Archives de catégorie : DOSSIERS

Lupus : un traitement révolutionnaire bientôt disponible ?

Lupus : un traitement révolutionnaire bientôt disponible ?

Le 2 mai 2017.

Bonne nouvelle pour les patients atteints d’un lupus érythémateux disséminé (LED) : un nouveau traitement pourrait être très prochainement commercialisé.

Un traitement qui fait reculer la maladie

Le lupus érythémateux disséminé est une maladie inflammatoire chronique auto-immune, liée à un dysfonctionnement des défenses immunitaires. Elle se caractérise par une éruption cutanée sur le visage, en forme de masque appelé loup, d’où son nom lupus (loup en latin), mais aussi une grande fatigue et de douleurs articulaires. Pour soulager ses effets, les médecins prescrivent des immunosuppresseurs.

Alors qu’aucune thérapie spécifique n’existe actuellement pour combattre efficacement cette pathologie, les travaux de l’immunologiste Sylviane Muller pourraient représenter un formidable espoir pour les patients. Cette chercheuse, qui travaille au sein du laboratoire de l’Université de Strasbourg et qui fait partie du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), a en effet mis au point un médicament révolutionnaire.

Aucun effet secondaire nocif

Il s’agit d’un traitement qui agit sur les causes cellulaires de cette maladie sans engendrer d’effets secondaires nocifs, ce qui est le cas avec les traitements actuels. Selon une étude publiée dans la revue Annals of the Rheumatic Diseases, ce médicament aurait permis de faire reculer la maladie chez deux tiers des patients. Pour cette découverte, Sylviane Muller vient de remporter le « Prix de l’inventeur européen » de l’Office européen des brevets (OEB).

« L’invention de Sylviane Muller est une percée dans le traitement de cette maladie auto-immune incurable, qui affecte la qualité de vie de millions de personnes », a estimé le président de l’OEB, Benoît Battistelli, lors de de l’annonce des finalistes. « Pour la première fois, elles peuvent espérer un traitement ciblé, capable d’éteindre littéralement le lupus ». Ce traitement pourrait être commercialisé prochainement. 

Marine Rondot

À lire aussi : Le lupus, une maladie méconnue qui touche des millions de personnes

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Quelles sont les mutuelles préférées des Français ?

Quelles sont les mutuelles préférées des Français ?

Le 27 avril 2017.

Pour ce qui est de leurs complémentaires santé, les Français ont leurs préférences. L’Argus de l’Assurance révèle quelles sont ces mutuelles qui plaisent autant aux consommateurs.

Harmonie mutuelle arrive en tête des mutuelles préférées des Français

La plupart des Français ont opté pour une complémentaire santé afin de combler ce que l’Assurance maladie ne rembourse pas de leurs diverses dépenses médicales. Et parmi les différentes mutuelles qui existent sur le marché français, certaines tiennent le haut du pavé.

Chaque année, l’Argus de l’Assurance publie un classement des complémentaires préférées par les Français. Ces dernières, qui se font remarquer pour la qualité de leurs prestations et la rapidité de leurs remboursements, attirent de nombreux consommateurs. Selon le dernier classement réalisé par l’Argus, Harmonie mutuelle est arrivée, en 2016, en tête de ce classement, suivie du Groupe MGEN et de la Mutuelle Générale.

Comment choisir une bonne mutuelle ?

Elles ne sont pas sur le podium mais obtiennent néanmoins d’assez bons résultats pour prendre place dans le top 10 : Eovi MCD Mutuelle, MNH, Viasanté Mutuelle, Adrea Mutuelle, MNT, Unéo et Maaf santé complètent ce classement des mutuelles préférées des Français.

Comment choisir parmi toutes ces mutuelles ? Le Comparateur assurance, qui a récemment commenté ces résultats, livre aux personnes qui cherchent une bonne complémentaire les clés pour ne pas se tromper. Et pour trouver le contrat le plus adapté à votre profil, plusieurs étapes sont nécessaires. Le site vous suggère de commencer par définir vos besoins en termes de dépenses de santé de manière à pouvoir les comparer avec les garanties et les services proposés par les diverses mutuelles. Le Comparateur assurance vous suggère également de ne vous tourner que vers les contrats « jouant la transparence sur les remboursements » et de porter votre attention « sur les soins non pris en charge par la Sécurité sociale ».

