Archives de catégorie : DOSSIERS

Danger : les amandes d'abricots contiennent du cyanure

Danger : les amandes d'abricots contiennent du cyanure

Le 30 juillet 2018

Les amandes d’abricots auraient des propriétés curatives. Toutefois, il est déconseillé d’en consommer de grande quantié en une seule prise car elles contiennent du cyanure. Inoffensives consommées en petites quantités, elles peuvent donc devenir nocives en cas d’abus. 

Il ne faut pas manger plus de trois amandes d’abricots par jour 

Entre 2012 et 2017, soit seulement 5 ans, 154 intoxications dues au cyanure contenu dans les amandes d’abricots ont été recensées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Les amandes d’abricots, qui se trouvent à l’intérieur du noyau du fruit, sont réputées pour disposer de nombreuses vertues. Il leur est notamment attribué des qualités permettant de lutter contre le cancer. Pour les amateurs de confitures, il s’agit souvent d’un fait bien connu. 

Résultat : il est désormais tendance de consommer des amandes d’abricots considérées comme un remède naturel. L’Anses alerte pourtant sur leur composition : elles contiennent du cyanure. En consommer en grandes quantités peut donc s’avérer dangereux pour la santé, alors même que leur « prétendues propriétés anti-cancer » n’ont jamais été prouvées, souligne l’institution. En revanche, la femme d’une cinquantaine d’années qui a été hospitalisée en hypotension après avoir consommé 50 amandes d’abricots en une journée, elle, est bien réelle. 

Les amandes d’abricots peuvent provoquer des gênes respiratoires

Si l’Anses ne déconseille pas la consommation d’amandes d’abricots comme un « agrément alimentaire », elle rappelle aux consommateurs qu’il est important d’en consommer raisonnablement. Autrement dit, il est primordial de ne pas en manger plus de trois par jours si vous êtes un adulte. Chez l’enfant il n’est pas recommandé de consommer des amandes d’abricots, et le cas échéant, il faut qu’ils se limitent à une demi-amande d’abricot par jour. 

Dans son communiqué pour rappeler les dangers concernant la consommation d’amande d’abricots, l’Anses révèle que cet aliment « suscite un engouement que l’on mesure sur internet où des sites encouragent leur consommation en grande quantité, pouvant aller de dix amandes par jour en prévention à soixantes amandes pour les personnes atteintes d’un cancer ». Consommer de grandes quantités d’amandes d’abricots peut provoquer des sensations de malaise, des troubles digestifs, des vertiges, de la gêne respiratoire, des palpitations ou encore des maux de tête. 

Flore Desbois

Lire aussi notre fiche : Abricot

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Ce pain brioché est remboursé par la Sécurité sociale

Ce pain brioché est remboursé par la Sécurité sociale

Le 27 juillet 2018.

C’est un petit pain aux vertus étonnantes. Très riche et protéiné, il aiderait à lutter contre la dénutrition. Bonne nouvelle, il sera remboursé par l’Assurance maladie.

Un petit pain pas comme les autres

Ce pain brioché baptisé G-nutrition n’est pas un pain ordinaire tout simplement car sa composition va bien au-delà de la simple farine de blé. Il a été développé en Côte d’Or grâce à un partenariat entre le laboratoire Cérélab, le CHU de Dijon, l’Inra, Dijon Céréales, le Centre des Sciences, du Goût et de l’Alimentation et les entreprises Eurogerm et Welience.

La bonne nouvelle, c’est que la Sécurité sociale a annoncé son remboursement jusqu’au mois de juillet 2023. Ce petit pain est en effet considéré comme un aliment médicament, un « alicament », idéal pour les personnes touchées par la dénutrition, à savoir les personnes âgées ou celles frappées par une maladie (cancer, VIH) ou une fonte musculaire. 

Combler les manques de la personne dénutrie

Qu’est-ce que ce petit pain contient de si particulier ? C’est surtout l’ensemble de sa composition qui le place comme un véritable complément alimentaire pour les personnes dénutries : on compte 3,01 kilocalories pour un gramme, soit un peu plus de 300 kcal/100g, et 20,6g de protéines/100g. Sachez également que chaque portion de 65 grammes contient calcium, sélénium, vitamines B12, B6 et B9. 

La dénutrition et les carences touchent un très grand nombre de personnes âgées qui mangent souvent de moins bon appétit, de manière moins équilibrée. C’est ce constant qui a poussé la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, à prendre un arrêté, le 9 juillet 2018, afin de contribuer à la lutte contre le vieillissement. 

