Archives de catégorie : DOSSIERS

Porter des caleçons est bénéfique pour les spermatozoïdes

Le13 août 2018.

Selon une étude récente, les hommes qui portent des caleçons sont plus fertiles que ceux qui se vêtissent de boxers ou de slips. 

Les caleçons favorisent la concentration de spermatozoïdes

La revue Human Reproduction a publié les résultats d’une expérience réalisée sur 656 hommes âgés de 18 à 56 ans et rencontrant des soucis de fertilité. Les sujets de cette expérience ont dû successivement porter des caleçons en forme de parachute, des boxers et des slips afin de mesurer l’influence de la forme du sous-vêtement sur la fertilité d’un homme

Bilan : les hommes qui portaient des caleçons en forme de parachute avaient une concentration en spermatozoïdes plus élevée que ceux qui s’étaient revêtus de boxers ou de slips. Par ailleurs, les hommes qui portaient des sous-vêtements serrés présentaient une concentration de follicules plus importante dans leurs testicules. 

Portez des caleçons pour augmenter votre fertilité

Pour rappel, les follicules sont une hormone qui stimule la production de spermatozoïdes chez les hommes. Les chercheurs ayant réalisé cette expérience en ont donc déduit que les hommes qui portaient des sous-vêtements serrés avaient plus de follicules car leur corps cherchait à compenser la perte de spermatozoïdes engendrée par le fait que leur appareil génital soit comprimé. 

Sachant que la concentration en spermatozoïdes d’un homme qui porte des caleçons est jusqu’à 25% supérieure selon cette étude, vous pourriez être tenté par l’idée de cesser de porter des boxers ou des slips. Néanmoins, les scientifiques rappellent qu’« il ne sera peut-être pas possible de généraliser » ces conclusions aux hommes qui n’ont jamais connu de soucis d’infertilité.

Flore Desbois 

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Faire le ménage aide à lutter contre la dépression

Faire le ménage aide à lutter contre la dépression

Le 10 août 2018

D’après une étude réalisée entre 2011 et 2015 sur 1,2 million d’Américains, l’exercice physique permet de lutter efficacement contre la dépression.

Pratiquer une activité sportive est essentiel pour la santé mentale

Danse, course à pied, football, tennis, basket, rugby, arts martiaux, ping-pong… Toutes les activités physiques sont bonnes pourvues qu’elles soient adaptées à votre santé. Par ailleurs, elles sont essentielles. Une personne qui ne se dépense pas est plus facilement déprimée qu’un individu qui pratique une activité sportive régulière quelle qu’elle soit. 

Faire du sport est si important, que même faire son ménage, pourrait aider à améliorer la santé mentale d’un individu qui ne pratiquerait aucune activité sportive selon une étude réalisée entre 2011 et 2015 sur 1,2 million d’Américains. D’après les résultats de l’expérience : « Les personnes qui ont une activité physique font état d’1,5 jour de moins de mauvaise santé mentale par mois par rapport à ceux qui n’ont pas d’activité ». Autrement dit, faire du sport est indispensable pour conserver un bon moral.

Ne pas pratiquer de sport pourrait favoriser la dépression

D’après les chercheurs ayant effectué cette étude, il faut pratiquer 45 minutes de sport par jour au minimum trois fois par semaine pour posséder un corps et un esprit en bonne forme. Une constatation qui n’est pas surprenante, car il est communément admis que le sport permet de secréter des endorphines, les hormones liées à la sphère cérébrale du plaisir, qui aident à se sentir heureux. 

Le chercheur de l’université américaine de Yale  ayant dirigé cette enquête, Adam Chekroud, a par ailleurs souligné que la relation d’une personne à l’activité physique peut avoir des conséquences à double tranchant. Il explique ainsi que la relation entre l’activité physique et la réduction de la dépression « pourrait aller des les deux sens : l’inactivité pourrait être un symptôme et un facteur de mauvaise santé mentale, et l’activité pourrait être un signe de résilience ou y contribuer ». 

 

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Tout ce qu'il faut savoir sur la noyade retardée

Tout ce qu'il faut savoir sur la noyade retardée

Le 9 août 2018

La noyade sèche ou retardée est rare et méconnue. Néanmoins, les enfants y sont particulièrement sensibles. Il est important de s’informer de ses symptômes.