Sybille Latour

Pour en savoir plus : Quelle mutuelle choisir, des conseils pour bien comparer les différents contrats

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Le profilage digestif pour débusquer le serial-killer de santé ?

Quand on parle de profiler, de bilan, d’audit, de tests, on imagine un chercheur de tueurs en série, ou un chasseur de têtes de grands patrons du CAC 40. Et si on appliquait ces termes et techniques pour mieux vivre ? Un audit nutritionnel et un profil digestif peuvent nous aider à mieux nous connaître, pour manger correctement, choisir les aliments qui nous conviennent et vous engager « ventre à terre » sur le chemin de la santé. Florence Cartier, naturopathe et énergéticienne à l’Haÿ-les-Roses et Bourg-la-Reine (92), nous met sur la voie.

Parce que la nutrition est une science d’une extrême complexité, elle met en jeu bien plus qu’un simple décompte des calories consommées ou la nécessité de manger 5 fruits et légumes par jour.

Quel type d’aliment je consomme (bio, fait maison, plats préparés, restaurant …) ? Quelle quantité´ et a` quel moment dans la journée ? Est-ce que je consomme suffisamment de graisses et lesquelles, des protéines … ? Est-ce que je ne consomme pas trop de produits sucrés ? Comment je les consomme et est-ce que je constate des désagréments digestifs après les repas (gaz, diarrhées, brûlures, ballonnements…) ?

C’est à partir d’un questionnaire très poussé et d’un entretien personnalisé que Florence Cartier, propose un audit nutritionnel destiné à esquisser votre profil digestif, métabolique et alimentaire.

Plutôt vâta ou plutôt kapha ? Version cueilleur ou version chasseur ?

L’audit nutritionnel pratiqué par Florence Cartier, est un terme proposé et développé par Taty Lauwers, nutritionniste auteure de nombreux livres et topos sur l’impact thérapeutique d’une alimentation saine et personnalisée. Après une « anamnèse » retraçant vos antécédents médicaux et comportementaux depuis votre enfance, vous déterminerez de quel type ayurvédique vous êtes en excès : Vâta (l’air, le mouvement), Pitta (le feu et le métabolisme) ou Kapha (la terre, la structure) ? Ce test ayurvédique met en avant ces éléments, qu’on appelle doshas, en excès qui seront rééquilibrés par l’alimentation. « Un profil à majorité Vâta demandera des aliments à cuisson lente, des plats mijotés, tandis qu’une tendance Kapha profitera volontiers d’aliments crus » selon la naturopathe.

Votre groupe sanguin fait également partie de ce profil : les A se ressourceront plutôt grâce aux végétaux tandis que les O sauront mieux puiser leur énergie dans les protéines par exemple. Ensuite il faudra déterminer comment votre corps se comporte par rapport à tel ou tel aliment, en bref si vous êtes plutôt cueilleur ou chasseur comme nos ancêtres les paléo-gourmets.

Par exemple le chasseur digère vite, il oxyde les aliments rapidement, il aura besoin d’aliments denses : boeuf, agneau, canard, aubergine, champignon, haricot. Le cueilleur digère plus lentement, il aura besoin d’aliments légers comme les autres légumes, la volaille, le poisson.

Les règles générales

Cet audit nutritionnel, en forme de bilan complet de votre physiologie, vous permettra d’identifier les points forts et faibles de votre métabolisme et d’en corriger les désordres quelle qu’en soit l’origine (stress, fatigue chronique, intolérances alimentaires, allergies, mauvaise digestion, mauvais fonctionnement du foie etc.). « L’idée générale est évidemment de privilégier les produits les plus « bruts » possible, des flocons d’avoine ou du riz complet par exemple, et d’éviter à tout prix le sucre blanc qui ne nourrit pas et n’apporte que des calories, qu’on remplacera par du rapadura (sucre de cannes complet) par exemple » précise Florence Cartier.

Un petit-déjeuner bien français avec un café sucré, du pain, du beurre et de la confiture est déjà un début de catastrophe selon elle. « Suite à l’apport de sucre dans l’organisme, le pancréas va être obligé de lâcher de l’insuline dans le sang pour ramener le corps à un taux de glycémie normal. Mais comme la dose sera trop élevée, au bout de quelques heures, la personne sera en état d’hypoglycémie (fatigue, maux de tête) et aura de nouveau besoin de sucre… ».

