Archives de catégorie : DOSSIERS

Des cellules souches pour soigner la DMLA, une première au Japon

La dégénérescence maculaire liée à l’âge est une maladie courante chez les personnes âgées. Une maladie qui pourrait sans doute bientôt être soignée grâce à des cellules souches. La science progresse et une nouvelle étape vient d’être franchie en ce sens au Japon.

Des chercheurs transforment des cellules de la peau en cellules rétiniennes

Les exploits scientifiques réalisés grâce à des cellules souches se multiplient dans le monde et une dernière prouesse, réalisée au Japon, vient récemment d’être relayée par Le Figaro Santé. Le quotidien révèle en effet que des chercheurs sont parvenus à transformer des cellules prélevées sur un donneur en cellules rétiniennes, pour soigner un patient atteint de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Cette intervention chirurgicale s’est déroulée dans les locaux du Centre de biologie du développement de l’institut Riken, au Japon, le 28 mars 2017, et selon les premières conclusions des médecins, cette transplantation s’est déroulée avec succès, bien que le patient qui avait accepté de se faire opérer ait été atteint d’une DMLA bien trop avancée pour espérer un quelconque changement.

15 % des plus de 80 ans présentent les symptômes d’une DMLA grave

Bien avant cette opération – et c’est là la réelle prouesse technique de cette opération -, les chercheurs sont parvenus à créer des cellules de l’épithélium pigmentaire rétinien (EPR) à partir de cellules souches, elles-mêmes créées depuis les cellules matures de la peau d’un donneur anonyme. Cette étude permet à la science de faire un pas de plus dans le domaine. Il y a trois ans, une précédente intervention avait en effet permis la réalisation d’une greffe identique sur une femme de 77 ans, également atteinte de DMLA, mais les cellules utilisées ne provenaient pas d’un donneur extérieur mais d’elle-même.

La prochaine étape de cette étude clinique devra désormais prouver que ces cellules transformées peuvent améliorer la vue des personnes atteintes de DMLA à un stade où des progrès peuvent être réalisés. La dégénérescence maculaire liée à l’âge est la principale cause de malvoyance chez l’adulte de plus de 50 ans et actuellement, selon les chiffres de l’Assurance maladie, environ 15 % de la population de plus de 80 ans présentent une DMLA grave.

 

Le végétarisme augmenterait le risque de développer des calculs biliaires

Les calculs biliaires sont fréquents à l’âge adulte, et encore plus chez les personnes âgées. Et selon une récente étude britannique, leur prévalence augmenterait encore davantage chez les végétariens.

Les végétariens ont un risque de développer des calculs biliaires plus élevé que la normale

Jusqu’ici, le végétarisme était reconnu pour son rôle protecteur contre les calculs biliaires. Mais une récente étude scientifique pourrait bien avoir contredit ce postulat scientifique. Selon des chercheurs de l’université d’Oxford, qui se sont intéressés au sujet, le végétarisme augmenterait, au contraire, le risque de développer des calculs biliaires, également appelés « lithiase biliaire ».

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs se sont penchés sur les cas de plus de 50 000 personnes qui ont été suivies médicalement pendant environ 14 ans. Tous présentaient des signes révélateurs de la présence de calculs biliaires, ce qui est relativement rare, puisque dans 80 % des cas, la lithiase biliaire est asymptomatique.

D’autres études scientifiques devront expliquer ce mystère

C’est en recoupant les données médicales relatives à l’ensemble des participants que les auteurs de cette étude ont réalisé que le végétarisme augmentait de 22 % le risque de développer des calculs biliaires. Cette plus forte prévalence chez les végétariens n’a toutefois pas été expliquée par les chercheurs, qui préconisent désormais que soient menées des études complémentaires pour éclairer ce mystère.

Les calculs biliaires se caractérisent par la présence de dépôts, des « concrétions », composés de bile, dans la vésicule biliaire. Leur taille varie et peut atteindre celle d’un petit caillou. Selon les chiffres de l’Assurance maladie, les calculs biliaires concerneraient 10 % à 15 % des adultes âgés de 20 à 60 ans. Leur fréquence augmente avec l’âge et atteint 60 % après 80 ans. Les femmes seraient en outre plus sujettes aux calculs biliaires que les hommes.

