancet, le fait de vivre dans une ville bruyante augmente de 63 % le risque de perte d’audition. Et ce n’est pas uniquement notre ouïe qui est en jeu : l’exposition prolongée au bruit est source d’agacement, de troubles du sommeil et de somnolence pendant la journée. De plus, elle augmente le risque de développement d’hypertension et de maladies cardiovasculaires et amoindrit la performance cognitive chez les enfants.

Plus récemment, en mars 2017, la société allemande Mimi Hearing Technologies a publié les résultats de ses recherches sur les liens entre la pollution sonore en milieu urbain et la perte auditive. L’étude menée sur 200 000 personnes habitant dans 50 villes différentes a révélé que les individus vivant dans les communes les plus bruyantes étaient 10 ans « plus vieux » en ce qui concerne leur audition, par rapport aux personnes vivant à la campagne. Pour avoir les données sur le niveau de bruit dans chaque ville et quartier étudiés, les chercheurs ont utilisé les données de mesures réalisées après que l’obligation de cartographier le bruit a été introduite dans l’Union européenne pour les villes de plus de 200 000 habitants.

Ce n’est pas uniquement le niveau de bruit qui joue, mais aussi la durée d’exposition

Selon l’étude publiée dans The Lancet, une exposition prolongée à un bruit excédant 85 décibels est potentiellement dangereuse. Pour information, une conversation typique tourne autour des 60 décibels, et le silence perçu comme complet par l’homme se situe aux alentours de 0 décibel. Cela veut dire que lorsque vous marchez dans une rue avec une circulation dense ou que vous passez la soirée dans un bar bruyant, votre audition en souffre. Cela change considérablement nos idées reçues selon lesquelles seule notre présence à un concert bruyant ou le fait de travailler avec un marteau-piqueur seraient préjudiciable pour notre ouïe.

Au Royaume-Uni, toute personne dont le travail implique une exposition prolongée à un bruit dépassant 85 décibels a droit à un équipement protecteur et à un suivi régulier par un médecin. En même temps, nos téléphones, ordinateurs ou lecteurs mp3 peuvent produire un son dépassant ces 85 décibels, sans qu’il y ait un obstacle technique à un tel réglage.

Comme le rappellent les auteurs de l’étude, 360 millions de personnes à travers le monde, dont 32 millions d’enfants, souffrent de problèmes d’audition.

Anton Kunin

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

La justice britannique ordonne l’arrêt des soins d’un bébé atteint d’une grave maladie

La justice britannique ordonne l’arrêt des soins d’un bébé atteint d’une grave maladie

Le 13 avril 2017.

Au Royaume-Uni, la vie d’un bébé atteint d’une grave maladie incurable a été placée entre les mains de la Justice. Cette dernière a ordonné l’arrêt des soins du petit Charlie mais la famille de l’enfant pourrait bien faire appel.

Le juge veut laisser Charlie « mourir dans la dignité »

C’est une décision très difficile et d’une extrême gravité qu’a dû prendre un tribunal britannique, mardi 11 avril, en se penchant sur le cas du petit Charlie, un bébé de 8 mois atteint d’une maladie mitochondriale rare qui a tellement endommagé son cerveau que, selon les médecins qui le soignent, il ne pourra jamais guérir. Dans ce dossier, ces derniers ont plaidé pour un arrêt des soins tandis que les parents se battent pour tout tenter pour sa guérison.

Contre l’avis des parents, le juge Nicholas Francis a décidé que les médecins pouvaient arrêter les traitements pour laisser Charlie « mourir dans la dignité ». Avant de rendre sa décision, ce juge s’était déplacé au Great Ormond Street Hospital de Londres pour constater de lui-même l’état de santé du bébé.

Les parents de Charlie pourraient faire appel de la décision de la Justice

Les parents de Charlie pourraient désormais faire appel de cette décision. Ces derniers ont mené une grande campagne sur Internet, qui leur a permis de récolter près de 1,4 million d’euros. Avec cette somme d’argent, ils comptaient jusqu’ici faire transférer leur enfant aux États-Unis où une thérapie innovante est pratiquée. Mais selon des informations du Guardian, le cas de Charlie serait aujourd’hui trop avancé pour que même ces traitements laissent espérer une chance de guérison.