Maylis Choné

À lire aussi : Dénutrition, deux millions de personnes touchées en France

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Onze bébés meurent au cours d’une étude sur le Viagra

Onze bébés meurent au cours d’une étude sur le Viagra

Le 26 juillet 2018.

Des chercheurs du centre hospitalier universitaire d’Amsterdam, en collaboration avec des médecins de 10 hôpitaux des Pays-Bas, travaillaient sur un projet depuis 2015. Une expérimentation qui s’est très mal terminée.

Le Viagra peut-il stimuler la croissance des fœtus ?

Administrer aux femmes enceintes du Viagra pour stimuler la croissance du fœtus, telle était l’idée de départ de chercheurs néerlandais qui ont lancé une étude approfondie sur le sujet. Étude qui a dû prendre fin après le décès de onze bébés. Mais que s’est-il réellement passé ? Pour rappel, le Viagra favorise la dilatation des vaisseaux sanguins. Il est connu pour ses effets dans la lutte contre les troubles de l’érection.

Selon eux, ce médicament pouvait favoriser l’afflux sanguin dans le placenta et résoudre ainsi les problèmes de développement du fœtus. Pour confirmer cette intuition, les chercheurs ont prescrit du Viagra à une centaine de femmes enceintes de bébés qui ne grandissaient pas normalement. Au cours de l’expérimentation, dix-neuf nouveaux-nés sont morts, dont onze à cause d’une hypertension pulmonaire. Or, il se pourrait que cette hypertension ait un lien direct avec le médicament.

Aucun traitement n’existe contre ce problème de croissance

Les auteurs de cette étude ont tenu cependant à expliquer que les nourrissons qui ont ce genre de problèmes de croissance in utero, avaient déjà peu de chances de survivre et qu’aucun traitement n’existe actuellement pour les sauver. Cependant, face au nombre de décès, ils ont préféré stopper l’expérimentation. Six autres bébés sont nés prématurés avec des problèmes pulmonaires, mais ils ont survécu.

Les chercheurs supposent que ce problème pulmonaire est lié au Viagra car les femmes enceintes, suivies sur la même période mais qui pour leur part, avaient pris un placebo, n’ont pas perdu leur bébé pour les mêmes raisons. Dans le groupe placebo, neuf enfants sont morts mais aucun n’a contracté de complications pulmonaires. « La dernière chose que nous voulons est de nuire aux patients », a déclaré Wessel Ganzevoort, le gynécologue qui a dirigé l’étude. Reste que l’expérimentation ne sera pas reconduite. 

Marine Rondot

À lire aussi : Enceinte, quelle alimentation pour le futur bébé ?

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Varicelle : le grand retour de l’épidémie dans sept régions

Varicelle : le grand retour de l’épidémie dans sept régions

Le 25 juillet 2018.

La varicelle gagne du terrain dans de nombreux territoires. Comment se protéger et quels réflexes adopter si un enfant est touché ?  

Les Pays de la Loire très fortement touchés

Le réseau Sentinelles, l’organisme chargé de la veille des maladies infectieuses en France, vient de mettre en garde les parents contre l’avancée de l’épidémie de varicelle en France. Le virus aurait en effet fortement progressé dans les départements de la région Grand-Est, notamment dans le Haut-Rhin, le Bas-Rhin, la Moselle, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, les Ardennes, la Marne et une partie des Vosges.

Selon son dernier bulletin, dans ces départements on compte près de 40 cas pour 100.000 habitants. Mais la région Grand-Est n’est pas la seule à être touchée par cette maladie qui touche en grande majorité les enfants de moins de 10 ans. « Une activité forte » a en effet été identifiée en Pays de la Loire (75 cas pour 100.000 habitants). Dans les régions Hauts-de-France, Centre-Val de Loire et Bourgogne-Franche-Comté, l’épidémie est « modérée ».

Que faire en cas de varicelle ?

La varicelle se manifeste par une apparition de fièvre accompagnée d’une poussée de petits boutons rouges sur le ventre, sur le visage, puis sur tout le corps. Ces lésions cutanées provoquent des démangeaisons. Mais il faut empêcher l’enfant de se gratter pour éviter de causer des cicatrices. En temps normal, la varicelle disparaît au bout de 15 jours. Chaque année, près de 700.000 cas de varicelle sont recensés.