Aux États-Unis, des chercheurs parviennent à guérir des souris du sida

Aux États-Unis, des chercheurs parviennent à guérir des souris du sida

Le 5 mai 2017.

Le virus du sida est toujours l’un des principaux problèmes de santé publique dans le monde. Aux États-Unis, un nouveau procédé offre un espoir aux malades et des chercheurs ont annoncé avoir guéri des souris infectées.

Un nouvel outil pour éliminer le VIH de l’ADN

Dans le monde entier, la lutte contre le virus du sida fait chaque jour de nouveaux pas et les équipes de recherches sont confiantes dans l’avancée de leurs études. La dernière en date, menée dans un laboratoire de Philadelphie, aux États-Unis, suscite de nouveaux espoirs. Des scientifiques viennent en effet d’annoncer être parvenus à guérir des souris du sida.

Pour réussir cet exploit, dont les détails ont été publiés dans la revue Molecular Therapy, ces chercheurs ont utilisé une technique baptisée CRISPR, qui permet de découper des fragments d’ADN pour en modifier le contenu. Ils ont alors commencé par inoculer le virus du sida à des souris, avant d’utiliser cette méthode pour enlever les morceaux infectés de leur ADN, tout simplement.

36,7 millions de personnes sont aujourd’hui infectées par le sida dans le monde

Si ces résultats sont très encourageants, les auteurs de cette étude restent prudents quant à l’utilisation de ce procédé sur l’être humain, notamment parce que ces tests ont été réalisés sur des souris génétiquement modifiées, pour ne présenter qu’une seule copie du virus VIH tandis que chez l’homme, le virus est beaucoup plus éparpillé et donc plus difficile à cibler. Pour améliorer leur protocole et le rapprocher de la réalité, les chercheurs entameront donc prochainement une nouvelle étape de cette étude qu’ils mèneront sur des primates, dont l’organisme est plus proche de celui des humains.

Dans le monde, 36,7 millions de personnes vivent aujourd’hui avec le virus du sida. En France, selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), plus de 6 000 personnes découvrent chaque année leur séropositivité, nombre stable depuis 2007. Les personnes infectées par le virus dans les pays développés peuvent aujourd’hui compter sur une espérance de vie quasiment normale, grâce au déploiement de trithérapies antirétrovirales.

Sybille Latour

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Maigreur des mannequins : certificat médical et mention « photo retouchée » désormais obligatoires

Maigreur des mannequins : certificat médical et mention « photo retouchée » désormais obligatoires

Le 5 mai 2017.

La maigreur des mannequins est dans le viseur du gouvernement depuis de nombreuses années. La loi santé de 2016 s’est engagée à lutter contre ce fléau, qui pousse de nombreux jeunes à adopter des comportements alimentaires déséquilibrés. Désormais, les mannequins devront justifier d’un bon état de santé physique et leurs photos, si elles sont retouchées, devront en faire apparaître la mention.

Certificat médical obligatoire pour tous les mannequins

La France est bien décidée à lutter contre la maigreur excessive des mannequins. Dans un décret, publié le 4 mai 2017, le gouvernement a décidé de frapper fort pour ne pas encourager les jeunes à la maigreur et à l’anorexie. Désormais, les mannequins professionnels devront, afin d’exercer leur métier, fournir un certificat médical visant à prouver leur bon état de santé.

Toutes les photographies à usage commercial de ces mannequins devront en outre porter la mention « photographie retouchée » lorsque ce sera le cas. Dans ce décret, qui entrera officiellement en application le 1er octobre 2017, le ministère de la Santé précise que cette mention devra être « apposée de façon accessible, aisément lisible et clairement différenciée du message publicitaire ou promotionnel ».

Les troubles du comportement alimentaire touchent 600 000 personnes en France

Ces dispositions entrent dans le cadre de la loi Santé, qui a été votée en janvier 2016. Elle vise à accentuer la lutte contre les troubles du comportement alimentaire, qui font chaque année de nombreuses victimes en France.

Les troubles du comportement alimentaires touchent principalement les adolescentes et les jeunes femmes. Selon les chiffres de l’Assurance maladie, l’anorexie mentale toucherait jusqu’à 1,5 % des femmes, quand la boulimie affecterait environ la même proportion chez les 11-20 ans, qui représentent la population la plus concernée par cette maladie mentale. En tout, 600 000 jeunes seraient concernés par ce fléau, devenu la 2ème cause de mortalité chez les 15-24 ans.