Sur BBC Radio 4, l’avocate de la famille de Charlie a évoqué une décision qui avait anéanti les parents du bébé. Ces derniers ont quelques jours pour décider s’ils feront appel ou non. Sur Internet, ils avaient toutefois affirmé qu’en cas d’arrêt des soins de leur enfant, tout l’argent récolté serait donné à la recherche médicale.

À lire aussi : Mourir dans la dignité: une vraie réflexion

Sybille Latour

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Bientôt un vaccin contre l’acné ?

Bientôt un vaccin contre l’acné ?

Le 12 avril 2017.

L’acné touche la plupart des adolescents et de nombreux adultes. Cette maladie de peau redoutée pourrait bientôt être combattue par un vaccin. C’est en tout cas ce que promettent des chercheurs américains.

Un vaccin contre la bactérie responsable de l’acné

En France, pas moins de 80 % des adolescents seraient touchés par l’acné. Pour lutter contre cette maladie de la peau qui peut perdurer à l’âge adulte, les laboratoires pharmaceutiques ont imaginé de nombreux produits et crèmes censés lutter contre l’excès de sébum, provoqué par une bactérie : la Propionibacterium acnes. Si certaines se révèlent efficaces, de nombreuses personnes ne sont pas satisfaites de ces résultats et la présence de boutons disgracieux peut durer très longtemps.

Des chercheurs américains se sont penchés sur ce sujet et ont tenté d’imaginer une solution radicale contre l’acné : un vaccin. Un vaccin qui ciblerait exclusivement la bactérie responsable de la trop grande sécrétion de sébum dans les pores de la peau. Et dans une récente publication, ces derniers affirment avoir trouvé un procédé qui permettrait de combattre une protéine fabriquée par cette bactérie.

Un essai clinique pourrait démarrer très bientôt

C’est cette protéine qui serait à l’origine de l’acné et un vaccin ciblant uniquement cette dernière possèderait l’avantage de ne pas nuire à la Propionibacterium acnes qui, dans de nombreux autres domaines, est importante au bon fonctionnement de notre organisme.

Le vaccin imaginé par ces chercheurs de l’université de Californie n’est encore qu’en phase expérimentale mais les scientifiques sont confiants et imaginent déjà un essai clinique qui permettrait de prouver l’efficacité de cette substance pour envisager ensuite une validation des autorités sanitaires américaines et une commercialisation du produit.

Sybille Latour

À lire aussi : Acné : quelle alimentation contre les boutons ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Maladies cardiaques : attention aux cheveux gris !

Maladies cardiaques : attention aux cheveux gris !

Le 11 avril 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université du Caire, en Égypte, l’arrivée précoce de cheveux blancs pourrait être liée à un risque de maladies cardiovasculaires. Explications.

Les cheveux gris, annonciateurs d’une crise cardiaque? 

Avoir des cheveux blancs peut être un signe de vieillesse, de stress ou de maladie cardiaque. C’est en tout cas ce que révèle une étude égyptienne présentée à l’occasion de l’EuroPrevent 2017, le Congrès annuel de l’Association Européenne de Cardiologie qui se tient à Malaga, en Espagne. Selon ces travaux, les risques cardiovasculaires pourraient en effet être détectés à la suite d’une décoloration des cheveux.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont demandé à près de 550 volontaires masculins de passer un scanner. Puis, ils ont séparé ces participants en deux groupes : ceux qui souffraient d’une maladie coronarienne (une maladie des artères qui vascularisent le cœur) et ceux qui étaient en parfaite santé. Les chercheurs ont ensuite observé la couleur des cheveux de ces hommes.

Un risque cardiovasculaire accru ?

Ils ont ainsi pu constater que plus les cheveux étaient gris, plus le risque de développer une maladie coronarienne était élevé. Ces résultats étaient confirmés quel que soit l’âge des participants. « Le vieillissement est un facteur de risque de maladies cardiaques et il est associé également à des signes dermatologiques qui pourraient signaler un risque cardiovasculaire accru », a analysé le Dr Irini Samuel, cardiologue à l’université du Caire, qui a dirigé ces travaux.

Mais comment expliquer ce phénomène ? Selon les auteurs de cette étude, les cheveux changent de couleur à cause du stress qui créé un déséquilibre entre les cellules et qui joue un rôle dans l’accélération du processus de dégradation des mélanocytes (les cellules qui pigmentent la peau). En clair, quand les cheveux grisonnent, c’est peut-être le signe avant-coureur d’une crise cardiaque. 