Quand il fait très chaud, comme c’est le cas en ce moment en France, les démangeaisons peuvent être plus importantes avec la transpiration. Les parents sont donc invités à se rendre chez leur médecin ou leur pharmacien pour obtenir soit un traitement antihistaminique, soit une lotion à appliquer sur les boutons pour qu’ils sèchent plus vite. Astuce plus naturelle : pensez également à faire prendre à votre enfant des bains d’eau tiède dans lesquels vous aurez ajouté une petite quantité de bicarbonate de sodium.

Marine Rondot

Lisez notre dossier complet : La varicelle

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Cancer : pourquoi il est important de dîner tôt

Cancer : pourquoi il est important de dîner tôt

Le 24 juillet 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Institute for Global Health (ISGlobal) de Barcelone, dîner tôt diminuerait le risque de développer un cancer du sein et de la prostate.

Risques de cancers du sein et de la prostate

Ce que l’on mange a un impact direct sur notre santé. Mais l’heure à laquelle on passe à table, également. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue médicale International Journal of Cancer. Selon ces travaux, dîner tôt serait excellent pour la santé. En fait, après le dîner, il faudrait laisser passer au moins deux heures avant de se coucher, ce délai permettant d’abaisser les risques de cancers du sein et de la prostate.

Pour parvenir à cette surprenante conclusion, les chercheurs ont suivi 621 patients atteints de cancer de la prostate et 1.205 femmes souffrant d’un cancer du sein, ainsi que 872 hommes et 1.321 femmes témoins. Ces personnes ont été invitées à noter leurs horaires de repas et de coucher et à compléter un questionnaire concernant leurs habitudes alimentaires ainsi que leur adhésion aux recommandations sanitaires de prévention du cancer.

Laisser deux heures entre le dîner et le coucher

Ils ont ainsi pu constater que les personnes qui dînaient avant 21 heures et attendaient au moins deux heures avant d’aller se coucher, diminuaient leur risque de développer un cancer du sein et de la prostate d’au moins 20% par rapport aux personnes qui dînaient plus tard ou qui allaient se coucher directement après dîner. Le sommeil bloquerait en effet notre capacité à transformer les aliments correctement.  

« Notre étude conclut que l’adhésion aux habitudes alimentaires en journée est associée à un risque plus faible de cancer », a commenté Manolis Kogevinas, auteur principal de l’étude. « Les résultats mettent en évidence l’importance de l’évaluation des rythmes quotidiens dans les études sur l’alimentation et le cancer. » Dîner tard présente d’autres inconvénients : cela augmente la prise de poids ainsi que le risque de maladies chroniques comme le diabète.  

Marine Rondot

À lire aussi : Mieux manger, des conseils santé pour les 50 ans et plus

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Cancer : pourquoi il faut se méfier des médecines alternatives

Cancer : pourquoi il faut se méfier des médecines alternatives

Le 23 juillet 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs et médecins de la faculté de médecine rattachée à l’université de Yale, aux États-Unis, le recours aux médecines alternatives diminue les chances de survie en cas de cancer.

Diminution des chances de survie

Les médecines alternatives telles que l’acupuncture, l’homéopathie, la naturopathie, le jeûne « thérapeutique » ou encore médecine chinoise, rencontrent de plus en plus de succès. Si ces médecines permettent de régler un certain nombre de maux, elles ne doivent pas être utilisées en cas de maladies graves, comme le cancer. C’est en tout cas ce que recommandent des chercheurs américains dans une étude publiée dans la revue scientifique JAMA Oncology.

Selon ces travaux, avoir recours aux médecines alternatives réduit de manière significative les chances de survie des patients atteints de cancer. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi 1.290 patients atteints d’un des quatre cancers les plus fréquents : le cancer du sein, de la prostate, du poumon et le cancer colorectal. Ces cancers avaient été diagnostiqués à un stade peu avancé, sans métastases.

Défiance à l’égard des traitements conventionnels

Parmi ces patients, 258 ont eu recours à des thérapies alternatives en plus d’un traitement conventionnel. Par traitement conventionnel, il faut comprendre la chimiothérapie, la chirurgie, la radiothérapie ou encore l’hormonothérapie. Les chercheurs ont ainsi pu constater que les personnes de ce groupe comptait 82,2% de survivants au bout de 5 ans, contre 86,6% pour ceux qui avaient reçu uniquement les soins conventionnels.