Sybille Latour

En savoir plus sur les troubles de l’alimentation (anorexie, boulimie, hyperphagie)

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Une molécule pour apporter les bénéfices du sport aux personnes immobilisées

Une molécule pour apporter les bénéfices du sport aux personnes immobilisées

Le 4 mai 2017.

Une molécule miracle qui apporterait tous les bénéfices du sport aux personnes qui n’ont pas le loisir d’en pratiquer ? Le projet est actuellement à l’étude en Californie, et les premiers résultats sont encourageants.

Une molécule qui stimule l’endurance et brûle les graisses

Les autorités sanitaires sont unanimes : le sport est indispensable au maintien en bonne santé de notre organisme. Dans certains cas cependant, pratiquer une activité sportive est impossible et les personnes obèses, les handicapés ou les personnes âgées, ne peuvent pas forcément s’adonner à ces exercices importants pour leur bien-être. Ce dilemme vient peut-être de trouver une réponse scientifique grâce à une molécule expérimentale créée par des chercheurs du Salk Institute for Biological Studies de La Jolla, aux États-Unis.

Cette molécule, baptisée GW1516, apporterait à l’organisme les mêmes bénéfices que le sport : brûler les graisses et activer la production d’insuline de manière à mieux contrôler la glycémie. Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs viennent de mener une étude sur des souris qui ont été sédentarisées.

La molécule GW1516 bientôt testée sur les humains

Cette molécule leur a été administrée sous la forme d’une pilule et leur comportement a ensuite été observé et comparé à celui d’un groupe de souris témoins pendant deux mois. Conclusion au terme de cette phase d’observation : les souris du premier groupe ont pris moins de poids que les secondes et sont parvenues à mieux contrôler leur glycémie, alors que leur taux de graisses était brûlé plus rapidement sans que les sucres ne soient trop vite assimilés. Les souris du premier groupe ont également montré une plus grande endurance que les autres, d’environ 70 % selon les chercheurs.

Leurs premières observations, publiées dans la revue Cell, ont montré les effets positifs de cette molécule. Reste désormais à savoir si ces effets seront les mêmes sur les êtres humains. Un second volet de cette étude devra être ouvert pour apporter un éclairage sur la question.

Sybille Latour

Pour en savoir plus : Le sport, bon pour la santé !

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Le gouvernement reprend la lutte contre le moustique tigre

Le gouvernement reprend la lutte contre le moustique tigre

Le 3 mai 2017.

Le moustique tigre est de retour et pour répondre à cette menace potentielle, le gouvernement a relancé son plan annuel de lutte contre ce nuisible vecteurs de maladies très graves comme le virus Zika, la dengue ou encore le chikungunya.

Une application pour signaler la présence de moustiques tigres

À l’approche de l’été, le moustique tigre fait de nouveau parler de lui. C’est l’occasion pour le gouvernement de relancer son dispositif de lutte contre cet insecte, scientifiquement baptisé Aedes Albopictus. Ce plan, inauguré chaque année le 1er mai, durera jusqu’au 30 novembre prochain.

Divisé en plusieurs chapitres, le dispositif gouvernemental doit permettre une surveillance accrue des populations de moustiques sur le territoire. Les Français sont d’ailleurs mis à contribution dans le cadre de cette lutte et sont invités à signaler la présence de moustiques tigres sur le site Signalement-moustique.fr, ainsi que sur l’application pour smartphone dédiée.

Le sud de la France, zone de prédilection du moustique tigre

Un autre volet de cette lutte passe également par la surveillance des individus infectés par un moustique tigre. Ce dispositif consiste à signaler tous les cas suspects afin de mettre en place des mesures de démoustication autour du domicile de la personne concernée, « ainsi que le renforcement de la protection individuelle autour des cas recensés pour éviter la transmission de la maladie à d’autres personnes », indique le ministère de la Santé.

Cela fait maintenant de nombreuses années que ce moustique venu d’Asie s’est implanté en France métropolitaine et 30 départements, principalement du sud de la France, sont concernés par ce nuisible qui peut transmettre, dans certaines conditions, des maladies telles que la dengue, le chikungunya, le virus Zika ou encore la fièvre jaune. Depuis 2010, plusieurs cas de ces maladies ont d’ailleurs été relevés en France, dans les régions Paca et Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon.