La noyade retardée peut être sèche ou humide

La noyade est la première cause de mortalité chez les mineurs de moins de 15 ans. Si les précautions à prendre en cas de noyade classique sont généralement connues, les symptômes de la noyade retardée le sont moins. Pourtant, il est primordial de savoir les reconnaître pour ne pas réagir trop tard. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la noyade retardée « comme la mort par suffocation suite à une immersion de l’eau ».

L’OMS distingue deux types de noyade retardée : la noyade sèche et la noyade humide. La noyade humide est provoquée par une infiltration d’eau dans le système respiratoire qui n’a pas été évacuée après avoir bu la tasse ou inhalé de l’eau. La noyade sèche prend le forme de spasmes durant lesquels le système respiratoire se ferme en raison de la présence de l’eau.

La noyade retardée nécessite une intervention d’urgence

Alors que la noyade à la suite d’une baignade est évidente et donc traitée immédiatement, la noyade sèche est moins facilement décelable. Elle nécessite néanmoins une intervention d’urgence, ce qui implique d’être capable d’en reconnaître les symptômes avant qu’il ne soit trop tard pour agir et sauver la vie de la victime de la noyade retardée. 

La noyade sèche prend l’apparence d’une crise d’asthme. Généralement, la personne qui est en train de se noyer hors de l’eau tousse beaucoup et peine à respirer après sa baignade. Il est aussi possible qu’elle ait de la fièvre, des maux de ventre ou qu’elle somnole plus que d’ordinaire. Si vous détectez ces symptômes chez un proche après une journée à proximié d’une étendue d’eau, rendez-vous rapidement aux urgences et n’attendez pas une minute avant de signaler votre présence à un médecin pour lui expliquer la situation. 

Flore Desbois

Lire aussi : La noyade : comment l’éviter ?

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Noyades : le bilan est particulièrement lourd pour l’été 2018

Noyades : le bilan est particulièrement lourd pour l’été 2018

Le 8 août 2018.

251 personnes ont perdu la vie suite à une noyade entre le 1er juin et le 26 juillet 2018 en France, selon un rapport de Santé publique France. En cette première partie de la saison estivale, un quart des noyades s’est soldé par un décès.

Noyades : les enfants et les personnes âgées sont particulièrement concernées

1 139 : c’est le nombre de noyades recensées entre le 1er juin et le 26 juillet 2018 en France. De ces noyades, 568 étaient accidentelles (dont 126 se sont terminées par un décès), 64 étaient intentionnelles (suicide, tentative de suicide, agression), dont 31 se sont terminées par un décès. S’y ajoutent 507 noyades dont l’origine n’a pas été déterminée à ce jour, et qui ont entraîné 94 décès. Au total, 251 décès sont donc attribuables aux noyages sur ces 56 jours de surveillance.

Sur les 568 noyades accidentelles enregistrées, 209 (37%) ont eu lieu en mer, 164 (29%) en piscine tous types confondus, 77 (13%) en cours d’eau, 75 (13%) en plan d’eau et 22 (4%) dans d’autres lieux (baignoires, bassins…). À noter la proportion particulièrement élevée de noyades d’enfants de moins de 6 ans (143 cas) et de personnes âgées de plus de 65 ans (97 cas).

Statistiquement, on se noie davantage en piscine qu’en mer

Parmi les 164 noyades en piscine, 103 (63%) ont eu lieu dans une piscine privée familiale, dont 79 (77%) concernaient des enfants de moins de 6 ans. Parmi ces 79 cas, on dénombre 9 décès. La plupart des accidents impliquant des enfants est due à un manque de surveillance, à un défaut du dispositif de sécurité ou encore à une chute, déclare l’agence sanitaire. 

Parmi les 191 noyades en mer, 71 cas (37%) concernaient des personnes de 65 ans ou plus, et 34 (18%) concernaient des personnes âgées de 45 à 64 ans. Enfin, les régions où le nombre de noyades recensé a été le plus élevé sont l’Occitanie (114), Provence-Alpes-Côte d’Azur (93) et la Nouvelle-Aquitaine (66).

Anton Kunin

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Nés avec une maladie génétique, ils ne peuvent être sauvés que par un traitement expérimental

Nés avec une maladie génétique, ils ne peuvent être sauvés que par un traitement expérimental

Le 7 août 2018.