Si au contraire on prend un English breakfast avec un morceau de pain au levain, du beurre, du jambon, du fromage ou un œuf à la coque on n’aura pas du tout cette crise d’hypoglycémie. Le chasseur y ajoutera un café, le cueilleur, lui, préférera un thé, une tisane ou un café allongé. Et ils éviteront surtout le jus d’orange, acide et sucré.

Complètement complet…

Florence Cartier ajoute une information peu connue : « S’il faut préférer les aliments complets, attention à l’acide phytique présente dans l’enveloppe des graines de céréales. Il bloque l’absorption des oligo-éléments et des minéraux. » Pour détruire cet acide dans le riz complet par exemple, elle préconise de le faire tremper durant 2 à 3 heures dans de l’eau citronnée avant de le cuire. Et pour le pain complet, assurez-vous qu’il est cuit au levain chez votre boulanger, sinon achetez-le en magasin bio. « Il y a très peu de gens intolérants au gluten, mais beaucoup à la levure ! » conclue-t-elle.

Sylvie Mahenc

Les explications en vidéo :

Florence Cartier, naturopathe et spécialiste en profilage digestif, fait partie des praticiens sélectionnés et validés du site Médoucine.com, la médecine douce en toute confiance.

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Un rapport alerte les autorités sur l’augmentation alarmante des allergies respiratoires

Un rapport alerte les autorités sur l’augmentation alarmante des allergies respiratoires

Le 25 avril 2017.

Les allergies respiratoires sévères sont de plus en plus nombreuses et dans un Livre blanc publié récemment, des spécialistes du sujet s’inquiètent des conséquences dramatiques de ce qu’ils appellent des « maladies nouvelles ».

Des allergies respiratoires plus sévères aujourd’hui qu’auparavant

Aujourd’hui, entre 20 % et 25 % des Français souffrent d’une allergie et ce chiffre est en constante augmentation. L’évolution des modes de vie et l’exposition de plus en plus fréquente aux allergènes n’est pas sans expliquer cette prévalence qui inquiète aujourd’hui les allergologues. Dans un Livre blanc, publié le 21 avril 2017, ces derniers alertent les autorités sanitaires sur cette menace, qui se traduit aujourd’hui par des symptômes autrement plus inquiétants que de simples éternuements en début de printemps.

Les auteurs de ce Livre blanc constatent en effet que les allergies respiratoires dont souffrent leurs patients sont de plus en plus sévères et font de cette maladie chronique un véritable handicap pour ceux qui en souffrent.

L’allergie est devenue la 4ème maladie chronique mondiale

« Au cours des dernières décennies, les professionnels de santé et associations de patients ont manifesté une inquiétude croissante face à l’émergence de nouvelles formes d’allergies respiratoires, plus complexes et multifactorielles, au point de parler de ‘maladies nouvelles’ pour qualifier ce phénomène », peut-on lire dans le rapport qui souligne une tendance « loin d’être anodine », car ces patients poly-allergiques « ont un risque accru de développer un asthme sévère caractérisé par une aggravation des symptômes classiques ».

Selon l’Organisation mondiale de la santé, l’allergie est aujourd’hui la 4ème affection chronique mondiale. Les allergies respiratoires sont également la première cause de perte de productivité dans le monde, devant les maladies cardiovasculaires. Face à ce constat, les allergologues auteurs de ce Livre Blanc encouragent les autorités à se pencher sur le sujet, en engageant la lutte contre les allergies respiratoires sévères dans le cadre d’un plan politique national.

Sybille Latour

Pour en savoir plus : Allergies : symptômes et diagnostic

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Les boissons sucrées sont néfastes pour notre cerveau

Les boissons sucrées sont néfastes pour notre cerveau

Le 24 avril 2017.

Ce n’est pas la première étude qui met en lumière les effets désastreux des boissons sucrées pour la santé. En revanche, c’est la première fois que l’on apprend que ces boissons peuvent avoir un impact négatif sur notre mémoire.