Mais comment l’expliquer ? Il semblerait que les patients aient fait davantage confiance aux médecines alternatives. Dans le premier groupe, 34% des participants ont refusé la chimiothérapie contre 3,2% dans le second ; 53% ont refusé la radiothérapie contre 2,3% dans l’autre groupe ; et 7% ont refusé la chirurgie. En clair, les médecines alternatives ne sont pas responsables du décès des patients mais elles peuvent donner l’impression que les traitements conventionnels sont inutiles, ce qui est très dangereux.

Marine Rondot

À lire aussi : Médecines alternatives : un effet placebo ?

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Ondes des smartphones : des effets néfastes pour la mémoire

Ondes des smartphones : des effets néfastes pour la mémoire

Le 20 juillet 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Institut tropical et de santé publique suisse (Swiss TPH) à Bâle, les ondes électromagnétiques des smartphones seraient néfastes pour la mémoire.

Des zones de la mémoire affectées

Les jeunes ont désormais quasiment tous un smartphone, un petit objet qui ne les quitte plus. Mais ce qu’ils ne savent pas c’est que ces téléphones peuvent affecter leur mémoire. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude publiée dans la revue Environmental Health Perspectives. Selon ces travaux, certaines zones du cerveau seraient affectées par les radiations émises par les téléphones portables.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi près de 700 jeunes de 12 à 17 ans pendant un an. Ils ont observé comment réagissaient leurs cerveaux aux champs électromagnétiques à hautes fréquences de leurs smartphones quand ils passaient des appels, naviguaient sur Internet ou envoyaient des messages. Ils ont ainsi pu observer une « baisse significative » de performance de la « mémoire figurale » chez ceux qui utilisaient leur téléphone sur l’oreille droite.

Des effets néfastes pendant les appels

La mémoire figurale « est régie par une aire cérébrale située à droite de la tête », a précisé Martin Röösli, le professeur responsable de la recherche, dans les colonnes du journal helvétique Le Temps. « Les tests que nous avons fait passer aux jeunes portaient soit sur des groupes de mots, soit sur des formes abstraites à mémoriser », ajoute-t-il. « Ce sont les résultats relatifs aux formes » qui ont été les plus détériorées par les ondes.

Les chercheurs ont par ailleurs constaté que seuls les appels téléphoniques entraînaient ces effets sur la mémoire. Les appels constitueraient en effet 80% des radiations reçues. Envoyer des messages ou regarder des vidéos sur Internet avec son smartphone ne provoquent qu’une faible irradiation. Il serait donc opportun d’utiliser le plus fréquemment possible ses écouteurs ou un kit mains-libres pour passer des appels. 

Marine Rondot

À lire aussi : Les problèmes de santé apparus avec le smartphone

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Infections sexuellement transmissibles : le nombre de cas augmente

Infections sexuellement transmissibles : le nombre de cas augmente

Le 19 juillet 2018.

Selon une enquête de Santé publique France, on assisterait à une recrudescence des infections sexuellement transmissibles (IST). Mais comment expliquer ce phénomène ?

Des infections qui ont triplé en 4 ans

Les infections sexuellement transmissibles se multiplient en France à en croire les autorités de santé. Selon l’agence Santé publique France, les infections dues aux bactéries chlamydia et gonocoque auraient en effet triplé en 4 ans. En 2016, le nombre de personnes diagnostiquées pour une infection à chlamydia a été estimé à 267.097 (491 pour 100.000 habitants de 15 ans et plus), contre 76.918 (91 pour 100.000 habitants de 15 ans et plus), en 2012.

En ce qui concerne les infections à gonocoque, le nombre de diagnostics était de 15.067 en 2012 et de 49.628 en 2016 (91 pour 100.000 habitants de 15 ans et plus). « Le poids très important des infections à chlamydia et à gonocoque mis en évidence par cette enquête souligne l’importance de l’utilisation du préservatif et du dépistage régulier en cas de rapports sexuels non protégés », a commenté l’agence.

Des infections souvent sans symptômes

Selon l’agence, ces chiffres seraient même sous-estimés car ils « ne prennent pas en compte les personnes n’ayant pas consulté, notamment en raison de l’absence de symptômes, ou n’ayant pas fait l’objet d’un prélèvement biologique ». L’agence a donc décidé de lancer une grande campagne de sensibilisation sur le site OnSexprime. Une occasion de rappeler l’importance d’avoir toujours un préservatif sur soi.