Hugo (34 mois) et Emma (9 mois) souffrent tous les deux de Sanfilippo type B, une maladie génétique rare. Leurs parents portent tous leurs espoirs sur un traitement expérimental, mais pour mener à bien leur projet, ils doivent d’abord collecter 4 millions d’euros.

La maladie Sanfilippo, un trouble du métabolisme aux conséquences mortelles

Il existe des maladies génétiques pour lesquelles la science n’a pas encore trouvé de traitement. Et pourtant, à travers le monde, des personnes souffrent de ces maladies, qui limitent fortement leur pronostic vital. C’est notamment le cas de deux jeunes Français, Hugo (34 mois) et Emma (9 mois), chez qui les médecins ont diagnostiqué la maladie Sanfilippo type B.

 

La maladie Sanfilippo se manifeste par un trouble du métabolisme qui fait que des substances nocives ne sont pas correctement évacuées. De ce fait, elles s’accumulent dans le cerveau, provoquant des retards de développement (retard du langage, troubles cognitifs). S’en suit une phase d’hyperactivité, puis une phase de déclin physique et cognitif, se terminant par un décès prématuré entre l’âge de 10 et 15 ans.

L’essai clinique coûte 4 millions d’euros

La maladie Sanfilippo touche 1 enfant sur 70 000. Cette maladie a 1 chance sur 4 de s’installer lorsque l’ADN des deux parents manque d’une enzyme particulière. Aucun traitement n’existe actuellement, à part un expérimental consistant en une double injection intraveineuse et directement dans le cerveau de gènes modifiés génétiquement et sains.

 

Le faible âge d’Emma et Hugo permet de les inclure dans cet essai clinique. Afin de le payer, les parents se sont lancés dans une collecte en ligne : à ce jour, 80 500 euros ont été collectés par l’association VML (Vaincre les Maladies Lysosomales), qui aide la famille à mettre ne place le traitement expérimental.

 

Anton Kunin

 

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Consommer de l’aloe vera n’est pas sans danger

Consommer de l’aloe vera n’est pas sans danger

Le 6 août 2018.

Les feuilles fraîches d’aloe vera, dont la consommation est actuellement à la mode, peuvent vous faire plus de mal que de bien, met en garde la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Aloe vera : séparez bien les parties non consommables

Les vertus médicinales et cosmétiques de l’aloe vera font un tabac sur Internet. Crèmes, pommades et autres préparations à base de cette plante existent. Mais dans le commerce vous pouvez aussi trouver ses feuilles fraîches, que vous cuisinez vous-même chez vous. C’est ce dernier cas qui inquiète les autorités françaises, car la dangerosité ou non de ces feuilles dépend de la façon dont elles seront préparées par le client.

 

Dans une feuille d’aloe vera coupée dans le sens de la largeur, seul le gel se trouvant au centre de la feuille est consommable, après cuisson. Ce gel est entouré de toutes parts par une fine couche de latex, un liquide jaune qui, lui, est hautement dangereux. Lorsque les feuilles sont vendues entières, il revient donc au client de bien séparer le gel, seule partie consommable de cette plante.

L’aloe vera comporte de multiples dangers

Diverses études sur les propriétés de l’aloe vera ont été menées par le passé. Les chercheurs rappellent que cette plante peut provoquer des crampes au niveau de l’estomac, voire la diarrhée et la constipation. Par ailleurs, l’aloe vera peut perturber l’équilibre électrolytique et le fonctionnement du foie. Elle peut aussi provoquer l’arythmie. Dans un avis publié en janvier 2018, l’Agence européenne de sécurité des aliments (AESA) indique que les composés du latex de l’aloe vera sont susceptibles d’endommager l’ADN et d’être cancérogènes.

 

La DGCCRF recommande donc de faire preuve de prudence si vous choisissez d’acheter les feuilles fraîches de cette plante, et déconseille leur consommation aux enfants, femmes enceintes et allaitantes et aux personnes fragiles.

Anton Kunin

À lire aussi : Comment réaliser un soin apaisant à l’aloe vera ?

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Valsartan : des comprimés dangereux retirés des pharmacies

Valsartan : des comprimés dangereux retirés des pharmacies

Le 3 août 2018.

Les médicaments à base de valsartan fabriqués par le laboratoire chinois Zhejiang Huahai Pharmaceuticals se sont révélés cancérogènes. L’Agence européenne des médicaments vient d’interdire leur commercialisation.