Un volume cérébral inférieur à la moyenne

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de la Boston University School of Medicine (aux États-Unis), boire régulièrement des boissons sucrées serait mauvais pour la santé de notre cerveau. Elles pourraient notamment venir perturber notre mémoire et notre capacité d’apprentissage. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont décidé de suivre pendant 10 ans plus de 4 000 personnes.

Les participants ont accepté de se soumettre à des tests cognitifs ainsi qu’à des examens d’imagerie par résonance magnétique (IRM). Au cours de l’expérimentation, les chercheurs ont ainsi pu observer que ceux qui buvaient au moins 2 verres de jus de fruits, de limonade ou de soda par jour, ou 3 verres de soda par semaine présentaient un volume cérébral inférieur à la moyenne.

Même un verre de soda par jour n’est pas anodin

Mais ce n’est pas tout ; les gros consommateurs de boissons sucrées avaient aussi une mémoire à court terme moins efficace et un hippocampe – l’une des zones du cerveau qui joue un rôle dans l’apprentissage – réduit. Même ceux qui ne consommaient qu’un verre par jour avaient une taille de cerveau inférieur à la moyenne. C’est pourquoi les auteurs de cette étude, publiée dans le journal scientifique Alzheimer’s & Dementia, recommandent de boire des sodas uniquement de manière exceptionnelle.

Mais qu’en est-il des boissons light ? Selon ces travaux, boire des boissons sucrées artificiellement serait aussi dangereux pour la santé : boire au moins un verre de boisson light par jour multiplie en effet par trois le risques de subir un accident vasculaire cérébral (AVC) et/ou de souffrir d’une démence sénile précoce. En bref, quand vous avez soif, buvez de l’eau, vous éviterez des maladies et aurez une meilleure mémoire.  

Marine Rondot

À lire aussi : Maladies chroniques : les effets néfastes des boissons sucrées

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Drogue au volant : un contrôle renforcé grâce à de nouveaux tests

Drogue au volant : un contrôle renforcé grâce à de nouveaux tests

Le 20 avril 2017.

Selon nos confrères du Parisien, le ministère de l’Intérieur aurait décidé de lancer de nouveaux kits salivaires afin de mieux contrôler la consommation de drogues des automobilistes.

Détecter si un conducteur a consommé de la drogue

Afin de lutter plus efficacement contre la consommation de stupéfiants au volant, le ministère de l’Intérieur va mettre à disposition de la police et de la gendarmerie des nouveaux kits salivaires capables de détecter si un conducteur a consommé du cannabis, de la cocaïne ou des opiacés, en quelques minutes. Objectif : réduire significativement le nombre d’accidents sur les route.

En 2015, selon les derniers chiffres de la Sécurité routière, 23 % des décès survenus lors d’un accident de la route impliquaient en effet un conducteur sous l’empire de la drogue. Renforcer le contrôle était donc devenu urgent. Ces tests devraient être disponibles « dans les prochaines semaines, dans les commissariats et les brigades de gendarmerie », selon un haut responsable de la sécurité routière cité par Le Parisien.

Multiplier les contrôles de stupéfiants

Le ministère de l’Intérieur souhaite par ailleurs simplifier les procédures d’arrestations des automobilistes qui ont consommé de la drogue. Actuellement, un conducteur dont le test est positif doit être accompagné à l’hôpital par la police pour confirmer s’il a bien consommé un stupéfiant. Avec ces nouveaux kits, la police pourra faire un second test sur place pour confirmer le premier, ce qui rendra le dépistage beaucoup plus rapide.

Grâce à ce nouveau dispositif, les policiers et les gendarmes pourront augmenter la fréquence des contrôles. Aujourd’hui, seuls 100 000 contrôles de stupéfiants sont effectués chaque année, contre plus de 11 millions de contrôle d’alcoolémie. Notons au passage que tout refus de se soumettre au test de détection de stupéfiants est équivalent à un test positif. Par ailleurs, ce test peut être réclamé aux automobilistes mais aussi aux cyclistes. 

Marine Rondot

À lire aussi : L’alcool et les drogues de plus en plus répandus au travail

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Masques noirs : une mise en garde contre certains produits

Masques noirs : une mise en garde contre certains produits

Le 21 avril 2017.

Les chaînes Youtube qui donnent des conseils beauté se sont multipliées. Et ces dernières semaines, le produit qui a fait le plus parler de lui est le masque noir. Utilisé pour éliminer les points noirs, ces masques pourraient cependant s’avérer dangereux.