Marine Rondot

À lire aussi : Crise cardiaque et angine de poitrine : les premiers gestes

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Allergies infantiles : les chiens peuvent réduire les risques

Allergies infantiles : les chiens peuvent réduire les risques

Le 10 avril 2017.

Selon une étude américaine publiée dans le journal Microbiome, grandir avec des animaux de compagnie permettrait de réduire les risques d’obésité infantile mais aussi le développement d’allergies.

La présence de deux microbes particuliers dans l’intestin

Et si pour lutter contre les premiers signes d’obésité chez les enfants il suffisait d’avoir un chien ? Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de l’Alberta, au Canada, les chiens permettraient en effet de réduire significativement les risques d’allergies mais aussi d’obésité chez les enfants. Mais comment expliquer un tel phénomène ? Les animaux permettraient aux enfants d’entrer en contact avec certaines bactéries.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les selles de près de 750 bébés, de 2009 à 2012, et ils ont découvert que les bébés qui étaient en contact avec un chien les premiers mois de leur vie avaient des niveaux de bactéries intestinales plus élevés. Les auteurs de cette étude ont notamment observé la présence de deux microbes dans l’intestin (Ruminococcus et Oscillospira) qui jouent un rôle important dans la prévention des allergies et de l’obésité.

Une exposition in utéro aux chiens suffit à protéger les bébés

Il semblerait que le contact avec ces bactéries permette à l’enfant de renforcer son système immunitaire même lorsque qu’il est dans le ventre de sa maman. Les nouveaux-nés qui avaient, pendant l’expérimentation, été en contact avec un chien, uniquement pendant la grossesse de leur maman, possédaient ces deux bactéries dans leurs selles après leur naissance.

« La présence de ces bactéries est multipliée par deux quand il y a un animal de compagnie dans la maison », explique le docteur Anita Kozyrskyj, épidémiologiste pédiatrique à l’Université de l’Alberta qui a dirigé ces travaux. Selon elle, il serait intéressant de concevoir des traitements contenant les bactéries Ruminococcus et Oscillospira afin de prévenir au mieux les risques d’allergies et d’obésité pendant l’enfance.

À lire aussi : Les symptômes et personnes à risque d’obésité 

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Des chercheurs trouvent l’origine de la jeunesse éternelle

Des chercheurs trouvent l’origine de la jeunesse éternelle

Le 6 avril 2017.

Comment expliquer que certaines personnes parviennent à rester jeunes même à un âge avancé ? Des chercheurs américains viennent peut-être de trouver la réponse.

24 « supers-seniors » se livrent à des tests pour comprendre l’origine de leur jeunesse

Des chercheurs américains viennent de s’intéresser à un mystère scientifique : l’inégalité devant le vieillissement cognitif. Quand certains voient leurs capacités cérébrales diminuer à partir d’un certain âge, d’autres parviennent à défier les lois de la nature et à conserver toutes leurs facultés jusqu’à un âge très avancé. Dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), des chercheurs de l’université Northwestern de Chicago publient les résultats étonnants de leur étude consacrée à ce sujet.

Une étude durant laquelle ils ont demandé à 24 personnes, qualifiées de « supers-seniors », de se livrer à des tests auxquels ont également été soumises 12 personnes montrant des capacités cérébrales normales. L’observation de ces participants a duré 18 mois, durant lesquels ces derniers ont été examinés, leurs cerveaux observés grâce à différents IRM et leurs capacités cognitives analysées de près.

Le cortex cérébral serait responsable de la santé cognitive

C’est au terme d’un an de recherches que les premiers résultats sont tombés. Les auteurs de cette étude ont alors montré que le cortex cérébral – le tissu organique d’une épaisseur de quelques millimètres qui recouvrent les hémisphères cérébraux – des « supers-seniors » était plus résistant, dans le temps, que celui des participants témoins. Les images des différents IRM ont en effet montré que cette membrane avait diminué, en un an, de 1,06 % chez les seniors en très bonne santé mentale, contre 2,24 % chez les autres.

Comment expliquer cette différence ? Le mystère n’a pas totalement été résolu et les auteurs de cette étude envisagent notamment une moindre atropie corticale chez ces personnes ou même d’autres éléments extérieurs comme l’activité physique, l’alimentation ou encore les hobbies. Pour cela, des recherches plus poussées seront nécessaires.

Sybille Latour

À lire aussi : Vieillir en santé

Les Nouvelles de PasseportSanté.net