Valsartan chinois : un risque faible mais non moins réel

Si vous prenez un médicament contenant du valsartan comme substance active, et que celui-ci a été fabriqué par Zhejiang Huahai Pharmaceuticals, vous devez rapporter votre boîte de médicament en pharmacie. Telle est la consigne de l’Agence européenne des médicaments (EMA). La raison ? Ces comprimés mal conçus pourraient être cancérigènes.

 

Mais ne paniquons pas : le risque que quelqu’un tombe réellement malade après avoir pris ces médicaments est, somme toute, relatif. L’EMA estime que sur 5.000 patients prenant ces comprimés quotidiennement pendant sept ans minimum, un patient supplémentaire pourrait développer un cancer à cause de la prise de ces comprimés.

Valsartan : des alternatives existent

Si le valsartan vous a été prescrit, n’arrêtez surtout pas votre traitement : Zhejiang Huahai Pharmaceuticals n’est pas le seul laboratoire fabriquant des comprimés à base de valsartan. Le pharmacien vous indiquera et vous dispensera sûrement un médicament équivalent, fabriqué par un autre laboratoire.

 

Le valsartan est indiqué aux patients souffrant de troubles de la circulation sanguine (hypertension artérielle, insuffisance cardiaque, crise cardiaque survenue récemment…). Il est donc déconseillé d’arrêter totalement la prise de valsartan.

Anton Kunin

À lire aussi : Alcool et cancer : y a-t-il une quantité sécuritaire?

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Gare à l'allergie au soleil

Gare à l'allergie au soleil

Jeudi 2 août 2018.

La sensibilité et l’allergie au soleil sont deux affections cutanées différentes. L’allergie au soleil, plus fréquente qu’il n’y paraît, toucherait 10 à 15% de la population mondiale. 

L’allergie au soleil existe réellement

L’allergie au soleil, de son nom médical lucite, existe réellement. D’après une récente étude réalisée par le site She Knows, 10 à 15% de la population mondiale serait même touchée par cette maladie. Il ne faut d’ailleurs pas la confondre avec la sensibilité au soleil, qui se caractérise par une peau fragile qui marque rapidement en cas de forte exposition aux rayons ultra-violets (UV). Autrement dit, la sensiblité au soleil concerne principalement des personnes à la peau claire, qui deviennent rouge écrevisse après quelques heures d’exposition au soleil et ce, malgré une protection solaire. 

L’allergie au soleil, également dénommée « éruption lumineuse polymorphe ou photosensibilité  », est provoquée par un processus génétique ou médicamenteux. L’Organisation mondiale de la santé explique que lorsqu’elles sont exposées au soleil, les cellules cutanées se modifient. L’allergie au soleil apparaît lorsque le système immunitaire d’une personne ne reconnaît pas ces modifications. En rejetant ces cellules cutanées modifiées, le système immunitaire donc provoque la maladie. 

L’allergie au soleil n’est pas permanente 

Si vous avez développé une allergie au soleil à la suite d’une prise médicamenteuse régulière, vous serez sûrement soulagé d’apprendre que cette affection est le plus souvent éphémère. Il arrive fréquemment qu’une allergie au soleil apparaisse soudainement avant de disparaître après une ou deux années. Dans tous les cas, si vous en constatez des symptômes sur votre corps ou sur celui d’un proche, n’hésitez pas à consulter un médecin. 

Plusieurs mesures préventives permettent également d’éviter de contracter une allergie au soleil voire d’en limiter les effets. Quelle que soit la couleur de votre peau, même pour les plus brunes, pensez à vous protéger avec de la crème solaire durant la période estivale. Vous pouvez également éviter de vous exposer aux heures les plus chaudes de la journée, soit généralement entre 11h30 et 15h30. Sachez enfin que plusieurs médicaments interdisent de s’exposer au soleil lors du traitement. Lire les précautions d’utilisation de ces produits pourrait donc aussi aider. 

Flore Desbois

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Un virus pourrait tuer 10% de la population mondiale

Un virus pourrait tuer 10% de la population mondiale

Mercredi 1er août 2018. 

Des chercheurs de l’université américaine de Johns-Hopkins ont simulé une attaque virale à échelle internationale, afin de mesurer la réaction des politiques en situation sanitaire critique. Dans cette expérience, les dirigeants ne parviennent pas à solutionner la crise sanitaire et 10% de la population mondiale est décimée. 