Sybille Latour

À lire aussi : Les pires virus propagés par les moustiques

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Les blagues sexistes révèlent le manque de confiance en eux des hommes

Les blagues sexistes révèlent le manque de confiance en eux des hommes

Le 2 mai 2017.

L’humour machiste permettrait aux hommes qui n’ont pas confiance en eux de se cacher derrière le rempart de la masculinité. Une étude scientifique qui s’est intéressée au sujet vient de le prouver.

L’humour machiste permettrait aux hommes d’affirmer leur virilité

L’humour d’un homme révèlerait son degré d’estime de soi. C’est ce que suggèrent des scientifiques de la Western Carolina University, aux États-Unis, qui se sont intéressés aux blagues douteuses et répandues que sont celles qui concernent les femmes et les homosexuels.

Dans une enquête menée en ligne auprès de 387 hommes hétérosexuels, et révélée par le site Eurekalert, ces chercheurs ont tenté de déterminer le profil des hommes adeptes de ce type d’humour et sont parvenus à la conclusion selon laquelle les blagues machistes permettent aux hommes qui doutent de leur virilité de s’affirmer au sein de la communauté masculine.

L’humour est un bon révélateur de la conscience de soi

Pour établir cette conclusion, les participants ont été invités à répondre à des questions portant sur leur personnalité et sur leur faculté à discriminer, ou non, les femmes ou les homosexuels. Au cours de ce test, les hommes ont dû donner leur avis à plusieurs affirmations de type « les femmes cherchent à avoir plus de pouvoir en prenant le contrôle sur les hommes ».

En recoupant ces données, les auteurs de cette publication ont révélé que l’humour sexiste était un bon révélateur de la conscience de soi et de la confiance en eux des hommes. Pour Emma O’Connor, principale auteure de cette étude, « les hommes qui n’ont pas confiance en leur propre masculinité s’amuse de l’humour sexiste et homophobe parce qu’ils pensent que cela renvoie une image plus virile d’eux », peut-on lire sur le site Eurekalert.

Sybille Latour

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Le vélo diminue le risque de mourir prématurément

Le vélo diminue le risque de mourir prématurément

Le 28 avril 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Glasgow, en Écosse, se rendre au travail en vélo permettrait de réduire significativement le risque de développer un cancer ou une maladie cardiovasculaire.

Réduire de 41 % le risque de mourir prématurément

Nous avons toutes les raisons de croire qu’une activité physique régulière est indispensable pour rester en bonne santé. Une certitude renforcée par une étude menée par des chercheurs écossais et publiée dans le British Medical Journal. Selon ces travaux, faire du vélo quotidiennement permettrait de diminuer significativement le risque de mourir prématurément.

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs ont suivi pendant près de 5 ans 250 000 personnes. Ils ont noté leur âge, leur sexe, leur indice de masse corporelle (IMC), leur consommation de tabac et d’alcool, leurs régimes alimentaires mais aussi et surtout le moyen de transport qu’ils utilisaient pour se rendre sur leur lieu de travail. Ils ont ainsi pu constater que le vélo permettait de réduire de 41 % le risque de mourir prématurément.

Le vélo plus efficace que la marche à pied

Plus précisément, les personnes qui se rendaient au travail en vélo réduisaient leurs risques de cancer de 45 % et leurs risques de troubles cardiovasculaires de 46 %. Forts de ce constat, les auteurs de cette étude encouragent les villes à aménager des pistes cyclables. Tout ce qui pourrait encourager à faire du vélo pourrait donc être considéré comme une opportunité majeure pour l’amélioration de la santé publique.

Autre information importante de l’étude : la marche est moins efficace que le vélo, puisqu’elle diminue seulement de 27 % les risques de maladie cardiovasculaire. « Marcher tous les jours est associé à une diminution des risques de maladies cardiaques, mais contrairement au vélo, nous n’avons remarqué aucune baisse significative des risques de cancers ou de décès », ont noté les auteurs de l’étude.

Marine Rondot

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Les personnalités « as if » : ces gens qui font peur à être trop normaux

Les personnalités « as if » : ces gens qui font peur à être trop normaux

Le 1er mai 2017.

Les personnalités « as if » pourraient passer inaperçues. Les individus présentant ce trouble ont en effet un profil, en apparence, tout à fait normal. Mais c’est justement parce qu’elles le sont trop qu’elles en deviennent inquiétantes.