Le préservatif reste en effet le meilleur moyen de se protéger contre ces infections qui peuvent entraîner, si elles ne sont pas soignées, des douleurs chroniques ou une stérilité mais également augmenter le risque de contamination par le VIH. Elles sont très souvent « silencieuses », c’est-à-dire sans symptômes, notamment chez les femmes. Il est donc très important de penser à se faire dépister le plus régulièrement possible. 

Marine Rondot

Sur ce même sujet notre fiche : Vénérologie

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Attention, certains médicaments deviennent dangereux avec la chaleur !

Attention, certains médicaments deviennent dangereux avec la chaleur !

Le 18 juillet 2018.

Si vous devez suivre des traitements médicamenteux pendant les vacances, pensez à bien vous renseigner sur leurs effets. Certains peuvent déshydrater ou amplifier les effets de la chaleur.

Respecter les conditions de conservation

Chaleur et médicaments ne font pas toujours bon ménage. C’est pourquoi l’Agence nationale de Sécurité du médicament (ANSM) a tenu à publier quelques conseils pratiques pour éviter d’éventuels effets secondaires indésirables. « En cas de vague de chaleur, certains médicaments sont susceptibles d’aggraver un syndrome d’épuisement-déshydratation ou un coup de chaleur », note l’agence.

S’il fait chaud, ne prenez pas l’initiative d’arrêter « votre traitement sans demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien » mais pensez bien à « respectez les conditions de conservation indiquées dans la notice et évitez d’exposer vos médicaments directement au soleil ». Parmi les médicaments qui peuvent provoquer des troubles de l’hydratation, on trouve les diurétiques. Ces médicaments augmentent la sécrétion rénale de sodium, ce qui accroit le volume des urines.

Faire le point avec son pharmacien

Certains médicaments peuvent altérer la fonction rénale. C’est le cas des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’aspirine ou l’ibuprophène, mais également de certains antibiotiques (notamment les sulfamides), d’antiviraux (notamment l’indinavir) et de certains antidiabétiques. Si vous devez en prendre et qu’il fait très chaud, pensez à vous rendre chez votre pharmacien pour qu’il vous conseille.

Il faudra être également prudent avec les lecteurs de glycémie car « l’exposition des bandelettes (ou électrodes), des solutions de contrôle et des lecteurs directement au soleil, à des températures élevées, à de fortes variations de températures ou à une atmosphère humide peut avoir une incidence sur leur bon fonctionnement », ajoute l’ANSM. Enfin, soyez vigilant avec les traitements que vous devez vous appliquer sur la peau comme les solutions contre l’acné, des antiseptiques locaux ou des antimycosiques.

Marine Rondot

Canicule : pourquoi la chaleur sèche est plus agréable que la chaleur humide ?

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Cécité : les oranges réduisent le risque de devenir aveugle

Cécité : les oranges réduisent le risque de devenir aveugle

Le 17 juillet 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Institut de recherche médicale de Westmead en Australie, manger des oranges pourrait réduire le risque de devenir un jour aveugle.

Un moyen de réduire les risques de cécité

Les agrumes sont excellents pour la santé. Riches en vitamines, ils sont recommandés pour stimuler le système immunitaire et lutter contre la fatigue. On apprend aujourd’hui que les oranges pourraient également réduire le risque de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée dans la revue spécialisée American Journal of Clinical Nutrition.

Selon ces travaux, ce sont les flavonoïdes contenus dans les oranges qui auraient des vertus contre la cécité. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi pendant 15 ans près de 3.000 Australiens âgés de 50 ans et plus. Ils ont observé leur consommation d’oranges et ont également évalué leur risque de développer une DMLA grâce à des photographies rétiniennes.

Un risque réduit de 60%

On rappelle que cette dégénérescence maculaire est la première cause de malvoyance chez les personnes âgées. Elle touche environ 8% des Français et ne survient pas avant l’âge de 50 ans. Grâce à cette observation, les chercheurs ont pu constater que les personnes qui consommaient au moins une orange par jour présentaient un risque de DMLA plus faible de 60% environ par rapport à la moyenne.

« Les flavonoïdes sont des antioxydants puissants présents dans presque tous les fruits et légumes, et ils ont d’importants avantages anti-inflammatoires pour le système immunitaire », notent les auteurs de ces travaux. Selon eux, même « la consommation d’une orange par semaine apporte également des bénéfices ». Ne vous privez donc pas. Les oranges ne vous apporteront que des bienfaits pour la santé

Marine Rondot

En savoir plus sur la dégénérescence maculaire

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