Une expérience hypothétique pour anticiper une réalité possible 

Même si ce scénario semble tiré tout droit d’un roman de science-fiction, des chercheurs de l’université de Johns-Hopkins aux États-Unis, ont mené une expérience au cours de laquelle ils ont étudié les répercussions d’une attaque virale à échelle mondiale. Le but de ce travail, hypothétique et réalisé dans un laboratoire, était de jauger les réactions des dirigeants politiques internationaux face à une crise sanitaire d’ampleur inédite. 

D’après les résultats de cette expérience, si la Terre devait être la cible d’une attaque virale à propagation mondiale, les dirigeants politiques seraient dans l’incapacité de faire face au problème. Aucun vaccin ne serait trouvé durant la dispersion de l’infection, et cette dernière parviendrait à faire 900 millions de morts. Autrement dit, si un virus à usage guerrier était aujourd’hui répandu sur la la Terre, 10% de la population mondiale serait décimée, estiment les chercheurs américains.

Les dirigeants politiques ne pourraient pas gérer une attaque virale d’ampleur internationale

Les chercheurs étayent cette conclusion en avançant qu’il n’existe pour l’instant aucun système capable de réagir à une crise de cette acabit. En réalisant cette expérience sur une hypothétique épidémie virale, ils ont appris que « même des responsables politiques avec de l’expérience et des connaissances, qui ont vécu différentes crises, auraient des difficultés à gérer une situation comme celle-ci ». 

Les critères du virus que ces scientifiques avaient inventé pour réaliser cette hypothèse étaient les suivants : son germe se propagerait de l’Allemagne au Venezuela et ferait environ 50 morts par mois pour 400 malades ; il provoquerait des encéphalites, plongeant ses victimes dans un coma profond, potentiellement mortel ; les premiers signes permettant de caractériser la contagion seraient la fièvre, une violente toux et des propos confus. 

Flore Desbois

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Dormir avec un ventilateur allumé est déconseillé

Dormir avec un ventilateur allumé est déconseillé

Le 31 juillet 2018.

En période de fortes chaleurs, nombreux sont ceux qui dorment avec un ventilateur allumé dans la pièce afin de la rafraîchir. D’après certains spécialistes du sommeil, ça ne serait pas une bonne idée. 

Les ventilateurs soulèvent les pollens et la poussière

Dormir avec un ventilateur allumé afin de rafraîchir la pièce peut aider à trouver le sommeil plus rapidement mais ce ne serait pas une bonne idée, selon certains spécialistes. En faisant circuler l’air dans la pièce, les ventilateurs soulèvent également les pollens et la poussière. Ils dispersent aussi les germes présents dans votre chambre. Leur utilisation ne serait donc pas recommandée dans les lieux où dorment les personnes sensibles comme les nourrissons ou les personnes âgées. 

Par ailleurs, dormir avec un ventilateur allumé pourrait affecter vos sinus nasaux en les asséchant et provoquer des sinusites voire des allergies, pour ceux qui sont sensibles aux pollens et aux acariens. Le risque serait donc de se réveiller le matin avec des maux de tête et le nez bouché car le corps produit automatiquement davantage de muscus quand les narines sont asséchées. 

Les ventilateurs créent des courants d’air 

Lorsque vous dormez avec un ventilateur allumé dans votre chambre, il vous est plus aisé de sombrer dans les bras de Morphée grâce au courant d’air obtenu. Néanmoins, ce courant d’air passe également plusieurs fois au même endroit de votre corps durant la nuit. Il est donc fort probable que vous vous réveilliez avec des crampes ou pire, un torticolis, si le ventilateur soufflait dans votre cou. Dormir les fenêtres ouvertes peut donc être préférable à l’usage d’un ventilateur la nuit. 

Si vous désirez tout de même dormir avec un ventaliteur car la chaleur est insupportable, sachez qu’il existe des petites astuces pour éviter ces désagréments. Évitez de l’allumer à sa puissance maximale et positionnez-le dans un coin de la pièce éloigné de votre lit afin qu’il puisse la rafraîchir sans vous provoquer de crampes. Vous pouvez également poser un verre d’eau plein sur votre table de chevet et boire quand vous vous réveillerez la nuit. Humidifier votre corps régulièrement lui évitera en effet d’avoir à produire du mucus supplémentaire, vous ne devriez donc pas avoir le nez bouché en vous réveillant. 

Flore Desbois

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