Des personnes « hypernormales » et donc totalement anormales

Vous reconnaîtrez peut-être ce profil parmi vos proches ou vos connaissances. Ces personnes qui donnent l’impression que tout va toujours bien, que les problèmes, lorsqu’elles en ont, glissent sur elles. D’une apparence totalement normale, elles font souvent envie à ceux à qui la vie sourit tout aussi normalement, c’est-à-dire pas tous les jours ! Et pourtant, derrière cette façade aimable, peut se cacher de nombreuses blessures que Le Figaro a récemment abordées dans une enquête réalisée sur le sujet.

Dans cet article, Le Figaro parle du syndrome du « tout va très bien ». Mais scientifiquement, ces personnalités ont un nom qui a été défini dans les années 1940 par la psychanalyste Helene Deutsch sous le terme « as if », (« comme si »).  Selon la chercheuse, cette forme de personnalité qualifiée de « pathologique », laisse apparaître une normalité de façade, « voire une hypernormalité, contrastant avec une certaine pauvreté de la vie émotionnelle et avec des défenses dominées par l’intellectualisation ».

Une carence affective durant l’enfance à l’origine de ce trouble de la personnalité

Que se cache-t-il alors réellement derrière ces personnalités trop souriantes ? Le Figaro cite le psychiatre et psychologue Serban Ionescu qui, dans son ouvrage Résiliences, ressemblances dans la diversité, parle d’une attitude qui ne serait autre que celle de la défense. « Afin de rétablir son bon fonctionnement et son équilibre psychique, la personne remanie la réalité, à la fois autour d’elle et en elle », explique-t-il. « Elle peut aller jusqu’à déformer un diagnostic médical qu’on vient de lui donner, par exemple, et avoir des hallucinations auditives lui faisant confondre un terme avec un autre tout simplement parce qu’elle ne peut l’entendre », peut-on encore lire sur le site du quotidien.

Pour les nombreux chercheurs qui se sont penchés sur le sujet, ce type de comportement, qualifié de « prépsychotique », trouve son origine dans une carence affective subie pendant l’enfance et peut être considéré comme dangereux. Le manque profond d’affect de ces personnalités peut en effet faire le lit d’un caractère sociopathe ou psychopathe.

Sybille Latour

À lire aussi : Le trouble de la personnalité limite (borderline)

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Grippe : les bienfaits du mucus de grenouille

Grippe : les bienfaits du mucus de grenouille

Le 1er mai 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’école de médecine de l’Université Emory, en Géorgie, aux États-Unis, la peau de grenouille pourrait servir de base pour la mise au point d’un traitement efficace contre la grippe.

Un mucus capable de combattre le virus grippal H1

Une substance que l’on trouve dans le mucus de la peau sécrété par les grenouilles du sud de l’Inde pourrait venir à bout du virus grippal H1. C’est en tout cas ce que révèlent des chercheurs américains dans une étude publiée dans la revue médicale Immunity. Selon ces travaux, la peau des grenouilles est en effet recouverte d’un mucus qui la protège des agressions extérieures et notamment des bactéries.

Cette protection est rendue possible grâce à la présence d’un certain nombre d’agents, dont 4 peptides capables de neutraliser les souches H1 de la grippe, chez des souris. En revanche, sur ces 4 peptides, seul un n’est pas toxique pour l’homme. Cet agent, baptisé urumine, a été mis en contact avec différentes variantes de la grippe saisonnière, et il s’est montré efficace contre une grande partie d’entre elles.

Une base intéressante en vue de futurs traitements

« Nos travaux suggèrent que les peptides représentent une base en vue de nouveaux médicaments antiviraux », s’est félicité Joshy Jacob, professeur agrégé de microbiologie et d’immunologie, qui a dirigé cette étude. Selon lui, ces agents pourraient être plus efficaces que les vaccins, qui ne sont pas toujours disponibles, notamment quand on a affaire à une nouvelle souche pandémique.

Les recherches se poursuivent pour travailler à la confection d’éventuels traitements tolérables pour l’être humain, mais aussi pour savoir si d’autres peptides provenant des muqueuses de grenouilles pourraient être efficaces contre les virus de la dengue, le VIH, Ebola ou encore Zika. En effet, l’urumine n’a eu aucun effet contre ces autres virus humains.

Marine Rondot

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