Utilisé contre les points noirs

Avoir une peau parfaite, purifiée et sans points noirs, c’est le rêve de nombreuses adolescentes. Alors, quand le masque noir a fait son apparition sur les réseaux sociaux et sur les chaînes Youtube, elles ont été nombreuses à se jeter sur ce nouveau produit plein de promesses. Seulement voilà, certaines ont souffert de brûlures, d’irritations ou encore d’allergie.

Pour comprendre d’où venait le problème, la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA) s’est procurée « sur une plateforme de vente en ligne, les produits les plus populaires » et a étudié la composition de ces masques noirs grâce à leur étiquetage. Elle a ainsi pu constater qu’aucun de ces produits n’était conforme à la règlementation européenne. Pour éviter tout effet secondaire, la fédération recommande donc de se tourner vers des produits français.

Attention aux produits qui viennent de l’étranger

Selon la FEBEA, qui, rappelons-le, défend les intérêts de l’industrie des cosmétiques en France, « il existe une large gamme de soins cosmétiques purifiants, en prenant soin de se référer pour les masques noirs à des marques de référence sur le territoire français ». Acheter des produits étrangers, même sur des sites de ventes en ligne français, ne serait pas sans danger. En effet, dans certains cas, aucun recours n’existe.

Certains produits viendraient directement de Chine et sur certains, il existerait « des incohérences entre la liste des ingrédients et les informations portant sur la durée de vie du produit ». En clair, pour être certain qu’un produit cosmétique acheté en ligne n’est pas dangereux, il faut que figurent, en français, sur les produits la liste des ingrédients, le numéro de lot, le nom et l’adresse de la personne responsable. Si ces informations ne sont pas présentes, vous prenez des risques. 

Marine Rondot

Vous aimerez aussi : Comment avoir une jolie peau ?

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Décalage horaire : des cellules de l’œil responsables du jet lag

Décalage horaire : des cellules de l’œil responsables du jet lag

Le 21 avril 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université d’Edimbourg, au Royaume-Uni, un groupe de cellules de la rétine serait responsable du syndrome du décalage horaire.

L’origine du décalage horaire se trouve dans l’œil

Les voyageurs qui changent de fuseau horaire peuvent être atteints du syndrome dit de « jet lag », qui se caractérise par une grande fatigue, une perte d’appétit et un malaise général. Jusqu’à présent, on ne savait pas exactement d’où venait ce mal-être, mais des chercheurs britanniques viennent de trouver son origine. Dans une étude publiée dans le Journal of Physiology, ils expliquent qu’il viendrait d’un groupe de cellules situé dans la rétine.

Selon ces travaux, certaines cellules de l’œil agissent directement sur l’horloge biologique. Ce sont elles en effet qui envoient des signes à la zone du cerveau qui est chargée de coordonner les rythmes circadiens, notre mécanisme temporel interne. Cette communication se fait grâce à des molécules dont la vasopressine. En contrôlant les niveaux de vasopressine, les cellules rétiniennes modifient les rythmes circadiens.

Intervenir sur le mécanisme temporel interne

Cette découverte ouvre la voie à la mise en place de nouveaux traitements qui agiraient sur les niveaux de vasopressine. « Nos travaux montrent qu’il existe une solution pharmacologique potentiellement nouvelle pour modifier notre horloge biologique interne », explique le Professeur Mike Ludwig qui a dirigé ces travaux. Les futures recherches porteront notamment sur la mise au point de gouttes oculaires capables d’éliminer le décalage horaire.

Ce nouveau traitement ne serait pas utile uniquement pour les personnes qui passent beaucoup de temps dans les avions. Il pourrait s’avérer aussi utile pour celles qui travaillent en horaires décalés et qui finissent par souffrir des mêmes symptômes que ceux du jet lag. À terme, le décalage horaire peut conduire à l’émergence de maladies cardiovasculaires, métaboliques ou encore à l’apparition de certains cancers.

Marine Rondot

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Perturbateurs endocriniens : un risque sérieux pour les enfants

Perturbateurs endocriniens : un risque sérieux pour les enfants

Le 20 avril 2017.

Selon une enquête menée par les équipe du magazine 60 millions de consommateurs, tous les enfants seraient contaminés par les perturbateurs endocriniens et cette contamination représenterait un risque sérieux pour leur santé.

Tous les enfants de l’étude contaminés

Nous le savons, les perturbateurs endocriniens sont présents dans nos quotidiens, mais selon une étude menée par nos confrères du magazine 60 millions de consommateurs, on trouverait des traces de bisphénol A, de phtalates ou de pesticides dans les cheveux de tous les enfants. Pour parvenir à cette conclusion, les équipe du magazine ont demandé à un laboratoire indépendant d’analyser les mèches de cheveux de 43 enfants et adolescents de 10 à 15 ans.

Sur les cheveux de l’ensemble de ces participants, qui venaient de différents coins de France, autant de la ville que de la campagne, le laboratoire a trouvé entre 20 et 54 perturbateurs endocriniens. « Tous les enfants de notre étude sont contaminés », a fait savoir Victoire N’Sondé, qui a mené l’enquête pour 60 millions de consommateurs. « Ce qui est à craindre, c’est que ce soit l’ensemble de la population des enfants de France qui soit contaminé ».

Un risque sanitaire important

Les chercheurs ont décelé des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des métaux lourds et des retardateurs de flamme bromés (PBDE), mais aussi des polychlorobiphényles (PCB), interdits depuis 30 ans, et l’insecticide Lindane, prohibé depuis les années 2000. Ces substances sont suspectées de perturber le système hormonal mais aussi de favoriser certains cancers, les diabètes et autres problèmes cardiovasculaires.

Selon le magazine, la présence de ces substances toxiques représente un risque sanitaire important. C’est pourquoi la rédactrice en chef, Sylvie Metzelard, demande aux autorités sanitaires « d’arrêter de jouer les poules mouillées et d’imposer des règles ». « Et rappelons que la meilleure pression vient des consommateurs, capables de refuser d’acheter des produits non vertueux », ajoute-t-elle.

Marine Rondot

À lire aussi : Perturbateurs endocriniens : comment protéger les femmes enceintes ?

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Bientôt un accès à la pilule sans ordonnance ?

Bientôt un accès à la pilule sans ordonnance ?

Le 19 avril 2017.

Un collectif a publié mardi 18 avril une lettre ouverte pour demander « la mise sur le marché d’une pilule contraceptive sans ordonnance ». Mais que souhaite concrètement ce collectif ?

Une mesure qui ne concernerait que les pilules micro-dosées

Dans un appel intitulé « Libérez ma pilule », un collectif, composé de professionnels de santé, de personnels du Planning familial et d’associations féministes, réclame l’accès à la pilule sans ordonnance. Ce serait « une avancée pour les droits des femmes », écrit le collectif. Ne serait concernée par cette mesure que la contraception progestative, c’est-à-dire celle qui est sans œstrogènes et micro-dosée.

« Il est regrettable de constater qu’en Europe et en France cette avancée pour le droit des femmes à disposer d’un accès facilité à la contraception est au point mort », ajoute le collectif, à l’intention des laboratoires pharmaceutiques français, de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et de l’Agence européenne du médicament (EMA). Selon les auteurs de ce texte, cette mesure a été approuvée par le Collège américain des gynécologues obstétriciens, en 2012.

Permettre aux femmes de se passer d’un rendez-vous chez le médecin

Mais pourquoi cette mesure est-elle si urgente ? La contraception pour les femmes n’est-elle pas déjà suffisamment accessible en France ? « Ça serait une avancée pour les femmes par rapport aux délais d’attente », explique Caroline Rebhi, co-présidente du Planning familial, sur France Info. « Aujourd’hui, ne peuvent délivrer la pilule que les sages-femmes, les gynécologues et les médecins généralistes. »

Mais dans ce cas, comment éviter les abus ? Pour éviter tout risque médical, le collectif propose que cette mesure soit assortie « d’un protocole », une sorte de questionnaire que le pharmacien devra faire passer à ses clientes qui souhaiteront se procurer une contraception orale. Les patientes pour qui la pilule progestative ne serait pas recommandée seraient alors redirigées vers leur médecin. L’ANSM n’a pas encore fait connaître son avis sur cette question.

À lire aussi : Vrai/faux sur les moyens de contraception

Marine Rondot

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